Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1895-08-27
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124274 Nombre total de vues : 124274
Description : 27 août 1895 27 août 1895
Description : 1895/08/27 (Numéro 1186). 1895/08/27 (Numéro 1186).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k547815m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/05/2008
.%$$£ «J^E-j^gr^? |$UT' 1895
1-~
;OIITRÇ M: "Wt BOTHSCHN-DJ
̃̃̃ ̃'ls%nçuèî.c: sur Valteatàt dirigé co.iifre M.'îe
-^fearb-ii Alphonse de Rofclischild coivtiuue'tou-;
•'jeuvs saîis avt>ir -eiicor-é -aineBé une décou-
verte quelconque de nature à mctlrcla po-
•iiée'sûr ta trace du coupable.- ̃ ̃"
Pcs ioyrnsjïï ont ̃"nncb-neé ce-matin qii'vin
-'cèrtuin nc-mbro içfc&TrestRiions avaient été'
faitesniéT, à Paris, 'dans les"' milieux' anar-
̃chisl'es." .̃
;ÏL«?e"n ést^itîEv SoivleVURîi'arresùatîori a été.
• faite vea province; ainsi quenéus !e=disons
5 ;î'iiLiU'fr part, à Viç-s-.r:1 Cèrë, -da-ns le Cantal,
-"̃-célts d'un aocien-in-sli-uii.o.iiriîoni'nîé Bord. 1
~lho:v,-i.R 5 e"it~? CPSC ~P~Cniert !> C Bord.
:Àué«ïV nouveau' rcn'seigRcnifint n'est, arrivé
•;iiftcii!'àpï'éseti!. "à laipréîecturb de policé sur
veztte arrestaaiG; '~n yai'ait, d'ailieurs,-âu I-
i'"&ette'-atlrsskiU»n'. ©n paraît, a ailleurs, au
boulevard ti'u-Palaïs' '-n'avoir pas grande con-
• fiàncédariS cette piste1. ̃
ParfsK les pièc-ss âconvielioD envoyées1 au
• lab!oràtoirc immicipà.l,'figu;renti dans un bocal,
̃dés-fragirenls de peau et d'ongle, l'ongle
"chi: pouce, •'̃pi'o venant des mains dé.M.-
.̃5bi1ko"svita.: :̃̃̃• ̃̃
Les 'nouvelles que nous ayons Tait prendre
"̃ee:«ialùi du-maiade.-soht'moinïi" rassurantes.
''̃iîes appareils -et ont constaté qu\m- dépôt s'é-
tait formé dans-î'ortiite.'en arrière de l'œil.:
ïies-iaédeciiis «raigflpni "que, dans ces condi-
tions, i'.œil ne sojt définitivement perdu..
v' ̃. ̃ -ïies plis: «'-cîiaT'gés » i
C'eit, paraît-iî, en Angleterre, que l'cnve-,
'ep'pé expîosiple a été- la prcn.ièro fois expé-
̃ .imeiifée.. ̃ ̃ ̃
Lots" des U'ôublès d'Irlande, plusieurs dé-
-sùîés- anglais reçurent de ces plis suspects,
inais, comme ils avaient sans deuie dés rai-
sons de se méfier âe ces; lettres, ils ne les.
Kivriï-eii^ point.. r"
tes fenveïoppèa èxplosibles furent en-
"Toyées au colonel Magen die. qui, au risque'
île se faire sauter, les ouvrit avec mille çré-
cautions.
̃ Plusieurs contenaient, comme celle en-
voyée au baron de Rothschild, du fulminate
de -rivëreure.. ̃- •
-Certaines et c'étaient- les plus dange-.
:rëuses– étaient chargées dé picrate de po-
^.asBfc. -• "̃̃̃•
On 's'étoime que de semblables "engins ne."
partent pas "dans les' mains de ceux qui les
•-ïonfectiennent. Au musée" de Scotland-Yard,
Londres, on voit encore/des spécimens de
:éésp eûveioppGs explosiblés. ̃̃̃
M.-Mélviile-, Te «-«liief inspector» de la- po-
ii.Dè 'augl&ise, s'est livré '-des- meis à de minu-
itieuse's recherches pour découvrir les con-
-fëctionneKrs' db ces «'plis elïargés », mais il
̃ -nbr'put ixiTiMS- rnelt-îe la main surles cou-
~t,iés;~
• '̃̃̃̃̃ ̃ Une piste •"
̃• >- ̃ -A-u-pïilac, 2d août. Oaa acquis ici la eer-
,îitajlG=q.iis l'enveloppe de la lettre -explosive
=-iyir a-'bîesBé Ïiier-M. Jodkowitz, le secrétaire
-^«̃i baran Alphonse -ds Rotkschild, est. partie n
iïîe-Viç-sur^Gèro. ̃̃̃̃ ,1
Ce matin, le .paquet '.d'ÀAmiîac s'est rendu
-daas;ûs-tt« idéalité et'a-psscédc.à Uiia enquête, .1
au bureau de poste. ̃̃-
L'a lettre a été envoyée par un" iiooimé Bisr fc,
fia lcit.=e aétk~r.i~eyëe'par uri noùlmë h,~r t- `I
.MnaiïT-histe-dangereus. Gefc individu, profes-
.6î«r -révoqué, était de passage à Vie. S
?-̃ Oa-CEèsar ses traces^ :t
11 MPAM IIS MSITOffi
C'est ce matin .̃qu'-ajBuJieu Je,premier..dé-
part. des réservistes des classes 1885, 183S et
1WS apëlès'pourTSiré une période d'instruc-
t.ieE- île viîïgt-huiv jours. ~r
Le-s rifficlïes*'êt" les "Ordres *d'appéi~convo-
fluaient les hovarces pour îiuit heures mais, ![
:(iès-avo.nLcettfjheure.,iineaRimatioii estraor" ̃]
-âinair-e:i"ègaaiv tout autour deBaris, aux en-
-S'i"GnE 11û:. 13G9Vt'S-C~S~I'nC-,C; Q8S aux eu:' i~
-virons des, postes-caserne. ;et des -bastions'
jù oiithoà d'ordinaire les rassemblements.
Aussi tas- omnibus- matinaux -avaient été !j
jnris: d'assaut par une-'&ulé'ïigurrëe de fan- ]̃̃
:tasslkssi-.4e:îoiiàâas. d?âî'iiltears,de tringlots-,
uX;ï avaiêrit sorti "do J'armaire leiTieiLuni- .1
forme cn.viis A'ont reporter durant quatre j,
iStma.iii.es. ..• ̃ J
lvIasi;eui'eLisc;rauTit,CES' braves "gens nv6n't"
plus £iii.-i-û la iournuro martiale d'antan. Les 1
iailicL: sl; sont épaissies, le ventre a poussé1
et qi;cI-Qi.;eï-uns, avec la petite, veste, étriquée"
çiK- tour a laissée \i leur départ la 'générosité'
ieleuT capitaino, paraissent à peine vctûs "|r
ians "ces'vfitement.s qu'ils ne peuvent plus t
"sduR-nëer. ̃
ttéanmoias, l'ensemble est. drôle et les.
;|Ï0B:'i«4es-tllag'u:és]jar; leurs «amarades plus'
"âgiiti' L'en sont pas- moins ̃gsÂV Que. les.
̃ ^stuures-ï • -'• ̃̃• ̃ ,.̃̃̃̃•̃•̃ I
Cûpcndaiit., huit heures upproeheDt! Un-à i.
^âE-ifcs-rèsc^Tisies -èe-sëpareTit'ds leur-famille -j-
et. après une -dernière étreinte à lafemme etU
aus enfants, lis entrent dans' la :conr. du |"
̃ftâstiofi'ûrai'dé -par un poste vd'infanterie qui
-)H leur i!iterdîT.c-de ressortir.
Une sonnerie de eiairo.n:rctentit, crest le
-rassésEoicrii-cn't. r "'̃•̃
A la Vii.te Les ratardataires a"ceourent,J
laadis. que les EGUs-offiçiers rangent leurs
'ïoràincsv par îvginîEEt/'su'r-deus:" rangs, et
ss font i'sppcl.. ̃̃• '-̃̃ -̃̃̃̃̃ ̃ ̃ 1
̃ A'- peu prf-s pra^out; on ne signale que quel-
qiies l'.ive-s manquants et tous ont tenu à
'liohntvir de rénondï-è;£vTappélde la Patrie.
̃Ç-îite.-proriïi'èro formaiité terminée, les
êonimandaiî^s de recrutement, dans chaque
-bastk.'îi..ost passé une rapide inspection des
"tioeîkiès et-reçu- ies'T'éï-laniations de ceux
quicroyaisnt en avoir à présenter. de ceux l'
Sur 'là rive- droite, les principaux points
ïlç-rà-Sseiv.blohi.Piît ^tai'er.l .pour l'infanterie,
-les chasseurs -alpins" eH'avtfilerïo le bastion .I
no 4 au. boulevard F'cp.iatowski; ie bastion 11,
&o;alev.ai'd Davoufc; -le. bastion 18,1 boulevard j
Mortier le bastio'a 25; 'boulcTirà Sériirier j
ie bastion 33, -boulevard Ncj- lis bâstioii.40, |"
'̃PBDGRAMME IHEJSg- SBBGTAGLES ,33TLT: ::20 AOÛT;
.SP-ÉliA– S-îi. "> j
ï'AUSï'
sp. 5 s., J. Ifarblc-r tt M. Cari-é 1
-mus. Oh. Gounod
• SxBiï Vaguçt
-.McpMstûijh'iits- JJèluiss
;Vaie::tin Bartul
Wagner Emet ilf
Msrj'jcviic- M"- Bc-;lj;et
hi2f~ !;c, r ~I, ~li;ét
Biélie! Agusiiol
̃MaraiE Beaav'ais
̃" iiiveriisxETîiéïit:
MiïS>5Tîûirsicin,UîîSlioî,:Bla!ic,
:hüi^~ï;absG,io,G::aLoa;Lïa::c-~ 1
-Sslîe,- Robin-. Yioliat, Vangœ-
r-Shen.'iYéluv-sr. II. •î\égiiier,J.
Régnier, ̃•Zîïvibelli. l'iorii. Mes-
tE!5, Rat, Parent, p. liégr.iar,
Gharîes.. Manie, Mircé-*è3,Ixiirt,
Carré. hieaii¥aiî,Cijiii'r-icr,Go'ial,
liouroi. ̃
CCIïDlE-FRAH'ÏÂiSE -51i:. 1/2
LES. FEMMES SAVANTES
_Cob: t> ao. fi', ver* diîMoliùï.e.
Ciîtomirè î-o Bargv.
ysChii- Ma e/n'ày -̃-
CSù-ysalc' TTbloH'
Triiiofm Ci. Jjort
A.isiu "JîiîiV^Vêr'ae}.
Juilûi!, JÎUSfP- a
LsM-Kirë YiiJaiîî-- ̃̃']
..ïrf&jir.o l'ilcpnni-ei l
ïlenrieUc tda" BsveUa
-Martine' KalL
Philamiiithe Peisooa
BêHne Amel
Armande Bu Minil
L'ANGLAIS
ÛULE 1"OU RAiSONNA'BLE
coïïi.en 1 a., en prû;e-,dc J.Petrai
Jack Elplocn Coquolîti cad.
M. Loyer Gicrh
Un huissier Falconnier
Jncaues Dehelly
ïîiérèso Mn'Muller
OPÉflÂrCOtlIQUE »h.»>
CLOTURE ANNUELLE
NOUVEAUTÉS 8 1i,i/3 1
DAMS ET VALET
.vacd. en i a., de Gh. ÇlairviUc
Beloisol Raoul
i'-Giolan P. Roger
Liicicnne Ctiariier
DU LIBRE -ÉCHANGE!
DU LI-BHE-ÉcnANGEl
p. 3a., K'eyiîes-j etDesvaliicres 1
Pingici Gt-rrûain
i Psilliiv'Jiu Colombev
•̃MatlissH Guyon QLa
i Maxima Le -Gallo
Baslion Lp.urei j
i' Bd'u'.gt RegaïKl
Bdu¡:jt ':wguard,
I ./Bcuîarl ̃ Geiger
boulevard Bessières le bastion i% boulo-
"Va;i'd.(5p;:ifvJpprSain:t-(Tvr.le;.bastiQn,59, ïmu-
le^axd1 Sticfi'e't.I .J,
"Sût la'Tivô, gaùche,.les "bàstrotts .71,, 73, 77,
^f, 84 et 90":àyàVent éie également ''̃dési-
gnés. "̃̃ ̃ J" ̃' V '̃. "Y
Nulle' pari, lès, opttratio'ns/. de rappel et. du
classement des bommés n'ont. donné, lieu au
moindre incident..
