Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-21
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 avril 1900 21 avril 1900
Description : 1900/04/21 (Numéro 2884). 1900/04/21 (Numéro 2884).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5495034
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/06/2008
'A'PR'ËSSE' Xi-A~Fi!~ ~M
~I." ~0~r~-
.i}i. >
"0:
"? ~i~H~M M "f I
~.hrdM iitj, L. L:.L 0
Bien que le .pavillon du Touring-Club
ce scit-pas encore complète'mcnt ter-
mine, on peut se rendre compte deFeIFet
charmant qu'N produira. Sa. situation nc-
tam'.nesitc-st délicieuse. Le T.C.F, se
doY~aiui-mumc de donnor, même .en
pieiBC ExpositioD, 1& ssnsati'6n"des joies
.!rës pures que procure le tourisjnB.
Pùur Lien I~Voir, il faut aller ~u pilier
';mldclaTourEin'eletsepûster à Fex-
~reir.i!;(i du petit lac.
-Vous'.a.ex alors de?sB~ vous ses eaux
dorm.s.ntcs; à son extrémité, la. grotte,
ses rochers &4: ses.Gascades~.ct, domiuan.t
1o tout, le PaviHon émergeant de !a ver-
flure et des arbres.
veille de~ërsniiqu~ son.globe terrestre,
.ses fontaines, tel sera l'endroit coquet c~
~e donBeran!; i'Rndez-vûus tous les touris-
tes.de Fr~uce et de l'étranger tenus à
~'Rris pour Is. graade:foire du monde.
DaB.5<&'e petit edilice, ~rand c-omme UQ
mouchoir de poche,'il a'ëte' dépeasB plus
de i50,00()l'r. I~i l'Etat, ni aucune société,
ni ~ucuB. industriel n.'auron:; consacré uua
somme aussi importante a un si petit es-
pace. C'~sta.u.ge~ereux concours de quel-
ques grands industriels de Paris que le
T.C.F, doit d'avoir pu, à peudo-i'rais
pelativemeat, se faire représenter dune
~acon si brillante dans les mille et une
beautés d~ Champ-de-M&rs et des Inva-
tides..
Ce pavillon, (Buvre de Gastave Rives,
CllR' i!8~~$~t~ii; 1
Nous signalons a nos lecteurs les immeu-
bles ci-après à vendreà l'amiable ù des prix
?.xceptiô!incls~ebonmarcùe:' v
l<'RuoRc:miBur.–ExccUeiito maison do
t-apport, louée eu grande p&rtio par .baux.–)
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7,480 fr. Prix: MO,000 îr. Dû au Crédit fon.'
c:er55,000îr.
la" Gare Saint-Lazare. Splendide maison
FEUILLETON DE LA PRESSE
Da 21 Avril i3a0
fillE 'D'ACTRiCE
.F~oman inéeUt
PAR
'E3TT''KT~7' f~T~TS~T?
i~i~f~ %J±t~~Zi~j
PREMIÈRE PARTIE
VII
/Su:tej
Ijâ soUicitade dont. ritaiieiiRe semblait
ëDiourar Marcelle expliqua. 011 apeu'près
an i~B de Faubergiste'cette phrase 6nig-
maiiqHe contenue dans la lettre datse
de ~urgëres~ K Votre dernière Yisite a
jet.a le trouble dans mon âme. II y
trouva aussi l'explication de cette autre
phrase que lui ava-it dite Franceaca, le
s&irouil s'éta.it si nialencontreusement ¡
jetc & ses.pieds. :-e Je Be suis pas. libre d&.
B3a pe: senne, a Partant de là, il ne fallait
pas avoir l'imagina.tion démesurément
vagab-suuGpour .rattachRi' la. jëuno fille
l'eminent architecte de l'Autmpobile-
Club, constituera un lieu de t'cpos, un
rendez-vous fort agréable pour ïes socié-
taires du Touring qui viendronttrûuverlà,
a.u milieu de la verdure et des arbres, an
refuge contre la J'oule grouillante qui ae
manquera'pas d'être là d'ici quelques se-
maines.
Parex.empls, il ne.faudrait pas, comme
le faitrGmarquer'M. BaUif dans !aRcuue
taires se présentassent, ensemble ;à la
ports.
On nsquera.it fort de rester dans le 'j
Ls.cl
PIERRE LAFITTE. ] 1
La ~!E ~U SR~~D ~tR est ïa.
seule revue iHustrée qui aubliera le (
ecmpte-rendTi ~T iLUJST~È <
de tontes les ~j.SiFEST&T~~S SP~T~ES
3E i-'EXPQSiTiSE. ER vehté partout îe
sa,Eiedi. JEje numéro (16 pa.ges, 50 ]
iUustra,tions)35ceB.times. Directeur:, ,<
Pierre I.,s.ntte.
SdjH. &i~&~ ËjA'~i~ S~~ E~~Jim
En présence de l'ostracisme qui îrappe'tûs J
courses d'automobiles, Je Ve~ a décide que\
la course de Paris.LiUc serait remplacés par
ujie épreuve de moi.ocyctes qui se disputerait i
sur la belie piste dc"LiHe. DisLance~OOki- <
~métrés. EUe spra réservée aux six meiiieurs <
BiotocycIistestran(;his,(Hum! voilà qui va faire i
des môc.oQtencs.) Prix au l", 500 .francs; au
2<=,2j01rancs; au 3-=,150 francs; au 4~ 100. ]
francs; au 5°, 50 francs; au 6'=, 50 francs. < c
moderne, E appartements pour -étage, loues
par baux.–Revenu 51,200 fr. Prix: 850,00u!
1G° Mairie du quinzième arrondissem&'it:–
Belle maison moderne, 2 aupartements par
étage. –Revenu H.UOO îr. Priy: 155,000 fr.
'CA~ITAU3:AFE..AQER
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valeurs es bourse, usufruits, successions ou-
vertes, et sur tous titres, rentes. sur i'J~tat,
.actions, .obligations de chemins do fer et au-
tres valeurs cotres a-]s Bourse.
Nous nous .intéressons aux grosses opéra-
tiens industrielles.ayant p&ur objet l'exploi-
tation dsa mine~ de cuivre, fer. zinc, phos-
phates, pétroles, etc.et pouvant être mises
ça société sar .teptsddeuaBliliion et au-
dessus..
Ënlic, nous faisons des avances aux per-
sonnes possédant des valeurs de Bourse no-
minatives, sans la remise des titr&a et avec
faculté pour l'emprunteur de continuer à
toucher lùi-mêma ses coupons comme s'U
n'aysit pas emprunté.
ACHATS'D'IMMEUBLES
On noua demande à acheter notamment
-plusieurs maisons, en viager de 150,000 à
300,000 francs.
Pour tous rensèigEeraenis, écrire à M. rad-
BUniatratour gênerai, i2, rue du Croissant,
ou se présenter aux bureaux du journal, d.a
4 à 6 heures. (Il ne sera pas répondu aux
intermédiaires.) Timbre pour réponse.
SDcml~Ie ~.r'r'es~a.iiQs~.
M. Coohetert, chef de'la sûreté, accompa-
gné de M. Benoît, juge d'instruction, délégué
par le parquet do Biux.eilos, s'est rendu ce
matin à Villetaneuso et a procédé dans -une
villa de cette localité, rub de Paris, a l'arres-
tation d'un nommé Lining, âgé dé quarante-
cinq ans. `
Sa femme, qui habitait avec lui la môme
villa, a'été également arrêtée.
Tous deux sont inculpés d'avoir participé
à un assassinat commis'Io 18 novembre 1899,
à ixelles, rue MaILbrand, dont furent victimes
une rentière, Mme Jayot, et sa. domestique.
Lininget sa!emme bntotn envoyés au
Dépôt, malgré leurs énergiques pr.otesLations
d'innocence.
F,A 1 T S Dl "V' RB
Un. f'nce;]d)a)'re. M. Adolphe Tuhault, ugo
do quarants-ciaq ans. demeurant impasse
Letort, a mis le fou ce matin a la chambre
qu'jl occupe au troisiùme étage, en arrosant
de pétrole son lit et spa mobilier,
Les pompiers, prévenus des le début de
l'incendie,'ont pu se rendre assez rapide-
ment maires du fou. Tuhault a été arrct6 et
envoyé au Dépôt.
