Presse et revues
8 pages
Titre : L'Écho des jeunes : journal littéraire / Victor Gresset, directeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Asnières)
Date d'édition : 1893-03-15
Contributeur : Gresset, Victor (1834-1903). Directeur de publication
Contributeur : Couderchon, Hector. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32761608r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3060 Nombre total de vues : 3060
Description : 15 mars 1893 15 mars 1893
Description : 1893/03/15 (A4,N66). 1893/03/15 (A4,N66).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54879028
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-484
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
46
L'ECHO DES JEÛNES
Concours Littéraire
Nous recommandons à nos collaborateurs le iome
Concours du Sylphe, qui sera clos le i°r mai prochain.
Ce Concours comprend trois sections :
I" Sonnet imposé : Dernier Rêve.
2° Poésie. Sujet libre.
3° Prose, d°
Pour les conditions et le programme détaillé,s'adres-
ser à M.Alexandre Michel,secrétaire de la rédaction,
place des Augustins, Voiron (Isère).
PABIS US SOXB
Théâtre du Château d'Eau. — La Mère la
Victoire, drame de MM. Péricaud et Gaston Marot,
aura vu le feu de la rampe quand paraîtront ces
lignes, nous en rendrons compte dans notre prochain
n». Pour le moment nous nous faisons un plaisir de
constater le succès remporté par le Crime d'Orcival
drame tiré du célèbre roman d'Emile Gaboriau par
MM. Emile Mendel et Edgard Pourcelle dans lequel
M. Dalmy était un véritable artiste en Sauvresy et
Lecocq, Angély un Guépin provoquant le rire et les
larmes, Deschamps un Rebelot curieux à observer,
. Meudez un jeune premier de la bonne école et Gui-
mier un Docteur plein de rondeur, Mme Vialla était
supérieure dans la scène de l'agonie, Mlle Lucy
Delporte émouvante, Mlle Leclerc l'artiste qui con-
vient à Fancy et Mlle Léonard, jolie et gracieuse au
possible se fait applaudir dans la Ronde du Vieux
Chêne. MM. Villiers, Lafeuillade, Evrard, P. Mérey,
Marina Chalande, Kartal. Séguy, Bardet, et Mlles
Divria et Paul étaient tous dignes d'éloges. M. Al-
phonse Lemonnier a le privilège de monter des
spectacles capables d'amener la foule à son théâtre
et nous l'en félicitons de tout coeur.
CONSTANT SACLÉ.
Théâtre Montmartre. — Direction Vve Pascal
Delagarde. (Rep>°"s du 4 au 10 mars), les Millions de
l'émigré, drame à grand spectacle en 10 tableaux, de
M, Ernest Morel. Bonne interprétation par MM.
Housset, F. Max, Guilbaut, Vérité, Ayuiard, etc., etc.,
Mmes Millet, Kervenn, Decy, Guilbaut, etc., etc.
Au prochain numéro le compte-rendu des 2b' Jours
de Clairette, opérette impatiamment attendue par le
public montmartrois. V. G.
Eldorado. — Le 25 février a eu lieu la première
représentation : Les Aventures d'un certain Bidoche,
vaudeville de MM. Péricaud et Delormel. Musique
de A. Petit. — Bidoche, parti dans une île de
l'Australie, afin de constater la marche d'une étoile,
est capturé par des antropophages qui en font un
Dieu ! Il reste 20 ans. adoré de cette tribu savante
(elle parle français). Pendant son absence, sa femme
le croyant mort, se remarie Un beau jour, Bidoche
s'échappe et débarque miraculeusement chez son
épouse, escorté de ses sauvages chéris. Cette bouf-
fonnerie a fait rire, grâce à ses quiproquos et ses
situations burlesques. Mlle Micheline a été charmante
dans unrôle.trop court malheureusement. Mme Le-
payeur s'est montrée excellente comédienne, et Mlle
St-Lot bien gentille. Plébins (Bidoche) en barnum
inter-océani.que. est amusant. Teste, toujours très
cocasse, en connétable gâteux. Citons aussi Blondel
(l'élégant amoureux). Farville (l'époux n° 2), et de
gracieux sauvages (Valbruge, d'Estigny, etc.). Re-
levons au programme, Bonnaire applaudie dans le
Ballon. Kani-Hill qui dit fort bien Asse^ de Gigoletles,
Anna. Thîbaud raconte adorablement le Congé du
Réserviste, Sulbac. étourdissant de drôlerie Adam et
sa moitié, la captivante Polaire Toquée d'un Clozon,
■' Plébins est bien original dans les . Deux Gosses.