.Vers dix' .heures., tout était terminé, les
'rangs formés et les réservistes, par files' de
Quatre, se, dirigeaient 1 allègrement vers les
différentes .gares devant les co.nduire.ù leur
garnison; '•
A midi;là plus grande animation régnait
encore à la gare. de. l'Est, d'où partaient Ies:
réservistes d il ,6e corps, qui doit former le
principal 'clément, âe ràiïïiéc que le général
Saussier va avoir, sous ses ordres.
Des parents, des' amis et. beau-coup ,'dq cu-
rieux sont venus jusque là, et les'maiiis' se
-tendent et..malgré la défense, les. raiigs se
Tompentbipn souvent, coupés par une femme
ou une mère avide .d'un dernier baiser.
Les Compagnies dé chemins de. fèr ont or-
'ganisè'un'sei-yic'e de trains spéciaux espacés
• de façon à éviter rencambrenient dès lignes,
et assez frêqu-ents. cependant pour faire de.
ce-départ ûufe' petite expérience de' mobilisa-'
ti'on' du matériel, et, du personnel des voies
ferrées. 7" Y" -Y', :̃
.Les réservistes qui^out quitté Paris «em'a-
tin peuvëiïtô'tïe évalués à .quatre lïiiile. envi-
ron.̃̃̃ ̃̃
~Z ~®~Ii~~
̃ fî^e siège «ïé St. Pierre Ijcgrrand
.Une élection législative a eu lie'u hier au
scrutin de ballottage, dans la troisième cir-
conscription de Lille, pour pourvoir, au. rem-
placement de M. Pierre Legrand, décédé.
Inscrits 16.570. Votants 12.935
MM, le. colonel Sever, républic.. 5.161 ELU
Rogez, constitutionnel. 4.213
Gaesquière,:soeialiste 3.561
Au premier tour de scrutin, les voix s'é-
taient' ainsi réparties le colonel Sevef,
4.469'; M.Rogez, 4.202; M. Ghesquière, 3.929.
Aux. élections générales de 1893, M. Pierre
Legrand, républicain, député sortant, avait
été réélu au scrutin, de ballottage par 5.714
voix contre "4;073 données à M. Ghesquière,
socialiste, déjà candidat.
LA'.SUEUR
On sue parce qu'il fait trop chaud ou que
la circulation du sang n'est plus en rapport
-avsc la- température externe. ̃•
̃ Au mois d'août, le plus souvent, on mange
moins, on urine moins, et- les pores de la
ueau, excessivement dilatés, se laissent plus
facilement traverser. •̃•̃
Les glandes eudoripares, exeîtées par la
température, excrètent à- leur tour-de-fapon
abondante.
On 'ne doit pas confondre. cette transpira-
tion avec îasueur.preduite dans les cas^d'es-
•soufflenient-, n'asihme, de maladie du cœur on
\ies potimbas. Ici-, il y-aanomalie deia.circula-
tiont C'est, du reste, et dans tous" les cas, tou-
jours une' anomalie delà circulation qui pro-
duit ccs-spasnies:d'ongiae nerveuse,- catar-
rhaie ou eardiaque. Aussi, doit-ondes remer-
ciements à l'Académie Parisienne; qui a fait
̃connaître l'heureuse découverte d'uii es-in-
ier-ae des hôpitaux. C'est-One poadre ou des
•̃cigarettes dc.iitjlsuffltd'iiihaler les vapeurs
•pour dissiper, '.en -moins d'une minute,- les
̃̃violents ac-tf.'R dasËhnie,- -de catarrhe, d'es-
soufflement, de toux de •vieilles bronehités -et
tes sueùi-s tl-op abondantes. ;Elle régularise
la-.circtiîaiic'ii cardia-pulmonaire- et guérit
pr-ogressiveuient.– L •̃ •̃ ̃-̃
-M. Louis Legras,~rheureii:ï inventeur, a
reçu^î5,000 francs 4c récompense.- Il expédie
franco une boîte en -timorés, ou -mandat-poste .adressée à M.
Louis Legvas, 139, boulevard Magenta, à
Paris. -̃ '̃̃ '•̃̃
_AR:MËE'ET:MA~,INE
CIKQUANTÏNAIRE DF SIOI-3RAH!Î!
Le I5'J chasseurs à pied, cantouné-à Bus-
sang (Vosges!; a"eéléi)ré hier'avec éclat le
cinquantaire du combat de Sidi-Brahim.
-.Le matin,. le..£-oramaadanj; Joppi. pro-
..no'ncé une ailoeu.fîSh patriotique.' Piiïs a été
célébrée une.^grand'messë à l'église,. j^Seorée.
~âevérduro; dans le cSœur, un p'iqiiet de
chasseurs.
La ~musî^ue.ïnilitaire "alternait avec "les-
chants religieux.
L'après-midi, des divèrllssementsLont eu'
lieu a'ttx ïajaqu.srnents artistèni'entoriiés.
Les habitants et de nombreux visiteurs al-
.saciens -de la vallée de Saint-Amarin se pres-
saient à, cette ïète.̃ ̃ ̃
A'i'ÉCOLt DE-SÂ1NT-CYR' v
"A l'Ecole de Saint-Cyr,!arentrée<ïes élèves
qui doivent suivre les cours de deuxième
année est fixée :"au.. lundi .4 novembre,, à une
heure de- l'après-midi.
Les 550' élevés admis à la suite du con-
cours d'admission de cette année, en argot
d'école les «. melpjis », .seront incorporés du
26 au 31 octoLre, à raison de 00 .environ par
jour. •̃̃̃
AU MARINE
Par décret du 25 août sont prornusou nom-
més dans l'ordre de la Légion d'honneur
̃Au grade d'officier -'̃̃̃
̃ MM. Clainorgan, lieutenant-colonel, et Phi-
lippe, capitaine d'infanterie de marine;
Au grade de chevalier
'MM. Guignoa, capitaine en second d'artil-
lerie (le marine Aube, «t Bulieux,. capitai-
nes d'infanterie de marine Martin, chef de
bE-tàilion, Girard, capitaine, Foreston, Lacout
et Yandesval, lieutenants- d'infanteriede ma»
Tine; Carrière, sous-commissaire de lama-,
rine..
HOTEL
Marcelle -M™ Marg. -Gaïon
Angéliqas M.Montrouge
Victoire Murany
Rosé Cartoux
EA1TÉ 8 h. »/n
LEGRAND MOGOL ̃:
op. -bouffe â spectacleen 4aci..
de MM. H. €hivot et A.Darui
mus.de M. Edmond Audran.
Mignapour P. Fugàfe
Jpgueleî. ï-.uçien ;Woël
îSiicoîiar Dacheux
Grakson liandiln
Madras Jaltier
Un officier Bsmard '-̃
Grand la's'nniane Martet
Un marchand Valin.
Irma". M"" Bercâeri
Bongaline Anspacii
Une marchande LaTgtDi
KiouTtii ̃ îCarly •
A dix heures
LeMve
Pas réglé parM?°.Marïdarisé par M11'.TcarmftLamotlie.
Au deuxième acte
Les Bayadèrcs,
Grand divertissement, régie
par MmeMarigTiiia. ;J J
Dansé par M™" .A. Millet,
-̃Guer"raj-L; Millet, AnvoTÊet,
R.Auwnet, Thibault, !Dur-
.inanif/Belieooia' Egrené, jPav*
;poiiBar.dou.K[ontforli.Sêniabo.
Un ~~s -nrs~Pc~~i~~s
On. sait qu'il esl queslioii d'apporter
d'impdrtanles moflificatîors dans le recru-
tement du corps des sapeurs-pompiers de
Paris.. ̃̃•̃̃' ̃̃̃
À.la suite, en effet, de l'immense incendie
qui détruisit'les- magasins de- M. GodiHol,
rue Rocliechouarl, deux députés, MM. Ba-
ziîlc et Thoniiard du Temple, prirent sur
eux. alois que les journaux, la population,
ies sïni.slrçs eux-mêmes rendaient ̃ pleine
justice au dévûuemenL, au courage, à l'ini-
lialive cl à l'abnégation des sapeurs-pom-
piers, de déposer à-la -Chambre une propo-
sition ir.oditianlle mode de recrutement de
ce corps de héros.
Nous avons renconlrc liier un officier de
sapeurs-pompiers, depuis plusieurs" années
au corps, "et: nous lui avons demandé ce
qu'il pensait et ce que pensaient ses cama-
rades de l'article -fondamenlaî du projet
déposé, par M. Babille elson collègue. Nous;
"voulons parler du recruiêment des pom-
piers dans les régiments du' génie. ̃"̃
̃ :L'opiaion d'im.ofSoisr supénour
"'̃ t- Tout d'abord, nous dit notre interloeu--
tetir, il est une chose que je ne m'explique
pas bien. Dans leur 'proposition' dont vous l,
me parlez; ses auteurs. commencent par ren-
dre hommage au dévouement it au courage
des sapeurs-pdmpicrsde Paris et,' quelques-
lignes plus bas, ils réclament la transfor-
mation complète de ce corps dont ils vieil-
nent de vanter les mérites. Je ne. sais ce
qui se passe dans le rnonde parlementaire:
mais ce que je sais bien c'est que, dans la
vie ordinaire, il est peu d'usage de jeter à
la porte un serviteur fidèle.
On blâmo notre mode de recrutement –de-
deux choses Tune ou c'est par ignorance
'ou c'est par mauvaise foi. ̃'
En effet, les hommes qui font partie du ré-,
gimerït y. arrivent de deux côtés ou direc- I.
-tementdésignés par le recrutement, qui ne
nous envoie que. des hommes ayant appar-,
tenu aux industries du bâtiment, tels que
maçons, «ouvreurs, charpentiers, etc., etc:,
ou bien par voie d'engagement, et les çnga-:
,gés volontaires doivent alors prouver qu'ils
professent un des métiers, ci-dessus.
Je ne vous parierai pas des autres condi-
tions exigées, du degré d'instruction, des
certificats spéciaux au -point de vue de la"
santé, etc., etc., -et j'en arrive de suite au
recrutement des officiers.
On se trompe encore en disant que la plu-
part des officiers sont à l'heure actuelle,
suivant :une expression, connue, ̃ pompiers^
comme. la lune. ̃
A l'incendie delà rue Rochc-chouart tous
les officiers présents avaient aumoipsdixou,
onze ans de service au corps. Ils ont fait,
eroyez-le, tout ce qui était humainement
possible de faire -et, bien que ne sortant pas
de Polytechnique, ils ont prouvé que rien
̃dans leur métier ne leur- était inconnu. On
̃ne peut pourtant pas les rendre responsables
du manque d'eau qui a été la': cause princi- j
pale, sinon unique, de l'immensité du désas-'î
tre! Il y à à là Ville de Paris des ingénieurs 1
sortant de Polytechnique eux aussi qui
auraient dû prévoir ce qui s'est passé et faire
installer les canalisations nécessaires, *et je.
suis de ï'avis d'un de vos confrères qui
disait à «e sujet au lendemain du sinistre
« II est des cas où l'ignorance et l'inertie
tLcvïénn,ent-"dës^crimes. '»̃ ̃- ̃
L'avancement des .QîMers
Oa plâme aussi beaucoup le mode d'avan-
cement, dès officiers; ceux-ci pou" passer
d'un-grade à l'autre sont foreés de quitter le
régiment et n'y reviennent qu'après, un sé-
jour plus ou moins long dans un régiment de
provinc-e.
Eh bien! laissez-moi vous le dire, c'est là
une des conditions nécessaires pour le main-
tien de la discipline au corps. Il est bon, il
est indispensable qu'un officier des sapeurs-
pompiers de Paris aille se retremper de
.temps. en: temps dans, un. régiment; là il re-
prend 1'habitade de la discipline forte et sé-
vère qui fait justement la force et la supé-
iïorifcé de'no'tre'régïmerit.
j .Les. causes du prejei
V-o.us me.demandez à quelles causes on
dçit altribueria-^lemande de substitution .'du'
génie à l'infanterie dans le recrutement' de
notre corps.