Les désespères. M. Emile Thinet, âgé de
trente-sept ans, marchand de vins. 26 boule-
vard Voltaire, s'est suicidé ce matin en se ti.
rant une baiJo de revolver dans la tête. La
mort a été instantanés.
On ignore encore les causes de cet acte de
désespoir.
Le feu. –Un incendie s'est déclaré, ce ma-
tin, 10, avenue Gambetta, à Courbovoie, dans
une fabrique de cuirs vernis'située a cette
adrosso. Le feu, qui avaitpris naissance dans
une chaudière contenant ~50 litres d'huile, a
pris une rapide extension et à l'arrivée des
que celle-ci avait quelque intérêt à ca-
cher.
Or, quand un homme de la trempe du
jeune courtier tient une femme par &3tte
chaule ieroce qui s'appelle un secret, il
peut arriver qu'il la. mené fort loin.
Le déjeuner achevé, 'Evariste songea a
aller pousser une première reconnais-
sance et tracer quelques parallèles dans,
les alentours du petit domaine habite par
Mme Smalson et Marcelle.
Il prit donc la route .de La Rochelle
mais, arrive a une longue avenue de til-
leuls,au bout de laquelle une jolie maison-
nette se cachait sous l'ombrage, il aper-
çut de loin Robert.
L'app~rit:ou du jeune' homme causa a.
Evariste une surprise fort desagréable.
Diable pensa t-il, il parait que les
deux nouveaux amis avaient beaucoup de
choses a se dira. Il n'y a pas. moins de
cinq heures qu'ils sont descendus de la
diligence. r
Comme les deux jeunes gens avan-.
çaient en sens inverse, ils se trouvèrent
bientôt en .face l'un ds l'autre.
La présence de l'étranger à quelques
pas 'de. la demeure de Marcelle déplut à
Robert.
Monsieur, dit-:I en s'avançant Sére-
mentvers sona.dvefsaiFe, me.faites-vous
par hasard l'injure de douter de ma pa-
role et ne pouviez-vous attendre .à l'bôt'el
Thoure'do mon retour? P
a" ,E,. -n;,
Londres-Paris en Coach 1
Nous avons signale le départ de Londres
de deux mails-coacbs: qui devaient. eSecLuer
par la route le trajet de Londres a Paris, la
traversée du canal ayant lieu de ~ewhaven
à Dieppe.
'Le premier décès coachs, Thé Roc~ëe!,
est arrivé hier à Saint-Germain, et à l'heure
ou paraîtront ces lignes il aura atteint Fof-
Rce duJVew-yoWt.Heratd, avenue de l'Opéra,
eu se .terminera son voyage.
Ce dernier s'est -accompli dans les n~eil-
leures conditions. Los passagers, hommes
et dames, ctaient de tia.tioaalité anglaise ou
amériCtiiiio. Les huit chcvaux~qui n'ont pas
été changes en. route, sont en excellente
saute et depuis le 9 avril qu'ils marchent ils
n'ont pas,eu une seule défaillance.'
C'est, samedi dernier que l'équipage a été
embarqué à Newha.ven _sur le paen. A nuit
.heures du soir il débarquait a Dieppe.
La pluie et lé Veut.ont.contrarié le début
du voyage'en France. A Rouen les t.'amways l,
électriques'rendirent' un peu difncile la con-
duite du coach, dont les chevaux'de Hedhp
tluite du coach, dont les
étaient continuelicmeat coupés. La foule at-
tendait les voyageurs à l'hôtel d'Angleterre:
Avant. Eibeuf, une erreur de parcours al-
longea une étape de.25 kilomètres, ce; qui lit
cr.nndre pour la santé das chevaux; mais ils
pompiers tout le bâtiment était cn'Sammés.
II n'a pas îaliu moins de dcux.heures de tra-
vail a.t)x pompiers de Courbev.oie et de Pu-
teaux pou! se rendre maîtres du leu. Les de-'
gâts sont très importants. Oh u'a.houreuse-
meat, aucun accident do personnes à déplo-
rer.
L'Expcsfi/of) de t909. –-Occasions uniques s
cil tapis, rideaux, tentures; étofTos, linoléum,
etc., en solde. Installations d'appartemûnfs et
de villas à des prix déHanttoute concurrence~
9~, /aM6pM~ ~-Ma'r~ni, au rond delà cour. i~
Le drame de Saoït-Maur. Maurice Faure,
'qui frappa hier, dans le. parc de Saint-Maur,
) d'un coup do couteau à la poitrine, M!!e Mé-
lanie A!avptae, est venu se constituer prison-
mer ce matin cl:ez. ~M. Ley.gonM, commis-
saire do poHeo du quartier 'de la Roquette.
~e~eaMe~amo~eux. Un jeune homme
de seize ans,. Maurice Faivre, a îrappe de
plusieurs coups de~outeau, dans la région du
ccoHr, MUe Méliae Ala.Yome. La.viçtime.dont
l'ctat est désespérée, est ng~e de dix-huit ans
cette acènes'est déroulée boulevard de l'Ëst/
à Saint-Maur.
Le meurtrier n'a pu être rejoint; des agents
postés à la porto de son patron, un îacteur
a.ux HalLea, l'eut vainemëat attendu toute la
soirée.
"DANS LES POR~" i
Cherbourg, 50 avril. L'.Eper!a/n. est entré:
en armement 'définitif, a. Cherbourg, pour
remplacer, dans la station de la mer du Nord~
IaSa}df!K', quî a commencé son désarme-
ment a la même date.
Bizerte, 20 avril. Les torpilleurs 63 st 85~
sont arrivés cette nuit à. Bizerte.
Lisbonne, 20 avril. L'ZpMgëiiïe est arri"
vee à Pontadelga {Aeores).
Marseille, 20 avril.Le fa&ër~ ancien
croiseur de première classe, est déËnitive-
ment rayé des contrôles de la ilotte. Déjà
l'administration des constructions navales.a a
fait décharger ses machines. Sa mâture~ tou-
tefois, a,été respectée.
Dans_cQtétat,Ic\F'a!)e!'tva être remorqué
à Marseille, ou il remplacera 1?. Mégère, a.i-
îectée depuis ving~ ans à l'école des mous-.
ses et qui no. répondait plus aux'besoins tous l
les jours croissants de l'établissement qui s'y
trouve installé.
Brest, 20 avril. La 2= brigade de marine,
comprenant lcs3< 6= regimouts d'infanterie
et le 2° de garnison, part.ira pour Telgruc,
dansIaprosqu'iie.doCrozon, à la Ë:i de ce
mois, poury eiTectuc:' dos tirs de guerre et l
des manœuvres de rcgimen:j et de brigade.
Un détachement cpmposé d'un capitaine
de tir, deux ofSciers de tir, un adjudant, trois i
sergents ci quarante-sept caporaux ot sol-
.dats.pp.rt'ra le 34 courant,-pour les plaines
do Tolgruc pour y préparer le casornemect
do ta brigade et organiser les buts.
La brigade s'embarquera, a la un du mois,
sur les remorqueurs du port de guerre, et
débarquera au petit port de Lanvéoc, d'où
elle gagnera Telgruo par étapes.
Le général Chevalier accompagnera la bri-
gade qu'il commandé sur les champs de
tir.
Le séjour à Telgruc sera d'une dizaine de
jours. ..1
.CONVOCATIONS
C&nféz'emces
La.section du premier arrondissement organise 1
une conférence c;ui a.u.r& lieu lundi 23avnt,21, l
rue du Pont-Neuf, taverne Renri IV. a. huit hem'es L
et demie du soir, sens la présidence sSoctive de
profondes combinaisons,.songeait tout ¡
autre chose qu'a. son duel. Ces parolos le
rappelèrent soudain à la situation, et,
puisque aussi bien il ne se battait pas, il
voulut avoir tous les benéËces de son ap-
parente grandeur d'âme.
Monsieur, répondit-il d'une voix dont
le calme contrastait avec l'irritation de
son interlocuteur, je viens au-devant de
vous avec des paroles de.paix sur les le-
vres.et la main tendue. j
–Ce qui signiâe?. demanda sèche-
ment le jeune gentilhomme, sans que sa
main fit aucun mouvement dans la direc-
tion de celle que lui tendait Evariste.
Ce qui signine, répondit Evariste en
se mordant les lèvres, que je suis le fils J
de M. Panourde, et que, dans les excel-
lents termes où vivent mon père et mon-
sieur votre oncle, nous ne pourrions nous
battre sans causer à l'un où à l'autre une
profonde douleur.
