Titre : Journal amusant : journal illustré, journal d'images, journal comique, critique, satirique, etc.
Éditeur : Aubert et cie (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-05-23
Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327966940
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37721 Nombre total de vues : 37721
Description : 23 mai 1908 23 mai 1908
Description : 1908/05/23 (A61,N465). 1908/05/23 (A61,N465).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5497923q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LC2-1681
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
12
JOURNAL AMUSANT.
N* 465
longs soirs dans sa salle les habits boule-
vardiers et les vestons exotiques. Même
de nombreuses redingotes provinciales
pourront se risquer à franchir le seuil
de l'établissement de MM. Borney et
Desprez, car les deux heureux direc-
teurs ont un spectacle qui doit contenter
tous les goûts. Je dis tous les goûts...
Car, poussons les choses au pis, le sourd
peut être charmé par l'éblouissement des
yeux, et l'ayeugle par une musique qui
chatouille agréablement l'oreille.
BOITE A FURSY
Après une fructueuse tournée, notre
Violette nationale—j'ai nommé Henri
Fursy— vient de faire une rentrée triom-
phale dans sa bonne ville de Paris. Il
a rouvert sa pittoresque petite Boîte et
tout de suite, le public a afflué.
C'est que, durant sa pérégrination,
Fursy ne s'est pas « déparisiennisé « . Il est
resté alerle, nerveux cl jamais ses cou-
plets n'ont été si mordants. Et puis pour
sa réouverture, il a su composer un pro-
gramme exceptionnellement attrayant.
Comme morceau de résistance, une
spirituelle revue, Foyer par-ci, fouaillez
par-la, qui ne témoigne de complaisances pour personne et où l'actualité est déchirée à belles dents.
Comme arlisles, voyez ce qu'Henri Fursy a su grouper :
D'abord, lui-même — et il se permet de penser comme nous que ce n'est pas rien. Ce n'est pas de l'eau de... p'tit cheval,
comme dit le personnage de Courteline.
Ensuite, Mme Lise Berly, la charmante divette — la divetLe Guilberl de la Boîte à Fursy — qui envoie
Loujours le couplet avec la plus aimable adresse.
M. Jules Moy dont tous les spectateurs ont comme le culte — le culte du Moy — et
qui débagoule en ce moment un répertoire tout à fait exhilarant. « C'est bissant «,
disait un israélite de mes amis qui l'entendait. El de fait, la salle entière a souvent
envie de bisser les fantaisies de M. Jules Moy.
Enfin, c'est Mévisto aîné, c'est Casa, c'est Defrancc et c'est cette délicieuse petite
chanteuse qu'est Mme Vvomie Maclec et la charmante Jane Loury.
Avccun tel programme, Fursy fera longtemps le maxi-
mum — comme on le fait aux Variétés. ■ ■Ji^-i
FOLIES-BEHGÈIIE. ■—Nuit de Noël.
Pour finir la saison, les Folies-Bergère donnent
un spectacle d' « attractions « dont la principale
est la belle Olero dans Nuit de Noël, un émouvant
mimodramede M. Berlevle, musique de M. Corlès.
Celle oeuvrelle fut — si j'ai bonne mémoire — représentée naguère avec succès au Litlie-
Palace. De celle minuscule scène au vaste « plaleau » des Fol' Bcrg', il y a quelque différence.
Mais elle n'a point paru trop dégagée^et elle remplit assez bien son nouveau cadre.
££11 faut dire que la belle Otero la joue ayee talent,. Tour à tour amante et mère, elle a été une
^ ___ Péna ardente, diverse et tragique. Elle entre, du reste,
tellement dans la peau de son personnage, qu'elle en
pleure chaque soir de froides larmes. Vous apprendrai-je
que celles-ci sont précieusement recueillies par l'artiste
dans de tout petits récipients de cristal et que lorsqu'ils
seront assez nombreux, ces tout petits récipients seront
reliés encollicrpourparer lecoude Mme Otero. En effet, à
une époque où le diamant lend à tomber au vil prix des
plus bas objets, — on aura bientôt pour vingt-cinq sous le
plus merveilleux solitaire — Mme Otero a songé à rem-
placer cet important attirail de son opulente coquetterie
par quelque chose de brillant et de point banal. Alors, elle
a trouvé le coup des larmes... La perspective du collier
doit joliment aider l'artiste à être sincère.
A côté de Mme Otero, M. Wague a réalisé un vigoureux
et terrible José et M. Bonlens un élégant Antonio.