Brillant début de Sarali Duhamel avec J'ai pris du
café et la Benjamine à Papa. Départ de Denelly ;
rentrée d'Aimée Aymard fort bien en progrès dans
la Petite venàangeusc, musique de Gaston Maquis,
Mlle Terno est applaudie avec la Dernière Valse,
rentrée d'Ogust. J. BERTELON.
Scala. — Première représentation de Muguette,
scène en vers de M. René Esse. Cette scène a fort
bien réussi, bien qu'elle ressemblé quelque peu à
certain épisode des misérables. M. Maurel a brillam-
ment joué le rôle du riche, avec son talent ordinaire,
Mévisto a déclamé avec vigueur « le Gueux » et
s'est fait applaudir ainsi que la toute mignonne
Laurence Parfait. Nos compliments à M. Gangloff,
pour sa charmante musique. Beaucoup de nouveautés
en ce moment. Mlle P. Brébion est exquise A la
' lueur de la veilleuse. Bourges plus en voix que
jamais raconte Fortcncrac de Bergerac. Mme Stéfani
dit finement les Trois voisines. Libert chante les
Petits -Trotlins Parisiens avec sa bonne humeur
habituelle. Bessard est délicieuse dans la Réplique
au rossignol. Gaudieux la Lettre à Catherine, une
ancienne nouveauté, est amusant. Début de la sédui-
sante Horaly, la Cosmopôlita, pleine de chic dans la
Mariée du Moulin-Rouge . et la -Gommeusc dans
Vmouvemcnt. Larive est mutine dans Je ne suis pas
pompette. Mathias On en a pour son pognon est
hilarant et on ne lui ménage pas les bravos. Citons
aussi Dowe Elégance parisienne, le petit Bob Ça
prend toujours et Vignais J'suis toute bébète. Grand
succès pour la cocasse opérette le Carnaval Conjugal,
toujours en vogue. En répétition : Procès-verbal de
MM. Bessier et Sémiade, musique de Cieutat.
J. BERTELON.
Ba-ta-clan. —A signaler à ce concert, qui comme
je le disais dans mon dernier écho fait le .maximum
plusieurs fois par semaine, une innovation que
devraient bien suivre MM. les directeurs de concerts,
leurs artistes ne s'en porteraient pas plus mal, au
contraire. Chaque jeudi est une soirée de gala donnée
au bénéfice d'un des pensionnaires de l'établissement,
c'est Daubreuil qui, le premier, a profité de l'aubaine
le 2 de ce mois. A cette soirée nous avons eu le
plaisir d'applaudir MM. Pichat dans ses imitations,
Gilbert, l'amusant Gilbert des Ambassadeurs dans '
son répertoire, ainsi que tous les artistes de la
troupe qui comme on le sait est absolument parfaite ;
il suffit de citer seulement les noms de Gosset. Bala-
zy, Fouies, Antony, Max Morel, Guichard, Romas,
Davigny, Roland, C. Roger, etc.. pour être fixé.
Quant à Paulus, inutile d'en parler, c'est bien cer-
tainement plutôt pour l'entendre que tout le reste
de la troupe que l'on fait queue à Ba-ta-clan,
Bchau^in tient et tiendra encore longtemps l'affi-
che ; pour nn succès,'c'est an vrai succès. Bravo,
bravo, MM. Garnier et Miguel !
Le lundi 6 courant a eu lieu en ce concert la pre-
mière audition du « Pétômane » du Moulin-Rouge.
PIERRE-A. FRANÇOIS.