Puis il salua poliment et continua son
chemin.
Le premier mouvement de Robert fut de
ne pas se p&yer'de cette raison, qu'il trou-
vait mauvaise; il allait rappeler son ad-
versaire, mais une réQexionl'arreta.
–Ah! se dit-il tristement; si seale-
ment j'étais libre
Dès que le jeune homme se fut éloi- 1
gne, Evariste revint sur ses pas; il fit le
tour de'la maison de Marcelle, c!i étudia
les abords, et se dit de son côtô
<\1]mt~ h'LTtDH~ dp. ~'a~ïr..mït ph rïp
supportèrent admirablement ce supplément '1
de fatigue et tout le restant du parcours s'a-'
cheva magnifiquement.. M. Sheldon,' qui a
tenu l6agtem.ps.los guides/a a déclaré à notre
confrère du A~ew-YoWt ~ïet'a~ l'admiration
qu'il ressentait pour les routes françaises.
Pourtant il prise moins'le pavage des ruea
des localités', traversées. JDelui de Poissy a a
fatigue les chevaux et, pour soulager ces
derniers, les passagers durent descendre e't
marcher.
'M. Sheldpn va repartir -immédiatement–
.mais par la voie ferrée –avec son équipage
pour reprendra le service de BoxMH à
Londres.
En tout cas, ce raid restera dans .l'histoire
du Coachtt!
G. BEL.
FQOTBALI.-RUG~By
Bordeaux contra'RacIsg-Chb
Toutes -tes diîncultss suscitées pour le
match ûnal du Championnat de Franco sont
aplanies.
-Ce. match se disputera dimanche après-
midi ~.Levaliûis, pIacc-Goilanges; il .sera.af-;
bitré par .M, Bartholomey, fi mettra auxj
pHses..réquipe~ictorieuse.de .la ..province qui:~ 'i
appartient ..au. Stada. ''Bordelais et. équipe*
victorieuse.du.Championnat de Paris, ~c'est-
à-dire Le~Raeing-Glub de France.
Voici qucUe isora -la -compositioti ,du t.eam
du Racing-Club
Pharamond, Goudard, Rutherford, Collas,
F. Reichel, L.J~inoche, Gondoin, Muret, Aï-
toG', A. Hooseveit, Lefebvro-Hubert, Sarrade,
Lesage, DeIl.'ETtKMschoH'.
Le huitième avant sera choisi entre'MM.
de Vismc, Fàrquilar et Bornstein. L's choix
seradifncile! ,>
MM. Coppée et.. Lemaitro: orateurs .inscrits
MM. Dausset.NoiÏlM.a, Rendu,. Syveton.
La section du. onzième arrondissement orga-
nise. u.në soirée p.itrio'!qne qui aura heu mardi 24
avril, à la sa.He'dcs têtes de l'hôtel Moderne,
place de la, Rénublicjue, a huit heures et dom.ie
du soir, sous la presidcnca'd'honneur de M.Cop-
pée~et celte élective deM.'LemaÏtre; MM. Bar-
res, Syveton, Dausset, Oster et 'Rebattet pren-
dront la parole..
–La section de Montrougo (Seine), organise
uns conférence qni'aura ;ï)éu samedi 21 avril, à I
huit heures et demie du soir, salle Moquet, 48,
avenue de la République, sous, la présidence de
M. Coppée M. Noilhan fera-la conférence.
:La. section de Lsvatlois-Perret. organise
une réunion qui aura Heu mercredi 25 avri),dans
-ies salons.du cafÉ .Moderne, .79, rue Valiier, n
huit heures et donne du soir, M. Syvston pren-
di'àl&.parole,
Ë.eà Et:atas~f:ea
'Le Syndicat ouvrier des Industries du Livre
tiendra sa troisième assembles gënëraio'au siège
social, H,.rue des Pe.tits-Garre.t.ux, !c.-dima)iehe
H aYrii, à deux heures de l'aprcs-midi, sous la
présidence de M. Boyor de BouUtane, avocat à
la cour "d'appel. A l'oftire du jour, crention d'une
caisse de'chômage.
ttà a Retraiie mutuelle
Dimanche prochain 22 avril aura lieu, à deux
heu~s; au grand amphithéâtre de )a Sorbonne,
rue"des Ecoles, l'assemblée générale de la « Rs-
trai'te mutuelle a.
t~e~ HerBer~stes de France
Dimanche prochain, *H avril, a deux heures du
soir, aura lieu l'assemblée générale de l'Asso-
eiation des Herboristes de France, au siège do
.ia société, 26, rtie des Francs-Bourgeois.
S/EJtMoa
I/assemblêe générale annuelle de l'Union du
Commerce aura'Iieu dimanche prochain sous la
présidence d'honneur du ministre du commerce,
a une heure et demie trcs précise, dans la salte
des fêtes, du palais du Trocadéro.
On demanda un jeune garçon de bureau de
14 à io ans, muni de très bonnes références.
S'adresser au bureau du journa!, de 5 à G h., j
tous ies jours do semaine.
L~S ~F~€E3JL
Allîanos sdsntliique universelle
A la mairie du neuvième arrondissement,
Tue Drouot, le comité do Pans de l'Alliance
scioniiûque a tenu h:er soir une assemblée
générale, qui a réuni de nombreux auditeurs.
M..Ge:'vilie-Rëache, députe, avocat a la cour
d'appel de Paris, occupait le fauteuil de la
présidence, assiste de M. le docteur Verrier,
président du comité, et dû M. Lindsey, se-
.crctaire.
Apres la lecture du procôs-verba! de la
dernière seanco, M. le docteur Verrier -a j
montre quo da'is la guerre ans~Io-iLrans-
vaalienno le droit 'l'était, pas pt'ocisémcnt du
côte do nos voisins d'outro-slancbe. Sa' dé-
monstration, accompagnée do projections lu-
mineuses, a été particuliôroment applaudis.
Puis, MM. Rouvriez et Georges Laporte ont
pris la parole.; le'premier a lait une confé-
rence sur .ce sujet <; Aux champs carna-
céens le second, sur a l'Art du comédien;)).
Tous doux. ont-vivement intéressé leur audi-
toire.
Une quête faito au profit des blessés du
Transvaal a donné dos résultats assez fruc-
tueux..
Employés d'octroi
Le syndicat des employés d'octroi de la
banlieue de Paris a donné hier soir, salle de
l'Harmonie, rue d'Angouléme, une grande
réunion sous la présidence de M. L. Garnier,
brigadier de l'octroi d'Ivry-sur-Soino, prësi-
l'adresse Te voilà paut-être en présence <
d'un million de dot. La mère t'a repoussé; f
ma,isilrestelâullë; etco ne serait pas t
perdre au change.
VIII J
Toutes les facultés d'Evariste étant i
dirigées vers un seul but la fortune, i
elles avaient naturellement acquis une
grande puissance d'intuition. Il voyait
juste et'bien. Egoïste, il s'était créé un <
culte à.Im dont il était à la fois'Ie pontife
at l'idole. <
-Ce constant hommage rendu à sa pro- ]
pre personne sufnsaU aux épanchements. <
de son âme. L'affection filiale, l'amitié qui
nous fait à lâ'iongue de certaines person- <
nés des parents ds cho~x, toutes ces bon- <
nés sensations da cosur, tous ces élans de ]
sensibilité qui doublent la vie, lui parais- <
saient an luxe inutile que ses moyens ne
luipermettaientpasdesedonner.En tant 1
que struggle for lifer c'était l'homme le j f
mieux organisé de la terre. ]
Habile à tirer parti de tout, il .n'avait
pas manqué, de retour à l'hôtel, de faire ]
parader devant le père Panourde ses sen-
timents magnanimes, en racontant qu'il ]
était allé faire sa paix avec Robert.
Le père Panoarde avait été touché jus" <
qu'aux larmes de ce qu'il appelait ccl'ad<. (
mirable conduite de son 61s et il n'en ]
était que plus déterminé à accueillir l'ap-
pcl de fonds faitpar lui.
Rassuré sur ce-point te Jeans xmbi-' i
MPMC DËSP~~CES
La direction du vélodrome du Parc des
Princes, devant. les arrivées si. discutées du
meeting de Pâques, à pensé que son ndcle
public reverrait.avec plaisir se rencontrer lea
mêmes hommes dimanche prochain.