-̃ Ges causes sont nombreuses, la priaêipale"
eqtcelle-ci Le génie, le (,génie malfaisant »
(c'est le nom que donnent à ce corps les offi- I
ciers des garnisons de province), cherche de-
puis longtemps à-s'instailer à Paris. Notez que
toutes les armes sont représentées dans la
capitale; le génie seul n'y a ni régiment, ni
bataillon détaché, ni dépôt. C'est là pour nos
camarades de cette arme une sorte de.crève-
| cœur: d'autant plus: que la plupart d'entre
eus sont très mondains et qu'ils se. souvien- ¡
nent encore dans leurs garnisons de pro-
vinee. au cours deleur existence uniforme et
v:nee. au cours ae leur existence umiorme et
insipide', dés -Dslles soirées passées au Théâ-
tre-Français, à l'Opéra et. ailleurs.
Oh lie protestez pas; c'est là, je vous ïatV
firme, le pivot de la campagne menée contre
Jious. '_•
Ajoutez que ;nos. camarades savent aussi
combien nous sommes aimablement accueil-
lis partout. Certes, dans toutes les villes',
les officiers sont bien reçus, fêtés, choyés
même; mais à Paris nous jouissons en plus
d'une considération spéciale;, -on sait que
nous sommes, toujours prêts à marcher à
l'ennemi, .au 'feu;- que. chaque jour nous
nous exposons à des dangers de toutes
sortes; que,, pour nous, ,lo temps de paix
n'existe pas; et, alors, constamment -on nous
fête comme si nous revenions, d'au delà des
frontières deiemporter la définitive victoire.
Ali je comprends que nos camarades du
'PORTE^SAMT-KARTIH– 8 1/2
LA DAME DE CARREAU
pièce nouvelle eti S a. x;VS ta-
bleaux (adaptation française)
de « The Fatal dvd s."
Gérai d ATisteà- Volny
Jim Dixon Gravitr
A. J. Austen Péricaud
Georges Jforster Desjardi.ns
Harry Bprgess Gauthier
TércnceSmithsonAveloi
"William Gurtis Mallet
CyrusCandlesionBacôuiô
Jack BrooMcld Télame
Webster -Darâgon
WinnipanleHol-- '̃̃•̃ p
̃ landais. Dekoclc.
Paddy Collcuille
Mraes
Pepa la Brune Lina -Munie
Àlargaret Dus
-Miss Pénélope Bafpy
Gcdly Aiisten D'Vi'mières
Kate AjitoniaHnarl
Rosé Bignon ̃
.Tessie Clary
Clara Dalanrf- ..̃[
TABLEAUX"
1. Au pays des raines d'or
̃– 2. Au pied de Ja potencel
•3. Père et fils. 4. N»3, Vie-
:toriaStreet. 5. Les incidents
sd'ûné pleine eau. 6. Après l.
.4e crime, ?. îiohilletrougë".
l–rii. VeDgesnce'ycfenîmeJ
iiBieU– 8h,l/2
'LE TRAIN ;K- 6
grand drame nouveau, en "5 a.
..el 8 tableaux
îrîicuel Hervon Decoiâ
De Mériel J. Renot-
Louis Dubûurg Gémier"
JeajiRGubier Charpentier,
A. de Mériel Erniie Aibert
Nib Toi-in
Paul Duliourg Degcorge
Maillet Denesle
MauchiB Ghevalier
Roubinel Aussourd
Falempin Télam
Le cnorde.îaSû-
reté Berfliier
Malvina. I\lm" Inna Perrot
Mme de Grançay R. Lomer.cier
Sophie Marchai Descorval
.îeanne Dauphin
Flobec ̃ Daubran -•
̃Mariette" Sah-adora.
Iléloïae Balzac
'Agîae ̃- Gen.se
Justine Marcelle
Marion Jungua
VAUDEVILLE– h.»/»
glgturb .Annuelle
génie désirent, avoir leur part de ces ^cçla-
mations, que nous prodiguenties Parisiens,-7
et des dangers que nous cenitous chaque
jour. Mais nous devons' nous; défendre, .puis-
qu'on nous attaque. Je terminerai donc sur
cette affirmation, que les législateurs' feront
bien de raédiSer: ̃ •
« Jusqu'en 1870, Jes officiers des sapeurs-
pompiers de Paris étaient pris. dans le génie
aucun progrès n'a été réalisé jusqu'à cette
date. Des officiers d'infanterie prennent en-
suite leur place et, alors,. en organise lès:
services dos pompes à vapeur, des échelles
dé 'sauvetage, "ou apporte lus derniers per-
fectionnements aux écuries, et aux modes
d'attelage alors, seulement,' le corps des
sapcurs-po'mpîcr's" devient réellement digne
de .Paris' de la première ville du monde.
Nous remercions noire aimable interlo-
cuteur et nous nons demandons avec lui
comment il peut se faire qu'on songe à
transformer un corps, qui est l'objet de
l'estime, de la sympaLhic et del'admiralioa
de tous.
̃ L'institution des sapeurs-pompiers est
une des rares qu'on r.especte et qu'on. aime
à Paris-; n'y touchez pas, car, dans le cas
contraire, on ne manquera pas de penser
que vous ûles jaloux de sa. popularité, et
que vous ne pouvez supporter à vos côtés
les courageux, les désintéressés qui devien-
nent bien souvent les héroïques.
LtA-BSI.«TH:E:T.ER«IHUS
EST BIENFAISANTE
Demandez-la, il s'agit de votre santé.
L~ i~~R ~i~ R~OR
Li TOUR BI MAI! M BALLON
Décidément j'étais prophète de malheur,
lorsque je déclarais ici même qu'avant de
songer à faire ic tour de l'Afrique en ballon,
il fallait réaliser le fameux tour de France
dont on a si sauvent parlé.
Voici que le projet africain de M. Bézier
est abandonné et que l'aéronaute Maurice.
Mallet a fait naufrage au premier jour de la
seconde période de son expédition fran-
çaise.̃-
On sait, en effet, que l'an dernier; à pa-
reille époque, MM. Maurice Mallet et Wil-
frid de- Fonvielle s'embarquèrent à bord du
ballon Tour de France, cubant onze cents
métres. Poussé par un vent très faible, leur
ballon resta gonflé cinq longues journées et
put ascensionner nombre de 'fois, avançant
ainsi de quelques kilomètres vers le nord-,
est. Une pluie diluvienne les obligea à de-
gonfler, au moment où ils espéraient passer
en Belgique..
M. Mallet comptait prendre sa- revanche
cette année et, confiant en une série de
beaux jours, partit jeudi soir, à sept heures,
de l'usine à gaz de la Villette,. en compagnie
de deux passagers.
Un petitballon de ravitaillement de soixante
•mètres 'cubes était accroché à la nacelle. l'
L'aérostat emportait encore cettefois un jeu
de sacs de lest, indispensables' pour les es- .1
cales..
Dèsie rléparl, le vent s'est mis à souffler
du sud d'une façon très régulière. Les aéro-
Tiautes en ont profité pour se maintenir le
plus bas possible, en voyageant au guide-
"rope. ̃̃'
̃ Aucun incident, n'a troublé le voyage j jus-
qu'à quatre heures du matin.
Un peu avant le lever du soleil, après avoir
traversé Béthune, les éclairs, sont venus, I
précurseurs de l'orage.
Lesvoyageurs ont cherché à atterrir, mais ./1
la tempête les a surpris, avant qu'ils aient
eu le temps de choisir un emplacement.
̃ Environnés d'éclairs, ils ont .essayé, de
changer de tactique, en.s'élevant au-dessus
des nuages mais l'aérostat, alourdi' par une
trombe d'eau, n'a pu traverser la r.uée les
trois passagers .'sont venus s'abattre, sains
et saufs, entre une forêt et un village:
Ils n'ont pas eu la peine de dégonfler le
ballon, car une rafale, survenant'dans un pli
de l'étoffe,J'a déchirée de bas en haut.
Les voyageurs, trempés jusqu'aux os, ont
̃ êtê-seeourus Bar ies habitants de Thumeries1
(Nord).
M. Maurice Mallet va réparer son aérostat I
et^ compte Mentôt renoùYéler sa tentative,
avec las mêmes intrépides passagers. jl.
/On ne me taxera pas .d'exagération, si je.
déclare que le tour de France est aussi un
véritable- tour de force;».
Ces échecs successifs semblent démontrer
ou que les périodes de beau temps ne se main-
tiennent pas assez longtemps-dans nos -cli-
mats, ou que. l'art: de conduire les ballons
n'est pas-encore assez complet- pour assurer
la réalisation du projet de Tour de France
aérien. T
C'est -Une r question à étudier.
l~ `~ 1~ ~J,
DU 27 AOUT
Eau Oistal Chitena
Ttiz à' la crème lié
Vives grillées sauce rémoulade
Poule au tîz
Côtelettes de pigeons -aux petits ppig.
Haricots verts. saules
'̃»̃•̃
Amandes vertes
_tjn. Terre -de lEcsidïEïetine*
t.~ -RAPHAEL = eu A U E
CHATELET 8 h.»/*
.CENDRILLON:
grandeïèôrie en 5 act. et30tabl.
de Clairville, Albert Monnier
et E. Blnm.
Hurluberlu GoKa
La PinchohnîèreL. Noël
Riquiqui" A. Lévi
Jolicoco' ̃ Alexandre fils
Farhulaz- Ossart
Maclou Villa
Un gardien Adam
•Ccndrillon M"1 J. Thibault
Pi-ince'Ghaririàn't L. Cuassaing
Mme de la Hbiis-
pj-jnolle- Tassily
La fée- des Verts-
Luisants- P'i"oir
Javotte Leblanc
Madelon Dumonl
Oculi" Jaùe Dixel
Laprésidente de
îïGourd'AmourLenoir
Aurore" M'Gjranjeao
Ydiaodé 'Carmen.
TH. DELA 8ÉP-UBLI0UË. 8 1/4
GiVSQU-E-IM-FJSR • •-
drarne'eu 5 actes "al .î.tabiciiijt,
d'Edouard PhUîppt <
iEBUS-PLAISIRS. 8 b. 1/2
LA GARÇONNIÈRE
comédie-vaudevilië en 3 actes,'
de MM.. Médina' et Julaime
T-aquinet Clément
Philippe Dubos
Finandin Girault
Valfleuri Hérissier
Félix Théol
Anita îtïmes Marie Protat
Bérénice de Braine
Paméla Dray
Jenny Gharmigaey
Athénaïs Doria
LE PROCÈS VAURADIEDX-
comédie-vauil. en 3 actes; par
A. Delacour et Hennequia.
LES PETITES BREBIS
opér-otie nouvelle en 2.acles;
de M.: Armand Liorat, mus.
de M Louis Vsrney.
Badurel ̃ ̃ Allait
Chris! ian..1 Moizard
Joseph Muiïat
Fifrelln Hamilton
Éinéralclkie ^im"A. Cuinet
Tanny Azinibnt.
Alice "̃-̃- ."̃ Norcy '̃
Marcelle. •-̃-̃ Mugnelle •-
Germwcâ fteibell ̃
LA ~I~ D~~ T~Si;
Les Anglais viennent de renouveler leurs
expériences de traction de' 1888 entre Lon-
dres et Aberdeen. Les premières épreuves
avaient été courues, entre .Londres et Edim-
bourg par deux pistes atteignant le même,
but, l'un par la: Côte oriejitàîe, l'autre par
la côte occidentale. Cctie tentative de .tràns-
'formation des voies ferrées en pistes de plat
n'offre. pas un intérêt pratique très grand*, et
c'est ce qui a causé la clôture du match. Les
express de la West-Coast ont pris le record
en franchissantdes étapes do 540 milles ou
864 kilomètres. en, 555-. minutes, 538 minutes'
et 535 minutes. Enfin. le. temps .a été :abaitu à
512 minutes, /battant le record du: monde,,
"détenu par l'Empire Statt express,7 entre"
New- York' et Buffalo. L'express écossais a
marché à une vitesse constante de 120 à 130
kilomètres. ̃ ̃
.Les vitesses suooessiv.es en France
II est intéressant, à ce propos, de relever1
la progression suivie par la vitesse dos.
trains français depuis la création des voies.
ferrées.. ̃̃
En 1825, une machine ne. dépassait pas la,
vitesse de 9, 650:mëtres à' l'heure; en 1829
cette vitesse sautait à 25 kil. 130," en '1834 à
34 kil. 320,' en 1838 à 51 kil; 490, en 1839 à.