Concert-Parisien. — Paris-Gaudriole continue
à dérouler, pour le plaisir des veux d'un auditoire
charmé, la toile sans fin où M. Menessier, d'un
habile coup de pinceau, a fait vivre 12 tableaux, les
douze mois de l'année. Les interprètes sont infati-
gables et la musique de Raiter de plus en plus
charmante. Yvette Guilbert, que le succès continue
à accompagner, vient de retrouver son concurrent
du milieu de l'hiver. Nous avons nommé Jacques
hiaudi, l'étonnant calculateur, l'algébriste prodige
que l'on fait fête chaque soir.
On parle ici de l'engagement de Guichard, un lion
comique transfuge de Ba-ta-clan,
Au programme, forcément écourté, Clovis ou
Reschal, à tour de rôle, Chambot, Charlus, Luciani,
Mines H. Brun, Kervilly... et les autres.
FERNOEL.
Eden-Concert.—Partie de concert toujours trop
courte — à cause de la Revue — mais aussi toujours
bonne. On applaudit ferme chaque soir, les artistes
excellents qui se partage à tour de rôle, les numéros
de la partie concertante. Qui nommer ? Tout le
monde !... Régiane Fleur d'Eloquence, Dambreville
Paris, Grisar Aimons-nous bien, Stelly la Mariée
qui rit, Boisselot On Tripote, Chalons les Trois
Chemises, puis D'ufresny, Giéter, Yvain et, pour
couronner l'édifice, la très excellente Duparc.
Bien que Paris s'amuse soit près de la centième,
aucune faiblesse à signaler dans l'interprétation,
aucune fatigue dans le .public nombreux qui se
presse chaque jour à l'Eden-Concert.
Au 409e vendredi classique, a été joué l'Aumônier
du régiment, cette pièce du vieux répertoire très
bien interprété par Ville l'A timonier, Régiane Robert,
Dambreville, Grisar et Mlle Réjeane, toujours gra-
cieuse. '' FERNOEL.
Ambassadeurs. — Réouverture le dimannhe
2 avril, une élégante couverture préservera les
spectateurs de la pluie, Constant Saclé administra-
teur général, troupe de premier ordre qui fera lion- '
neur à M. Ducarre, l'aimable directeur, Mlle Marie
Buffet, de la Cigale, effectuera ses débuts aux
Champs-Elysées dans ce concert. C'est toujours Ed.'
Deransard qui dirigera l'orchestre de ce splendide
établissement. ' IMPARTIAL.
Concert de l'Epoque. — Succès du laryngiloque
Maureth, de Nicolle, l'excellente comique,de Georges
Grandier et' Sérard, Courville, Gaétan, Tiercelin,
applaudi dans la Ronde des Matelots, Malleville,
Re3^ol. Charmantes Milles Dianes Fleury, Léo Bertin,
Teissier gracieuse dans la Fleur de l'Andalousie,
Stanislas, Danglade et Duvernay, L'orchestre de Muller
est toujours digne de son-chef. UN SPECTATEUR.
Bullier, — Lionel et Miss Lilian . sont extraordi-
naires dans leurs exercices aériens. Il est impossible
' d'être plus fort'dans ce genre de travail. Fcréol est
délirant dans Embrass' ton p'iit poivrot. Baye est
naturel et comique dans la Sentinelle rageuse. Bonne
interprétation des Suiveurs par Monluc. -L'Annonsa
est charmante en tous points A la P/a^a, Junça est
fort réjouissante et Darmelles est applaudie dans un
hymne franco-russe. ' GABRIEL MÉSANGE.
Concert Européen. — Ouah .'ouah ! ouah J lient
toujours l'affiche avec succès, des scènes nouvelles
donnent à cette revue un nouvel attrait. Léo-Bert
est l'artiste préféré du public, qui ne se prive pas de
l'applaudir. Fernand Kelm et Hyacinthe, sont tou-
jours des plus fêtés. Fonty est pleine d'entrain et de
joyeuse humeur. La Danse serpentine est un des clous
de cette amusante revue qui est loin d'en manquer.
ELCAS DE RISATI.
.Petit Casino. — Prochainement l'ouverture, enr
gageîiients de Mlle Dernemont, une charmante artiste
qui se fit apprécier à l'Eldorado, de Mlle Abdala, dé
l'Horloge et de M. Monsy, du Casino de Paris.
IMPARTIAL.