Aussi verrons-nous aux prisesTommasoni,
Grogna, Jacquin, Banker, Meyers, Huber,
Verheyen,vec leurs heureux vainqueurs
Eros.Momo'etBixio. w-
La courageuse équipe française de tan-
dems Dbmain-Prévot espère bien cette fois
triompher de la fameuse 'équipe italienne
Bixjo-Ferrari.
TE~luLg
~I." ~0~r~-
.i}i. >
"0:
"? ~i~H~M M "f I
~.hrdM iitj, L. L:.L 0
Bien que le .pavillon du Touring-Club
ce scit-pas encore complète'mcnt ter-
mine, on peut se rendre compte deFeIFet
charmant qu'N produira. Sa. situation nc-
tam'.nesitc-st délicieuse. Le T.C.F, se
doY~aiui-mumc de donnor, même .en
pieiBC ExpositioD, 1& ssnsati'6n"des joies
.!rës pures que procure le tourisjnB.
Pùur Lien I~Voir, il faut aller ~u pilier
';mldclaTourEin'eletsepûster à Fex-
~reir.i!;(i du petit lac.
-Vous'.a.ex alors de?sB~ vous ses eaux
dorm.s.ntcs; à son extrémité, la. grotte,
ses rochers &4: ses.Gascades~.ct, domiuan.t
1o tout, le PaviHon émergeant de !a ver-
flure et des arbres.
.ses fontaines, tel sera l'endroit coquet c~
~e donBeran!; i'Rndez-vûus tous les touris-
tes.de Fr~uce et de l'étranger tenus à
~'Rris pour Is. graade:foire du monde.
DaB.5<&'e petit edilice, ~rand c-omme UQ
mouchoir de poche,'il a'ëte' dépeasB plus
de i50,00()l'r. I~i l'Etat, ni aucune société,
ni ~ucuB. industriel n.'auron:; consacré uua
somme aussi importante a un si petit es-
pace. C'~sta.u.ge~ereux concours de quel-
ques grands industriels de Paris que le
T.C.F, doit d'avoir pu, à peudo-i'rais
pelativemeat, se faire représenter dune
~acon si brillante dans les mille et une
beautés d~ Champ-de-M&rs et des Inva-
tides..
Ce pavillon, (Buvre de Gastave Rives,
CllR' i!8~~$~t~ii; 1
Nous signalons a nos lecteurs les immeu-
bles ci-après à vendreà l'amiable ù des prix
?.xceptiô!incls~ebonmarcùe:' v
l<'RuoRc:miBur.–ExccUeiito maison do
t-apport, louée eu grande p&rtio par .baux.–)
Revenu; 2'i,508h': Charges: 27,000 i'r. Dû au 1
Crédit Foncier .45.000 fr. que l'on ceut con- d
Bcrvor.Prix: 270,OUOff'.
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moderne avec façade en pierres. Suporucis s
S7i mètres. 4 appartements par otage, tous j
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francs. Charges j,2C~ fc. Pris j20;000. fr.
Comme U est dû 40.000 à 4 0~0 au Crédit
Fonciep, il surfit de 88,000 fr.. pour-trniter.'
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derne d'une Euperncio. de 200 mètres, tou-
jours parfaitement Jouée bourgeoisement.
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~rsdH toMier. ~rix": i 10,000 Jr..
4°Tout&côtc le boulevard de Bcl!o\'nie.–
~aHSsaBte maisoa moderne ayec .4 apparte--
meTits par.étBge,- jolie façade' cn'pierres~io
'taille, eupërnciB de 2T4 mitres- Location très
facile~ en Taison de l'emplacement Re-
venu ~4GOfr. Charges 1,200 fr. Dû au Cre.
di6 foncier 50,000 fr- Prix ;0.000 fr.
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vant le prêt on obtient plus de & 0;'0 du capi-
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gnao, avectoùt le confort du jour; un appar-
t.smCHtnar ëtagelouo par bsi). Superncio
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port d'une superScio de 425 mètres, large
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modcrt:e avec boutique,- 3 appartements par
ëta~e loués bourgeoisement. Revenu:
7,480 fr. Prix: MO,000 îr. Dû au Crédit fon.'
c:er55,000îr.
la" Gare Saint-Lazare. Splendide maison
FEUILLETON DE LA PRESSE
Da 21 Avril i3a0
fillE 'D'ACTRiCE
.F~oman inéeUt
PAR
'E3TT''KT~7' f~T~TS~T?
i~i~f~ %J±t~~Zi~j
PREMIÈRE PARTIE
VII
/Su:tej
Ijâ soUicitade dont. ritaiieiiRe semblait
ëDiourar Marcelle expliqua. 011 apeu'près
an i~B de Faubergiste'cette phrase 6nig-
maiiqHe contenue dans la lettre datse
de ~urgëres~ K Votre dernière Yisite a
jet.a le trouble dans mon âme. II y
trouva aussi l'explication de cette autre
phrase que lui ava-it dite Franceaca, le
s&irouil s'éta.it si nialencontreusement ¡
jetc & ses.pieds. :-e Je Be suis pas. libre d&.
B3a pe: senne, a Partant de là, il ne fallait
pas avoir l'imagina.tion démesurément
vagab-suuGpour .rattachRi' la. jëuno fille
l'eminent architecte de l'Autmpobile-
Club, constituera un lieu de t'cpos, un
rendez-vous fort agréable pour ïes socié-
taires du Touring qui viendronttrûuverlà,
a.u milieu de la verdure et des arbres, an
refuge contre la J'oule grouillante qui ae
manquera'pas d'être là d'ici quelques se-
maines.
Parex.empls, il ne.faudrait pas, comme
le faitrGmarquer'M. BaUif dans !aRcuue
ports.
On nsquera.it fort de rester dans le 'j
Ls.cl
PIERRE LAFITTE. ] 1
La ~!E ~U SR~~D ~tR est ïa.
seule revue iHustrée qui aubliera le (
ecmpte-rendTi ~T iLUJST~È <
de tontes les ~j.SiFEST&T~~S SP~T~ES
3E i-'EXPQSiTiSE. ER vehté partout îe
sa,Eiedi. JEje numéro (16 pa.ges, 50 ]
iUustra,tions)35ceB.times. Directeur:, ,<
Pierre I.,s.ntte.
SdjH. &i~&~ ËjA'~i~ S~~ E~~Jim
En présence de l'ostracisme qui îrappe'tûs J
courses d'automobiles, Je Ve~ a décide que\
la course de Paris.LiUc serait remplacés par
ujie épreuve de moi.ocyctes qui se disputerait i
sur la belie piste dc"LiHe. DisLance~OOki- <
~métrés. EUe spra réservée aux six meiiieurs <
BiotocycIistestran(;his,(Hum! voilà qui va faire i
des môc.oQtencs.) Prix au l", 500 .francs; au
2<=,2j01rancs; au 3-=,150 francs; au 4~ 100. ]
francs; au 5°, 50 francs; au 6'=, 50 francs. < c
moderne, E appartements pour -étage, loues
par baux.–Revenu 51,200 fr. Prix: 850,00u!
1G° Mairie du quinzième arrondissem&'it:–
Belle maison moderne, 2 aupartements par
étage. –Revenu H.UOO îr. Priy: 155,000 fr.
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province, à.des taux variant do 3 50 a 50/0.
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hanlieu.3.a des taux très réduits.
Ncua prêtons sur les nues propriétés.. de
valeurs es bourse, usufruits, successions ou-
vertes, et sur tous titres, rentes. sur i'J~tat,
.actions, .obligations de chemins do fer et au-
tres valeurs cotres a-]s Bourse.
Nous nous .intéressons aux grosses opéra-
tiens industrielles.ayant p&ur objet l'exploi-
tation dsa mine~ de cuivre, fer. zinc, phos-
phates, pétroles, etc.et pouvant être mises
ça société sar .teptsddeuaBliliion et au-
dessus..
Ënlic, nous faisons des avances aux per-
sonnes possédant des valeurs de Bourse no-
minatives, sans la remise des titr&a et avec
faculté pour l'emprunteur de continuer à
toucher lùi-mêma ses coupons comme s'U
n'aysit pas emprunté.
ACHATS'D'IMMEUBLES
On noua demande à acheter notamment
-plusieurs maisons, en viager de 150,000 à
300,000 francs.