62 lui:, en 186S à 108 kil.. ̃' ̃ ̃
Aujourd'hui, on se préoccupe' infiniment
plus de la sécurité et on n'y réussit guère:
,de jnarche des trains que de la" marche
folle. Des barèmes dressés en se basant sur
les profils des lignes- a suivre règlent l'allure
des trains suivant certains types. Voici les.
types de marche adoptés sur les lignes fran-
çaises
Kapides 60 "à 75 kilomètres à l'heure
Directs. 50 à 55
Omnibus. 40 à 50
̃' Mixtes. 25 à 30
Par contre, des prescriptions formelles
enjoignent aux mécaniciens de baisser ces
vitesses suivant les rampes qu'ils franchis-
sent, C'est ainsi qu'un train pouvant mar-
cher à 100 kilomètres à l'heure devra' res-
treindre son allure à 90 kilomètres s'il fran-
chit une rampe de 0 à 4 mm. par mètre et
ainsi jusqu'à- 40 kilomètres sur une. rampe de
20 à 25 mm..
L'adhérence
Des expériences de ce genre sont subor-
données au degré d'adhérence de la machine,
sur les rails, c'est-à-dire aux conditions du'
frottement fer sur fer. Ces conditions varient
avec la situation atmosphérique, le degré:
hygrométrique de l'air, le. type de lama-,
chine. Les expériences dé vitesse ne peuvent1
jamais être absolument concluantes,par l'ex-
cellente raison qu'elles peuvent varier de ré-
sultat d'une, heure à l'autre pour des causes
sans cesse modifiées. -̃-̃• I
Vitesses françaises
a
'En France/voici les -vitesses moyennes;
maccima, à l'heure, des grands express-: l:
Nord Paris,. Bruxelles et Cologne 68à76k.
Malle anglaise' 68 a 76
Orléans; Paris-Bordeaux 7i;à:75
P.-L.-M Paris-Marseille. 71
Est Paris-Avricourt et.Belfort.v.71"'
Le 19 septembre 1888, le Sud-Express par-:
courut 101 k. en 1 h. 10. On voit (lotie que
nos trains sont susceptibles, tout comme les
trains anglais, de franchir, à allure plus que
vive de longues étapes,, et les mécaniciens
en retard le prouvent souvent, -quand- ils sa-
uvent la voie libre et bonne.
̃ -Une ̃ réputation -lasurpée.
Quant à cette légende, qui montre îes.ingé-
njeurs américains coïnme ries cassé- cou, elle
est fort mal fondée, car' il suffît de consulter
un horaire des lignes américaines pourvoir
que les vitesses 'des grands, express' varient
entre 61 et 69 kilomètres à l'heure,' vitesse
inférieure à celle de nos trains français.
ll Ull~l~a:~r~~l'
BIJLLETISJOBPOfiATIF
Fërtéi-aîâOEt nationale tïn iBâlfutent
I (secSâoiî dn dépai'ïcïBieiit «te la
Seiaie).
̃Réunion extraordinaire des délégués des 1
chambres syndicales adhérentes à la fédéra-
tion du bâtiment, au siège. social, salle Léger,
^108, rue du Temple, Ië' lundi 26 août, à huit
heures et demie du soir.
Les nouveaux délégués r'tjes "chambres, syn-
dicales des peintres on bâtiment, des doreurs
sur bois et de î'ébénisterie-et meuble, sculpté
sont "priés d'y assister..
te eoug'rès'fle Limoges
Le conseil national' ouvrier adresse aux j
corporations ouvrières, à l'occasion du con-
grès de Limoges, un appel nouveau dans le- .1
quel il lait ressortir* la nécessité de lutter
plus qûè jamais, sans trêve ni -merci, pour
faire aboutir leurs justes revendications.
L'ordre du jour" comporte le plan général j
d'organisation-, la question agricole, ja créa-
tion des caisses, de retraites: l'élaboration U
j d'un programme économiqueminimum à sou-
mettre aux candidats des élections muniei-
j pales de 1896; l'organisation" d'un congrès 'l'
corporatif international' et enfin le compte
rendu des travaux et renouvellement du co-
mité d'organisation de la grève générale.
Le conseil municipal de Limoges ayant re- 1
fusé toute subvention pour l'organisation du
Congrès, la commission, d'accord avec le-
eonseil national de -Naates, a décidé de de-
CLURY 8 h. 1/4
Augusta Heller'
Zoé ̃ Caral
Nina Bessières
Rosé Martha
FOLIES DRAMATIQUES '-« 1/2.
GYMNASTIQUE
EN CHAMBRE
• comédie en i acte; de "A.'Bisson
UN
LYCEE DE JEUNES FUstES
vaud. -opérette enSacUcratab.,
deA.Bisson,mus.(leli.Gregh
Cavenccadas r ̃̃ Maugé ̃
liaoul ..Regoard
S.impjice ,.D.ufilay '̃
Bai\bignac .Merissel..
'Categloa Gpneau
Flâupin -•• "K'ny'er'
Victor ̃ -Eniilien
Le gardien Tony-Laurent
Un greffier ̃ -Victor
.Un cierc '• Buysens,
Un canotier Bdtel
Polymnie. Ma" B. Logrand
Tainbouriuc Suz. Elyes
Valentine- EmmiGeorge
Suzettc H. Berthias
Tiline L. Cardin
Raquette.- Roy
Une; iavjUcè Marius
l~ ~DURWI. -8 h.1J:.
LÂfOJJRM), -;8 h. 1/2.
UN.DâAME IDE LA .VIE
mander un dr.oitd-ftdmission de 5 francs pour
_]es- ̃fédéçatiùfisj.iittions et^oiyses duftravail,
yefr'ûe B francs 'pour les syndicats et groupes
représentes. ;K- "̃̃.̃.̃ '̃'•̃̃̃ ̃;
Les syndicats ne pourront être représea-
tés qun par des syndiqués.
Le congrès tiendra ses séances salle des
Conférences, place-de 1-a République.
Les communications doivent être envoyées
au secrétariat delà Fédération, 4, rue de la
FoncFerie,' '̃; .̃
•'̃̃̃- 'Vaùthibr-Bay..
Adresser toutes les laïires et communica-
tions, à M. Vaulhier Bay., aux bureaux du
journal, 12, rue du Croissant.
«'RIS DES JEffil
Ce soir, au théâtre des Nouveautés, trois
centième représentation de l'Hôtel du Libre-
Echange. -̃
M. Bodinier,- directeur du Théàtre-d'Appli-
cation, vient d'avoir la douleur de perdre sa
mère.décédëe dans sa petite propriété des
̃ Ponts-de-Çé (Maiiie-et-Loire).
̃̃̃ A la' Comédie-Française, on va reprendre
le Juif polonais, de MM..Erekmann.-Cha-
trian. ̃ ̃ ..̃' ̃'•̃̃
C'est en juin 1S69* que ce drame fut •'re-
présenté pour" la. première fois, au théâtre
Cluny. •̃̃.̃• .̃̃ v'
II y obtint un succès retentissant.
Le Juif polonais est le seul ouvrage dra-
matique d-Erekmànn-Chatrian qui ait été
écrit,- dès l'abord, sous la forme dialoguée.
Toutes jours autres œuvres théâtrales fu-
rent primitivement composées sous fornio
de roman. l •̃̃'
Avant de commencer les raccords de Du-
g ms clin,. ions les matins oir répètechez M.
Baduel, avenue do Messine, Cabotins! pour
la représentation unique. de M.Co'quelin aîhé
à Dieppe. L •̃
Avant que M. Baduel prenne possession
du fauteuil directorial de.la'Por'te-'Saint-Mar-
tin, il se pourrait qu'Ml y eût à ce théâtre une
reprise du Collier de la Reine, pour "donner
le temps nécessaire à la nouvelle direction,
de' monter avec soin le Duguesclinàc M. Paul
Déroulëde. •'̃̃̃̃̃̃̃
Au-théâtrc Déjazét, les, travaux: d'électri-
cité et d'embellissement avancent rapide»
ment; M. Calvin fils compte rouvrir ses por-
tes le 10 septembre. Mardi prochain, on lira
aux artistes la pièce nouvelle de MM. G. Rolle
et J. Gascogne, musique de Bonnamy, puis
viendra la revue de MM. Clairville "et "Bu-
guet. ̃ ̃
'̃̃- CÀLCHA.S.-
qbservâtioks météorologiques
̃̃ 26 août ̃̃"
température
.A sept, heures du malin. iS'S au-deÇja»
A onze heures du matin. 20* ,-m
A deux heures du soir. 23* -» 1.
La plus basse de la nuit 17"5 •
Le baromètre est à 7f5->
.{Observations de l'ingénieur Queslin.)
©êpwraîïf à l'extrait concentré de salse-
pareille' alcalino-iodurée, méthode Raspail,
24, rue Etienne-Marcel, Paris. (Voir à noire
̃4° page.)- '̃:̃'̃
SABNIER FRÈRES, 6, rue des Sts-Pôras, PABIS.
/wguebbe v
Va Madagascar/
S limûïoiù en eonleu™ p«r seiruûn» '^î.'îr.iS* 0.19
l'LâDVOCÂT-DÂBQMT
/:?: CÀUBEIÈRE '(Successeur)
5, i'ne E.évêqnë, à ArgeuJcnil (Seine»ct-Oîa^
F0Um«SSEUE DE LA PRINCESSE MATHILDS
JEUNESSE & BEAUTÉ
f POUDRE DE RIZ
̃̃' FJLiETJIV I>E CYGNE
A basé de glycérine pour las peaux délicata*
EAU MTIRiDI DE Lft FÉE -ROSE
POUR EFFACES :LE5 HIDE5 ET LES PaÉVENU
S'adresser^ pour la vente en détail, chez les prlui
c/paux Parfumeurs et ies Grands Magasins da
Nouveautés.
librairi®.ABfC PI101J; Rue de Fteûrus, 88, PA Rid
LE. ~I'D~ae~
LlYRAISOW IMMÉDIATE'
69 fous les Ouvrages de la Librairie française;
de toutes les Partitions èfPshüeatietls musioaléB~
DE ~o~s LES É~L~cavo~s s~~lsrya~s
~tsYUtes ~Eaua-oita; ~:a~urcr en ~oe(eurt afi.
AU zuuc PRIX QUE: CHEZ L'ÉDITEUR',
k~F~fâe€L®~d ~i~3û®k~P~t~l3J~3
p8~2~1BE1I9~ f:IHfO~~ ~m(l'S.l~' ~~cseexcautsW
ESCOMPTE au COMPTANT, =ftIV01 FRA'iCU Ges GATAC90G~,
~g~
&B.è?li. Dartres. Bouton?, Rougeurs, DêmangsaiiiJ.ns^czérnât
Hémorroïdes. Fait repousser îe3 Ctieveas; et les Oilgt
2'SùliHtfm,iooi'hy'Moi3liiitill,ï.ls-iis-i'i-fiT:Mi,i£!Z.
THÉATRE'DE BELLEViLLE 8 1/2
LE PASSEUR DU LOUVRE
THfATP~E ~GP,CEY: 8 Ly4'j'
THEATRE HûfiCEY. S h. 1/4
-LES
CLOCÏIESDE CORNEVILLE
EOLtES-VOLTAIRE. 8 h. 0/0
LA CLOSER1E DÉS GENETS
PETIT CASINO
12, Boulevard Montmartre
Tous les jours, entre 4 et 7
heures, répétitions publiques.
Le soir, à 8 h. 1/2, spectacle
concert. •
CIRQUE D'ÉTÉ, S h 1/2.
('Champs-Elysées;-
LE LYCÉE SANS GÊNÉ
pantomime en 4 tableaux
Tous les soirs, exercices
équestres et acrobatiques.
Jeudis, dimanches et fûtes, ma-
tiuée.
HIPPODROME DU CHAMP .DEHARS
.(PalaisçlesBx-Ai-t.s) Su. i/2
'.Troupp îiouvçilc. Bàllsts.
"Paçiomimcï; Jeudis, di-
̃înahcbes et fêtes, '-matinées à
1.2 h. 1/ e~fètesJma!¡n~.e5 t
.2 h. 1/2.
MM DE PARIS 8 h.
Tous les soirs, spectacls-
concert. Bal.
AMBASSADEURS. 7 li. 1/2.
Toi:s les soh-s, speciiiclo-
concert. Dimanches, jeudis
ol-fëtes. malinée à'J h;' 1/2.
Toiiui-e iriuaile na cas de pluie.
ALCAZAR D'ÉTÉ- 7h. i/2
Speelacle-concûi-t.– Diman-
ches et fêles, matinée?.
̃TRiAH0M0NRER7~3 li. 1/3
LES
PANTINS DIS VIDLETT8
THÉÂTBE.DES-TEaSE-3
(PariB-CoaccrS) 3 h. l 1
LA FiîM.UE UK NAncrSSIS
CONCERT DELA' _PÉPI>4JS3E
Kae de !a Pépinière
Tons loî soirs, à S h., 3f>25
i.icl'j varLê.
