C A M C A M OÎ
de certains marais, dont le mauvais air les incomirìodoit -{ t
fort ; car ayant prié l'oracle de leur apprendre ce qu'ils c
dévoient faire , ils surent que s'ils les desséehoient, ils 1
en feroient plus incommodés. Mais cette réponse leur
semblant ridicule , ils firent écouler leurs marais , 6k il 1
arriva que les ennemis entrèrent depuis par cet endroit ]
dans leur ville ; ce qui a donné lieu au proverbe, Cama- \
rinam ne moveas, qui signifie que pour se délivrer d'une ]
petite incommodité , il ne faut j3ás s'exposer à un plus
grand danger. * Thucydide , hist. I. 6 & j. Polybe , au (
liv. z. Diodore , /. 14. Pline , /. 3 , c. 8. Strabon, /. 6.
Hérodote, /. 7. Léandre Alberti, defc. de Sicile. Eras-
me , Adag. th. malum accerfitum.
CAMARINHA , cherche^ CACERES, _
CAMARIOTA ( Matthieu ) Grec , qui vivoit lors dé
la prise de Constantinople par les Turcs. Hoeschelius a
fait imprimer en grec sous le nom de Camariotaun abré-
gé Se rhétorique en 1595 à Augsbourg ; mais cette édi-
tion étant peu connue , 6k inutile d'ailleurs à ceux qui
ignorent la langue grecque, Jean Scheffer en a donné
une autre , avec une version latine , 6k des notes assez
amples , dans son livre intitulé : Leclionum academica-
rurn liber , à Hambourg 1675 > in-i-z ; mais il ne croit
pas que cet ouvrage soit de Camariota , 6k ne donne à
celui-ci qu'un abrégé d'Hermogène encore manuscrit,
au lieu que dans l'écrit dont il s'agit, l'auteur, q«el qu'il
soit, ne fuit pas feulement Hermogène , mais auffi d'au-
tres rhéteurs Grecs. * Voyez sor cela les notes de Schef-
fer dans Pouvrage cité plus haut.
CAMASSEI ou CAMACÉE ( André ) peintre , né
à Bevagna à treize milles de Spolette. II étoit discale du
Dominicain , 6k le fut ensuite d'André Sacchi, élevé de
l'Albane. Camassei avoit un pinceau agréable , 6k répan-
doit beaucoup de noblesse 6k de richesse dans ses com-
positions. II auroit été seulement à souhaiter qu'il y eût
mis un peu plus de feu. II a peint à Rome dans les prin-
cipales églises. IIest mort dans cette ville en 1649.*^-
cedario pittorico , p. 62. Félibien , entret. fur les vies
des peintres , IX entret.
CAMATERE , cherche^ BASILE II patriarche de
Çonstantinople,ANDRONIC CAMATERE 6k JEAN.
CAMBADAGI, disciple de Xaca , enseigna aux Ja-
ponois à adorer le diable, 6k enchanta cette nation par
les effets prodigieux de fa magie. Cucubao l'aida à in-
troduire le culte des démons dans le Japon. * Kircher ,
de la Chine.
CAMBAIA , CAMBAYE , ville 6k royaume des In-
des , dans les états du grand Mogol. Ce royaume est
partie en presqu'iste, entre les golfes de l'Inde ck de Cam-
baye , partie en terre-ferme, qui s?avance vers lé Decan.
La ville capitale est Amedabadou Amadebat ; les autres
sont Cambaye , Surate , Baroch , Diu , 6kc. La ville de
Cambaye. est située au bout d'un golfe, auquel elle donne
son nom, àTembouchure de la rivière de Carari, Elle
donne son nom à ce royaume , 6k est si considérable ,
qu'on la nomme ordinairement le Caire des Indes. Elle
a de bonnes murailles de pierres de taille avec douze
portes. Les maisons sont grandes 6k belles , 6k la ville est
tout-à-fait marchande 6k riche. Guzarate est une pro-
vince de cet état, 6k elle est si considérable , que quel-
ques-uns ont appelle de ce nom tout le pays. Les habi-
tans sont païens ou mahométans ; ils aiment les lettres ,
se servent de toutes sortes d'armes , 6k sont ingénieux.