Pour tous rensèigEeraenis, écrire à M. rad-
BUniatratour gênerai, i2, rue du Croissant,
ou se présenter aux bureaux du journal, d.a
4 à 6 heures. (Il ne sera pas répondu aux
intermédiaires.) Timbre pour réponse.
SDcml~Ie ~.r'r'es~a.iiQs~.
M. Coohetert, chef de'la sûreté, accompa-
gné de M. Benoît, juge d'instruction, délégué
par le parquet do Biux.eilos, s'est rendu ce
matin à Villetaneuso et a procédé dans -une
villa de cette localité, rub de Paris, a l'arres-
tation d'un nommé Lining, âgé dé quarante-
cinq ans. `
Sa femme, qui habitait avec lui la môme
villa, a'été également arrêtée.
Tous deux sont inculpés d'avoir participé
à un assassinat commis'Io 18 novembre 1899,
à ixelles, rue MaILbrand, dont furent victimes
une rentière, Mme Jayot, et sa. domestique.
Lininget sa!emme bntotn envoyés au
Dépôt, malgré leurs énergiques pr.otesLations
d'innocence.
F,A 1 T S Dl "V' RB
Un. f'nce;]d)a)'re. M. Adolphe Tuhault, ugo
do quarants-ciaq ans. demeurant impasse
Letort, a mis le fou ce matin a la chambre
qu'jl occupe au troisiùme étage, en arrosant
de pétrole son lit et spa mobilier,
Les pompiers, prévenus des le début de
l'incendie,'ont pu se rendre assez rapide-
ment maires du fou. Tuhault a été arrct6 et
envoyé au Dépôt.
Les désespères. M. Emile Thinet, âgé de
trente-sept ans, marchand de vins. 26 boule-
vard Voltaire, s'est suicidé ce matin en se ti.
rant une baiJo de revolver dans la tête. La
mort a été instantanés.
On ignore encore les causes de cet acte de
désespoir.
Le feu. –Un incendie s'est déclaré, ce ma-
tin, 10, avenue Gambetta, à Courbovoie, dans
une fabrique de cuirs vernis'située a cette
adrosso. Le feu, qui avaitpris naissance dans
une chaudière contenant ~50 litres d'huile, a
pris une rapide extension et à l'arrivée des
que celle-ci avait quelque intérêt à ca-
cher.
Or, quand un homme de la trempe du
jeune courtier tient une femme par &3tte
chaule ieroce qui s'appelle un secret, il
peut arriver qu'il la. mené fort loin.
Le déjeuner achevé, 'Evariste songea a
aller pousser une première reconnais-
sance et tracer quelques parallèles dans,
les alentours du petit domaine habite par
Mme Smalson et Marcelle.
Il prit donc la route .de La Rochelle
mais, arrive a une longue avenue de til-
leuls,au bout de laquelle une jolie maison-
nette se cachait sous l'ombrage, il aper-
çut de loin Robert.
L'app~rit:ou du jeune' homme causa a.
Evariste une surprise fort desagréable.
Diable pensa t-il, il parait que les
deux nouveaux amis avaient beaucoup de
choses a se dira. Il n'y a pas. moins de
cinq heures qu'ils sont descendus de la
diligence. r
Comme les deux jeunes gens avan-.
çaient en sens inverse, ils se trouvèrent
bientôt en .face l'un ds l'autre.
La présence de l'étranger à quelques
pas 'de. la demeure de Marcelle déplut à
Robert.
Monsieur, dit-:I en s'avançant Sére-
mentvers sona.dvefsaiFe, me.faites-vous
par hasard l'injure de douter de ma pa-
role et ne pouviez-vous attendre .à l'bôt'el
Thoure'do mon retour? P
a" ,E,. -n;,
Londres-Paris en Coach 1
Nous avons signale le départ de Londres
de deux mails-coacbs: qui devaient. eSecLuer
par la route le trajet de Londres a Paris, la
traversée du canal ayant lieu de ~ewhaven
à Dieppe.
'Le premier décès coachs, Thé Roc~ëe!,
est arrivé hier à Saint-Germain, et à l'heure
ou paraîtront ces lignes il aura atteint Fof-
Rce duJVew-yoWt.Heratd, avenue de l'Opéra,
eu se .terminera son voyage.
Ce dernier s'est -accompli dans les n~eil-
leures conditions. Los passagers, hommes
et dames, ctaient de tia.tioaalité anglaise ou
amériCtiiiio. Les huit chcvaux~qui n'ont pas
été changes en. route, sont en excellente
saute et depuis le 9 avril qu'ils marchent ils
n'ont pas,eu une seule défaillance.'
C'est, samedi dernier que l'équipage a été
embarqué à Newha.ven _sur le paen. A nuit
.heures du soir il débarquait a Dieppe.
La pluie et lé Veut.ont.contrarié le début
du voyage'en France. A Rouen les t.'amways l,
électriques'rendirent' un peu difncile la con-
duite du coach, dont les chevaux'de Hedhp
tluite du coach, dont les
étaient continuelicmeat coupés. La foule at-
tendait les voyageurs à l'hôtel d'Angleterre:
Avant. Eibeuf, une erreur de parcours al-
longea une étape de.25 kilomètres, ce; qui lit
cr.nndre pour la santé das chevaux; mais ils
pompiers tout le bâtiment était cn'Sammés.
II n'a pas îaliu moins de dcux.heures de tra-
vail a.t)x pompiers de Courbev.oie et de Pu-
teaux pou! se rendre maîtres du leu. Les de-'
gâts sont très importants. Oh u'a.houreuse-
meat, aucun accident do personnes à déplo-
rer.
L'Expcsfi/of) de t909. –-Occasions uniques s
cil tapis, rideaux, tentures; étofTos, linoléum,
etc., en solde. Installations d'appartemûnfs et
de villas à des prix déHanttoute concurrence~
9~, /aM6pM~ ~-Ma'r~ni, au rond delà cour. i~
Le drame de Saoït-Maur. Maurice Faure,
'qui frappa hier, dans le. parc de Saint-Maur,
) d'un coup do couteau à la poitrine, M!!e Mé-
lanie A!avptae, est venu se constituer prison-
mer ce matin cl:ez. ~M. Ley.gonM, commis-
saire do poHeo du quartier 'de la Roquette.
~e~eaMe~amo~eux. Un jeune homme
de seize ans,. Maurice Faivre, a îrappe de
plusieurs coups de~outeau, dans la région du
ccoHr, MUe Méliae Ala.Yome. La.viçtime.dont
l'ctat est désespérée, est ng~e de dix-huit ans
cette acènes'est déroulée boulevard de l'Ëst/
à Saint-Maur.
Le meurtrier n'a pu être rejoint; des agents
postés à la porto de son patron, un îacteur
a.ux HalLea, l'eut vainemëat attendu toute la
soirée.
"DANS LES POR~" i
Cherbourg, 50 avril. L'.Eper!a/n. est entré:
en armement 'définitif, a. Cherbourg, pour
remplacer, dans la station de la mer du Nord~
IaSa}df!K', quî a commencé son désarme-
ment a la même date.
Bizerte, 20 avril. Les torpilleurs 63 st 85~
sont arrivés cette nuit à. Bizerte.
Lisbonne, 20 avril. L'ZpMgëiiïe est arri"
vee à Pontadelga {Aeores).
Marseille, 20 avril.Le fa&ër~ ancien
croiseur de première classe, est déËnitive-
ment rayé des contrôles de la ilotte. Déjà
l'administration des constructions navales.a a
fait décharger ses machines. Sa mâture~ tou-
tefois, a,été respectée.
Dans_cQtétat,Ic\F'a!)e!'tva être remorqué
à Marseille, ou il remplacera 1?. Mégère, a.i-
îectée depuis ving~ ans à l'école des mous-.
ses et qui no. répondait plus aux'besoins tous l
les jours croissants de l'établissement qui s'y
trouve installé.
Brest, 20 avril. La 2= brigade de marine,
comprenant lcs3< 6= regimouts d'infanterie
et le 2° de garnison, part.ira pour Telgruc,
dansIaprosqu'iie.doCrozon, à la Ë:i de ce
mois, poury eiTectuc:' dos tirs de guerre et l
des manœuvres de rcgimen:j et de brigade.
Un détachement cpmposé d'un capitaine
de tir, deux ofSciers de tir, un adjudant, trois i
sergents ci quarante-sept caporaux ot sol-
.dats.pp.rt'ra le 34 courant,-pour les plaines
do Tolgruc pour y préparer le casornemect
do ta brigade et organiser les buts.