OLYMPIA -8 h. !/2
Spectacle vaW6. -̃
Jeudis, di:r.anc!ios et fete»
inaiinées.
1-~
;OIITRÇ M: "Wt BOTHSCHN-DJ
̃̃̃ ̃'ls%nçuèî.c: sur Valteatàt dirigé co.iifre M.'îe
-^fearb-ii Alphonse de Rofclischild coivtiuue'tou-;
•'jeuvs saîis avt>ir -eiicor-é -aineBé une décou-
verte quelconque de nature à mctlrcla po-
•iiée'sûr ta trace du coupable.- ̃ ̃"
Pcs ioyrnsjïï ont ̃"nncb-neé ce-matin qii'vin
-'cèrtuin nc-mbro içfc&TrestRiions avaient été'
faitesniéT, à Paris, 'dans les"' milieux' anar-
̃chisl'es." .̃
;ÏL«?e"n ést^itîEv SoivleVURîi'arresùatîori a été.
• faite vea province; ainsi quenéus !e=disons
5 ;î'iiLiU'fr part, à Viç-s-.r:1 Cèrë, -da-ns le Cantal,
-"̃-célts d'un aocien-in-sli-uii.o.iiriîoni'nîé Bord. 1
~lho:v,-i.R 5 e"it~? CPSC ~P~Cniert !> C Bord.
:Àué«ïV nouveau' rcn'seigRcnifint n'est, arrivé
•;iiftcii!'àpï'éseti!. "à laipréîecturb de policé sur
veztte arrestaaiG; '~n yai'ait, d'ailieurs,-âu I-
i'"&ette'-atlrsskiU»n'. ©n paraît, a ailleurs, au
boulevard ti'u-Palaïs' '-n'avoir pas grande con-
• fiàncédariS cette piste1. ̃
ParfsK les pièc-ss âconvielioD envoyées1 au
• lab!oràtoirc immicipà.l,'figu;renti dans un bocal,
̃dés-fragirenls de peau et d'ongle, l'ongle
"chi: pouce, •'̃pi'o venant des mains dé.M.-
.̃5bi1ko"svita.: :̃̃̃• ̃̃
Les 'nouvelles que nous ayons Tait prendre
"̃ee:«ialùi du-maiade.-soht'moinïi" rassurantes.
''̃
tait formé dans-î'ortiite.'en arrière de l'œil.:
ïies-iaédeciiis «raigflpni "que, dans ces condi-
tions, i'.œil ne sojt définitivement perdu..
v' ̃. ̃ -ïies plis: «'-cîiaT'gés » i
C'eit, paraît-iî, en Angleterre, que l'cnve-,
'ep'pé expîosiple a été- la prcn.ièro fois expé-
̃ .imeiifée.. ̃ ̃ ̃
Lots" des U'ôublès d'Irlande, plusieurs dé-
-sùîés- anglais reçurent de ces plis suspects,
inais, comme ils avaient sans deuie dés rai-
sons de se méfier âe ces; lettres, ils ne les.
Kivriï-eii^ point.. r"
tes fenveïoppèa èxplosibles furent en-
"Toyées au colonel Magen die. qui, au risque'
île se faire sauter, les ouvrit avec mille çré-
cautions.
̃ Plusieurs contenaient, comme celle en-
voyée au baron de Rothschild, du fulminate
de -rivëreure.. ̃- •
-Certaines et c'étaient- les plus dange-.
:rëuses– étaient chargées dé picrate de po-
^.asBfc. -• "̃̃̃•
On 's'étoime que de semblables "engins ne."
partent pas "dans les' mains de ceux qui les
•-ïonfectiennent. Au musée" de Scotland-Yard,
Londres, on voit encore/des spécimens de
:éésp eûveioppGs explosiblés. ̃̃̃
M.-Mélviile-, Te «-«liief inspector» de la- po-
ii.Dè 'augl&ise, s'est livré '-des- meis à de minu-
itieuse's recherches pour découvrir les con-
-fëctionneKrs' db ces «'plis elïargés », mais il
̃ -nbr'put ixiTiMS- rnelt-îe la main surles cou-
~t,iés;~
• '̃̃̃̃̃ ̃ Une piste •"
̃• >- ̃ -A-u-pïilac, 2d août. Oaa acquis ici la eer-
,îitajlG=q.iis l'enveloppe de la lettre -explosive
=-iyir a-'bîesBé Ïiier-M. Jodkowitz, le secrétaire
-^«̃i baran Alphonse -ds Rotkschild, est. partie n
iïîe-Viç-sur^Gèro. ̃̃̃̃ ,1
Ce matin, le .paquet '.d'ÀAmiîac s'est rendu
-daas;ûs-tt« idéalité et'a-psscédc.à Uiia enquête, .1
au bureau de poste. ̃̃-
L'a lettre a été envoyée par un" iiooimé Bisr fc,
fia lcit.=e aétk~r.i~eyëe'par uri noùlmë h,~r t- `I
.MnaiïT-histe-dangereus. Gefc individu, profes-
.6î«r -révoqué, était de passage à Vie. S
?-̃ Oa-CEèsar ses traces^ :t
11 MPAM IIS MSITOffi
C'est ce matin .̃qu'-ajBuJieu Je,premier..dé-
part. des réservistes des classes 1885, 183S et
1WS apëlès'pourTSiré une période d'instruc-
t.ieE- île viîïgt-huiv jours. ~r
Le-s rifficlïes*'êt" les "Ordres *d'appéi~convo-
fluaient les hovarces pour îiuit heures mais, ![
:(iès-avo.nLcettfjheure.,iineaRimatioii estraor" ̃]
-âinair-e:i"ègaaiv tout autour deBaris, aux en-
-S'i"GnE 11û:. 13G9Vt'S-C~S~I'nC-,C; Q8S aux eu:' i~
-virons des, postes-caserne. ;et des -bastions'
jù oiithoà d'ordinaire les rassemblements.
Aussi tas- omnibus- matinaux -avaient été !j
jnris: d'assaut par une-'&ulé'ïigurrëe de fan- ]̃̃
:tasslkssi-.4e:îoiiàâas. d?âî'iiltears,de tringlots-,
uX;ï avaiêrit sorti "do J'armaire leiTieiLuni- .1
forme cn.viis A'ont reporter durant quatre j,
iStma.iii.es. ..• ̃ J
lvIasi;eui'eLisc;rauTit,CES' braves "gens nv6n't"
plus £iii.-i-û la iournuro martiale d'antan. Les 1
iailicL: sl; sont épaissies, le ventre a poussé1
et qi;cI-Qi.;eï-uns, avec la petite, veste, étriquée"
çiK- tour a laissée \i leur départ la 'générosité'
ieleuT capitaino, paraissent à peine vctûs "|r
ians "ces'vfitement.s qu'ils ne peuvent plus t
"sduR-nëer. ̃
ttéanmoias, l'ensemble est. drôle et les.
;|Ï0B:'i«4es-tllag'u:és]jar; leurs «amarades plus'
"âgiiti' L'en sont pas- moins ̃gsÂV Que. les.
̃ ^stuures-ï • -'• ̃̃• ̃ ,.̃̃̃̃•̃•̃ I
Cûpcndaiit., huit heures upproeheDt! Un-à i.
^âE-ifcs-rèsc^Tisies -èe-sëpareTit'ds leur-famille -j-
et. après une -dernière étreinte à lafemme etU
aus enfants, lis entrent dans' la :conr. du |"
̃ftâstiofi'ûrai'dé -par un poste vd'infanterie qui
-)H leur i!iterdîT.c-de ressortir.
Une sonnerie de eiairo.n:rctentit, crest le
-rassésEoicrii-cn't. r "'̃•̃
A la Vii.te Les ratardataires a"ceourent,J
laadis. que les EGUs-offiçiers rangent leurs
'ïoràincsv par îvginîEEt/'su'r-deus:" rangs, et
ss font i'sppcl.. ̃̃• '-̃̃ -̃̃̃̃̃ ̃ ̃ 1
̃ A'- peu prf-s pra^out; on ne signale que quel-
qiies l'.ive-s manquants et tous ont tenu à
'liohntvir de rénondï-è;£vTappélde la Patrie.
̃Ç-îite.-proriïi'èro formaiité terminée, les
êonimandaiî^s de recrutement, dans chaque
-bastk.'îi..ost passé une rapide inspection des
"tioeîkiès et-reçu- ies'T'éï-laniations de ceux
quicroyaisnt en avoir à présenter. de ceux l'
Sur 'là rive- droite, les principaux points
ïlç-rà-Sseiv.blohi.Piît ^tai'er.l .pour l'infanterie,
-les chasseurs -alpins" eH'avtfilerïo le bastion .I
no 4 au. boulevard F'cp.iatowski; ie bastion 11,
&o;alev.ai'd Davoufc; -le. bastion 18,1 boulevard j
Mortier le bastio'a 25; 'boulcTirà Sériirier j
ie bastion 33, -boulevard Ncj- lis bâstioii.40, |"
'̃PBDGRAMME IHEJSg- SBBGTAGLES ,33TLT: ::20 AOÛT;
.SP-ÉliA– S-îi. "> j
ï'AUSï'
sp. 5 s., J. Ifarblc-r tt M. Cari-é 1
-mus. Oh. Gounod
• SxBiï Vaguçt
-.McpMstûijh'iits- JJèluiss
;Vaie::tin Bartul
Wagner Emet ilf
Msrj'jcviic- M"- Bc-;lj;et
hi2f~ !;c, r ~I, ~li;ét
Biélie! Agusiiol
̃MaraiE Beaav'ais
̃" iiiveriisxETîiéïit:
MiïS>5Tîûirsicin,UîîSlioî,:Bla!ic,
:hüi^~ï;absG,io,G::aLoa;Lïa::c-~ 1
-Sslîe,- Robin-. Yioliat, Vangœ-
r-Shen.'iYéluv-sr. II. •î\égiiier,J.
Régnier, ̃•Zîïvibelli. l'iorii. Mes-
tE!5, Rat, Parent, p. liégr.iar,
Gharîes.. Manie, Mircé-*è3,Ixiirt,
Carré. hieaii¥aiî,Cijiii'r-icr,Go'ial,
liouroi. ̃
CCIïDlE-FRAH'ÏÂiSE -51i:. 1/2
LES. FEMMES SAVANTES
_Cob: t> ao. fi', ver* diîMoliùï.e.
Ciîtomirè î-o Bargv.
ysChii- Ma e/n'ày -̃-
CSù-ysalc' TTbloH'
Triiiofm Ci. Jjort
A.isiu "JîiîiV^Vêr'ae}.
Juilûi!, JÎUSfP- a
LsM-Kirë YiiJaiîî-- ̃̃']
..ïrf&jir.o l'ilcpnni-ei l
ïlenrieUc tda" BsveUa
-Martine' KalL
Philamiiithe Peisooa
BêHne Amel
Armande Bu Minil
L'ANGLAIS
ÛULE 1"OU RAiSONNA'BLE
coïïi.en 1 a., en prû;e-,dc J.Petrai
Jack Elplocn Coquolîti cad.
M. Loyer Gicrh
Un huissier Falconnier
Jncaues Dehelly
ïîiérèso Mn'Muller
OPÉflÂrCOtlIQUE »h.»>
CLOTURE ANNUELLE
NOUVEAUTÉS 8 1i,i/3 1
DAMS ET VALET
.vacd. en i a., de Gh. ÇlairviUc
Beloisol Raoul
i'-Giolan P. Roger
Liicicnne Ctiariier
DU LIBRE -ÉCHANGE!
DU LI-BHE-ÉcnANGEl
p. 3a., K'eyiîes-j etDesvaliicres 1
Pingici Gt-rrûain
i Psilliiv'Jiu Colombev
•̃MatlissH Guyon QLa
i Maxima Le -Gallo
Baslion Lp.urei j
i' Bd'u'.gt RegaïKl
Bdu¡:jt ':wguard,
I ./Bcuîarl ̃ Geiger
boulevard Bessières le bastion i% boulo-
"Va;i'd.(5p;:ifvJpprSain:t-(Tvr.le;.bastiQn,59, ïmu-
le^axd1 Sticfi'e't.I .J,
"Sût la'Tivô, gaùche,.les "bàstrotts .71,, 73, 77,
^f, 84 et 90":àyàVent éie également ''̃dési-
gnés. "̃̃ ̃ J" ̃' V '̃. "Y
Nulle' pari, lès, opttratio'ns/. de rappel et. du
classement des bommés n'ont. donné, lieu au
moindre incident..