Le reste du programme est fort agréable avec les danses
« loïe fulleresque « de Mme de Did, les quatre Barowski,
ihe great Weiland Humpsti et Bumsti, etc., etc.
LE MOUCHEUK DE CHANDELLES.
Dessins de LUC.
JOURNAL AMUSANT.
N* 465
longs soirs dans sa salle les habits boule-
vardiers et les vestons exotiques. Même
de nombreuses redingotes provinciales
pourront se risquer à franchir le seuil
de l'établissement de MM. Borney et
Desprez, car les deux heureux direc-
teurs ont un spectacle qui doit contenter
tous les goûts. Je dis tous les goûts...
Car, poussons les choses au pis, le sourd
peut être charmé par l'éblouissement des
yeux, et l'ayeugle par une musique qui
chatouille agréablement l'oreille.
BOITE A FURSY
Après une fructueuse tournée, notre
Violette nationale—j'ai nommé Henri
Fursy— vient de faire une rentrée triom-
phale dans sa bonne ville de Paris. Il
a rouvert sa pittoresque petite Boîte et
tout de suite, le public a afflué.
C'est que, durant sa pérégrination,
Fursy ne s'est pas « déparisiennisé « . Il est
resté alerle, nerveux cl jamais ses cou-
plets n'ont été si mordants. Et puis pour
sa réouverture, il a su composer un pro-
gramme exceptionnellement attrayant.
Comme morceau de résistance, une
spirituelle revue, Foyer par-ci, fouaillez
par-la, qui ne témoigne de complaisances pour personne et où l'actualité est déchirée à belles dents.
Comme arlisles, voyez ce qu'Henri Fursy a su grouper :
D'abord, lui-même — et il se permet de penser comme nous que ce n'est pas rien. Ce n'est pas de l'eau de... p'tit cheval,
comme dit le personnage de Courteline.
Ensuite, Mme Lise Berly, la charmante divette — la divetLe Guilberl de la Boîte à Fursy — qui envoie
Loujours le couplet avec la plus aimable adresse.
M. Jules Moy dont tous les spectateurs ont comme le culte — le culte du Moy — et
qui débagoule en ce moment un répertoire tout à fait exhilarant. « C'est bissant «,
disait un israélite de mes amis qui l'entendait. El de fait, la salle entière a souvent
envie de bisser les fantaisies de M. Jules Moy.
Enfin, c'est Mévisto aîné, c'est Casa, c'est Defrancc et c'est cette délicieuse petite
chanteuse qu'est Mme Vvomie Maclec et la charmante Jane Loury.
Avccun tel programme, Fursy fera longtemps le maxi-
mum — comme on le fait aux Variétés. ■ ■Ji^-i
FOLIES-BEHGÈIIE. ■—Nuit de Noël.
Pour finir la saison, les Folies-Bergère donnent
un spectacle d' « attractions « dont la principale
est la belle Olero dans Nuit de Noël, un émouvant
mimodramede M. Berlevle, musique de M. Corlès.
Celle oeuvrelle fut — si j'ai bonne mémoire — représentée naguère avec succès au Litlie-
Palace. De celle minuscule scène au vaste « plaleau » des Fol' Bcrg', il y a quelque différence.
Mais elle n'a point paru trop dégagée^et elle remplit assez bien son nouveau cadre.
££11 faut dire que la belle Otero la joue ayee talent,. Tour à tour amante et mère, elle a été une
^ ___ Péna ardente, diverse et tragique. Elle entre, du reste,
tellement dans la peau de son personnage, qu'elle en
pleure chaque soir de froides larmes. Vous apprendrai-je
que celles-ci sont précieusement recueillies par l'artiste
dans de tout petits récipients de cristal et que lorsqu'ils
seront assez nombreux, ces tout petits récipients seront
reliés encollicrpourparer lecoude Mme Otero. En effet, à
une époque où le diamant lend à tomber au vil prix des
plus bas objets, — on aura bientôt pour vingt-cinq sous le
plus merveilleux solitaire — Mme Otero a songé à rem-
placer cet important attirail de son opulente coquetterie
par quelque chose de brillant et de point banal. Alors, elle
a trouvé le coup des larmes... La perspective du collier
doit joliment aider l'artiste à être sincère.
A côté de Mme Otero, M. Wague a réalisé un vigoureux
et terrible José et M. Bonlens un élégant Antonio.
Le reste du programme est fort agréable avec les danses
« loïe fulleresque « de Mme de Did, les quatre Barowski,
ihe great Weiland Humpsti et Bumsti, etc., etc.
LE MOUCHEUK DE CHANDELLES.
Dessins de LUC.
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