Titre : Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 1, Mathématique
Auteur : Académie des sciences (France). Auteur du texte
Éditeur : Elsevier (Paris)
Éditeur : Centrale des revuesCentrale des revues (Montrouge)
Éditeur : ElsevierElsevier (Paris)
Date d'édition : 1987-11-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34394200t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 novembre 1987 14 novembre 1987
Description : 1987/11/14 (SER1,T305,N15). 1987/11/14 (SER1,T305,N15).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5496921k
Source : Archives de l'Académie des sciences, 2008-94315
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresI
- CONTENTS 1987 - VOLUME 305 - SECTION I - N° 15
- .......... Page(s) .......... 665
- .......... Page(s) .......... 665
- We denote the binary predicate of coprimeness (x y meaning that x and y are coprime), and S the successor function (S, ). We show that there are (S, -definable functions f and g from N into the set of primes, such that if it is possible to (S, )-define for one among the f' s or the g' s, and for every positive integer x the sum x+f' (x) or the product xg (x), then the first order arithmetic is (S, )-definable.
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 669
- We compare the weak solution (
, h) of the Stefan problem in some annular domain , with the weak solution (, H) of the "symmetrized" problem, in , where is a symmetrical annulus having the same measure as
. For the one-phase Stefan problem - when - we show, in particular, that the "volume of ice" (mes ) remains greatest in spherical symmetry (with initial data decreasing along the radii).
- .......... Page(s) .......... 673
- We give a course of spectral results related to the positiveness of the transport semigroup. Necessary conditions and sufficient ones for the existence of eigenvalues are given. We present a new approach to the irreducibility of the transport semigroup. We exploit a result by I. Marek [1] to obtain strict monotonicity properties of the principal eigenvalue with respect to the different parameters of the transport equation.
- .......... Page(s) .......... 685
- .......... Page(s) .......... 685
- Two linear torsionless connections and D are naturally given on certain differentiable hypersurfaces ME of a reflexive Banach space E.
- The definition of these connections is based on the existence of a field P: ML (E; E) of "projections of minimal distance" as well as on the associated field N of "unit normals of Birkhoff-James", with Ker ().
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- Frostman's theorem for trees and modulus [1] is applied to ultrametric Cantor sets and in general to regular Cantor sets. We get, for these sets, equality for the different dimensions usually considered.
- In this context we introduce the notion of presentation of a Cantor set. It is given by a tree and a modulus. Two examples enlightens the usefulness of this notion.
- .......... Page(s) .......... 693
- .......... Page(s) .......... 693
- Let B(x), , be a three parameters Levy Brownian motion. Denote by L(H+), L(H-) the closed subspaces of L2 spanned respectively by and .
- We prove that conditional on the processes B(x), and B(y), are independent and identical in law, moreover the associated covariance function coïncides with the Green function of the second kind for the bilaplacian defined on . Some consequences of this result are mentionned.
- .......... Page(s) .......... 697
- .......... Page(s) .......... 697
- To avoid any numerical locking in the finite element approximation of viscoelastic flow problems, we propose a three-field finite element approximation of this problem. This approximation, which involves velocities, stresses, and pressures is proved to converge for all times.
- .......... Page(s) .......... 701
- .......... Page(s) .......... 701
- We present a relaxed version of incompressible Euler equations, that permit foliated flows involving two velocities. These relaxed equations allow a two-phase evolution of some vortex sheets, as an alternative to discontinuous solutions of Euler equations.
- COMPTES RENDUS DE L'ACADEMIE DES SCIENCES MATHEMATIQUE 1987 - Tome 305 - Série I - n° 15
C. R. Acad. Sci. Paris, t. 305, Série I, p. 665-668, 1987 665
Logique/Logic
Définissabilité de l'arithmétique par coprimarité et
restrictions de l'addition ou de la multiplication
Denis RICHARD
Résumé — Soient _L le prédicat de coprimarité (x _L y signifiant que x et y sont premiers entre
eux) et S la fonction successeur (S(x) = x + 1). Nous montrons l'existence de fonctions/et g, de N
dans l'ensemble des entiers premiers, qui sont (S, J_)-définissables et telles que si, pour une seule
fonction /ou g, et pour tout entier x, on sait définir dans le langage (S, _L) la somme x+/(x) ou
le produit xg(x), alors on sait y définir toute l'arithmétique du premier ordre.
Arithmetical definability from coprimeness and restrictions of addition or
multiplication
Abstract — We dénote J_ the binary predicate of coprimeness (x±y meaning that x and y are
coprime), and S the successor function (S(x)=x+1). We show that there are (S, L)-definable
functions f and g from N into the set of primes, such that if it is possible to (S, ±)-define for one
among the f's or the g's, and for every positive integer x the sum x +/(x) or the product xg (x), then
the first order arithmetic is (S, ±.)-definable.
