La loi morale fondée sur l'étude comparée des deux natures de l'homme : l'esprit et la matière (Nouvelle édition) / par L. Barbier...

PREFACE

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CHAP. I. - Origine et définition du principe de l'analogie et de celui de la dualité. Rapide exposé des propositions d'où se déduisent les conclusions théoriques de la loi morale absolue, complétée par les sous-entendus qu'elle comporte. La loi morale est révélée et confirmée par sa parfaite concordance avec les instincts et les prédispositions natives de l'homme. Moyen pratique de se conformer au précepte transcendant de la loi morale exprimé par Donner plus qu'on ne reçoit

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CHAP. II. - Définition de la loi en général et du but spécial de la loi morale. Etude comparée de l'esprit et de la matière. La matière est inerte c'est-à-dire sans volonté, sans conscience, et son activité est stationnaire; l'esprit est doué de la faculté d'être conscient, de vouloir et son activité est progressive et novatrice. Ce qu'il faut entendre par Inertie résumé en cinq points. Exposé de la méthode pour étudier les analogies. L'inertie de la matière prouve l'existence de Dieu et elle fait supposer que Dieu, Esprit supérieur, est le créateur de la matière et par suite qu'il existe quelque analogie entre l'esprit et la matière. Universalité du principe de la dualité signifiant opposition connexe. L'Esprit supérieur et la création sont la grande synthèse dualiste de tout ce qui est; au-dessous, il y a la synthèse dualiste de la création dont l'homme, âme et corps, est la plus haute expression; puis enfin la matière, synthèse dualiste infime également formée de deux natures opposées: l'atome et la substance. Opposition connexe, équivalence, solidarité et indivisibilité des facultés de l'esprit. Unité dualiste de l'esprit. L'essence de l'esprit humain est intelligence, sentiment et volonté consciente ou libre arbitre; l'essence de la matière est l'opposé, c'est l'ignorantisme, l'insensibilité et l'inertie ou absence de volonté et de conscience. L'activité morale de l'esprit humain se manifeste sous deux formes opposées, l'individualisme et la philanthropie; l'activité de la matière affecte également deux formes opposées qui ont de l'analogie avec l'individualisme et la philanthropie: c'est la force de concentration ou de pesanteur et celle de dilatation ou de projection. D'où il suit que les oppositions de l'esprit et de la matière se rapportent à leur nature intime et leurs analogies à leurs tendances et au mode de leur activité

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CHAP. III. - Le principe de l'analogie admis confirme qu'il y a unité de plan dans la création et que le type de cette unité remonte jusqu'à Dieu. Le principe de la dualité est le type universel de l'unité de plan de la création, il est encore le fait capital régi par la loi une et universelle. Puis l'aperçu intuitif de l'équivalence foncière des deux termes de la dualité achemine l'homme à la connaissance de sa loi qui est une et universelle. La loi et le commandement de la loi une et universelle, commune à l'esprit et à la matière, c'est l'équilibre ou l'équivalence d'activité et de concours, alternativement stable et instable, des deux termes de la dualité ou opposition connexe

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CHAP. IV. - Une première différence subsiste dans la loi selon qu'elle se rapporte à l'esprit ou à la matière: pour l'esprit la loi est facultative et pour la matière la loi est fatale

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CHAP. V. - Réponse à deux objections capitales faites au libre arbitre de l'homme: la prescience de Dieu et la puissance des motifs

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CHAP. VI. - La mutation universelle, c'est l'échange des particules de substance qui servent d'aliment à la matière. Cet échange se fait par voie de résorption et d'absorption ce qui est analogue au fait de l'esprit exprimé par donner et recevoir. Deuxième différence entre la loi de l'esprit et la loi de la matière: la matière doit donner autant qu'elle reçoit par suite de son inertie qui la condamne à la stabilité; l'homme doit donner plus qu'il ne reçoit parce que, en tant qu'esprit, il est apte à progresser et à produire plus qu'il ne consomme

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CHAP. VII. - L'individualisme, la philanthropie et le cosmopolitisme

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CHAP. VIII. - Définition au point de vue des actes du vrai, du beau, du bien et de la raison

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CHAP. IX. - Aperçus complémentaires. La loi qui fait surgir tous les principes les oppose deux à deux, avec l'impulsion de progresser indéfiniment et de s'exclure réciproquement pour écarter tout ce qui leur fait obstacle, puis elle établit l'harmonie en assignant, à chacun des deux principes en opposition connexe, une équivalence foncière et inaliénable. A la tendance progressive des deux principes en opposition connexe succéde par suite de l'équivalence foncière, l'équilibre qui les concilie, les combine et les constitue en une cause dualiste propre à créer un effet, un acte, un travail, un produit. La loi est donc tout à la fois un principe de progrès et de statu quo, d'exclusivisme et d'harmonie, d'individualisme et de philanthropie, d'inégalité et d'égalité. Les principes de la substance se combinent, ce qui les dénature et les transforme; les principes de l'esprit et ceux de l'atome se concilient, c'est-à-dire qu'ils se limitent réciproquement en procédant par réactions ou alternats, ce qui leur permet de se maintenir identiques

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APPENDICE. - Réfutation rationnelle de quelques affirmations scientifiques encore controversées: l'unité indivisible et absolue de l'esprit et de la matière, la mortalité de l'âme, la transformation des espèces et celle de l'homme, l'hétérogénie et la transformation des forces physiques, notamment celle de la chaleur en travail. - La substance, à l'instar du corps humain, est foncièrement décomposable et transformable. Par opposition l'esprit humain et l'atome sont inaliénables, mais puissants à créer et à dépenser des forces qui accomplissent des actes, du travail, des effets, des produits. Les forces émises par l'esprit et par l'atome et ce qui en est résulté acte, travail, effet, produit, n'enlèvent rien à l'esprit, ni à l'atome. L'un et l'autre se maintiennent présents et identiques. Ce qui disparaît, c'est la force, parce qu'elle est momentament épuisée. - Le statu quo quantitatif attribué à la matière, sous le rapport du poids et de l'étendue de la substance, doit s'entendre également de la dose de puissance et d'énergie dévolue aux atomes dès le commencement des temps, et de la somme des forces, constamment renouvelables, émises et dépensées quotidiennement par eux, car il est à remarquer que la force ne fait point partie constitutive de l'esprit, ni de l'atome, elle est un produit de leur activité

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