Le pays est fertile en ces sortes de denrées qu'on apporte
des Indes , 6k on y trouve des mines de cornalines , de
diamans 6k d'autres pierres précieuses. H y a auffi toutes
sortes de grains , de fruits, d'animaux , du coton , de
Panis, clePopium, des huiles, des savons, des sucres, 6kc.
avec des manufactures de toiles de coton , de tapis, de
cabinets, ckc. que les habitans font très-bien 6k débitent
de même , car ce sont les plus habiles marchands cites
Indes. Enfin Cambaye a plus de trente bonnes villes , où
le négoce fleurit. On dit qu'autrefois ion revenu s'est
monté jusqu'à vingt millions d'or par an. II y avoit alors
des rois qui mettoient de nombreuses années en campa-
gne. Aujourd'hui cet état dépend dû grand Mogol,
comme on Pa remarqué-. Vôye^ GUZARATE. * Bar^
bofa. Linschot. Massée , histoire des Indes. Saiíson,, ckc
CAMBALU , ville que la plupart dés géographes ont
fait capitale du Catai, qu'ils ont cru être un des princi-
jjaux pays de la Tartarie. On a reconnu que Cambalu
6k Peking étoient deux noms d'une même ville , 6k que
le Catai étoit la partie septentrionale de la Chine. On.
voit à Lisbonne en Portugal le profil de cètfe ville, avec
cette inscription , vijla de la citada de Cambalu in Tar*
taria > c'est-à-dirë , profil dé la ville de Cambalu en Tar*
tarie. II est entre plusieurs autres profils 6k plans des vil-*
les de POrient , dans PAIfandegue ou maison de lâ
douane. Cette erreur a été découverte par les Hollâili
dois , dans le voyage qu'ils ont fait à la Chine , 6k par
le père Kircher , jésuite , dont les relations rtous ont ap-.
pris que la ville dé Peking, capitale de la Chine septen-
trionale , est celle que les Sarasins 6k les Moscovites ap-
pellent Cambalu. II est vrai qtie lé profil de Cambalu est
différent de celui de Peking, que les Hollandois ont ap-
porté ; mais cela -tfiént de cé que les Hollandois ont re-*
présenté Peking dans un autre aspect , 6k vu d'un autre
côté. Au reste , la manière des bâtimëns est semblable ;
6k l'on fait d'ailleurs que les Tartares, qui sont au. nord,
de la Chine, sont dés peuples vagabons , 6k qui n'ont
point de villes, telles qu'on a décrit Cambalu , où l'on
rapporte qu'il y a des palais, des pagodes ou temples t
des arcs triomphaux, 6k des monumens jjublics , dont
la magnificence est extraordinaire. * Ambassade des Hoir
landois a la Chine , part. z.
CAMBADEN, chttchett CAMDEN,
CAMBASSI, ( l'aveugle de ) cherche^ GONNÉLLL
CAMBEL ( Archibald) voye^ ARGILE, ville.
§£T* CAMBERT, musicien François , se fit d'abord
admirer par la manière dont il touchoit Porgué , 6k
devint surintendant de la musique cle la reine-mere $ Anne
d'Autriche. L'abbé Perrin Passocia au privilège qu'il avoit
Obtenu de sa majesté jiour l'opera en 1669 -, 6k Cam-
bert mit en musique deux pastorales, dont l'une est in-
titulée Pomone. Ainsi il fut le premier qui dortna en
France des opéra. Son Ariadne , fa piéce intitulée, les
peines & les plaisirs de Vamour , ckc. furent très-gou-
tées du public. Cependant Lully obtint lé privilège de
l'opera en 1672 , 6k se fit une réputation supérieure à
celle cle Cambert : cé cjui obligea celui-ci de passer en
Angleterre , où il fut surintendant de la musique du roi
Charles II, 6k OÙ il mourut en 1677. * M. L'Advoçat,
dictionnaire historique portatif.
