Livres
1103 pages
Titre : Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane. Tome 5 / ... par Mre Louis Moreri,... Nouvelle édition, dans laquelle on a refondu les Supplémens de M. l'abbé Goujet, le tout revu, corrigé et augmenté par M. Drouet
Auteur : Moreri, Louis (1643-1680). Auteur du texte
Éditeur : les libraires associés (Paris)
Date d'édition : 1759
Contributeur : Drouet, Étienne François (1715-1779). Éditeur scientifique
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30979602w
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 10 vol. : frontisp. et portrait ; in-fol. 10 vol. : frontisp. et portrait ; in-fol.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54972825
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, G-1120
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/03/2009
M8 GOB GOB
16523 George Cédrenus , avec des notes, 1Ó473 Fa
ehronographie de Theophanes , avec des notes, aux-
quelles font jointes les variantes de Combefis, 1655 3
les vies des empereurs modernes , par Léon le gram-
mairien , 1655. Mais les critiques remarquent qu'il
n'a pas'réussi en plusieurs endroits , qu'il n'a pas bien
entendus, ll mourut en 1653. * Echard, Jcript. ord.
Prxd. tom. 2.
GOB, grande plaine au pays des Philistins, où furent
donnés deux grands combats entre ce peuple ôc les Is-
raélites, qui furent la seconde ôc la troisième des qua-
tre batailles que David livra à ces incirconcis;*II Rois,
XXI, 18, 19.
GOBBO. (Pierre-Paul) natif de Cortone , ville de
Toscane en Italie > étoit très-habile à peindre le paysa-
ge , ôc sur-tout les fruits : il les imitoit si parfaitement,
que tout le monde les croyoit d'abord véritables. * Fé-
libien , entretiens fur les vies des peintres.
GOBELIN (Jean ^secrétaire du pape Pie II, vivoit
dans le XV siécle, en 1460, ôc écrivit, selon quelques-
uns , des commentaires ou mémoires , qui compren-
nent l'histoire du pontificat de ce pape. Cet ouvrage est
fort avantageux à la maison de Picolomini : ôc plusieurs
auteurs assurent avec beaucoup de raison, que le pape
même avoit publié ces livres sous le nom de Gobelìn.
François Picolomiiu , archevêque de Sienne , publia
en 1584, à Rome , in-40 , ces mémoires qu'on a en-
core imprimés à Francfort en 1614. Divers écrivains ne
distinguent point ce Jean Gobelin d'avec GOBELÌN PER-
SONA , doyen de Bilefeldt , ôc official de Paderborn.
Ce dernier qui vivoit aussi dans le XV siécle, est auteur
d'une histoire qu'il nomme Cofmodromium , ôc de di-
vers autres traités, comme de la vie de S. Meinulpe, ar-
chidiacre de Paderborn, que le père Browers publia
en 1616. Son histoire qui finit en 1418 , fut publiée
par Henri Meibom en 1599 , à Francforr , avec des
notes de fa façon. Le Cofmodromium de Gobelin a été
imprimé à Helmstadt , dans le premier tome rerum
Germanìcarum 1 68S , in-folio. On met encore un GO-
BELIN plus ancien que ceux-ci, qui florissoit du temps
d'Albert d'Autriche , ôc qui fut envoyé légat en An-
gleterre. Il écrivit un traité de la pénitence , ôc d'au-
tres ouvrages. * Possevin , i« app.facr. Vossius , lib. 3 ,
de hist. Lai. cap. 10 , & feq. Simler, biblioth. Gefner.
Le Mire. Le Clerc, bibl. univers, tom. 2.