.Vers dix' .heures., tout était terminé, les
'rangs formés et les réservistes, par files' de
Quatre, se, dirigeaient 1 allègrement vers les
différentes .gares devant les co.nduire.ù leur
garnison; '•
A midi;là plus grande animation régnait
encore à la gare. de. l'Est, d'où partaient Ies:
réservistes d il ,6e corps, qui doit former le
principal 'clément, âe ràiïïiéc que le général
Saussier va avoir, sous ses ordres.
Des parents, des' amis et. beau-coup ,'dq cu-
rieux sont venus jusque là, et les'maiiis' se
-tendent et..malgré la défense, les. raiigs se
Tompentbipn souvent, coupés par une femme
ou une mère avide .d'un dernier baiser.
Les Compagnies dé chemins de. fèr ont or-
'ganisè'un'sei-yic'e de trains spéciaux espacés
• de façon à éviter rencambrenient dès lignes,
et assez frêqu-ents. cependant pour faire de.
ce-départ ûufe' petite expérience de' mobilisa-'
ti'on' du matériel, et, du personnel des voies
ferrées. 7" Y" -Y', :̃
.Les réservistes qui^out quitté Paris «em'a-
tin peuvëiïtô'tïe évalués à .quatre lïiiile. envi-
ron.̃̃̃ ̃̃
~Z ~®~Ii~~
̃ fî^e siège «ïé St. Pierre Ijcgrrand
.Une élection législative a eu lie'u hier au
scrutin de ballottage, dans la troisième cir-
conscription de Lille, pour pourvoir, au. rem-
placement de M. Pierre Legrand, décédé.
Inscrits 16.570. Votants 12.935
MM, le. colonel Sever, républic.. 5.161 ELU
Rogez, constitutionnel. 4.213
Gaesquière,:soeialiste 3.561
Au premier tour de scrutin, les voix s'é-
taient' ainsi réparties le colonel Sevef,
4.469'; M.Rogez, 4.202; M. Ghesquière, 3.929.
Aux. élections générales de 1893, M. Pierre
Legrand, républicain, député sortant, avait
été réélu au scrutin, de ballottage par 5.714
voix contre "4;073 données à M. Ghesquière,
socialiste, déjà candidat.
LA'.SUEUR
On sue parce qu'il fait trop chaud ou que
la circulation du sang n'est plus en rapport
-avsc la- température externe. ̃•
̃ Au mois d'août, le plus souvent, on mange
moins, on urine moins, et- les pores de la
ueau, excessivement dilatés, se laissent plus
facilement traverser. •̃•̃
Les glandes eudoripares, exeîtées par la
température, excrètent à- leur tour-de-fapon
abondante.
On 'ne doit pas confondre. cette transpira-
tion avec îasueur.preduite dans les cas^d'es-
•soufflenient-, n'asihme, de maladie du cœur on
\ies potimbas. Ici-, il y-aanomalie deia.circula-
tiont C'est, du reste, et dans tous" les cas, tou-
jours une' anomalie delà circulation qui pro-
duit ccs-spasnies:d'ongiae nerveuse,- catar-
rhaie ou eardiaque. Aussi, doit-ondes remer-
ciements à l'Académie Parisienne; qui a fait
̃connaître l'heureuse découverte d'uii es-in-
ier-ae des hôpitaux. C'est-One poadre ou des
•̃cigarettes dc.iitjlsuffltd'iiihaler les vapeurs
•pour dissiper, '.en -moins d'une minute,- les
̃̃violents ac-tf.'R dasËhnie,- -de catarrhe, d'es-
soufflement, de toux de •vieilles bronehités -et
tes sueùi-s tl-op abondantes. ;Elle régularise
la-.circtiîaiic'ii cardia-pulmonaire- et guérit
pr-ogressiveuient.– L •̃ •̃ ̃-̃
-M. Louis Legras,~rheureii:ï inventeur, a
reçu^î5,000 francs 4c récompense.- Il expédie
franco une boîte en -timorés, ou -mandat-poste .adressée à M.
Louis Legvas, 139, boulevard Magenta, à
Paris. -̃ '̃̃ '•̃̃
_AR:MËE'ET:MA~,INE
CIKQUANTÏNAIRE DF SIOI-3RAH!Î!
Le I5'J chasseurs à pied, cantouné-à Bus-
sang (Vosges!; a"eéléi)ré hier'avec éclat le
cinquantaire du combat de Sidi-Brahim.
-.Le matin,. le..£-oramaadanj; Joppi. pro-
..no'ncé une ailoeu.fîSh patriotique.' Piiïs a été
célébrée une.^grand'messë à l'église,. j^Seorée.
~âevérduro; dans le cSœur, un p'iqiiet de
chasseurs.
La ~musî^ue.ïnilitaire "alternait avec "les-
chants religieux.
L'après-midi, des divèrllssementsLont eu'
lieu a'ttx ïajaqu.srnents artistèni'entoriiés.
Les habitants et de nombreux visiteurs al-
.saciens -de la vallée de Saint-Amarin se pres-
saient à, cette ïète.̃ ̃ ̃
A'i'ÉCOLt DE-SÂ1NT-CYR' v
"A l'Ecole de Saint-Cyr,!arentrée<ïes élèves
qui doivent suivre les cours de deuxième
année est fixée :"au.. lundi .4 novembre,, à une
heure de- l'après-midi.
Les 550' élevés admis à la suite du con-
cours d'admission de cette année, en argot
d'école les «. melpjis », .seront incorporés du
26 au 31 octoLre, à raison de 00 .environ par
jour. •̃̃̃
AU MARINE
Par décret du 25 août sont prornusou nom-
més dans l'ordre de la Légion d'honneur
̃Au grade d'officier -'̃̃̃
̃ MM. Clainorgan, lieutenant-colonel, et Phi-
lippe, capitaine d'infanterie de marine;
Au grade de chevalier
'MM. Guignoa, capitaine en second d'artil-
lerie (le marine Aube, «t Bulieux,. capitai-
nes d'infanterie de marine Martin, chef de
bE-tàilion, Girard, capitaine, Foreston, Lacout
et Yandesval, lieutenants- d'infanteriede ma»
Tine; Carrière, sous-commissaire de lama-,
rine..
HOTEL
Marcelle -M™ Marg. -Gaïon
Angéliqas M.Montrouge
Victoire Murany
Rosé Cartoux
EA1TÉ 8 h. »/n
LEGRAND MOGOL ̃:
op. -bouffe â spectacleen 4aci..
de MM. H. €hivot et A.Darui
mus.de M. Edmond Audran.
Mignapour P. Fugàfe
Jpgueleî. ï-.uçien ;Woël
îSiicoîiar Dacheux
Grakson liandiln
Madras Jaltier
Un officier Bsmard '-̃
Grand la's'nniane Martet
Un marchand Valin.
Irma". M"" Bercâeri
Bongaline Anspacii
Une marchande LaTgtDi
KiouTtii ̃ îCarly •
A dix heures
LeMve
Pas réglé parM?°.Marï
Au deuxième acte
Les Bayadèrcs,
Grand divertissement, régie
par MmeMarigTiiia. ;J J
Dansé par M™" .A. Millet,
-̃Guer"raj-L; Millet, AnvoTÊet,
R.Auwnet, Thibault, !Dur-
.inanif/Belieooia' Egrené, jPav*
;poiiBar.dou.K[ontforli.Sêniabo.
Un ~~s -nrs~Pc~~i~~s
On. sait qu'il esl queslioii d'apporter
d'impdrtanles moflificatîors dans le recru-
tement du corps des sapeurs-pompiers de
Paris.. ̃̃•̃̃' ̃̃̃
À.la suite, en effet, de l'immense incendie
qui détruisit'les- magasins de- M. GodiHol,
rue Rocliechouarl, deux députés, MM. Ba-
ziîlc et Thoniiard du Temple, prirent sur
eux. alois que les journaux, la population,
ies sïni.slrçs eux-mêmes rendaient ̃ pleine
justice au dévûuemenL, au courage, à l'ini-
lialive cl à l'abnégation des sapeurs-pom-
piers, de déposer à-la -Chambre une propo-
sition ir.oditianlle mode de recrutement de
ce corps de héros.
Nous avons renconlrc liier un officier de
sapeurs-pompiers, depuis plusieurs" années
au corps, "et: nous lui avons demandé ce
qu'il pensait et ce que pensaient ses cama-
rades de l'article -fondamenlaî du projet
déposé, par M. Babille elson collègue. Nous;
"voulons parler du recruiêment des pom-
piers dans les régiments du' génie. ̃"̃
̃ :L'opiaion d'im.ofSoisr supénour
"'̃ t- Tout d'abord, nous dit notre interloeu--
tetir, il est une chose que je ne m'explique
pas bien. Dans leur 'proposition' dont vous l,
me parlez; ses auteurs. commencent par ren-
dre hommage au dévouement it au courage
des sapeurs-pdmpicrsde Paris et,' quelques-
lignes plus bas, ils réclament la transfor-
mation complète de ce corps dont ils vieil-
nent de vanter les mérites. Je ne. sais ce
qui se passe dans le rnonde parlementaire:
mais ce que je sais bien c'est que, dans la
vie ordinaire, il est peu d'usage de jeter à
la porte un serviteur fidèle.
On blâmo notre mode de recrutement –de-
deux choses Tune ou c'est par ignorance
'ou c'est par mauvaise foi. ̃'
En effet, les hommes qui font partie du ré-,
gimerït y. arrivent de deux côtés ou direc- I.
-tementdésignés par le recrutement, qui ne
nous envoie que. des hommes ayant appar-,
tenu aux industries du bâtiment, tels que
maçons, «ouvreurs, charpentiers, etc., etc:,
ou bien par voie d'engagement, et les çnga-:
,gés volontaires doivent alors prouver qu'ils
professent un des métiers, ci-dessus.
Je ne vous parierai pas des autres condi-
tions exigées, du degré d'instruction, des
certificats spéciaux au -point de vue de la"
santé, etc., etc., -et j'en arrive de suite au
recrutement des officiers.
On se trompe encore en disant que la plu-
part des officiers sont à l'heure actuelle,
suivant :une expression, connue, ̃ pompiers^
comme. la lune. ̃
A l'incendie delà rue Rochc-chouart tous
les officiers présents avaient aumoipsdixou,
onze ans de service au corps. Ils ont fait,
eroyez-le, tout ce qui était humainement
possible de faire -et, bien que ne sortant pas
de Polytechnique, ils ont prouvé que rien
̃dans leur métier ne leur- était inconnu. On
̃ne peut pourtant pas les rendre responsables
du manque d'eau qui a été la': cause princi- j
pale, sinon unique, de l'immensité du désas-'î
tre! Il y à à là Ville de Paris des ingénieurs 1
sortant de Polytechnique eux aussi qui
auraient dû prévoir ce qui s'est passé et faire
installer les canalisations nécessaires, *et je.
suis de ï'avis d'un de vos confrères qui
disait à «e sujet au lendemain du sinistre
« II est des cas où l'ignorance et l'inertie
tLcvïénn,ent-"dës^crimes. '»̃ ̃- ̃
L'avancement des .QîMers
Oa plâme aussi beaucoup le mode d'avan-
cement, dès officiers; ceux-ci pou" passer
d'un-grade à l'autre sont foreés de quitter le
régiment et n'y reviennent qu'après, un sé-
jour plus ou moins long dans un régiment de
provinc-e.
Eh bien! laissez-moi vous le dire, c'est là
une des conditions nécessaires pour le main-
tien de la discipline au corps. Il est bon, il
est indispensable qu'un officier des sapeurs-
pompiers de Paris aille se retremper de
.temps. en: temps dans, un. régiment; là il re-
prend 1'habitade de la discipline forte et sé-
vère qui fait justement la force et la supé-
iïorifcé de'no'tre'régïmerit.
j .Les. causes du prejei
V-o.us me.demandez à quelles causes on
dçit altribueria-^lemande de substitution .'du'
génie à l'infanterie dans le recrutement' de
notre corps.
-̃ Ges causes sont nombreuses, la priaêipale"
eqtcelle-ci Le génie, le (,génie malfaisant »
(c'est le nom que donnent à ce corps les offi- I
ciers des garnisons de province), cherche de-
puis longtemps à-s'instailer à Paris. Notez que
toutes les armes sont représentées dans la
capitale; le génie seul n'y a ni régiment, ni
bataillon détaché, ni dépôt. C'est là pour nos
camarades de cette arme une sorte de.crève-
| cœur: d'autant plus: que la plupart d'entre
eus sont très mondains et qu'ils se. souvien- ¡
nent encore dans leurs garnisons de pro-
vinee. au cours deleur existence uniforme et
v:nee. au cours ae leur existence umiorme et
insipide', dés -Dslles soirées passées au Théâ-
tre-Français, à l'Opéra et. ailleurs.