CAMBIATORE ( Thomas ) poëte Italien de Reggio
en Lombardie , vivoit dans le quinzième siécle. II passa
pour un des plus anciehs poètes de Reggio, II avoit tra-
Ìduit en vêts italiens PEnéïde de Virgile ; mais on ne fait-
ce que cette traduction est devenue. II s'étoit acquis tant
de réputation , que l'empereur Sigifmond lui donnr? en
1430 la couronne poétique. On ne connoît cependant
de lui que deux ballades , cjui font imprimées dans un
recueil de vers anCiens publié à Venise en 1518. * Gior-
nale de letterad , tome XIII. Supplément francois de
Baste , tome II, page 38.
CAMBÍS (Marguerite de) demoiselle Françoise , étoit
femme du baron d'Aigremont en Languedoc. EUe a fait
connoître son nom à la postérité par deux traductions
qu'elle publia dans le XVI siécle ; savoir , un traité ita-
lien de Jean-Georges Triffin , fur les devoirs d'une fem-
me veuve ; 6k une lettre de consolation écrite par Boca-
ce à Pino de Roffi , qui étoit exilé. Ces deux ouvrages
ont été imprimés à Lyon ; celui-là en 15 54, 6k l'autre en
15 5 6. * La Croix-du-Maine , 6k. du Verdier Vauprivas ,
bibl.francoi.se. Hilarion de Coste, dans ses éloges, où il
cite M. Coîletet.
CAMBOJE ou CAMBOGE , royaume de la prés- ,
qu'isle de l'Inde au-delà du golfe cle Bengale : il est
situé sur la côte méridionale , entre les royaumes de
Siam , de Chiampaa, 6k de la Cochinchine. Sa ville ca-
pitale qui porte le même nom, 6k que l'on nomme auffi
de certains marais, dont le mauvais air les incomirìodoit -{ t
fort ; car ayant prié l'oracle de leur apprendre ce qu'ils c
dévoient faire , ils surent que s'ils les desséehoient, ils 1
en feroient plus incommodés. Mais cette réponse leur
semblant ridicule , ils firent écouler leurs marais , 6k il 1
arriva que les ennemis entrèrent depuis par cet endroit ]
dans leur ville ; ce qui a donné lieu au proverbe, Cama- \
rinam ne moveas, qui signifie que pour se délivrer d'une ]
petite incommodité , il ne faut j3ás s'exposer à un plus
grand danger. * Thucydide , hist. I. 6 & j. Polybe , au (
liv. z. Diodore , /. 14. Pline , /. 3 , c. 8. Strabon, /. 6.
Hérodote, /. 7. Léandre Alberti, defc. de Sicile. Eras-
me , Adag. th. malum accerfitum.
CAMARINHA , cherche^ CACERES, _
CAMARIOTA ( Matthieu ) Grec , qui vivoit lors dé
la prise de Constantinople par les Turcs. Hoeschelius a
fait imprimer en grec sous le nom de Camariotaun abré-
gé Se rhétorique en 1595 à Augsbourg ; mais cette édi-
tion étant peu connue , 6k inutile d'ailleurs à ceux qui
ignorent la langue grecque, Jean Scheffer en a donné
une autre , avec une version latine , 6k des notes assez
amples , dans son livre intitulé : Leclionum academica-
rurn liber , à Hambourg 1675 > in-i-z ; mais il ne croit
pas que cet ouvrage soit de Camariota , 6k ne donne à
celui-ci qu'un abrégé d'Hermogène encore manuscrit,
au lieu que dans l'écrit dont il s'agit, l'auteur, q«el qu'il
soit, ne fuit pas feulement Hermogène , mais auffi d'au-
tres rhéteurs Grecs. * Voyez sor cela les notes de Schef-
fer dans Pouvrage cité plus haut.