La brigade s'embarquera, a la un du mois,
sur les remorqueurs du port de guerre, et
débarquera au petit port de Lanvéoc, d'où
elle gagnera Telgruo par étapes.
Le général Chevalier accompagnera la bri-
gade qu'il commandé sur les champs de
tir.
Le séjour à Telgruc sera d'une dizaine de
jours. ..1
.CONVOCATIONS
C&nféz'emces
La.section du premier arrondissement organise 1
une conférence c;ui a.u.r& lieu lundi 23avnt,21, l
rue du Pont-Neuf, taverne Renri IV. a. huit hem'es L
et demie du soir, sens la présidence sSoctive de
profondes combinaisons,.songeait tout ¡
autre chose qu'a. son duel. Ces parolos le
rappelèrent soudain à la situation, et,
puisque aussi bien il ne se battait pas, il
voulut avoir tous les benéËces de son ap-
parente grandeur d'âme.
Monsieur, répondit-il d'une voix dont
le calme contrastait avec l'irritation de
son interlocuteur, je viens au-devant de
vous avec des paroles de.paix sur les le-
vres.et la main tendue. j
–Ce qui signiâe?. demanda sèche-
ment le jeune gentilhomme, sans que sa
main fit aucun mouvement dans la direc-
tion de celle que lui tendait Evariste.
Ce qui signine, répondit Evariste en
se mordant les lèvres, que je suis le fils J
de M. Panourde, et que, dans les excel-
lents termes où vivent mon père et mon-
sieur votre oncle, nous ne pourrions nous
battre sans causer à l'un où à l'autre une
profonde douleur.
Puis il salua poliment et continua son
chemin.
Le premier mouvement de Robert fut de
ne pas se p&yer'de cette raison, qu'il trou-
vait mauvaise; il allait rappeler son ad-
versaire, mais une réQexionl'arreta.
–Ah! se dit-il tristement; si seale-
ment j'étais libre
Dès que le jeune homme se fut éloi- 1
gne, Evariste revint sur ses pas; il fit le
tour de'la maison de Marcelle, c!i étudia
les abords, et se dit de son côtô
<\1]mt~ h'LTtDH~ dp. ~'a~ïr..mït ph rïp
supportèrent admirablement ce supplément '1
de fatigue et tout le restant du parcours s'a-'
cheva magnifiquement.. M. Sheldon,' qui a
tenu l6agtem.ps.los guides/a a déclaré à notre
confrère du A~ew-YoWt ~ïet'a~ l'admiration
qu'il ressentait pour les routes françaises.
Pourtant il prise moins'le pavage des ruea
des localités', traversées. JDelui de Poissy a a
fatigue les chevaux et, pour soulager ces
derniers, les passagers durent descendre e't
marcher.
'M. Sheldpn va repartir -immédiatement–
.mais par la voie ferrée –avec son équipage
pour reprendra le service de BoxMH à
Londres.
En tout cas, ce raid restera dans .l'histoire
du Coachtt!
G. BEL.
FQOTBALI.-RUG~By
Bordeaux contra'RacIsg-Chb
Toutes -tes diîncultss suscitées pour le
match ûnal du Championnat de Franco sont
aplanies.
-Ce. match se disputera dimanche après-
midi ~.Levaliûis, pIacc-Goilanges; il .sera.af-;
bitré par .M, Bartholomey, fi mettra auxj
pHses..réquipe~ictorieuse.de .la ..province qui:~ 'i
appartient ..au. Stada. ''Bordelais et. équipe*
victorieuse.du.Championnat de Paris, ~c'est-
à-dire Le~Raeing-Glub de France.
Voici qucUe isora -la -compositioti ,du t.eam
du Racing-Club
Pharamond, Goudard, Rutherford, Collas,
F. Reichel, L.J~inoche, Gondoin, Muret, Aï-
toG', A. Hooseveit, Lefebvro-Hubert, Sarrade,
Lesage, DeIl.'ETtKMschoH'.
Le huitième avant sera choisi entre'MM.
de Vismc, Fàrquilar et Bornstein. L's choix
seradifncile! ,>
MM. Coppée et.. Lemaitro: orateurs .inscrits
MM. Dausset.NoiÏlM.a, Rendu,. Syveton.
La section du. onzième arrondissement orga-
nise. u.në soirée p.itrio'!qne qui aura heu mardi 24
avril, à la sa.He'dcs têtes de l'hôtel Moderne,
place de la, Rénublicjue, a huit heures et dom.ie
du soir, sous la presidcnca'd'honneur de M.Cop-
pée~et celte élective deM.'LemaÏtre; MM. Bar-
res, Syveton, Dausset, Oster et 'Rebattet pren-
dront la parole..
–La section de Montrougo (Seine), organise
uns conférence qni'aura ;ï)éu samedi 21 avril, à I
huit heures et demie du soir, salle Moquet, 48,
avenue de la République, sous, la présidence de
M. Coppée M. Noilhan fera-la conférence.
:La. section de Lsvatlois-Perret. organise
une réunion qui aura Heu mercredi 25 avri),dans
-ies salons.du cafÉ .Moderne, .79, rue Valiier, n
huit heures et donne du soir, M. Syvston pren-
di'àl&.parole,
Ë.eà Et:atas~f:ea
'Le Syndicat ouvrier des Industries du Livre
tiendra sa troisième assembles gënëraio'au siège
social, H,.rue des Pe.tits-Garre.t.ux, !c.-dima)iehe
H aYrii, à deux heures de l'aprcs-midi, sous la
présidence de M. Boyor de BouUtane, avocat à
la cour "d'appel. A l'oftire du jour, crention d'une
caisse de'chômage.
ttà a Retraiie mutuelle
Dimanche prochain 22 avril aura lieu, à deux
heu~s; au grand amphithéâtre de )a Sorbonne,
rue"des Ecoles, l'assemblée générale de la « Rs-
trai'te mutuelle a.
t~e~ HerBer~stes de France
Dimanche prochain, *H avril, a deux heures du
soir, aura lieu l'assemblée générale de l'Asso-
eiation des Herboristes de France, au siège do
.ia société, 26, rtie des Francs-Bourgeois.
S/EJtMoa
I/assemblêe générale annuelle de l'Union du
Commerce aura'Iieu dimanche prochain sous la
présidence d'honneur du ministre du commerce,
a une heure et demie trcs précise, dans la salte
des fêtes, du palais du Trocadéro.
On demanda un jeune garçon de bureau de
14 à io ans, muni de très bonnes références.
S'adresser au bureau du journa!, de 5 à G h., j
tous ies jours do semaine.
L~S ~F~€E3JL
Allîanos sdsntliique universelle
A la mairie du neuvième arrondissement,
Tue Drouot, le comité do Pans de l'Alliance
scioniiûque a tenu h:er soir une assemblée
générale, qui a réuni de nombreux auditeurs.
M..Ge:'vilie-Rëache, députe, avocat a la cour
d'appel de Paris, occupait le fauteuil de la
présidence, assiste de M. le docteur Verrier,
président du comité, et dû M. Lindsey, se-
.crctaire.
Apres la lecture du procôs-verba! de la
dernière seanco, M. le docteur Verrier -a j
montre quo da'is la guerre ans~Io-iLrans-
vaalienno le droit 'l'était, pas pt'ocisémcnt du
côte do nos voisins d'outro-slancbe. Sa' dé-
monstration, accompagnée do projections lu-
mineuses, a été particuliôroment applaudis.
Puis, MM. Rouvriez et Georges Laporte ont
pris la parole.; le'premier a lait une confé-
rence sur .ce sujet <; Aux champs carna-
céens le second, sur a l'Art du comédien;)).
Tous doux. ont-vivement intéressé leur audi-
toire.
Une quête faito au profit des blessés du
Transvaal a donné dos résultats assez fruc-
tueux..
Employés d'octroi
Le syndicat des employés d'octroi de la
banlieue de Paris a donné hier soir, salle de
l'Harmonie, rue d'Angouléme, une grande
réunion sous la présidence de M. L. Garnier,
brigadier de l'octroi d'Ivry-sur-Soino, prësi-
l'adresse Te voilà paut-être en présence <
d'un million de dot. La mère t'a repoussé; f
ma,isilrestelâullë; etco ne serait pas t
perdre au change.