GOBELINS, maison fameuse de la ville de Paris ,
située au bout du fauxbourg saint Marcel, ou, comme
on parle vulgairement, saint Marceau. Elle étoit au-
trefois occupée par de célèbres teinturiers en laines ,
dont le premier appelle Gilles GOBELIN , fous le règne
de François premier, trouva , à ce qu'on dit, le secret
de teindre la belle écarlate , qui depuis ce temps-là, a
été nommée Pécarlate des Gobelins. Non-seulement la
maison a retenu ce nom , mais aussi la petite rivière qui
coule auprès , ôc qu'on appelle autrement la rivière de
Bièvre. Cette maison est aujourd'hui remplie d'excel-
lens ouvriers en peinture, en tapisserie, en orfèvrerie
Ôc en sculpture , sous la direction du directeur géné-
ral des bâtimens, arts ôc manufactures de France. Tous
ces ouvrages sont destinés pour la décoration ôc Por-
nement des maisons royales. * Brice, description de la
ville de Paris.
GOBIEN (Charles le) Jésuite, étoit deSaint-Malo
en Bretagne, où il naquit en 165 3. Il entra chez les
Jésuites , à Paris, le 25 novembre 1671, ôc fit ses qua-
tre voeux le 2 février de Pan 1690 , à Tours , où il
}>rofessoit la philosophie. Il avoit enseigné auparavant
es humanités pendant six ans 3 ôc après avoir professé
deux ans la philosophie , on le fit préfet des classes
pendant deux autres années. En quittant cet emploi, il
vint à Paris , où il demeura quatre ans dans la maison
du noviciat, d'où il passa dans la maison professe. Il
y sut d'abord secrétaire des missions de la Chine , ôc
en 1706 on le sit procureur des mêmes missions. II est
mort le 5 mars 1708. On lui doit les ouvrages suivans :
i. Lettre fur les progrès de la religion à la Chine, à Paris,
chez Antoine Lambin, en 1697 , i/î-8°. 2, Iïiq0; f,
l'edìt de L'empereur de la Chine , en faveur de la r»/:
chrét'ienne. On parle de cet édit dans Particle du"
Gerbillon. L'ouvrage du père le Gobien soc imS ?
à Paris , chez Jean Anisson, en 1698 , in- 12. • {[. - 1?
traduit en italien pat Charles Hyacinthe Ferreri ^-
imprimé ainsi à Turin en 1699 , i«-8°. 3. Eclaircis"
ment jur les honneurs que les Chinois rend'ehc à Cons"
cius & aux morts, à Paris, chez Jean Anisson, en 1690
in-ix. Cet ouvrage ôc le précédent ont été réimprima
la même année ensemble , ôc ils forment le tome III
des nouveaux mémoires fur l'état présent de la Chine • le
père Louis le Comte avoit donné les deux premiers to-
mes de ces mémoires. 4. Histoire des Isles Mariants
nouvellement converties à la religion chrétienne ■ & de la.
mort glorieuse des premiers missionnaires qui y ont prêché
la foi) à. Paris, chez Nicolas Pépie , en 1700, in-n,
5 -. Lettre à un docteur de la f acuité de Paris fur les pro
postions déférées enSorbonne -, par M. Prioux , en i-0o
in-iz. Mi Prioux étoit du séminaire des Missions étran-
gères , établi à Paris. 6. Jugement d'un grand nombre de
docteurs des universités de Castille & d'Aragon, sur /eí
propositions censurées en Sorbonne j/e 18 ociobn \ 700
à Liège en 170 I , in- 11. 7-. Avant cet écrit , le père
Gobien fit signifier, le 18 octobre 1700 , à la faculté
de théologie de Paris, trois cahiers imprimés, intitulés
savoir le premier : Eclaircissement fur la dénonciation.
faite à notre saint père le pape , des.nouveaux mémoires
de la Chine, composés par le père Louis le Comte
confesseur de madame la duchesse de Bourgogne:Le
second , intitulé : Préface , sans autre titre : & le troi-
sième , second parallèle des propositions du père le Comte
avec quelques autres propositions adressées à M. le syn-
dic de la faculté de théologie de Paris, le tout conte-
nant quarante-quatre feuillets imprimés , ôcc. C'est ce
qu'on lit dans une piéce de quatre pages in-4% qui a
pour titre : Acte de protestation signifié aux sieurs syndic,
doyen, & docteurs de la faculté de théologie de Paris, k
dix-huitième jour d'octobre 1700 , par le père le Gobien
de la compagnie de Jésus t tarit en son nom que comme fe
faisant fort du père Louis le Comte de la même 'compagnie,.
de présent à Rome. Il est dit dans cet acte que les Eclair-
ciffemens qui y sont mentionés, sont du P. le Gobien &
du P. le Comte.On peut voir fur cette dispute la censure
de la faculté de théologie de Paris, la défense de cette
censure, par M.du Pin, in-iz,à Paris, chez Pralard, &
la Relation des assemblées de la faculté de théologie
de Paris, tenues en Sorbonne, furie même sujet, &c
8. Lettres de quelques missionnaires de la. compagnie dt
Jésus, écrites de la Chine & des Indes orientales, en
1702 , in- 12 , à Paris, chez Josse. Premier recueil,
qui fut suivi peu après d'un second , sous ce titre : Let-
tres édifiantes & curieuses écrites des missions étrangères,
par quelques missionnaires de la compagnie de Jésus:
deuxième recueil. Tel est le commencement de certe
collection qui a toujours paru depuis fous le titre de
Lettres édifiantes & curieuses, ôcc. le père le Gobien en
a donné hx autres recueils. Le dernier qu'il a publié ,
qui est le huitième de la collection, parut en 1708. Le
père Jean-Baptiste du Halde , qui succéda au père le
Gobien, dans l'emploi de procureur des missions de la
Chine , a publié les autres volumes qui ont paru de-
puis jusqu'à sa mort. Voyei du HALDE. 9. Lettre aux
Jésuites françois, missionnaires à la Chine & aux Indes,
fur la mort dit R P. Verjus, de la compagnie de Jésus,
avec un abrégé defa vie , à Paris , chez Antoine Lam-
bin , i«-4'', ôc à la tête du huitième volume des Let-
■ tres édifiantes, ôcc. à Paris en 1708 , in-11,. chez Ni-
colas le Clerc. * Extrait en partie d'un mémoire manus-
crit , communiqué par le père Oudin , Jésuite.
GOBINET ( Charles) docteur de la maison & société
de Sorbonne, étoit de Saint-Quentin , ville d: Picar-
die.'Etant venu à Paris, ôc son mérite y ayant été connu,
tant pendant sa licence où il brilla , que depuis quii
eut pris le bonnet de docteur , il fut élu principal uti
collège dû Plessis, ôc fut le premier depuis la restaura-
16523 George Cédrenus , avec des notes, 1Ó473 Fa
ehronographie de Theophanes , avec des notes, aux-
quelles font jointes les variantes de Combefis, 1655 3
les vies des empereurs modernes , par Léon le gram-
mairien , 1655. Mais les critiques remarquent qu'il
n'a pas'réussi en plusieurs endroits , qu'il n'a pas bien
entendus, ll mourut en 1653. * Echard, Jcript. ord.
Prxd. tom. 2.
GOB, grande plaine au pays des Philistins, où furent
donnés deux grands combats entre ce peuple ôc les Is-
raélites, qui furent la seconde ôc la troisième des qua-
tre batailles que David livra à ces incirconcis;*II Rois,
XXI, 18, 19.
GOBBO. (Pierre-Paul) natif de Cortone , ville de
Toscane en Italie > étoit très-habile à peindre le paysa-
ge , ôc sur-tout les fruits : il les imitoit si parfaitement,
que tout le monde les croyoit d'abord véritables. * Fé-
libien , entretiens fur les vies des peintres.
GOBELIN (Jean ^secrétaire du pape Pie II, vivoit
dans le XV siécle, en 1460, ôc écrivit, selon quelques-
uns , des commentaires ou mémoires , qui compren-
nent l'histoire du pontificat de ce pape. Cet ouvrage est
fort avantageux à la maison de Picolomini : ôc plusieurs
auteurs assurent avec beaucoup de raison, que le pape
même avoit publié ces livres sous le nom de Gobelìn.
François Picolomiiu , archevêque de Sienne , publia
en 1584, à Rome , in-40 , ces mémoires qu'on a en-
core imprimés à Francfort en 1614. Divers écrivains ne
distinguent point ce Jean Gobelin d'avec GOBELÌN PER-
SONA , doyen de Bilefeldt , ôc official de Paderborn.
Ce dernier qui vivoit aussi dans le XV siécle, est auteur
d'une histoire qu'il nomme Cofmodromium , ôc de di-
vers autres traités, comme de la vie de S. Meinulpe, ar-
chidiacre de Paderborn, que le père Browers publia
en 1616. Son histoire qui finit en 1418 , fut publiée
par Henri Meibom en 1599 , à Francforr , avec des
notes de fa façon. Le Cofmodromium de Gobelin a été
imprimé à Helmstadt , dans le premier tome rerum
Germanìcarum 1 68S , in-folio. On met encore un GO-
BELIN plus ancien que ceux-ci, qui florissoit du temps
d'Albert d'Autriche , ôc qui fut envoyé légat en An-
gleterre. Il écrivit un traité de la pénitence , ôc d'au-
tres ouvrages. * Possevin , i« app.facr. Vossius , lib. 3 ,
de hist. Lai. cap. 10 , & feq. Simler, biblioth. Gefner.
Le Mire. Le Clerc, bibl. univers, tom. 2.
GOBELINS, maison fameuse de la ville de Paris ,
située au bout du fauxbourg saint Marcel, ou, comme
on parle vulgairement, saint Marceau. Elle étoit au-
trefois occupée par de célèbres teinturiers en laines ,
dont le premier appelle Gilles GOBELIN , fous le règne
de François premier, trouva , à ce qu'on dit, le secret
de teindre la belle écarlate , qui depuis ce temps-là, a
été nommée Pécarlate des Gobelins. Non-seulement la
maison a retenu ce nom , mais aussi la petite rivière qui
coule auprès , ôc qu'on appelle autrement la rivière de
Bièvre. Cette maison est aujourd'hui remplie d'excel-
lens ouvriers en peinture, en tapisserie, en orfèvrerie
Ôc en sculpture , sous la direction du directeur géné-
ral des bâtimens, arts ôc manufactures de France. Tous
ces ouvrages sont destinés pour la décoration ôc Por-
nement des maisons royales. * Brice, description de la
ville de Paris.
GOBIEN (Charles le) Jésuite, étoit deSaint-Malo
en Bretagne, où il naquit en 165 3. Il entra chez les
Jésuites , à Paris, le 25 novembre 1671, ôc fit ses qua-
tre voeux le 2 février de Pan 1690 , à Tours , où il
}>rofessoit la philosophie. Il avoit enseigné auparavant
es humanités pendant six ans 3 ôc après avoir professé
deux ans la philosophie , on le fit préfet des classes
pendant deux autres années. En quittant cet emploi, il
vint à Paris , où il demeura quatre ans dans la maison
du noviciat, d'où il passa dans la maison professe. Il
y sut d'abord secrétaire des missions de la Chine , ôc
en 1706 on le sit procureur des mêmes missions. II est
mort le 5 mars 1708. On lui doit les ouvrages suivans :
i. Lettre fur les progrès de la religion à la Chine, à Paris,
chez Antoine Lambin, en 1697 , i/î-8°. 2, Iïiq0; f,
l'edìt de L'empereur de la Chine , en faveur de la r»/:
chrét'ienne. On parle de cet édit dans Particle du"
Gerbillon. L'ouvrage du père le Gobien soc imS ?
à Paris , chez Jean Anisson, en 1698 , in- 12. • {[. - 1?
traduit en italien pat Charles Hyacinthe Ferreri ^-
imprimé ainsi à Turin en 1699 , i«-8°. 3. Eclaircis"
ment jur les honneurs que les Chinois rend'ehc à Cons"
cius & aux morts, à Paris, chez Jean Anisson, en 1690
in-ix. Cet ouvrage ôc le précédent ont été réimprima
la même année ensemble , ôc ils forment le tome III
des nouveaux mémoires fur l'état présent de la Chine • le
père Louis le Comte avoit donné les deux premiers to-
mes de ces mémoires. 4. Histoire des Isles Mariants
nouvellement converties à la religion chrétienne ■ & de la.
mort glorieuse des premiers missionnaires qui y ont prêché
la foi) à. Paris, chez Nicolas Pépie , en 1700, in-n,
5 -. Lettre à un docteur de la f acuité de Paris fur les pro
postions déférées enSorbonne -, par M. Prioux , en i-0o
in-iz. Mi Prioux étoit du séminaire des Missions étran-
gères , établi à Paris. 6. Jugement d'un grand nombre de
docteurs des universités de Castille & d'Aragon, sur /eí
propositions censurées en Sorbonne j/e 18 ociobn \ 700
à Liège en 170 I , in- 11. 7-. Avant cet écrit , le père
Gobien fit signifier, le 18 octobre 1700 , à la faculté
de théologie de Paris, trois cahiers imprimés, intitulés
savoir le premier : Eclaircissement fur la dénonciation.
faite à notre saint père le pape , des.nouveaux mémoires
de la Chine, composés par le père Louis le Comte
confesseur de madame la duchesse de Bourgogne:Le
second , intitulé : Préface , sans autre titre : & le troi-
sième , second parallèle des propositions du père le Comte
avec quelques autres propositions adressées à M. le syn-
dic de la faculté de théologie de Paris, le tout conte-
nant quarante-quatre feuillets imprimés , ôcc. C'est ce
qu'on lit dans une piéce de quatre pages in-4% qui a
pour titre : Acte de protestation signifié aux sieurs syndic,
doyen, & docteurs de la faculté de théologie de Paris, k
dix-huitième jour d'octobre 1700 , par le père le Gobien
de la compagnie de Jésus t tarit en son nom que comme fe
faisant fort du père Louis le Comte de la même 'compagnie,.
de présent à Rome. Il est dit dans cet acte que les Eclair-
ciffemens qui y sont mentionés, sont du P. le Gobien &
du P. le Comte.On peut voir fur cette dispute la censure
de la faculté de théologie de Paris, la défense de cette
censure, par M.du Pin, in-iz,à Paris, chez Pralard, &
la Relation des assemblées de la faculté de théologie
de Paris, tenues en Sorbonne, furie même sujet, &c
8. Lettres de quelques missionnaires de la. compagnie dt
Jésus, écrites de la Chine & des Indes orientales, en
1702 , in- 12 , à Paris, chez Josse. Premier recueil,
qui fut suivi peu après d'un second , sous ce titre : Let-
tres édifiantes & curieuses écrites des missions étrangères,
par quelques missionnaires de la compagnie de Jésus:
deuxième recueil. Tel est le commencement de certe
collection qui a toujours paru depuis fous le titre de
Lettres édifiantes & curieuses, ôcc. le père le Gobien en
a donné hx autres recueils. Le dernier qu'il a publié ,
qui est le huitième de la collection, parut en 1708. Le
père Jean-Baptiste du Halde , qui succéda au père le
Gobien, dans l'emploi de procureur des missions de la
Chine , a publié les autres volumes qui ont paru de-
puis jusqu'à sa mort. Voyei du HALDE. 9. Lettre aux
Jésuites françois, missionnaires à la Chine & aux Indes,
fur la mort dit R P. Verjus, de la compagnie de Jésus,
avec un abrégé defa vie , à Paris , chez Antoine Lam-
bin , i«-4'', ôc à la tête du huitième volume des Let-
■ tres édifiantes, ôcc. à Paris en 1708 , in-11,. chez Ni-
colas le Clerc. * Extrait en partie d'un mémoire manus-
crit , communiqué par le père Oudin , Jésuite.
GOBINET ( Charles) docteur de la maison & société
de Sorbonne, étoit de Saint-Quentin , ville d: Picar-
die.'Etant venu à Paris, ôc son mérite y ayant été connu,
tant pendant sa licence où il brilla , que depuis quii
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