Soleil- — Mlle Doriga est acclamée dans ses ■
créations. Numa passe en revue le répertoire Clovis,
dans lequel il est amusant. Ou a joué d'une façon
qui ne laisse rien à désirer la Nourrice de Moni-
jcrmeil. ASMODÉE.
Auherge des Adrets. — Sous la direction de
Félix Mortreuil, ce luxueux Caveau des chansonniers
est rempli chaque soir par un public de choix. Nous
avons été à même d'applaudir Gaston Maquis dans
Mimi, René Esse Salut au Drapeau, Daubry Bonne
fortune et le Roman d'un vieil étudiant, Constant
Saclé C'ncst pas si facile que ça et le Régiment des
Marions, Vivier Lettre d'Adieu, Eugène 7c Tonneau
da maître Pierre, Colo-phane la Sentinelle rageuse,
Marcellus, comique grivois, etc., etc.
UN SPECTATEUR.
Folies-Parisiennes. '■— Ex-théâtre de la]Villette,
salle remise à neuf, troupe d'ensemble, intermèdes
nouveaux, comédies et opérettes du grand répertoire,
Balpe le siffleur et Edouardus du Casino de Paris
dans la Gamelle à Bidochard et la Sentinelle rageuse
s'y font applaudir. GAURIELLE MÉSANGE.
Les Quatr's Arts.— Toute la jeunesse montmar-
troise se donne rendez-vous à ce joyeux cabaret, où
l'on est à même d'apprécier l'excellent compositeur
Georges Reisch qui, depuis le départ de Paul Delmet,
interprète ses oeuvres avec un réel succès ; on croi-
rait en quelque sorte que c'est le poète compositeur
lui-même. Georges Tiercy dans Oh ! mes enfants et
Mon refrain turc, Lefebvre dans la Valse des petits
bonnets, M étante' Sécot, la Complainte des Marions,
etc., attirent chaque soir un public qui s'amuse de
tout coeur. IMPARTIAL.
Baratte. — Les boulevardiers et tous les élégants
se font un plaisir d'entendre l'artiste Huguenet, qui
s'accompagne dans les Petits pavés et les Stances, de
Flégier. Lui seul serait capable d'attirer le public
dans cet établissement de nuit. ASMODÉE.
Fantaisies-Nouvelles.— Dans la Saint Flageolet
et Dégoûté des pochards, Bouton est bissé tous les
soirs. Daguerre est fêté dans le Réveil du printemps
et Qu'est-ce qu'une rosière. Raymond est absolument
désopilant dans Dnmercier et Lêpicê et Ça n'rime
pas. Dattigny est charmante dans Pendant la Ma-
^urha et J'en voudrais bien encore un peu. Myras est
toujours la gracieuse divette que l'on connaît dans .
Ça n'peui pas s'rèpèicr et la Poitrine. Simon dit à
ravir les Stances de Flégier et Naples. Succès de
Cavally dans la Chanson du comemuseux et le Conscrit
alsacien. France est ravissante dans On peut venir tue
chercher, ]' savais pas. Très gracieuses Yvonne dans
la Perle d'Asnières, et Desfeuilles dans Mon valseur.
Le Baiser de l'éfrier et le Joueur de flûte, dans
lesquels se font applaudir Chatau, Cavally, Daguerre,
V, Karl, S. Bloch et D. Simon complètent agréable-
ment la soirée. PIERRE-A. FRANÇOIS..
Moulin-Rouge. — Avez-vous entendu Louis Che-
valier dans ses créations ? Si oui, retournez-y, dans
le cas contraire allez l'applaudir, ainsi que Camille
Ramans, chanteuse fin dé siècle. L'orchestre de Ma-
bille est digne de tous les éloges.
ELCAS DE RISATI.
NOUYJSL.kES DE PROVINCE
MARSEILLE
Alçazar. — Nerson-Petit duettistes à transforma-
tions obtiennent un véritable succès dans/fi Chanteurs
de cour', Mlle Lelcain dit d'une diction parfaite Je
Sac de voyage, le Péché. Auge, l'enfant gâté du public
marseillais est applaudi dans le Marchand de chansons;
Mlle Duga est rappelée dans la Pocharde et la pro-
mise. M. Duchalel dans Où donc est Adèle.. Mlle
Caplain, une jolie soubrette dit à ravir la Valse des
chats. M. Robert avec une jolie voix de baryton dit
fort bien Verse marçot.