VIII J
Toutes les facultés d'Evariste étant i
dirigées vers un seul but la fortune, i
elles avaient naturellement acquis une
grande puissance d'intuition. Il voyait
juste et'bien. Egoïste, il s'était créé un <
culte à.Im dont il était à la fois'Ie pontife
at l'idole. <
-Ce constant hommage rendu à sa pro- ]
pre personne sufnsaU aux épanchements. <
de son âme. L'affection filiale, l'amitié qui
nous fait à lâ'iongue de certaines person- <
nés des parents ds cho~x, toutes ces bon- <
nés sensations da cosur, tous ces élans de ]
sensibilité qui doublent la vie, lui parais- <
saient an luxe inutile que ses moyens ne
luipermettaientpasdesedonner.En tant 1
que struggle for lifer c'était l'homme le j f
mieux organisé de la terre. ]
Habile à tirer parti de tout, il .n'avait
pas manqué, de retour à l'hôtel, de faire ]
parader devant le père Panourde ses sen-
timents magnanimes, en racontant qu'il ]
était allé faire sa paix avec Robert.
Le père Panoarde avait été touché jus" <
qu'aux larmes de ce qu'il appelait ccl'ad<. (
mirable conduite de son 61s et il n'en ]
était que plus déterminé à accueillir l'ap-
pcl de fonds faitpar lui.
Rassuré sur ce-point te Jeans xmbi-' i
MPMC DËSP~~CES
La direction du vélodrome du Parc des
Princes, devant. les arrivées si. discutées du
meeting de Pâques, à pensé que son ndcle
public reverrait.avec plaisir se rencontrer lea
mêmes hommes dimanche prochain.
Aussi verrons-nous aux prisesTommasoni,
Grogna, Jacquin, Banker, Meyers, Huber,
Verheyen,vec leurs heureux vainqueurs
Eros.Momo'etBixio. w-
La courageuse équipe française de tan-
dems Dbmain-Prévot espère bien cette fois
triompher de la fameuse 'équipe italienne
Bixjo-Ferrari.
TE~luLg
e Le Comttô du Guidon Vélocipëdique Pari-
sten nous informe que par suite de difficultés
avec lea municipalités, de Seine-pt-pise, e)
pour éviter des conte'afations avec elles, i]
viBnt'dè décider de-supprhnër lés ëntraiaëurE
(îans~IacoursëParia-Uh~rtréS.H''
Voilà un communique qui me rejouit,.moi
qu'i m'étais fait le champion de ta. suppres-
sion d~s entraineurs dans les courses de Tbi-
cyciettes~sur route. Et je'parie que Bor-
deaux-Paris.oMMndrait~ encore plus de succèa
si.toutati;moins,: l'on n'autorisait que les
entrauleurs cyclistes. Là. question dca re-
cords n'est ;ricn à coté de l'assurance d'ob-
tenir une lutte superhe et loyale.,
E S G~I~ E
tJtoton synttEeaEc des proféssestE'a
e~vits tt'cscrttïBe die PaFës. –~Pro-
gramme de l'assaut d'armes donné sous !s
présidence M. le duc Féry.d'E'scla.ads, assistf'
de'MM.'Toùdduzeet P.Bcssand, dimanche
dent du. syndicat, assisté de MM. Ambroise 1
Vionnct et Tissier, secrétaire.' Cette réunion
avait pour but d'étudier les.moyëus pour ar-
river à la création d'anecaiss'ede retraites.
Diuerents cn'ateura ont pris là parole, notam-
ment MM..Garnier, Poulet, de Boulogne-sur-
Sëine-; Depaiy, de Ci.ic.hy.
Puis, le président après avoir fourni quel-
ques explications sur le îonoti-onnemeat du
~Dénier de la-Veuve t et rendu compte: dos
demarcbes~iaite.s auprès des députés pL con-
seillers municipaux, a mdiquclea moyens à
employer pour obtenir satisfaction. M. Marty
,a été ensuite nommé trésorier. MM. Gamaud
et Legr&nd ont été élus membres de la com-
mission de contrôle.
ELECTIONS MUNICIPALES
t" arrondissenient. Les membres du co"
.mité'républicain progressiste du quartier du
Patais-Roya), réunis sous !a présidence de M.
Anber,.au. nombrc.de.300, dans les sa)pns:Phi-
lippe, galerie do Valois, 105, après avoir entendu I
les déclarations'nettement, républicaines et fran-
chement .patrtotiques du citoyen F. Levée, con-
seilier sortant,'ont approuve sa. conduite et ac- l,
clamé de nouveau sa candidature.
S" arrondissement. Le comité de la LIgùe_ ¡
&e~ Patriotes, soctioa du Mail, serëunii'ce soir,
'sous la présidence de M. StoSet, peur présenter I
M. Gustave Michaud, ancien notaire, candidat
ropubticaiu nationaiis~e. Demain samedi, reu-
nion des coniitos qm soutiennent la candidature
Michaud..
Une réunion d'électeurs du quartier Bonnc- I
NouveUe~ convoquée parle cnnuté républicain r
socialiste français, a acclamé la caudidatura de
M. CaroM.
3° arrondissement. M. Daussei, candidat
de l'Union patriotique des repubUcains français,
a cxpos6 sa ccLndifi.ature aLiix applaudissements
de trois cent cinquants électeurs du quartier dss
.Enfants-Rougos.
4' arrondissement. De nombreux électeurs
du quartier de t'Arsena!, réunis salle Salvat, ont
acclame la candidaturo républicaine nationaliste
de M. Galli.
Samedi soir, grande réunion au manège Saint-
Paul, sous la présidence de notre rédacteur en
chef, M. Lucien Mi.tievoye. On tt'ouve des cartes
d'invitation à la permanence de la candidature
Ga])i, 2CO, rue Saint-Antoine.
–De nombreux électeurs du.nuar.tier S t'&ervais
ont envoyé leur approbation à la candidature ré-
publicaine socialiste et patriotique de M. Ferhand
Cûgtel.
3° Ejrondissement. Le comité républicain
nationaliste qui, avec la Ligue des Patriotes et
la Patrie française, patronne Ja candidature de
notre confrère Gaston Méry, avait provoqué hier
une importante réunion d'électeurs rue du Fau-
bourg-Montmartre. Apres les discours de MM.
Gsrin et Robert, M. Gaston ~tcry a exposé son.
programma au milieu des applaudissements.
n" arrondissaiiient.– .M. PugIiesi-Conti a
exposé son programme républicain nationaliste
.-dans !a saUe de ]a. bibho'hcqua de la Patrie
française, 13, rus L'on-CognieL
ME~U DU J'OUJE~
Potage Sair.t-GGt'main
Hac~uct'es.uxsxuce verte Merlans frite
Lierre da veaa. braisé aux caroite!:
Poutsrdcù.ta broche
nariccis verta SaisiGs au beurra
ÛËufs à ia neige Dessert_
.Q&~S LES DÈ.iP~T.E~E.~TS
ROCHEFORT-SUR-MER.-Le nommé Robert
Brown, originaire de Newcastle, en. rentrant à
bord du vapeur anglais fe!rof, en chargement,
est tombé dans ia. Charente et s'est noyé. 'En-
.traine par le courant, son cadavre n'a été re-
trouve que le lendemain. L.
CALAIS.–Un vieillard de soixante-septans,
Antoine Bruxelles, ancien marin, demeurant aux
Hemmes-de-Marc, hameau de pécheurs, situé a
douze kiiometres u. l'est de Calais, vers Grave-
lines, qui était atteint d'un cancer à la gorge,
:ieux était devenu tout à coup le meilleu]
enfant et le plus gai compagnon ch:
nonde.
Il était même allé tendre spontanément
;es deux grosses joues a Sylvie qui, auss
iere que charmée de cette amende bono'
'able, avait répondu à.cette faveur inat-
tendue en essuyant préalablement ses lè-
pres du revers de sa main.
Le père Panourde était ravi de cett<
transformation, qu'il attribuait naïvemen
a rair du pays,' aux doux souvenirs
~'enfance x. Il se livrait à une admiratici
oaternelle, moitié comique, moitié atten
crissante.
Pour la première fois de sa vie, peut
~tre, le maltra des Mcssa~erïes faisait
:out le monde, sans distinction de rang,I(
même accueil empressé. Seulement, cha'
~e voyageur était circonvenu des l'arri
fée, et" devait, bon gré.mal gré, payer so:
;ribut d'admiration au jeune homme
3ays.B D
Evaristo eut bientôt assez de c~s exni
citions.
Du reste, son temps était trop précieu;
3our le perdre à ces bagatelles. II s'agis
;ait de compléter ses reseignements su
~e qui l'occupait. Ils se bornaient, jus
qu'alors, à-savoir que Marcelle vivait au
~rès d'une dame Smalson, anglaise e
rcuvc depuis longtemps.
Cette dame ne racavaiIpersonRe, sau
,Q Qure de Surgôres'a' une belle ctran.'
22 avril '1900. a deux heures et dénué précises,
dans la salle des Agrieulteura ds France,
rua d'Athènes.
Premicre partie. 1° Gamoty Sis, prof~ –<
Mutte.prof.
2"Gardoa,prof.–Brun-Buissoti,prof.:
3" WiUems.pi'&f.îoBohisourt.ama~.
4° De Chpmbefort, prof. Chapet, prof.
Deuxième partie.5? AImqu.ant,.prof.
Riquier, pr&f. r
.6" DeViDeaeu.vë, amat.–Wniems.prof.
,1 7° Martoa.u', pr~f.–Simon; amat,
8''VaIlet:.te,prof.–PaiHet,amat.
9° (sabre) De Ohàmboîort, prof. Brun'
Buisson, prof.
~LjBttOEt S~os'Sa%'e
Yvdn'etNasselin, à neuf heures du soir:
'Prëa~iero partie î° Bécheait (U-. V. C.)~
Spono (U. S. 0'.);'2° Baudet (U. S..O.), Jour-
dain (0. C.); 3° Foule (A.), Willems (P.);
4'Mutte~P.),PoupohnûaufP.').
Deuxième pari.'ie:5."E.Mnsso)in(U. S. 0.),
Pus'natre'(G.' 0.);. C".Christ .(U. S. 0.), La-
cr.ojj.ts. (U. S. P.);. 7° G. Pruniei'-Favre (A.),
Pcri'je)' (P.); 8° Masson (A..V. A.), Gibaud
('U; 8,: P. 90. H:1 von (P:j,:I;ambect (P.J:
(U~S.' P.J; 9" H. Yvon (P.),-Lambert (P.).
~'a'ssa~t-
hou l'assstit.'du Gi'and Cercle.
f;, ,ËTiT' Ç~URR.îSR'
R'Reçu.nombreuses cartes ponrfef.
assauts.annonces. Ijos ferai parvenir sur de~
mande.
~j La PRESSE es~ en yenfe dans fous /34
A/osquës, chsz~ës pfmc~paux //&ra.'rt3j.
` ei aux bibliotnèq~i~s. ~ie3gares, Toûs 1és
er aM~r Jb/'b~'o~èques ~es~afes, f6u~ /M
~bt/f'~asgpt~s~resc(u.?L)/r.
s'est donne la mort en se ptpngcMtt la têt.a dans
.une cuvette remplie d'eau.L.
~`,I~
Pomn~aes cî t~ïïîcB'aSrea
Nous souhaitons la plus cordiale bieuveauo
a. la revue hebdomadaire les Dimanches po-
~h'fjf.tes et. ntte~rres, dont lëpreaner nu-
méro vient de psraitre.
Notre nouveau confrère, qui a pour rédac-
.teur en chef M.-Maurice Barres'et pour pria"
.cipaux rédacteurs MM. François Coppée,
Julës-Lsmaitre,. E. Legouve. Paul Boutget,
Henry Houasaye, Albert Vandal,. Henri Lavo-
dan, memb?'cg de ~cad
Mistral, Jean Richëpin, Georges Bonnamour,
Geoi'gés Montorgueil, Jean Rameau, Gabriet
Syveton, Georges Thiebaud, défend avec !a
p!us graadc énergie ie programme-nationa-
liste, d&nt la Hgue'dc ~a Pah'f'e/aTtcatse, !a
Lt~nc des.Pati'tOtesotJes Corftttësat~ttsë-
mt~es sont l'ardente.expression.
En littérature. les DtmaHches ppHttqncs
ef ~tf?':tn'esae publieront que des oeuvres
passionaahtea et instructives pouvant 'ctra
mises .sous tous les yeux.
Lea abonnements sont reçus dans tous le~
bureaux de poste et aux bureaux'des Dtman~
ches poi~queg'Btttfto'an'ës, 97, rue de Ri-
chelieu, Pans.
(Voir à notre. 4° page t'annonce détaitlëa
ainsi que le bulletin de souscription am
DuKemchespoh'ttqMes et !~iëratres.j
La Relève d'un Poste
fme eirFCtn*
Plusieurs do nos confrores l'ont graud bruit
ce matin à propos d'un poste de huithom..
mes, du 115~ do ligne, qui aurait été oublie,
depuis deux jours, dans un corps de garde
du Mont-de-Piété.
Nous avons fait, ce matin, un enquête trm
approfondie a ce sujcc et nous sommes e~
mesure de mettre les choses au point eti ré-
duisant l'incident à ses proportions exactes.
Les postes du Mout-de-Pietë sont ords~ai'
rement. fournis par la g'arde républicaine,
mais, en ce momeat, ce corps faisant le ser-
vice do l'Exposition, les régiments de ligaa
de la capitule ont éto appelés a Ip rem-
placer.
Le 115'= de ligne avait donc envoyé ma!'<
crodi au Mont-de-Piétô de la rue des Blancs-
Manteaux un poste de huit hommes com-
mande par un caporaL
Ce poste devait être relevé hier matin par
le 89°, de la caserne de Reuilly. Mais, en com-
mandant !e service, un copiste de.' la place a
indifpjé à ce régiment le Mont-do-Pietc de la.
rue Servan.
De sorte que le 1!~ attendait vamomenUa
relève. Le caporal prévint aussitôt la place e{'
~'administration lui fournit, ainsi. qu'à ses
~.hommes, la 'nourriture qui leur était, aécca.
sàiro.
Pendant ce temps, le 115~ ce voyant pas
r&venir ses soldats, envoya 'un tricyciisie
~s'informer de ce qui'se passait et voir s'
avaientbesoin de quelque chose. Le bicy-
cliste revint rondro~compte de i'mcident et
signala que les hommes avaient déjeuné, ;t.
devenait donc inutile d'envoyer les < ga-
melles a.
La Place pré\int de suite par télégraphe ta.
caserne de Ueuilly de l'erreur commise et le
poat~ du S9°, qui'venait de revenir de la riie.
ëervan, où il avait trouve-la place occupée, sa
dirigea rue des Blancs-Mauteaux, oùilarriva
a quatre heures.
Les hommes du H5~ n'ont donc fait qu'nr~
faction supplémentaire de six.~ heures tout!
se borne heureusement à cela.
"va. ~7C`::3
gère qui, de loin. en loin, faisait de cour<
tes apparitions dans le pays.
Cette étrangère était, selon toute appa'
rence, la cantatrice Francesca.
L Tel était l'œuf d'où devait sclore l'écla'
tante destinée qui faisait l'objet de sot
idée fixe.
S'introduire au Bmssoneùt été un cou]
de maitre mais comment se faire prcscn'
ter chez des gens qui ne voyaient pcr
t sonne? Evariste avait beau se creuser !?,'
i cervelle, il n'y trouvait que des.expë3iont< i
l irréalisables.
Aussi, un colporteur ayant débalic aux
Messaoe!e~, Evariste eut l'idée de lui
emprunter pour quelques heuros, à l'insu
). du père Panôur'de, son costume et sa mar-
cbandise. Mais, arrivé a.uBmss'j;i~ iinf!
put pas même franchir le seuil de la
porte.
Et puis, même en réussissant, cette dé"-
i marche ouune autre analogue ne l'entras)
.t avancé à grand'chose. Il lui aurait faJ'K
ses entrées dans la place, comme il les
avait à Paris, chez la, cantatrice.
Ceci bien constats qu'il ne réusHirai~
jamais à s'introduire chez Mme Sm~l~on;
Evariste se rappela que ~es habitudea
r simples et conflasites de la province lais-
sent aux jeunes filles une liberté relative
qu'il pourrait peut-être mettre ~'profit.
t' Marcelle devait aller de temps en temps
à !a. ville,'soit seule, soit accompagnée d~
'sa bonne.' s
~s~{e!
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