CAMASSEI ou CAMACÉE ( André ) peintre , né
à Bevagna à treize milles de Spolette. II étoit discale du
Dominicain , 6k le fut ensuite d'André Sacchi, élevé de
l'Albane. Camassei avoit un pinceau agréable , 6k répan-
doit beaucoup de noblesse 6k de richesse dans ses com-
positions. II auroit été seulement à souhaiter qu'il y eût
mis un peu plus de feu. II a peint à Rome dans les prin-
cipales églises. IIest mort dans cette ville en 1649.*^-
cedario pittorico , p. 62. Félibien , entret. fur les vies
des peintres , IX entret.
CAMATERE , cherche^ BASILE II patriarche de
Çonstantinople,ANDRONIC CAMATERE 6k JEAN.
CAMBADAGI, disciple de Xaca , enseigna aux Ja-
ponois à adorer le diable, 6k enchanta cette nation par
les effets prodigieux de fa magie. Cucubao l'aida à in-
troduire le culte des démons dans le Japon. * Kircher ,
de la Chine.
CAMBAIA , CAMBAYE , ville 6k royaume des In-
des , dans les états du grand Mogol. Ce royaume est
partie en presqu'iste, entre les golfes de l'Inde ck de Cam-
baye , partie en terre-ferme, qui s?avance vers lé Decan.
La ville capitale est Amedabadou Amadebat ; les autres
sont Cambaye , Surate , Baroch , Diu , 6kc. La ville de
Cambaye. est située au bout d'un golfe, auquel elle donne
son nom, àTembouchure de la rivière de Carari, Elle
donne son nom à ce royaume , 6k est si considérable ,
qu'on la nomme ordinairement le Caire des Indes. Elle
a de bonnes murailles de pierres de taille avec douze
portes. Les maisons sont grandes 6k belles , 6k la ville est
tout-à-fait marchande 6k riche. Guzarate est une pro-
vince de cet état, 6k elle est si considérable , que quel-
ques-uns ont appelle de ce nom tout le pays. Les habi-
tans sont païens ou mahométans ; ils aiment les lettres ,
se servent de toutes sortes d'armes , 6k sont ingénieux.
Le pays est fertile en ces sortes de denrées qu'on apporte
des Indes , 6k on y trouve des mines de cornalines , de
diamans 6k d'autres pierres précieuses. H y a auffi toutes
sortes de grains , de fruits, d'animaux , du coton , de
Panis, clePopium, des huiles, des savons, des sucres, 6kc.
avec des manufactures de toiles de coton , de tapis, de
cabinets, ckc. que les habitans font très-bien 6k débitent
de même , car ce sont les plus habiles marchands cites
Indes. Enfin Cambaye a plus de trente bonnes villes , où
le négoce fleurit. On dit qu'autrefois ion revenu s'est
monté jusqu'à vingt millions d'or par an. II y avoit alors
des rois qui mettoient de nombreuses années en campa-
gne. Aujourd'hui cet état dépend dû grand Mogol,
comme on Pa remarqué-. Vôye^ GUZARATE. * Bar^
bofa. Linschot. Massée , histoire des Indes. Saiíson,, ckc
CAMBALU , ville que la plupart dés géographes ont
fait capitale du Catai, qu'ils ont cru être un des princi-
jjaux pays de la Tartarie. On a reconnu que Cambalu
6k Peking étoient deux noms d'une même ville , 6k que
le Catai étoit la partie septentrionale de la Chine. On.
voit à Lisbonne en Portugal le profil de cètfe ville, avec
cette inscription , vijla de la citada de Cambalu in Tar*
taria > c'est-à-dirë , profil dé la ville de Cambalu en Tar*
tarie. II est entre plusieurs autres profils 6k plans des vil-*
les de POrient , dans PAIfandegue ou maison de lâ
douane. Cette erreur a été découverte par les Hollâili
dois , dans le voyage qu'ils ont fait à la Chine , 6k par
le père Kircher , jésuite , dont les relations rtous ont ap-.