Palais de Cristal.— Les adieux de Alice Berthier
L'ECHO DES JEÛNES
Concours Littéraire
Nous recommandons à nos collaborateurs le iome
Concours du Sylphe, qui sera clos le i°r mai prochain.
Ce Concours comprend trois sections :
I" Sonnet imposé : Dernier Rêve.
2° Poésie. Sujet libre.
3° Prose, d°
Pour les conditions et le programme détaillé,s'adres-
ser à M.Alexandre Michel,secrétaire de la rédaction,
place des Augustins, Voiron (Isère).
PABIS US SOXB
Théâtre du Château d'Eau. — La Mère la
Victoire, drame de MM. Péricaud et Gaston Marot,
aura vu le feu de la rampe quand paraîtront ces
lignes, nous en rendrons compte dans notre prochain
n». Pour le moment nous nous faisons un plaisir de
constater le succès remporté par le Crime d'Orcival
drame tiré du célèbre roman d'Emile Gaboriau par
MM. Emile Mendel et Edgard Pourcelle dans lequel
M. Dalmy était un véritable artiste en Sauvresy et
Lecocq, Angély un Guépin provoquant le rire et les
larmes, Deschamps un Rebelot curieux à observer,
. Meudez un jeune premier de la bonne école et Gui-
mier un Docteur plein de rondeur, Mme Vialla était
supérieure dans la scène de l'agonie, Mlle Lucy
Delporte émouvante, Mlle Leclerc l'artiste qui con-
vient à Fancy et Mlle Léonard, jolie et gracieuse au
possible se fait applaudir dans la Ronde du Vieux
Chêne. MM. Villiers, Lafeuillade, Evrard, P. Mérey,
Marina Chalande, Kartal. Séguy, Bardet, et Mlles
Divria et Paul étaient tous dignes d'éloges. M. Al-
phonse Lemonnier a le privilège de monter des
spectacles capables d'amener la foule à son théâtre
et nous l'en félicitons de tout coeur.
CONSTANT SACLÉ.
Théâtre Montmartre. — Direction Vve Pascal
Delagarde. (Rep>°"s du 4 au 10 mars), les Millions de
l'émigré, drame à grand spectacle en 10 tableaux, de
M, Ernest Morel. Bonne interprétation par MM.
Housset, F. Max, Guilbaut, Vérité, Ayuiard, etc., etc.,
Mmes Millet, Kervenn, Decy, Guilbaut, etc., etc.
Au prochain numéro le compte-rendu des 2b' Jours
de Clairette, opérette impatiamment attendue par le
public montmartrois. V. G.
Eldorado. — Le 25 février a eu lieu la première
représentation : Les Aventures d'un certain Bidoche,
vaudeville de MM. Péricaud et Delormel. Musique
de A. Petit. — Bidoche, parti dans une île de
l'Australie, afin de constater la marche d'une étoile,
est capturé par des antropophages qui en font un
Dieu ! Il reste 20 ans. adoré de cette tribu savante
(elle parle français). Pendant son absence, sa femme
le croyant mort, se remarie Un beau jour, Bidoche
s'échappe et débarque miraculeusement chez son
épouse, escorté de ses sauvages chéris. Cette bouf-
fonnerie a fait rire, grâce à ses quiproquos et ses
situations burlesques. Mlle Micheline a été charmante
dans unrôle.trop court malheureusement. Mme Le-
payeur s'est montrée excellente comédienne, et Mlle
St-Lot bien gentille. Plébins (Bidoche) en barnum
inter-océani.que. est amusant. Teste, toujours très
cocasse, en connétable gâteux. Citons aussi Blondel
(l'élégant amoureux). Farville (l'époux n° 2), et de
gracieux sauvages (Valbruge, d'Estigny, etc.). Re-
levons au programme, Bonnaire applaudie dans le
Ballon. Kani-Hill qui dit fort bien Asse^ de Gigoletles,
Anna. Thîbaud raconte adorablement le Congé du
Réserviste, Sulbac. étourdissant de drôlerie Adam et
sa moitié, la captivante Polaire Toquée d'un Clozon,
■' Plébins est bien original dans les . Deux Gosses.