INTRODUCTION. — Toute relation arithmétique est définissable par une formule du
langage de l'addition et de la multiplication (K. Gôdel). Il est alors naturel de déterminer
des familles de relations et fonctions arithmétiques à partir desquelles l'addition et la
multiplication sont définissables au premier ordre. Une telle famille constituera un langage
dit synonyme à celui de l'arithmétique, ou synonyme au langage ( + , •). La définissabilité
a conduit M. Davis, H. Putnam, Y. Matiiassevitch et J. Robinson à la solution du
10-ième problème de Hilbert (cf. [3]). Les premiers exemples de langages synonymes sont
dus à A. Tarski (pour (S, •)) et J. Robinson (pour S, |), où | désigne le prédicat de
divisibilité (cf. [14]). La recherche de tels langages est une préoccupation des théoriciens
dés modèles comme A. Ehrenfeucht et D. Jensen (cf. [6]). Les bons langages synonymes
peuvent fournir de nouvelles axiomatisations de l'arithmétique du premier ordre : ainsi,
on peut axiomatiser l'arithmétique comme théorie de deux ordres, < et | (cf. [2]). En
[14], J. Robinson pose la question toujours ouverte de la définissabilité de l'arithmétique
avec S et _L Par ailleurs A. Woods a montré (cf. [16]) que cette question est équivalente
à la conjecture suivante (dite de Erdôs-Woods) de théorie des nombres : il existe fc_:2
tel que, pour tout x et tout y de N, r égalité x=y est vraie si et seulement si x + i et y + i
ont les mêmes diviseurs premiers pour tout i vérifiant Ggi^fe (cf. [16], [4], Problems B29
et B 35 de [5]).
Cette double formulation d'une même question en logique et en théorie des nombres, .
permet de l'aborder avec les méthodes de chacune des disciplines : en [1], on trouvera
des développements récents de la conjecture par R. Balasubramanian, T. N. Shorey et
M. Waldschmidt ; en [7], M. Langevin fournit plusieurs méthodes d'approche du problème
en théorie de nombres.
L'investigation logique consiste à ajouter au langage constitué par S et _L, les prédicats
les plus faibles possibles tels que leur adjonction suffise à assurer la synonymie avec tout
le langage de l'arithmétique. Actuellement, on sait déjà que cette définissabilité est obtenue
en ajoutant l'un quelconque des symboles de fonction ou relation suivants : x
Note présentée par Gustave CHOQUET.
0249-6291/87/03050665 $ .2.00 © Académie des Sciences
C. R., 1987, 2e Semestre (T. 305) Série I - 55
Logique/Logic
Définissabilité de l'arithmétique par coprimarité et
restrictions de l'addition ou de la multiplication
Denis RICHARD
Résumé — Soient _L le prédicat de coprimarité (x _L y signifiant que x et y sont premiers entre
eux) et S la fonction successeur (S(x) = x + 1). Nous montrons l'existence de fonctions/et g, de N
dans l'ensemble des entiers premiers, qui sont (S, J_)-définissables et telles que si, pour une seule
fonction /ou g, et pour tout entier x, on sait définir dans le langage (S, _L) la somme x+/(x) ou
le produit xg(x), alors on sait y définir toute l'arithmétique du premier ordre.
Arithmetical definability from coprimeness and restrictions of addition or
multiplication
Abstract — We dénote J_ the binary predicate of coprimeness (x±y meaning that x and y are
coprime), and S the successor function (S(x)=x+1). We show that there are (S, L)-definable
functions f and g from N into the set of primes, such that if it is possible to (S, ±)-define for one
among the f's or the g's, and for every positive integer x the sum x +/(x) or the product xg (x), then
the first order arithmetic is (S, ±.)-definable.
INTRODUCTION. — Toute relation arithmétique est définissable par une formule du
langage de l'addition et de la multiplication (K. Gôdel). Il est alors naturel de déterminer
des familles de relations et fonctions arithmétiques à partir desquelles l'addition et la
multiplication sont définissables au premier ordre. Une telle famille constituera un langage
dit synonyme à celui de l'arithmétique, ou synonyme au langage ( + , •). La définissabilité
a conduit M. Davis, H. Putnam, Y. Matiiassevitch et J. Robinson à la solution du
10-ième problème de Hilbert (cf. [3]). Les premiers exemples de langages synonymes sont
dus à A. Tarski (pour (S, •)) et J. Robinson (pour S, |), où | désigne le prédicat de
divisibilité (cf. [14]). La recherche de tels langages est une préoccupation des théoriciens
dés modèles comme A. Ehrenfeucht et D. Jensen (cf. [6]). Les bons langages synonymes
peuvent fournir de nouvelles axiomatisations de l'arithmétique du premier ordre : ainsi,
on peut axiomatiser l'arithmétique comme théorie de deux ordres, < et | (cf. [2]). En
[14], J. Robinson pose la question toujours ouverte de la définissabilité de l'arithmétique
avec S et _L Par ailleurs A. Woods a montré (cf. [16]) que cette question est équivalente
à la conjecture suivante (dite de Erdôs-Woods) de théorie des nombres : il existe fc_:2
tel que, pour tout x et tout y de N, r égalité x=y est vraie si et seulement si x + i et y + i
ont les mêmes diviseurs premiers pour tout i vérifiant Ggi^fe (cf. [16], [4], Problems B29
et B 35 de [5]).
Cette double formulation d'une même question en logique et en théorie des nombres, .
permet de l'aborder avec les méthodes de chacune des disciplines : en [1], on trouvera
des développements récents de la conjecture par R. Balasubramanian, T. N. Shorey et
M. Waldschmidt ; en [7], M. Langevin fournit plusieurs méthodes d'approche du problème
en théorie de nombres.
L'investigation logique consiste à ajouter au langage constitué par S et _L, les prédicats
les plus faibles possibles tels que leur adjonction suffise à assurer la synonymie avec tout
le langage de l'arithmétique. Actuellement, on sait déjà que cette définissabilité est obtenue
en ajoutant l'un quelconque des symboles de fonction ou relation suivants : x
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