pris que la ville dé Peking, capitale de la Chine septen-
trionale , est celle que les Sarasins 6k les Moscovites ap-
pellent Cambalu. II est vrai qtie lé profil de Cambalu est
différent de celui de Peking, que les Hollandois ont ap-
porté ; mais cela -tfiént de cé que les Hollandois ont re-*
présenté Peking dans un autre aspect , 6k vu d'un autre
côté. Au reste , la manière des bâtimëns est semblable ;
6k l'on fait d'ailleurs que les Tartares, qui sont au. nord,
de la Chine, sont dés peuples vagabons , 6k qui n'ont
point de villes, telles qu'on a décrit Cambalu , où l'on
rapporte qu'il y a des palais, des pagodes ou temples t
des arcs triomphaux, 6k des monumens jjublics , dont
la magnificence est extraordinaire. * Ambassade des Hoir
landois a la Chine , part. z.
CAMBADEN, chttchett CAMDEN,
CAMBASSI, ( l'aveugle de ) cherche^ GONNÉLLL
CAMBEL ( Archibald) voye^ ARGILE, ville.
§£T* CAMBERT, musicien François , se fit d'abord
admirer par la manière dont il touchoit Porgué , 6k
devint surintendant de la musique cle la reine-mere $ Anne
d'Autriche. L'abbé Perrin Passocia au privilège qu'il avoit
Obtenu de sa majesté jiour l'opera en 1669 -, 6k Cam-
bert mit en musique deux pastorales, dont l'une est in-
titulée Pomone. Ainsi il fut le premier qui dortna en
France des opéra. Son Ariadne , fa piéce intitulée, les
peines & les plaisirs de Vamour , ckc. furent très-gou-
tées du public. Cependant Lully obtint lé privilège de
l'opera en 1672 , 6k se fit une réputation supérieure à
celle cle Cambert : cé cjui obligea celui-ci de passer en
Angleterre , où il fut surintendant de la musique du roi
Charles II, 6k OÙ il mourut en 1677. * M. L'Advoçat,
dictionnaire historique portatif.
CAMBIATORE ( Thomas ) poëte Italien de Reggio
en Lombardie , vivoit dans le quinzième siécle. II passa
pour un des plus anciehs poètes de Reggio, II avoit tra-
Ìduit en vêts italiens PEnéïde de Virgile ; mais on ne fait-
ce que cette traduction est devenue. II s'étoit acquis tant
de réputation , que l'empereur Sigifmond lui donnr? en
1430 la couronne poétique. On ne connoît cependant
de lui que deux ballades , cjui font imprimées dans un
recueil de vers anCiens publié à Venise en 1518. * Gior-
nale de letterad , tome XIII. Supplément francois de
Baste , tome II, page 38.
CAMBÍS (Marguerite de) demoiselle Françoise , étoit
femme du baron d'Aigremont en Languedoc. EUe a fait
connoître son nom à la postérité par deux traductions
qu'elle publia dans le XVI siécle ; savoir , un traité ita-
lien de Jean-Georges Triffin , fur les devoirs d'une fem-
me veuve ; 6k une lettre de consolation écrite par Boca-
ce à Pino de Roffi , qui étoit exilé. Ces deux ouvrages
ont été imprimés à Lyon ; celui-là en 15 54, 6k l'autre en
15 5 6. * La Croix-du-Maine , 6k. du Verdier Vauprivas ,
bibl.francoi.se. Hilarion de Coste, dans ses éloges, où il
cite M. Coîletet.
CAMBOJE ou CAMBOGE , royaume de la prés- ,
qu'isle de l'Inde au-delà du golfe cle Bengale : il est
situé sur la côte méridionale , entre les royaumes de
Siam , de Chiampaa, 6k de la Cochinchine. Sa ville ca-
pitale qui porte le même nom, 6k que l'on nomme auffi
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