Brillant début de Sarali Duhamel avec J'ai pris du
café et la Benjamine à Papa. Départ de Denelly ;
rentrée d'Aimée Aymard fort bien en progrès dans
la Petite venàangeusc, musique de Gaston Maquis,
Mlle Terno est applaudie avec la Dernière Valse,
rentrée d'Ogust. J. BERTELON.
Scala. — Première représentation de Muguette,
scène en vers de M. René Esse. Cette scène a fort
bien réussi, bien qu'elle ressemblé quelque peu à
certain épisode des misérables. M. Maurel a brillam-
ment joué le rôle du riche, avec son talent ordinaire,
Mévisto a déclamé avec vigueur « le Gueux » et
s'est fait applaudir ainsi que la toute mignonne
Laurence Parfait. Nos compliments à M. Gangloff,
pour sa charmante musique. Beaucoup de nouveautés
en ce moment. Mlle P. Brébion est exquise A la
' lueur de la veilleuse. Bourges plus en voix que
jamais raconte Fortcncrac de Bergerac. Mme Stéfani
dit finement les Trois voisines. Libert chante les
Petits -Trotlins Parisiens avec sa bonne humeur
habituelle. Bessard est délicieuse dans la Réplique
au rossignol. Gaudieux la Lettre à Catherine, une
ancienne nouveauté, est amusant. Début de la sédui-
sante Horaly, la Cosmopôlita, pleine de chic dans la
Mariée du Moulin-Rouge . et la -Gommeusc dans
Vmouvemcnt. Larive est mutine dans Je ne suis pas
pompette. Mathias On en a pour son pognon est
hilarant et on ne lui ménage pas les bravos. Citons
aussi Dowe Elégance parisienne, le petit Bob Ça
prend toujours et Vignais J'suis toute bébète. Grand
succès pour la cocasse opérette le Carnaval Conjugal,
toujours en vogue. En répétition : Procès-verbal de
MM. Bessier et Sémiade, musique de Cieutat.
J. BERTELON.
Ba-ta-clan. —A signaler à ce concert, qui comme
je le disais dans mon dernier écho fait le .maximum
plusieurs fois par semaine, une innovation que
devraient bien suivre MM. les directeurs de concerts,
leurs artistes ne s'en porteraient pas plus mal, au
contraire. Chaque jeudi est une soirée de gala donnée
au bénéfice d'un des pensionnaires de l'établissement,
c'est Daubreuil qui, le premier, a profité de l'aubaine
le 2 de ce mois. A cette soirée nous avons eu le
plaisir d'applaudir MM. Pichat dans ses imitations,
Gilbert, l'amusant Gilbert des Ambassadeurs dans '
son répertoire, ainsi que tous les artistes de la
troupe qui comme on le sait est absolument parfaite ;
il suffit de citer seulement les noms de Gosset. Bala-
zy, Fouies, Antony, Max Morel, Guichard, Romas,
Davigny, Roland, C. Roger, etc.. pour être fixé.
Quant à Paulus, inutile d'en parler, c'est bien cer-
tainement plutôt pour l'entendre que tout le reste
de la troupe que l'on fait queue à Ba-ta-clan,
Bchau^in tient et tiendra encore longtemps l'affi-
che ; pour nn succès,'c'est an vrai succès. Bravo,
bravo, MM. Garnier et Miguel !
Le lundi 6 courant a eu lieu en ce concert la pre-
mière audition du « Pétômane » du Moulin-Rouge.
PIERRE-A. FRANÇOIS.
Concert-Parisien. — Paris-Gaudriole continue
à dérouler, pour le plaisir des veux d'un auditoire
charmé, la toile sans fin où M. Menessier, d'un
habile coup de pinceau, a fait vivre 12 tableaux, les
douze mois de l'année. Les interprètes sont infati-
gables et la musique de Raiter de plus en plus
charmante. Yvette Guilbert, que le succès continue
à accompagner, vient de retrouver son concurrent
du milieu de l'hiver. Nous avons nommé Jacques
hiaudi, l'étonnant calculateur, l'algébriste prodige
que l'on fait fête chaque soir.
On parle ici de l'engagement de Guichard, un lion
comique transfuge de Ba-ta-clan,
Au programme, forcément écourté, Clovis ou
Reschal, à tour de rôle, Chambot, Charlus, Luciani,
Mines H. Brun, Kervilly... et les autres.
FERNOEL.
Eden-Concert.—Partie de concert toujours trop
courte — à cause de la Revue — mais aussi toujours
bonne. On applaudit ferme chaque soir, les artistes
excellents qui se partage à tour de rôle, les numéros
de la partie concertante. Qui nommer ? Tout le
monde !... Régiane Fleur d'Eloquence, Dambreville
Paris, Grisar Aimons-nous bien, Stelly la Mariée
qui rit, Boisselot On Tripote, Chalons les Trois
Chemises, puis D'ufresny, Giéter, Yvain et, pour
couronner l'édifice, la très excellente Duparc.
Bien que Paris s'amuse soit près de la centième,
aucune faiblesse à signaler dans l'interprétation,
aucune fatigue dans le .public nombreux qui se
presse chaque jour à l'Eden-Concert.
Au 409e vendredi classique, a été joué l'Aumônier
du régiment, cette pièce du vieux répertoire très
bien interprété par Ville l'A timonier, Régiane Robert,
Dambreville, Grisar et Mlle Réjeane, toujours gra-
cieuse. '' FERNOEL.
Ambassadeurs. — Réouverture le dimannhe
2 avril, une élégante couverture préservera les
spectateurs de la pluie, Constant Saclé administra-
teur général, troupe de premier ordre qui fera lion- '
neur à M. Ducarre, l'aimable directeur, Mlle Marie
Buffet, de la Cigale, effectuera ses débuts aux
Champs-Elysées dans ce concert. C'est toujours Ed.'
Deransard qui dirigera l'orchestre de ce splendide
établissement. ' IMPARTIAL.
Concert de l'Epoque. — Succès du laryngiloque
Maureth, de Nicolle, l'excellente comique,de Georges
Grandier et' Sérard, Courville, Gaétan, Tiercelin,
applaudi dans la Ronde des Matelots, Malleville,
Re3^ol. Charmantes Milles Dianes Fleury, Léo Bertin,
Teissier gracieuse dans la Fleur de l'Andalousie,
Stanislas, Danglade et Duvernay, L'orchestre de Muller
est toujours digne de son-chef. UN SPECTATEUR.
Bullier, — Lionel et Miss Lilian . sont extraordi-
naires dans leurs exercices aériens. Il est impossible
' d'être plus fort'dans ce genre de travail. Fcréol est
délirant dans Embrass' ton p'iit poivrot. Baye est
naturel et comique dans la Sentinelle rageuse. Bonne
interprétation des Suiveurs par Monluc. -L'Annonsa
est charmante en tous points A la P/a^a, Junça est
fort réjouissante et Darmelles est applaudie dans un
hymne franco-russe. ' GABRIEL MÉSANGE.
Concert Européen. — Ouah .'ouah ! ouah J lient
toujours l'affiche avec succès, des scènes nouvelles
donnent à cette revue un nouvel attrait. Léo-Bert
est l'artiste préféré du public, qui ne se prive pas de
l'applaudir. Fernand Kelm et Hyacinthe, sont tou-
jours des plus fêtés. Fonty est pleine d'entrain et de
joyeuse humeur. La Danse serpentine est un des clous
de cette amusante revue qui est loin d'en manquer.
ELCAS DE RISATI.
.Petit Casino. — Prochainement l'ouverture, enr
gageîiients de Mlle Dernemont, une charmante artiste
qui se fit apprécier à l'Eldorado, de Mlle Abdala, dé
l'Horloge et de M. Monsy, du Casino de Paris.
IMPARTIAL.
Soleil- — Mlle Doriga est acclamée dans ses ■
créations. Numa passe en revue le répertoire Clovis,
dans lequel il est amusant. Ou a joué d'une façon
qui ne laisse rien à désirer la Nourrice de Moni-
jcrmeil. ASMODÉE.
Auherge des Adrets. — Sous la direction de
Félix Mortreuil, ce luxueux Caveau des chansonniers
est rempli chaque soir par un public de choix. Nous
avons été à même d'applaudir Gaston Maquis dans
Mimi, René Esse Salut au Drapeau, Daubry Bonne
fortune et le Roman d'un vieil étudiant, Constant
Saclé C'ncst pas si facile que ça et le Régiment des
Marions, Vivier Lettre d'Adieu, Eugène 7c Tonneau
da maître Pierre, Colo-phane la Sentinelle rageuse,
Marcellus, comique grivois, etc., etc.
UN SPECTATEUR.
Folies-Parisiennes. '■— Ex-théâtre de la]Villette,
salle remise à neuf, troupe d'ensemble, intermèdes
nouveaux, comédies et opérettes du grand répertoire,
Balpe le siffleur et Edouardus du Casino de Paris
dans la Gamelle à Bidochard et la Sentinelle rageuse
s'y font applaudir. GAURIELLE MÉSANGE.
Les Quatr's Arts.— Toute la jeunesse montmar-
troise se donne rendez-vous à ce joyeux cabaret, où
l'on est à même d'apprécier l'excellent compositeur
Georges Reisch qui, depuis le départ de Paul Delmet,
interprète ses oeuvres avec un réel succès ; on croi-
rait en quelque sorte que c'est le poète compositeur
lui-même. Georges Tiercy dans Oh ! mes enfants et
Mon refrain turc, Lefebvre dans la Valse des petits
bonnets, M étante' Sécot, la Complainte des Marions,
etc., attirent chaque soir un public qui s'amuse de
tout coeur. IMPARTIAL.
Baratte. — Les boulevardiers et tous les élégants
se font un plaisir d'entendre l'artiste Huguenet, qui
s'accompagne dans les Petits pavés et les Stances, de
Flégier. Lui seul serait capable d'attirer le public
dans cet établissement de nuit. ASMODÉE.
Fantaisies-Nouvelles.— Dans la Saint Flageolet
et Dégoûté des pochards, Bouton est bissé tous les
soirs. Daguerre est fêté dans le Réveil du printemps
et Qu'est-ce qu'une rosière. Raymond est absolument
désopilant dans Dnmercier et Lêpicê et Ça n'rime
pas. Dattigny est charmante dans Pendant la Ma-
^urha et J'en voudrais bien encore un peu. Myras est
toujours la gracieuse divette que l'on connaît dans .
Ça n'peui pas s'rèpèicr et la Poitrine. Simon dit à
ravir les Stances de Flégier et Naples. Succès de
Cavally dans la Chanson du comemuseux et le Conscrit
alsacien. France est ravissante dans On peut venir tue
chercher, ]' savais pas. Très gracieuses Yvonne dans
la Perle d'Asnières, et Desfeuilles dans Mon valseur.
Le Baiser de l'éfrier et le Joueur de flûte, dans
lesquels se font applaudir Chatau, Cavally, Daguerre,
V, Karl, S. Bloch et D. Simon complètent agréable-
ment la soirée. PIERRE-A. FRANÇOIS..
Moulin-Rouge. — Avez-vous entendu Louis Che-
valier dans ses créations ? Si oui, retournez-y, dans
le cas contraire allez l'applaudir, ainsi que Camille
Ramans, chanteuse fin dé siècle. L'orchestre de Ma-
bille est digne de tous les éloges.
ELCAS DE RISATI.
NOUYJSL.kES DE PROVINCE
MARSEILLE
Alçazar. — Nerson-Petit duettistes à transforma-
tions obtiennent un véritable succès dans/fi Chanteurs
de cour', Mlle Lelcain dit d'une diction parfaite Je
Sac de voyage, le Péché. Auge, l'enfant gâté du public
marseillais est applaudi dans le Marchand de chansons;
Mlle Duga est rappelée dans la Pocharde et la pro-
mise. M. Duchalel dans Où donc est Adèle.. Mlle
Caplain, une jolie soubrette dit à ravir la Valse des
chats. M. Robert avec une jolie voix de baryton dit
fort bien Verse marçot.
Palais de Cristal.— Les adieux de Alice Berthier
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