Oh lie protestez pas; c'est là, je vous ïatV
firme, le pivot de la campagne menée contre
Jious. '_•
Ajoutez que ;nos. camarades savent aussi
combien nous sommes aimablement accueil-
lis partout. Certes, dans toutes les villes',
les officiers sont bien reçus, fêtés, choyés
même; mais à Paris nous jouissons en plus
d'une considération spéciale;, -on sait que
nous sommes, toujours prêts à marcher à
l'ennemi, .au 'feu;- que. chaque jour nous
nous exposons à des dangers de toutes
sortes; que,, pour nous, ,lo temps de paix
n'existe pas; et, alors, constamment -on nous
fête comme si nous revenions, d'au delà des
frontières deiemporter la définitive victoire.
Ali je comprends que nos camarades du
'PORTE^SAMT-KARTIH– 8 1/2
LA DAME DE CARREAU
pièce nouvelle eti S a. x;VS ta-
bleaux (adaptation française)
de « The Fatal dvd s."
Gérai d ATisteà- Volny
Jim Dixon Gravitr
A. J. Austen Péricaud
Georges Jforster Desjardi.ns
Harry Bprgess Gauthier
TércnceSmithsonAveloi
"William Gurtis Mallet
CyrusCandlesionBacôuiô
Jack BrooMcld Télame
Webster -Darâgon
WinnipanleHol-- '̃̃•̃ p
̃ landais. Dekoclc.
Paddy Collcuille
Mraes
Pepa la Brune Lina -Munie
Àlargaret Dus
-Miss Pénélope Bafpy
Gcdly Aiisten D'Vi'mières
Kate AjitoniaHnarl
Rosé Bignon ̃
.Tessie Clary
Clara Dalanrf- ..̃[
TABLEAUX"
1. Au pays des raines d'or
̃– 2. Au pied de Ja potencel
•3. Père et fils. 4. N»3, Vie-
:toriaStreet. 5. Les incidents
sd'ûné pleine eau. 6. Après l.
.4e crime, ?. îiohilletrougë".
l–rii. VeDgesnce'ycfenîmeJ
iiBieU– 8h,l/2
'LE TRAIN ;K- 6
grand drame nouveau, en "5 a.
..el 8 tableaux
îrîicuel Hervon Decoiâ
De Mériel J. Renot-
Louis Dubûurg Gémier"
JeajiRGubier Charpentier,
A. de Mériel Erniie Aibert
Nib Toi-in
Paul Duliourg Degcorge
Maillet Denesle
MauchiB Ghevalier
Roubinel Aussourd
Falempin Télam
Le cnorde.îaSû-
reté Berfliier
Malvina. I\lm" Inna Perrot
Mme de Grançay R. Lomer.cier
Sophie Marchai Descorval
.îeanne Dauphin
Flobec ̃ Daubran -•
̃Mariette" Sah-adora.
Iléloïae Balzac
'Agîae ̃- Gen.se
Justine Marcelle
Marion Jungua
VAUDEVILLE– h.»/»
glgturb .Annuelle
génie désirent, avoir leur part de ces ^cçla-
mations, que nous prodiguenties Parisiens,-7
et des dangers que nous cenitous chaque
jour. Mais nous devons' nous; défendre, .puis-
qu'on nous attaque. Je terminerai donc sur
cette affirmation, que les législateurs' feront
bien de raédiSer: ̃ •
« Jusqu'en 1870, Jes officiers des sapeurs-
pompiers de Paris étaient pris. dans le génie
aucun progrès n'a été réalisé jusqu'à cette
date. Des officiers d'infanterie prennent en-
suite leur place et, alors,. en organise lès:
services dos pompes à vapeur, des échelles
dé 'sauvetage, "ou apporte lus derniers per-
fectionnements aux écuries, et aux modes
d'attelage alors, seulement,' le corps des
sapcurs-po'mpîcr's" devient réellement digne
de .Paris' de la première ville du monde.
Nous remercions noire aimable interlo-
cuteur et nous nons demandons avec lui
comment il peut se faire qu'on songe à
transformer un corps, qui est l'objet de
l'estime, de la sympaLhic et del'admiralioa
de tous.
̃ L'institution des sapeurs-pompiers est
une des rares qu'on r.especte et qu'on. aime
à Paris-; n'y touchez pas, car, dans le cas
contraire, on ne manquera pas de penser
que vous ûles jaloux de sa. popularité, et
que vous ne pouvez supporter à vos côtés
les courageux, les désintéressés qui devien-
nent bien souvent les héroïques.
LtA-BSI.«TH:E:T.ER«IHUS
EST BIENFAISANTE
Demandez-la, il s'agit de votre santé.
L~ i~~R ~i~ R~OR
Li TOUR BI MAI! M BALLON
Décidément j'étais prophète de malheur,
lorsque je déclarais ici même qu'avant de
songer à faire ic tour de l'Afrique en ballon,
il fallait réaliser le fameux tour de France
dont on a si sauvent parlé.
Voici que le projet africain de M. Bézier
est abandonné et que l'aéronaute Maurice.
Mallet a fait naufrage au premier jour de la
seconde période de son expédition fran-
çaise.̃-
On sait, en effet, que l'an dernier; à pa-
reille époque, MM. Maurice Mallet et Wil-
frid de- Fonvielle s'embarquèrent à bord du
ballon Tour de France, cubant onze cents
métres. Poussé par un vent très faible, leur
ballon resta gonflé cinq longues journées et
put ascensionner nombre de 'fois, avançant
ainsi de quelques kilomètres vers le nord-,
est. Une pluie diluvienne les obligea à de-
gonfler, au moment où ils espéraient passer
en Belgique..
M. Mallet comptait prendre sa- revanche
cette année et, confiant en une série de
beaux jours, partit jeudi soir, à sept heures,
de l'usine à gaz de la Villette,. en compagnie
de deux passagers.
Un petitballon de ravitaillement de soixante
•mètres 'cubes était accroché à la nacelle. l'
L'aérostat emportait encore cettefois un jeu
de sacs de lest, indispensables' pour les es- .1
cales..
Dèsie rléparl, le vent s'est mis à souffler
du sud d'une façon très régulière. Les aéro-
Tiautes en ont profité pour se maintenir le
plus bas possible, en voyageant au guide-
"rope. ̃̃'
̃ Aucun incident, n'a troublé le voyage j jus-
qu'à quatre heures du matin.
Un peu avant le lever du soleil, après avoir
traversé Béthune, les éclairs, sont venus, I
précurseurs de l'orage.
Lesvoyageurs ont cherché à atterrir, mais ./1
la tempête les a surpris, avant qu'ils aient
eu le temps de choisir un emplacement.
̃ Environnés d'éclairs, ils ont .essayé, de
changer de tactique, en.s'élevant au-dessus
des nuages mais l'aérostat, alourdi' par une
trombe d'eau, n'a pu traverser la r.uée les
trois passagers .'sont venus s'abattre, sains
et saufs, entre une forêt et un village:
Ils n'ont pas eu la peine de dégonfler le
ballon, car une rafale, survenant'dans un pli
de l'étoffe,J'a déchirée de bas en haut.
Les voyageurs, trempés jusqu'aux os, ont
̃ êtê-seeourus Bar ies habitants de Thumeries1
(Nord).
M. Maurice Mallet va réparer son aérostat I
et^ compte Mentôt renoùYéler sa tentative,
avec las mêmes intrépides passagers. jl.
/On ne me taxera pas .d'exagération, si je.
déclare que le tour de France est aussi un
véritable- tour de force;».
Ces échecs successifs semblent démontrer
ou que les périodes de beau temps ne se main-
tiennent pas assez longtemps-dans nos -cli-
mats, ou que. l'art: de conduire les ballons
n'est pas-encore assez complet- pour assurer
la réalisation du projet de Tour de France
aérien. T
C'est -Une r question à étudier.
l~ `~ 1~ ~J,
DU 27 AOUT
Eau Oistal Chitena
Ttiz à' la crème lié
Vives grillées sauce rémoulade
Poule au tîz
Côtelettes de pigeons -aux petits ppig.
Haricots verts. saules
'̃»̃•̃
Amandes vertes
_tjn. Terre -de lEcsidïEïetine*
t.~ -RAPHAEL = eu A U E
CHATELET 8 h.»/*
.CENDRILLON:
grandeïèôrie en 5 act. et30tabl.
de Clairville, Albert Monnier
et E. Blnm.
Hurluberlu GoKa
La PinchohnîèreL. Noël
Riquiqui" A. Lévi
Jolicoco' ̃ Alexandre fils
Farhulaz- Ossart
Maclou Villa
Un gardien Adam
•Ccndrillon M"1 J. Thibault
Pi-ince'Ghaririàn't L. Cuassaing
Mme de la Hbiis-
pj-jnolle- Tassily
La fée- des Verts-
Luisants- P'i"oir
Javotte Leblanc
Madelon Dumonl
Oculi" Jaùe Dixel
Laprésidente de
îïGourd'AmourLenoir
Aurore" M'Gjranjeao
Ydiaodé 'Carmen.
TH. DELA 8ÉP-UBLI0UË. 8 1/4
GiVSQU-E-IM-FJSR • •-
drarne'eu 5 actes "al .î.tabiciiijt,
d'Edouard PhUîppt <
iEBUS-PLAISIRS. 8 b. 1/2
LA GARÇONNIÈRE
comédie-vaudevilië en 3 actes,'
de MM.. Médina' et Julaime
T-aquinet Clément
Philippe Dubos
Finandin Girault
Valfleuri Hérissier
Félix Théol
Anita îtïmes Marie Protat
Bérénice de Braine
Paméla Dray
Jenny Gharmigaey
Athénaïs Doria
LE PROCÈS VAURADIEDX-
comédie-vauil. en 3 actes; par
A. Delacour et Hennequia.
LES PETITES BREBIS
opér-otie nouvelle en 2.acles;
de M.: Armand Liorat, mus.
de M Louis Vsrney.
Badurel ̃ ̃ Allait
Chris! ian..1 Moizard
Joseph Muiïat
Fifrelln Hamilton
Éinéralclkie ^im"A. Cuinet
Tanny Azinibnt.
Alice "̃-̃- ."̃ Norcy '̃
Marcelle. •-̃-̃ Mugnelle •-
Germwcâ fteibell ̃
LA ~I~ D~~ T~Si;
Les Anglais viennent de renouveler leurs
expériences de traction de' 1888 entre Lon-
dres et Aberdeen. Les premières épreuves
avaient été courues, entre .Londres et Edim-
bourg par deux pistes atteignant le même,
but, l'un par la: Côte oriejitàîe, l'autre par
la côte occidentale. Cctie tentative de .tràns-
'formation des voies ferrées en pistes de plat
n'offre. pas un intérêt pratique très grand*, et
c'est ce qui a causé la clôture du match. Les
express de la West-Coast ont pris le record
en franchissantdes étapes do 540 milles ou
864 kilomètres. en, 555-. minutes, 538 minutes'
et 535 minutes. Enfin. le. temps .a été :abaitu à
512 minutes, /battant le record du: monde,,
"détenu par l'Empire Statt express,7 entre"
New- York' et Buffalo. L'express écossais a
marché à une vitesse constante de 120 à 130
kilomètres. ̃ ̃
.Les vitesses suooessiv.es en France
II est intéressant, à ce propos, de relever1
la progression suivie par la vitesse dos.
trains français depuis la création des voies.
ferrées.. ̃̃
En 1825, une machine ne. dépassait pas la,
vitesse de 9, 650:mëtres à' l'heure; en 1829
cette vitesse sautait à 25 kil. 130," en '1834 à
34 kil. 320,' en 1838 à 51 kil; 490, en 1839 à.
62 lui:, en 186S à 108 kil.. ̃' ̃ ̃
Aujourd'hui, on se préoccupe' infiniment
plus de la sécurité et on n'y réussit guère:
,de jnarche des trains que de la" marche
folle. Des barèmes dressés en se basant sur
les profils des lignes- a suivre règlent l'allure
des trains suivant certains types. Voici les.
types de marche adoptés sur les lignes fran-
çaises
Kapides 60 "à 75 kilomètres à l'heure
Directs. 50 à 55
Omnibus. 40 à 50
̃' Mixtes. 25 à 30
Par contre, des prescriptions formelles
enjoignent aux mécaniciens de baisser ces
vitesses suivant les rampes qu'ils franchis-
sent, C'est ainsi qu'un train pouvant mar-
cher à 100 kilomètres à l'heure devra' res-
treindre son allure à 90 kilomètres s'il fran-
chit une rampe de 0 à 4 mm. par mètre et
ainsi jusqu'à- 40 kilomètres sur une. rampe de
20 à 25 mm..
L'adhérence
Des expériences de ce genre sont subor-
données au degré d'adhérence de la machine,
sur les rails, c'est-à-dire aux conditions du'
frottement fer sur fer. Ces conditions varient
avec la situation atmosphérique, le degré:
hygrométrique de l'air, le. type de lama-,
chine. Les expériences dé vitesse ne peuvent1
jamais être absolument concluantes,par l'ex-
cellente raison qu'elles peuvent varier de ré-
sultat d'une, heure à l'autre pour des causes
sans cesse modifiées. -̃-̃• I
Vitesses françaises
a
'En France/voici les -vitesses moyennes;
maccima, à l'heure, des grands express-: l:
Nord Paris,. Bruxelles et Cologne 68à76k.
Malle anglaise' 68 a 76
Orléans; Paris-Bordeaux 7i;à:75
P.-L.-M Paris-Marseille. 71
Est Paris-Avricourt et.Belfort.v.71"'
Le 19 septembre 1888, le Sud-Express par-:
courut 101 k. en 1 h. 10. On voit (lotie que
nos trains sont susceptibles, tout comme les
trains anglais, de franchir, à allure plus que
vive de longues étapes,, et les mécaniciens
en retard le prouvent souvent, -quand- ils sa-
uvent la voie libre et bonne.
̃ -Une ̃ réputation -lasurpée.
Quant à cette légende, qui montre îes.ingé-
njeurs américains coïnme ries cassé- cou, elle
est fort mal fondée, car' il suffît de consulter
un horaire des lignes américaines pourvoir
que les vitesses 'des grands, express' varient
entre 61 et 69 kilomètres à l'heure,' vitesse
inférieure à celle de nos trains français.
ll Ull~l~a:~r~~l'
BIJLLETISJOBPOfiATIF
Fërtéi-aîâOEt nationale tïn iBâlfutent
I (secSâoiî dn dépai'ïcïBieiit «te la
Seiaie).
̃Réunion extraordinaire des délégués des 1
chambres syndicales adhérentes à la fédéra-
tion du bâtiment, au siège. social, salle Léger,
^108, rue du Temple, Ië' lundi 26 août, à huit
heures et demie du soir.
Les nouveaux délégués r'tjes "chambres, syn-
dicales des peintres on bâtiment, des doreurs
sur bois et de î'ébénisterie-et meuble, sculpté
sont "priés d'y assister..
te eoug'rès'fle Limoges
Le conseil national' ouvrier adresse aux j
corporations ouvrières, à l'occasion du con-
grès de Limoges, un appel nouveau dans le- .1
quel il lait ressortir* la nécessité de lutter
plus qûè jamais, sans trêve ni -merci, pour
faire aboutir leurs justes revendications.
L'ordre du jour" comporte le plan général j
d'organisation-, la question agricole, ja créa-
tion des caisses, de retraites: l'élaboration U
j d'un programme économiqueminimum à sou-
mettre aux candidats des élections muniei-
j pales de 1896; l'organisation" d'un congrès 'l'
corporatif international' et enfin le compte
rendu des travaux et renouvellement du co-
mité d'organisation de la grève générale.
Le conseil municipal de Limoges ayant re- 1
fusé toute subvention pour l'organisation du
Congrès, la commission, d'accord avec le-
eonseil national de -Naates, a décidé de de-
CLURY 8 h. 1/4
Augusta Heller'
Zoé ̃ Caral
Nina Bessières
Rosé Martha
FOLIES DRAMATIQUES '-« 1/2.
GYMNASTIQUE
EN CHAMBRE
• comédie en i acte; de "A.'Bisson
UN
LYCEE DE JEUNES FUstES
vaud. -opérette enSacUcratab.,
deA.Bisson,mus.(leli.Gregh
Cavenccadas r ̃̃ Maugé ̃
liaoul ..Regoard
S.impjice ,.D.ufilay '̃
Bai\bignac .Merissel..
'Categloa Gpneau
Flâupin -•• "K'ny'er'
Victor ̃ -Eniilien
Le gardien Tony-Laurent
Un greffier ̃ -Victor
.Un cierc '• Buysens,
Un canotier Bdtel
Polymnie. Ma" B. Logrand
Tainbouriuc Suz. Elyes
Valentine- EmmiGeorge
Suzettc H. Berthias
Tiline L. Cardin
Raquette.- Roy
Une; iavjUcè Marius
l~ ~DURWI. -8 h.1J:.
LÂfOJJRM), -;8 h. 1/2.
UN.DâAME IDE LA .VIE
mander un dr.oitd-ftdmission de 5 francs pour
_]es- ̃fédéçatiùfisj.iittions et^oiyses duftravail,
yefr'ûe B francs 'pour les syndicats et groupes
représentes. ;K- "̃̃.̃.̃ '̃'•̃̃̃ ̃;
Les syndicats ne pourront être représea-
tés qun par des syndiqués.
Le congrès tiendra ses séances salle des
Conférences, place-de 1-a République.
Les communications doivent être envoyées
au secrétariat delà Fédération, 4, rue de la
FoncFerie,' '̃; .̃
•'̃̃̃- 'Vaùthibr-Bay..
Adresser toutes les laïires et communica-
tions, à M. Vaulhier Bay., aux bureaux du
journal, 12, rue du Croissant.
«'RIS DES JEffil
Ce soir, au théâtre des Nouveautés, trois
centième représentation de l'Hôtel du Libre-
Echange. -̃
M. Bodinier,- directeur du Théàtre-d'Appli-
cation, vient d'avoir la douleur de perdre sa
mère.décédëe dans sa petite propriété des
̃ Ponts-de-Çé (Maiiie-et-Loire).
̃̃̃ A la' Comédie-Française, on va reprendre
le Juif polonais, de MM..Erekmann.-Cha-
trian. ̃ ̃ ..̃' ̃'•̃̃
C'est en juin 1S69* que ce drame fut •'re-
présenté pour" la. première fois, au théâtre
Cluny. •̃̃.̃• .̃̃ v'
II y obtint un succès retentissant.
Le Juif polonais est le seul ouvrage dra-
matique d-Erekmànn-Chatrian qui ait été
écrit,- dès l'abord, sous la forme dialoguée.
Toutes jours autres œuvres théâtrales fu-
rent primitivement composées sous fornio
de roman. l •̃̃'
Avant de commencer les raccords de Du-
g ms clin,. ions les matins oir répètechez M.
Baduel, avenue do Messine, Cabotins! pour
la représentation unique. de M.Co'quelin aîhé
à Dieppe. L •̃
Avant que M. Baduel prenne possession
du fauteuil directorial de.la'Por'te-'Saint-Mar-
tin, il se pourrait qu'Ml y eût à ce théâtre une
reprise du Collier de la Reine, pour "donner
le temps nécessaire à la nouvelle direction,
de' monter avec soin le Duguesclinàc M. Paul
Déroulëde. •'̃̃̃̃̃̃̃
Au-théâtrc Déjazét, les, travaux: d'électri-
cité et d'embellissement avancent rapide»
ment; M. Calvin fils compte rouvrir ses por-
tes le 10 septembre. Mardi prochain, on lira
aux artistes la pièce nouvelle de MM. G. Rolle
et J. Gascogne, musique de Bonnamy, puis
viendra la revue de MM. Clairville "et "Bu-
guet. ̃ ̃
'̃̃- CÀLCHA.S.-
qbservâtioks météorologiques
̃̃ 26 août ̃̃"
température
.A sept, heures du malin. iS'S au-deÇja»
A onze heures du matin. 20* ,-m
A deux heures du soir. 23* -» 1.
La plus basse de la nuit 17"5 •
Le baromètre est à 7f5->
.{Observations de l'ingénieur Queslin.)
©êpwraîïf à l'extrait concentré de salse-
pareille' alcalino-iodurée, méthode Raspail,
24, rue Etienne-Marcel, Paris. (Voir à noire
̃4° page.)- '̃:̃'̃
SABNIER FRÈRES, 6, rue des Sts-Pôras, PABIS.
/wguebbe v
Va Madagascar/
S limûïoiù en eonleu™ p«r seiruûn» '^î.'îr.iS* 0.19
l'LâDVOCÂT-DÂBQMT
/:?: CÀUBEIÈRE '(Successeur)
5, i'ne E.évêqnë, à ArgeuJcnil (Seine»ct-Oîa^
F0Um«SSEUE DE LA PRINCESSE MATHILDS
JEUNESSE & BEAUTÉ
f POUDRE DE RIZ
̃̃' FJLiETJIV I>E CYGNE
A basé de glycérine pour las peaux délicata*
EAU MTIRiDI DE Lft FÉE -ROSE
POUR EFFACES :LE5 HIDE5 ET LES PaÉVENU
S'adresser^ pour la vente en détail, chez les prlui
c/paux Parfumeurs et ies Grands Magasins da
Nouveautés.
librairi®.ABfC PI101J; Rue de Fteûrus, 88, PA Rid
LE. ~I'D~ae~
LlYRAISOW IMMÉDIATE'
69 fous les Ouvrages de la Librairie française;
de toutes les Partitions èfPshüeatietls musioaléB~
DE ~o~s LES É~L~cavo~s s~~lsrya~s
~tsYUtes ~Eaua-oita; ~:a~urcr en ~oe(eurt afi.
AU zuuc PRIX QUE: CHEZ L'ÉDITEUR',
k~F~fâe€L®~d ~i~3û®k~P~t~l3J~3
p8~2~1BE1I9~ f:IHfO~~ ~m(l'S.l~' ~~cseexcautsW
ESCOMPTE au COMPTANT, =ftIV01 FRA'iCU Ges GATAC90G~,
~g~
&B.è?li. Dartres. Bouton?, Rougeurs, DêmangsaiiiJ.ns^czérnât
Hémorroïdes. Fait repousser îe3 Ctieveas; et les Oilgt
2'SùliHtfm,iooi'hy'Moi3liiitill,ï.ls-iis-i'i-fiT:Mi,i£!Z.
THÉATRE'DE BELLEViLLE 8 1/2
LE PASSEUR DU LOUVRE
THfATP~E ~GP,CEY: 8 Ly4'j'
THEATRE HûfiCEY. S h. 1/4
-LES
CLOCÏIESDE CORNEVILLE
EOLtES-VOLTAIRE. 8 h. 0/0
LA CLOSER1E DÉS GENETS
PETIT CASINO
12, Boulevard Montmartre
Tous les jours, entre 4 et 7
heures, répétitions publiques.
Le soir, à 8 h. 1/2, spectacle
concert. •
CIRQUE D'ÉTÉ, S h 1/2.
('Champs-Elysées;-
LE LYCÉE SANS GÊNÉ
pantomime en 4 tableaux
Tous les soirs, exercices
équestres et acrobatiques.
Jeudis, dimanches et fûtes, ma-
tiuée.
HIPPODROME DU CHAMP .DEHARS
.(PalaisçlesBx-Ai-t.s) Su. i/2
'.Troupp îiouvçilc. Bàllsts.
"Paçiomimcï; Jeudis, di-
̃înahcbes et fêtes, '-matinées à
1.2 h. 1/ e~fètesJma!¡n~.e5 t
.2 h. 1/2.
MM DE PARIS 8 h.
Tous les soirs, spectacls-
concert. Bal.
AMBASSADEURS. 7 li. 1/2.
Toi:s les soh-s, speciiiclo-
concert. Dimanches, jeudis
ol-fëtes. malinée à'J h;' 1/2.
Toiiui-e iriuaile na cas de pluie.
ALCAZAR D'ÉTÉ- 7h. i/2
Speelacle-concûi-t.– Diman-
ches et fêles, matinée?.
̃TRiAH0M0NRER7~3 li. 1/3
LES
PANTINS DIS VIDLETT8
THÉÂTBE.DES-TEaSE-3
(PariB-CoaccrS) 3 h. l 1
LA FiîM.UE UK NAncrSSIS
CONCERT DELA' _PÉPI>4JS3E
Kae de !a Pépinière
Tons loî soirs, à S h., 3f>25
i.icl'j varLê.
OLYMPIA -8 h. !/2
Spectacle vaW6. -̃
Jeudis, di:r.anc!ios et fete»
inaiinées.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 67.17%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 67.17%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k547815m/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k547815m/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k547815m/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k547815m/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k547815m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k547815m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k547815m/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest