Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1895-08-25
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 août 1895 25 août 1895
Description : 1895/08/25 (Numéro 1184). 1895/08/25 (Numéro 1184).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/05/2008
'M~PR~S~ -0~ IMS
C/.iJ ~L~iA~fl~4lilU~,
L'AFPME EG~-STERUH 1
11 y a quelques années, M"SterIin, avo- J
cat ii. la cour d'appel de Constantine, .était 1
traduit, devant, le conseil Je l'ordre sous
l'inculpation d'« avoir fuit dans une .a.S.'aire
don), il était chargé une enquête pa.rallcie a
non seulement {'approuvait, mais le nom-
mait soa bâtonnier., quan'd M. leproeut'eur
ancrai Eon, interjcl.ant appel a tHiH:').a, i
s~njtenant !ui-mcme juge et. partie– t
l~accusation, G), prononcer par ]a cour d'Aï- i
~ria radiation de M° Sierlin. Ce!ui-ci ss
pourvoit, en cassation, et ia cour d'Aix, qui 1
vnBht de se prononcer, infirmant. l'aTret de 'r
la cou!- d'Alger, acquitte M. Stcriin, dont
cile approuve la conduite..
Il y avait, dans~ette aSaire, deux points
de vue intéressants ria'defense a-t-ellc, oui
ou.Non, le droit de faire une enquête con-
cernant les aS'a!res dont eUe~~st~chargce'
Sans l'ai'Srmat'i've,.sur queUe loi s'est ap-
.p~ye le procureur géuera.I.Eon poar poar-
smvreM~Sterlin? '1
Nous avons q'uestiGTme, ù. ce' snje~ plu-
sieurs membres eminents du barreau de
î~jn'is,eKtre autres M'~Decori, Viviani, Du-
ïMu'e.tBoanard. L'opinion de ces dernie~'s
se résume parfaitement dans la longue con- r
fersation que nous avons eue avec M" La-
gasso, que nous avons pris au débotté, au
moment, on il rentrait, d'un. voyage à
l'étranger.
L'avisée M". Lagasse
Je traiterai, nous dit-t!, !a question de
principe, abandonnant tpst ce qu'a de parii-
c.u!ier ou de personnel rn;aire Eon-S;.m'Hr!,
dont, du reste,. j'ia;aore les detnits.
M° Sterlin, me ditcs-YOiis a. été traduit de
vantle conscii de l'ordre sous« l'incuipa-
iion d'avoir f..dt.u.ne enquête. para}[e!e a.
cciie delà justice )).–St'c'est bien !à le l'
iext<; même de l'accusation, cetie-ci me
semble vraiment .oxtradj"di!iaire et j'irai
même jusqu'à !aqua!iGsr d'absurde.
J'affirme en eQ'et,et en ceci je partage en-
tiei'GmeQtl'aYis de la cour d'Aix, qu'il est
Don seulement du droit, mais encore du
devoir d'un défenseur de chercher p*r tous
les moyens compatibles avec sa dignité tes
matériaux nécessaires a. éclairer la ju~ice
?ilesa''mes qu'il jugera utiles pourMre
Iriompher une cause qui lui parait, juste. Si
comment lesamassera-.t-it, ces matériaux:,
t~cs armes dont dépend-.paut-etre la tête
d''us homme,s'il nopc.ut seliv.rer à une en-
qu6!.eJ'!ais de rinstruction?
Qn'&n avocat soit charge d'Hne affairû
crimisi'lic l'article 3'i'i du code concernant
ics droits de la défense ne porte-t-il pas
qu'elic sera mise immédiatement en rap-
pc'r.ta'cc l'accuse'?
K'cst-cc pas la. l'autorisation même de
faire une enquête? Si ('avocat D'à pas le
droit do citation, une loi l'cmpéche-t-eHe
de recevoir dans son cabinet et d'entendre
ceux qui veu!ant bien lui apporter des ren-
seignements?.!enelecroispas.
L'avocat devrait s'en rapporter au seul
~n.sierquelui communique lejuged'ins-
h'.uetion,! Allons donc, ce serait illogique,et
si par hnsurd un défenseur trouve dans
Facto d'accusation mémo des arguments en
faveur de son c)icnt, le plus souvent et cela
so comprend, il est.oblige de les chercher
au dehors. Kon qu'il provoque des té-
moignage, non qu'il se rende chez les
pci'sot.nes susceptibles de le renseigner,
ces démarches seraient au-dessous de sa
dignité, son prestige en diminuerait d'au-
tant.
hiais, a côte de cela, il y a l'enquête faite
franchement au grand jour, et nul n'a. le
qu'RU pied de l'échafaud les malheureux
dDnt ii a eu à présenter la défense.
Enquêtes parallèles
Les exemptes sont nombreux d'enquêtes
faites par un avocat, paraHeiement a celles
des juges charges de l'instruction et, pour
BRVous en donner qu'una preuve, je. vous
citerai ]e suicide du passage Lathuile,
aSaire que j'ai pisidee moi-même, ces
jour-ci. Une malheureuse mère avait tenté
de s'asphyxieravec son enfant des voisins i'
accourent, la mère est sauvee-mais l'enfant
est mort. Le procureur de !a République
tait procéder a une enquête, un juge est
commis à l'instruction, l'accusation conclut
un crime 1& mère est accusée d'avoir
fait mourir son enfant et d'avoir s!mul& le
suicide pour échapper aux rigours de la
justtce.Je me rendis moi-même au domi-
cile de cette pauvre femme, je Es faire des
expériences, je me livrai à une enquête ap-
profondie.
Toutefois, j'avais cru devoir avertir de
mes démarches le juge d'instruction et
Ee~atout~irnpiecientpour ne pas me ren-
contrer avec lui sur les lieux et le gêner
dans ses constatations.
Ur&cc a mon enquête et aux témoignages
que j'avais rccuei'.lis, j'ai démoli l'accusa-
iicH mintpar point et j'sn obtenu l'acquit-
tement de ma cliente.
Dans !e procès anarchiste desTrente,cha-
que défenseur aes'éiait-i). pas livré à une
Enquête?
F:]~OCS-T~.
tF~.A-«h.
RELACHE
LUNM
FAUST
Bp. 5 a., J. Barbier et M. Carr&
tnus.Ch.Gotnod
Faust Vsguct
MephistDDH&'ts Dc)m.(s
VatcnUn' B'ir!t
Wag'ner Em.c!
M!n'guc)'iteM*BerHtet-
Si~bel Agussat
MarUie Bcauya.is
CCMÉE!E-FRA'iCA!SE-8h.
EOCHATE ET SA FEMME
Mmcdie cal acte, envers, de
Théodore de Banviito
5octatc Siivain
t\nUsth~nes Jotiei
Eupous Faiconuicf
Dracës Ha;r.ct ..L
pMxias Esquier
Xanti~pcMrf.e'iRat'b
Mvn'hiae ~ancv-MafIct
MciiU:[ 'i~omsen
Bacthi:; Lainc-Lusuct
.L'ECÛLH DES yEM.MES
t.cmë'.Ucot cinq actes,oo..v.e.t'B!
deMûJiere
ChrysiJdc. Sih'ain
Horace. Bfucher
Alain G.Bcrr
Arnoiphe P.Laugier
Un notaire Joiiet
Enrique Fatconnier
Oronte Hàmei
Agn69 MrncsFayoîJe
Georgette Katb
LES HËRtTIERS
) comédie enun acte et enpfMe
'i'A}exandfcDavat
A!sia Ju'egTruffier
A ntoineKertebon Uup'-Vct'non
J&equesKe:'Je)jon ViUain
Jù]~ ~C!erh
Hertry DeheHy
Du[iermn Esquiet'
M"' Kcr!eboa M"" FayoUe
Sophie Laine-Luguet
KfUiVEAUTÉS 8 h, ~2
DAME ET VALET
)Ysuti.cnla.,deCh.Ctairvt)ie
j Bctoisei Raoul
Gaétan P. Ro~cr
Lucienne Cbariici'
DU.LIBUM-ËCHANGE'
p. 3 a., Feydeau ctDe.svaUiercs
jPing-tet Germain
Pai)iai'dia t!o!on)he}'
Mathier (juyon~ts
Ma.'ximg LcRaHp
Basiien Lauret
Bou!ot RegBtKt
iBoucart Geiget.
'Ce fameux procSs d'à-t-tt pas abouti
racquinemcnt presque général, grâce aux
documents que no-us aviousrBCueiUis ?
Hors du prétoire ? Apres la plaidoirie et
la condamnation, s'il y a lieu, le droit de
l'avocat reste le mems. Croyez-vous que
M" Comby ne se soit pas livre à une enquête
pour obtenir la revision d'un procès et la
Téparatiou de l'erreur judicaire commise a
regard d'ua de ses malheureux, clients.
Tous les magistrats et tous ses confères
l'en ont félicite.
Et le docteur Laffite et.tant d'aulres
Ainsi qu'on le voit, réminent avocat n'a
pas voulu se prononcer sur ie cas particu-
)ier de M. le procureur général Eou et de
M° Sterlin il s'est borne a traiter la ques-
tion de principe, ainsi du reste que t'ont
fait, sauf quelques légères variantes, ies
~autres avocats que nous avons interroges..
graves &'éol&rstMES
Un ancien procureur de !a Republique à
Parisqui.,il'n'ya pas longtem-ps encore,
-occupa.if, une sitiiation prep.ondërajtte et
auquel 'nous avons soumis le cas .qui nous
occupe, sur la promesse que nous lui avons
faite de taire son nom, nous a fait les
:graves déclarations suivantes '1
Le droit reconnu, parla cour d'Aix, a.;
l'avocat .d'assister so:n .client en dehors du
prétoire estabsolu.menLmcontestabie mais,
laissant de côte ]a question de principe,
j'argumenterai .eùr 'Iss faits eux-mêmes.
Quels sont ies dessous de cette aRaire?
Rivalités politiques ou jatousie de terroir,
ou encore dissensions jeiigieuses, peut-être
mem.e tout ceia. ensemble
Eu Algérie, les divisions intestines in-
Suent beaucoup sur la. justice. C'est ainsi
que je pourrais citer certaines viHcs où la
moitié du tribunal, qui est opportuniste,
acquittera un prévenu sous le fallacieux
prétexte que l'autre moitié, oui est conser-
vatrice, l'aurait condamné au maximum de
ia peine.
Je ne sais a quel mobile a obéi M. Eou en
poursuivant M~Steriin, j'ignore s'i-l y a là
vengeance personucUe, mais ce qu'i) y a
d'atjsoiuu'en'.certHiHj c'est qu'L'n poursui-
v ~antso,ts I'inculpatio.n-~Ie est qu'en livré u une l
vant sous t'.incu!pn!ion de s'eire livre à une
enquête, i! outrepassait sss droits.
Notre interlocuteur termine en nous di-
sant qu'au fond ta cour d'Aix n'aura, pas
~été fâchée de jouer un tour à.ceDe d'Alger:
tel est le mot de )a fin de toute cette anaire.
?~'?'~ ~T A 'B f~l?
~~&~& ~i -m~Ri.~&
TRAVÂDX DE CÂMP&6K
Le's manœuvres de Tôul ont concordé avec
une manœuvre des garnisons de Saint-Mihiel,
Commr-rcy et des forts avoisinants.
Les troupes d'artillerie à pied de Toul,
aidées d'environ 4,000 auxiliaires fournis par
tes régiments d'infanterie, ont construit en
trois jours un chemin de fer à double voie
.dont Je développement total est de 45 kilo-
mètres.
Le quatrième jour~, eHes ont construit une
grande quantité de batteries de siège en face
des hauteurs du Mont et du Mont-Sec. Ces
batteries ont été armées de pièces de gros
calibre et, de'! le lendemain, elles ont com-
mencé à, tirer sur les hauteurs qui leur
étaient opposées.
A l'heure où nous écrivons, uns activité
névreuse règne sur tous !es chantiers.' Le
téiéphonc, installé par le bataillon du génie,
relie tcus les postes et facilite !a. communi-
cation entre les divers commandements.
L'armement des batteries a été complété
au dernier moment par deux batteries de e
pièces montées sur trues-aS'ùts. Ces pièces
ont ceci de particulier qu'elles sont placées
sur des wagons remorqués par une locomo-
tive et qu'elies peuvent tirer en un point
quelconque de la voie tout ea restant sur les
wagons.
LÀ MORTADTÉ DANS LES ARMEES
Depuis quelques années;, la. jnortaltiLé mili-
taire est en voie de diminution très accusée
comparativement à eefle des populations ci-
viles correspondantes.
Il importe toutefois de ne pas attribuer
aux statistiques une valeur absolue, car le
nombre des décès dépend:, dans une certaine
mesure, de la sévérité dont on use pour l'ad-
mission des jeunes gens au service armé et
du nombre des hommes qu'on réforme dès
qu'ils sont inaptes au métier des armes.
D'après les récents travaux'de M. Antony,
médecin-major de l'armée, on compte au-
jourd'hui, pour 1,000 hommes d'cITectif, 3 dé-
cès dans'ràrmée allemande,' 4.S5 dans l'ar-
méo belge, 5.1 dans l'armée anglaise, 5.92
dansl'armé'eautrichienne/6.3 dans l'armée
française,'7.5 dans l'armée italienne, 10.6
dans l'armée'espagnole.
Les déeës sont prmcipa.Iement dus à la
fièvre typhoïde, à la pneumonie, à la. tuber-
culose et a. la. diphtérie.
AVBS AUX CHASSEURS
L'adraiBisi.ration de {'octroi a l'honneur
d'informer MM. les chasseurs que des bu-
reaux spéciaux pour la. vente des tickets de
chasse sont ou verts dans toutes les gn.res de
chemins de fer, telles que Saint-Lazare,
Montparnasse, Orléans-Voyageurs,Est-Voya-
geurs, NiOrd-Voy&gcurs, Lyon-Voyageurs et
les gares de Sceaux et de Vincennes-Bas-
title.
Des tableaux, placés dans les gares, indi-
quent l'emplacement de ces bureaux spé-
ciaux.
Les tickets non utilisés en 1894 conser-
vent leur valeur.
HOTEL
Marce!!e M°"' Mars. Caron
AngÈlique M.Montrouge
'Victoire Murany
Rosé Carioux
EA)TÉ 8 h.
LE GRAND MOGOL
cp.-bouffe spcetadeen 4Mt.,
da MM. U.ivotetA.Duru,
mus.deM. EdmondAu<}ran.
Mignapour P. Fug-ore
Joquelet Lt:cicn Noë! J
Nicobar Uacheux
Crakson Landrin
Madias JaUier
Un officier Bernard j
Grand brahmane Marie: i
Un marchand Vaiin
!rma M*" Bernaf-'rf
Benzine Anspacit
Une marchande Largin:
Ktoami Karty y
A dix heures
Bëce
Pss M~te pa!' M*"Mariquita,
danEC
Au deuxième acte
~.M Ba'/a~et'ex
I Grand
j)arMs:eMar.iquUa. 3
DAnse, -par M"" 'A. MUtet,
Guc;r. 1, L. MiiH, ~nvernet,
li.n uCnei, ~Z'liT~l,7~1 ~~ill 'f
R.Au-ernet, Ti.ibiu)), -Dur- ,[
trt&rd, Befteeo'Lii'lpren'e, ~er-
'L B~t.BM-dM~oei~a.'BcTB!
~I~ I~~S P~ S~l,lT
Kous recevons d'un'e personne de Fa~mi-
aistratMn 'les curieux reaseignemeats 'qui
suivent sur l'existence du traître Dreyfus à
l'île du Diable
Quelqueimpossibicque lachoseparaisse,
étant donné le rigonreax s-ccret auquel est:
soumis i'ex-capitaine Dreyfus, nous sota-
mes à même de fourni''sur l'existence du
tristement célèbre personnage des rensei-
gncments aussi récents qu'inédits et dont
nous garaniiss.ORs l'absolue authenticité.
On verra par là combien certains racon-
tars, proKabie.r.ent intéressés, ont cherche
iars, p in'U~ressés, ~oÉt eliercl~
à égarer ou a. apitoyer l'opinion publiq'ue j :I
sur un 'homme (?) indigne, cepenuant, de j
toute compassion.
Use légenSa
D'abord il fa-ut mettre a" ran~les lé-
gendes les ebeveax blanchis du prisonnier
comme -sa. santé chancelante. H n'a. pas <
~changé d'une ligne depuis !o jour où il
nous a été donne de te voir tandis qu'il
subissaitia honte de la. dégradation. L'iQdi-
vjdu est re&té semblable à mi-même l'e
cheveu rare, l'œil faux derrière son im-
inuabte iorgnof), leteint bilieux, tes épaules
'voùtéRS, le bras droit légèrement plié
comme s'il y avait un commencement d'an-
kylosa, suite probable d'une chute. Les
quelques accès de nèvrc et de dysenterie
auxquels il a été en proie oui été insigni-
fiants, guéris d'ailleurs aussttô!. par le mé-
decin de l'ite Saint-Joseph (une autre ile
du groupe), qui vient le visiter toutes les i
fois que l'ancien ofScier le demande.
II serait, difi'icite de trouver quelque part
un ûtre plus annihilé, plus bassement sou-
mis, plus obser'.ai.eur scrupuleux, quoique
insouciant ûu règlement qui lui est impose.
Son inaltérable patience étonne ses gardiens
eux-mêmes, et nul d'entre eux ne doute
que le misérable ne conserve au fond de I.
son cœur un incroyable espoir: évasion,
~grace, innocence déclarée. <~ui oserait.
sonder les pensées qui s'agitent au fond de ,t
ce bourbier humain! 1
La. case du traître
-L'ile du Biable, où le condamne doit r
(.rainer et finir sa pitoyable existence, a
vaguement la forme d'un 8, dont une des
boucles serait a peine le sixième de l'autre
'(ioQ mètres environ), sur le kilomètre que
l'ilôt mesure dans sa plus grande longueur.
'C'est sur la plus petite de ces bouctes que
s'élève la case du déporté; c'est dans cette
enceinte minime qu'i! aie droit d'errer a.
son gré, de six heures du matin à six heures
idu soir, avec défense toutefois de s'appro-
cher de la mer, où les rochers et.les requins
pourraient lui inspirer la tentation d'en'
~Snir avec sa honte en même temps qu'avec
la vie.
Nous ne croyons pas pourtar* qu'il y
songe, car, à quarante mètres de son habi-
tation, un puits profond est creusé, dont
l'oriuce béant eût déjà pu et dû le tenter. Il
n'y prête aucune attention pendant ses
promenades quotidiennes, lorsqu'il est fa-
ligué de lire au hasard des collections de la
7~euMf des ~e:<;r-~OH~M et de la /~e;M~ d'e
.ParM, qui sont a sa. disposition.
Futilités Épistobires
Sa troisième occupation est d'écrire 1
mais, soit inconscience, soit dissimulation, 1
ce ne sont que des futilités que sa main_, l.
trace sur le papier qu'on lui donne et qu'il
doit remettre, entier, a ses gardiens après
l'avoir noirci de ses élucubrations. C'est
aussi à eux qu'il doit donner, ouvertes, les
rares lettres qu'il écrit et que ladircctiou
fait parvenir à qui de droit, après un mi-
nutieux examen. C'est également après un
épluchage consciencieux qu'on lui remet
les quelques missives a lui adressées.
Le seul .plaisir qu'il puisse goûter est
celui de fumer. La cigarette, le cigare et la
pipe lui sont familiers, et, quoiqu'il ne soit
pas un enragé fumeur, il tue certaines de
ses journées- ~passer de l'use a, l'autre de
ces faciles distractions. L'argent qui a été
remis -pour lui a la direction-l'empêche de
jamais-manquer de ce narcotique, insuffi-
sant sans doute à lui procurer'l'oubli.
Aucune détermination n~a encore été
prise au sujet de sa tenue; on lui laisse
user, en attendant, les eS'ets c.ivils sous les-
quels il a débarqué. En un mot, sauf sa
barbe qu'il a laissé pousser, il est resté le
même., et ces six terribles mois n'ont pas
altéré cette stupéfiante organisation.
Le mobilier
La case où il dort si cet être peut dor-
mir a la forme d'un carré très légère-
ment allongé. Franchissons la porte, qui est
exposée au nord-ouest, et jetons un coup
d'œil à l'intérieur
Derrière l'entrée, à gauche, le lit, dont la
tête est cachée par le battant de la porte et
qui longé le mur. Au pied du lit, une petite
fenêtre carrée. Au fond une table grossière,
sur laqu.eUe g.isent pêle-mêle des revues,
des assiettes-saJes, un encrie]', un couvert
en étala,-du papier; devant la table, une
chaise.
C'est tout; pas la moindre'tentative d'or-
nementation: On sent que cette cha.mbre
est le vestibule d'un tombeau, et qu'elle est
PGRTE-S&iHT-SMT~–S i/2
LA DAME DE CARRRAU
pièce nouvc)!e en 5 et8 fa-
hiesux (adaptation A'~Bf.aisH)
de n Thé FaM C'M-d~
GcrafdAusten Vo}ny
JimDixon Graviter
A.J.Austen Pe:'ic.}nd
Geùrges Forsier Desj.irdim
Harry Burpess TtrenceSmithsonAvcloE
WiUiam Curtis Maiiei'
CyrusC:tn'OestonSaeqntC'
Jach Brook~e'd Teiam*
Wcbster Daj'agoH-
W!ntH:n!eHo!- 0
}a.ndais De!i'oci(
Paddy Mtnes CMieùnte
Pcpal~ Brune Lina Munie
Milrgaret Dux
Miss Pénélope Bamy
Ceciiy Austea D'Armiores
Kate AntoniaHuart
Rosé 'J5ig'oQH
Jcssie C!%ry,
Ctar TA.BLE.At'X.
1. 'Au pty: 4es, mmes..d'
2.'A'pted()c ]a poience 1
3. Ptôt'iaS~'ce).. 5.Lës~'cidctits
d'tine. picme cat: ~~e.cr'nn'f/ ~e'NHet/Megt:
8. 'V~Ë~uës ~eAtocte) 'J
AM)SU– 8 h. 1/3
LETRA'tM'N'jS s
grand drame .naavcau, ea 5 a.
.ci8.tab)eaux
Mi'
DeMM'ie)-- J.RcHot
~~UM Dubou! G~mier
J.ca.oRoubt.cr.Chat'penUpt-
A. de M~nct Emitc Aiheri
Mib Toriu
PauJ~ nuhours Degeoi'gf!
Mai)!et Deaes'e
Mauctiin ChevatieF
Roubinet- AassoHFd
Faicmpm TÉiam
Lechcfdo'itgn-
rcté Berthier
MaJvina M* I<'m!i Perrot
Mme de Grancay R. Lemercier
Sopbte Mar.ch'~t Descon-a'
Jeanne Dauphin
Ftobec Daubran
Mariette SatvadorA
Heio'tso 'paixae
Aghe 'Gense
.JustMO .Mn'ceUc
MMicr; -tun~Bt
MME~iU.E~
-G~B~WEH~<
3~a-~rayë&K~s- ~~&Tfrs'i'tm~~
monde, creature~(~ui'vë~'et&la.
Devant Ïa''porîe, un 'tambour, 'da'ns le-,
quel~ la nuil,veiMë un gardien q~ui 'épie'
fous les mouvements du prisonnier, tandis
qu'un autre fait la ronde perpeLuello su-'
tour du lambeau de terre où Je traître est.
confine.
Ils sont six à suTveiiier cette existence
un gardien chef armé de son reYolver et
ciaq gardiens armés de fusUs. Àacun de I
ces hommBs ne ditjama.is un mot à l'ancien.
'capitaine. Le chef même a qui le prisonnier
exprime ses besoins ou ses désirs; le plus)
rarement possible d'alHeurs. l'écoute, mais
ne lui repond pas.
Enfin, pouT ceux que la vie animale de i
cet homme peut intéresser, donnons ce der- t
nier détail, qu'il doit faiM lui-même sa cui-
nier ~ëta~l, qa"it don f ~ire lui-même sa e:~i-
'sine, et que les qudnt.itésa.lui aHûuces sont
celle.s, moins lu via~ que reçoit le solda!, 4e
~a Guyane
Pain. TSOgrammei!.
Viande. 300
~egurcef secs. F 60
~cl. 14
Gratsse. 5
C;~e. 'M
Et, s'i) tùuehe du café, ajoutons qu'il M
peui. boire que de Feau..
La~ mort n'eùt-elle pas été préférable à
tettenn de vie-la. ?.
MTi! ~Ti~ f~P~ 'WN
MLMii~ Lu~Ë~MâH&'
CE~mt~re symSîcate <9c B~ SeiMC I
La série des réunions de qua.rt.ic!' est ter-.
minée j la dernière séance a eu lieu hier
:soir, 6, rue Caulaincourt, où les cochers de
Montmartre et des BatignoHes ont assisté.
On y a, cette fois encore, développe les i'e-
vsndica.tious de la. corporation l'a moyenne
qu'il faut absolument arriver à faire baisser,
la revision des règlements de police qui les
met à !a discrétion absolue des agents, sans
qu'i! leur soit possible de se défendre ni de
s'expliquer. <
Ils ont aussi parlé de la Fédération des
Transports en commun et se sont séparés
après avoir voté l'ordre du jour suivant
a Les cochers des quartiers de Montmartre
et des BatignoUes, réunis le 23 août, 6~ rue
Cauiaincourt, après avoir entendu les expli-
cations des membres du comité sur la Fëdé-
yation, déclarent approuver la marche suivie
par le syndicat et lui renouvellent leur plus
entière conuance/N n
D'un autre côte, le comité central se réu-
nira extraordinairement !e lundi 28 août,
chez Jules, 6, boulevard Magenta, afin de
prendre les décisions que comporte la situa-
tion faite aux grévistes de'Carmaux.
Nous croyons qu'une réunion générale est
imminente. Non seulement on s'occupera.
des verriers qui luttent en ce moment pour
défendre le principe même du droit des tra-
vailleurs en généra!, on s'occupera, encore I
de la Fédération des transports, dont l'orga-
nisation se fait et aussi des règlements de
police. VAUTHIER-BAT.
police, YAT1THIER-P~AT.
~c~rM~' ~OM~M 7e«f6s e~ eo?KM/M?Me<~
./OM?*?M~2,~M5~KCrOMMM<.
a~RÀPH~EL-QU~Q.
Un verre avant chaque repas
C'est un Tjrevet de longue vie!
~1~l~l DES ~l~~P~l~
Le théâtre de la Porte-Saint-Ma.rtin an-
nonce pour ce soir la dernière représentation
de la D~Hte de ca~eaM.
Parmi les nouvelles pièces que représen*
tera durant la, saison prochaine la Comédie- .1
Française, citons un drame en quatre actes
et en vers de MM. Emile Bergerat et Camille
de Sainte-Croix, .M
Cette pièce devait d'abord être interprétée
à la Renaissance, mais, soumise au comité j
de lecture de la Comédie, elle fut reçue a.
l'unanimité en février 1894.
Par suite des études de son prochain spec-
tacle,, la. direction de l'Ambig.u. supprime la.
matinée de dimanche prochain.
Donc, quatre dernières représentations du
rra:K. H.° 6' et, sous peu, première du CM-
/MM de (?)'actes.
A Tria.non, gros succès en <;e moment avec
les Joct':&M.s dM M:arta~e, une amusante co-
médie jouée pa.r toute la troupe.
CAMHAS
~fLMA~Ef
Ce ndwean médicament, 6:en supsr;eur III
S S~ CM~é&c, Copahu~.Snnfo~G'M~M~ctc.
~~S~ N prendre, e~cits-nt ray'pGtit, B9
~t!g!isut pas l'estomac, ne donmmt ni renvojs,
nidiâ.~hl,-nïeonstipztion;uceomMUUiquani
aucune otJûur aux crineE; aupprime~ dÉs la
~~â~ sec-~nd joar, ïa do~ear pendant la
Letton, et guërit ratijeaJfaiest l'ëco~Ie-
ornent ]: pJas mTëtcré. récent on ancien,
~.BienBorrhagïe, Goutte mîtitaire, etc.
l~f0t~'r~;tco d'M/t Ftuco~ s~'anca
SASS .ÉTtQOETTB APPAHEMTE
S Mpot MC3ER (d-~BYaBt Taa PsrfM),
acfue~nMf ~t~
,L'ABSINTHE TERrvIINUS ~I~ENFABSANT~
§)'I?EM:A.~?DE~-I.~A, IL. S'A.Ca-X'r DE 'VC'TJK.BS SA-~STTn
MATELET-8 h.~
CENDn!LLON
~ran~feerieenSstet. ct3&taM.
de Riajrtijtjc, Atbert Manche:'
etE.Blum.
Hur!uberttt Gobin
La Pmehonniet'cL. NoH
Hiquiqu: A.. L6vi
Jolicpsc. ~!e][&a'ire Sb
Farh~az. OsM~
Mac'on;' 'Vii!a
Ungardifn Adao
CendriHon M"" J.Thibault
Pnncc.C!~rinant L.ChMStmg
Mme dctsHous-
pignoUe TassHy
La Me déserts-
Luis!tits Miroir
Javotte, LeManc
Made!on Dûment
Ocult JaneDixc!
La présidente de
iaQourd'AmourLeneir
Aurot'e M. Granjeao
Yciaede Carmen
tH. OELA RÉPNBU~tË.8!/<
CASQUE-HN-EER
drame 5 actes &i 7 tablesm;
~EdeMfd ftHtpj~.
KMS-PLAtStM Sh.2
LA GARÇONNIÈRE
com~dte-YitudeviUe en 3 actes,
de MM. Médina et Julaime
Taqninct Ciment
Phitippe Dubes
Finandin GiraHJt
VaMeuh Heri~siei!'
Félix Théo!
Ajut~ Mme 9 MMip Protai
BÈr~uice de Bfaine
Paméla Dray
Jenny Charmisney
Ath6na.'[9 Deria
.v
CHtXY-ah.1/4
LE PROCÈS VAURADIEUX
eomMie-Yaud.en3 3 actes, par
A. Delacour et HeBcequio,
!.ES PETITES BREBIS
opérette .nouveUs en 2 actjes,
,de M. Armand HoM), mus.
'de M. Louis yaraejt.
Baduret AjHar<
Christian MoiMrd
Joseph MufT~t
Fifretin Ham~MoB
JEm~raldine M*A. Qutmet
Panny Azmont
Alice Norcy
MaïeeUe Mugnetto
IYlaecelie ~Qlio
'Germ'tKM.' ~MNtB
;FA!TS1D!VERS
ïj'orage dans la sait d'hier,-a PaFis,B'ar-pasété-de
longue durée, une demi-heure environ, et n'a
même pas réveillé toutle monde. Seules les
perso.nuos nerveuses et sou.fTrant de la. cha-
leur se sont levées au premier coup de ton-
nerre pour'ouvrir leurs fenêtres aiin de res-
pirer l'air rafraîchi par la pluie bienfai-
sante.
H M'y a eu, d'ailleurs, aucua .accident cause
pa.rla.foodre.
Dans l'apres midi, la pluie a recommence à,
tomber, faiblement. De-ci' 'dé-là, le bruit du
tonnerre se fals&i't entendre, mais dans le
quartier de .la. Ga.rc, rue du Château-des-
Rentiers, une formidable détonation retentit,
vers trois heures, et se Et surtout seutir à
la hauteur du numéro 196, devant ~'Associa-
tion coopérative des employés civils de l'E-
tat ». Des gamins qui jouaient dans la rue]
poussaient des cris d'eSroi, courant, éper-
dus, da.ns tous les sens dans toutes les mai-
sons ~voisinantes on ressentit une commo-
tion des plus violentes; la foudre venait de
tomber, comme une boule de feu, a,u milieu
de la ch&ussée, à quelques pas d'uce voiture
qui stationnait.
L'émotion a été ~gran~e, HMus chacun ea a
été quitte pour la peur..
tjM_ ëStOMtetMoat & NBomtmmFtt e.
Rue Saint-Eicuthère, à l'angle de la place du
Tertre, des puisatiers, au service de MM.
GagetetPerignon, entrepreneurs de travaux
publics, rue GhazeUs, travaiUaient à l'éta- `
Missement d'une prise d'eau'
Un puits de sept mètres de profondeur
avait été creusé par eux, mais l'éta.yage des
parois avait été totalement négligé.
Soudain, vers trois heures et demie, 'un
important gtissemeut de terrain se produi-
sit, suivi d'un ébou!ement total du puits.
Fort heureusement, les ouvriers eurent le
temps de s'enfuir et tout accident de per-
sonnes put être évité.
Un véritable danger n'en persistait, pas
moins pour les passants, aussi M. Fédée,
commissaire de police, nt-il prendre les me-
sures nécessaires aussitôt qu'il eut connais-
sance de l'accident.
Une enquête .est ouverte pour déterminer
'les responsabiiités.
E~VSRO~S D.E P~RtS
AMBeeTTMMeFs. Un jardinier demeu-
rant au Bourget, M. E. s'en revenait.chez
lui la nuit dernière après avoir fait une tour-
née d'encaissement, lorsque, pris de soif, il'
entra dans un débit de vins tenu par un sieur
Epaulaud, route de Fiandré, et ià, pour se
désaltérer, absorba, coup sur coup plusieurs
verres..
Il nnitpar se griser complètement, s'en-
dormit, et pendant son sommeil les servantes
de l'établissement le dépouillèrent de tout
ce qu'il avait sur lui, une somme d'envirojt
150 francs.
Arrêtées toutes deux, hier matin, elles ont
déclaré se nommer Adolphine Redond, trente
ans, et Louise Aguet, vingt-six .ans; M.
Birié, commissaire de police, les a envoyées
au Dépôt.
Quant au tenancier de cet étrange établis-
sement, M. Hirlé Fa consigné à. la disposition
de la justice.
CUchy. Un triste accident'est arrivé,
dans la soirée d'hier, route d'Asnières.
Un vélooipédiste est venu si malheureuse-
ment heurter un tombereau que l'une des
roues du lourd véhicule est passée sur le
cou du pauvre garçon, lui brisant la colonne
vertébrale.
La mort a été instantanée.
En l'absence de tout papier servant à éta-
blir l'identité de la victime, le commissaire
de police de Clichy a fait transporter le ca-
davre à la Morgue.
Ke-SaSmt-mesiis. Un marchand des
quatre.saisons, M. Alexandre Nicolas, âgé de
dix-neuf ans, qui se baignait hier dans la
Seine, au lieu dit le Chatellier a, a été pris
d'un étourdissement subit et s'est noyé.
Le cadavre a été ramené à son domicile, 9,
impasse des Menuisiers, à Paris.
Ti'nmpa ~'pn P'mnDn~C 'np m~TP
FM~ B~MSr)à !iB FARiS
Dt/Ha~C~e.~oaOM~
AN~6~?(gare de Sceaux).– Continuation
L~de.la fè.te. C.ourses yelocipàdiquËS, ~narohe
aux flambeaux.
ARCUEIL-CACHAN (gare de Sceaux).
Continuation de la fête. Audition musicale,
bal à grand orchestre. Lundi, bal de société
olfert aux habitants.
AUVERS-SUR.OISE (gare .du Nord).
Continuation de la fête..Grand concert vocal
etiRstrumental.
BOULOGNE-SUR-SEINE (tramways place
du Louvre). Continuation de la fête. Feu
d'artince.
BRY-SUR-MARNE (gare de Vinoennes).
Grand concert instrumenta.l par la fanfare
de Bry, bal champêtre gratuit, théâtres et
jeux forains, illuminations. Lundi, jeux di-
vers pour les jeunes gens.
f CHANTILLY (gare du ~Nprd). Clôture de
la fête foraine de l'Assomption.
i CHOISY-LE-ROI (gare d'Orléans). Gran-
des joutes à la lance, lâcher de pigeons
voyageurs, feu d'artinl'anguille.
Auguste He!!er
Zoé Caret
Nina Bessières
Rosé M~rtha
FBDK OMMATH!UES-81/2
GYMNASTIQUE
EN CHAMBRE
€emMie<'niacte,(i<:A,BtMon
UN
LYCÉE DE JEUNES FILLES
Yaud.-opërettcen3act.et4tab.;
deA.Bimon,mus.deL.Gregb
CaveBecadas Maugè
Raoul Regnard
Simplice Duplay
BarMgnsc Merissel
Categïou Gonean
Ftaupin Royer
'Victor Emifien
Le gardon n Tony-Laurent
Ungrefne)' 'Victor
Uocterc Buysens
Un canotier Borel
Polymnie M"" B. Legrand
Tambounne Suz. Elyes
'Va!entine EmmaGeorge
Suzette H. Berthias
TiUne L.Cardin
Raquette Roy
Upe tHYM~ MaiTu
t.AF9M~. –8 h. 1/2.
UN DRAME DE LA Ym
CODRBEVO!E-PU:TEAUX(tramwav ~i'Ëtotle). Continuation '4e. fête." As-
ceasipnd'unhaHon.~
ÈNGHIEN (gare du Norj).–Grand con-
cours mt}sicatd'oFph&ûaa,-4emtt8tq~Ms'4.'J}M-~
tiionie, de fanfares et de trompettes, courses
vélooipediques, Interaa.tionaie- de 140 kiio-
mètres, fête foraine,'concert vocal et instru-
menta), bal de nuit.
ERMONT (gare du Nord). M&tiaêe-eôn-
cert, grand concours de tir d'a.mateurs, jeux
et divertissements de toutes sortes, iiiimu-
nations, bai déduit.
FONTAINEBLEAU (gaie de Lyon). Fête.
patronale de Saint-Louis, grandes courses
de vélocipèdes, nombreux prix, iâcher-.d-e pi-
geons voyageurs, concert instrumenta), iitu- °
minations, bal à gr&nd orchestre. 'Lundi,jeux
pour les jeunes gens, fête'enfa.ntine, taï
d'enfants.
GAR.CHES (gare de l'Ouest). Continua-
tion de la fête.
LA GARENNE-COLOMBES (gare derOtiest).
Continuation de la. fête. Concours-fea-
tiyal, fête des ~eurs, bailon captif, bal de
nuit..
MALAKOFF (tramways place SaiBt-~er.'
main-des-Pres). Promenade-concertpar la
Société musicale de Ma.Ia.koIT, jeux de toutM
sortes, bal de nuit.
MEUDON (ga.re de l'Ouest). –Clôture de
la. fête de BeUevu~. Grand feu d'artifice.
Lundi, retraite aux Hambe~x, bal champê-
tre.
NANTÉRKE (ga.re de l'Ouest). Fête du
quartier de la Gare. Joute à la.l.incej attrac-
tions et jeux de toutes sortes, illuminations,
grand bal.
NEUILLY'PLAISANCE (gare de l'Est).
Contitlua.uondola.f~te.
N01SY-LE-SEC (gare de l'Est). Cranconcours horticole, bal d'enfants, fête fo-
raine. Lundi, mât de cocagne, feu d'a.rtinee.
PARC-SA!NT-MAUR(gare de Vincennes).
–Continua.tioa de la. fête. Lâcher de pi-.
geons voyageurs, bataille de fleurs, grand
ba.ldenuit.
FERREUX (gare de l'Est). Continuation
de la fête champêtre du bois des Joncs ma-
rins. Courses velocipediques d'amateurs.
POISSY (garo de l'Ouest). Régates à la
voite, concert, bal d'enfant?, tournoi nauti-
que, jeux divers, feu d'artifice, bal.
SAINT-CLOUB (gare de l'Ouest). Jeu dea
grandes eaux.
SAINT-OUFN-L'AUMONE (g&re du Nord).–
Clôture de la fête. Grand concert vocal et
instrumental. Lundi, ba.l d'enfants, feu d'arti-
6ce.
SERVON (gare do ViaceMes). Fête pa-
tronale, divestissements de toutes sortes,
grand bal gratuit.
STAINS (gare du Nord). Continua.tion
de la fête. Matinée-concert publique et'gra.-
tuite, feu d'artince. Lundi~ grand tournoi,
nombreux prix.
VERSAILLES (gare de l'Ouest). Fête pa-
tronale de Saint-Louis. Grandes eaux dans
le parc et à Trianon, -joutes sur le cana),
grande fête foraine, feu d'artifice, bal de.
nuit.
OSSE~'HOaS HiËTÊO~OL3G!~ES
24 AOUT'
TEMPERATURE
AseptheurMdumaiin. 18"Sau-dsssits
A onze heures du matin. 20'
A deux heures du soir. 23°
La ptusbassedeta nuit. lr5
Le baromètre est &6;i'
(0&e!'fah'o)!sa!<'rtK~eHtNHf()tJM~)t.)
Poct!ro d 0?!N!<. Arrête sans danger !'exces ds
-toute transpiration gênante. B~sviLLES, pharmacie!),
7, rue Française, Paris. ~o:)' -}" pH~f.~
SÂBN tËR FRËRES, 6, me des Sts.PêMS, Ma~
L A G~UER RE
A AuiAMGASCAR
B Mt~iaana eo eoa'Mft par somaina 'i- @
~asE~R & e", SsiTsaa
.~c–c.t~t~f~ ~33,-Ri~6-dB-FI&UfUS,-PA~S
ïtîvraison immëcUate de toutes !ea partiiM~
piano Mut et j)iaNO et chant. Méthodes, Et~
Morce&ux détachés, Toiano~eoi et piMo et eÎMnt.
PAYABLES B fr. par ESOIS
PAR CHAQUE CENTA!NE DE F.RA.NCS D'ACHAT
En~Oj Franco ~M Sata~ogse
MEisr~
N; 25 AOUT
Eaa
Potage au yermiceile
SotcsbouHiies sauce au-pN'si~
Jambon au nattire!
fHct de boiuT-sauee n~t~efe
Saiade de légumes
Bateau fourre d abricots
Bn ferre de HéMé!îio;5a.3t
THEATRE DE 8EU.EVtU.E-81/2
LE PASSEUR DU LOUVRE
THEATRE MONSEY. 8 h. 1/4
LES
CLOCHES DE CORNEVILLE
POUES-VÛLTA~E. 8 h. 0/0
LA CLOSERIE DES GENETS
PET!T CAS!NO
12, Boulevard Montmartre
Tous les jours, entre 4 et 7
heures, répétitions publiques.
–Le soir, a 8 h.d/2, spectacle'
concert.
CtMUE D'ÉTÉ. 8 h 1/2.
(Champs-Elysées)
LE LYCÉE SANS GENH
pantomime en 4 tableaux
Tous !es soirs, oxerciee?
equestres et acrobatiques.
Jeudis, dimanches et fêtes, ma-
tiuee..
MPPOORONE DU CHAMP DEMARS
(PaiaisdesBx-Arts) 8h.l/2 /2
Troupe BouveHe. BaUets..
Pantomimes. Jeudis, di-
manches et fêtes, tMtmees a
Zb.1/2.
~M:NOÉPAR!S-a&.
TUU3 tes Mit'S, SBfttxt~'
concert.–B.
AM8ASSMEUM. 7 !1
Tti:]sies'!o~'s,spccM<:te-
coneert, Dimanches, ~eattMt~
et fëteB~ matinée t h. ~j*
Toiture mobile en cas de ~Me.'
ALCAZAR R'ÉTÉ. 7 h. Spcetaete-coneert.– SsNtt-~
ches et Mtes, ma.tin6es.
'rR!&NON-COKCERT-3~.iJ3
LES
PANTINS DE YiOL~nB
THÉÂTRE OES TEMt:!
(Paris-Concert)-'8)!.t~
LA FKMMf-: DH NAi!<3Sa8
COHCERfoELA PÉPi!
Rue de la P6p!n~M
Tous !es soirs, & S h~ ~ee'~
taelevitrie.
ÛLYHP!&–S&
Spectacie Ya)'i&.
Jeudis, dimanchM et ~Mee-'
m.tiin6e9.
C/.iJ ~L~iA~fl~4lilU~,
L'AFPME EG~-STERUH 1
11 y a quelques années, M"SterIin, avo- J
cat ii. la cour d'appel de Constantine, .était 1
traduit, devant, le conseil Je l'ordre sous
l'inculpation d'« avoir fuit dans une .a.S.'aire
don), il était chargé une enquête pa.rallcie a
mait soa bâtonnier., quan'd M. leproeut'eur
ancrai Eon, interjcl.ant appel a tHiH:').a, i
s~njtenant !ui-mcme juge et. partie– t
l~accusation, G), prononcer par ]a cour d'Aï- i
~ria radiation de M° Sierlin. Ce!ui-ci ss
pourvoit, en cassation, et ia cour d'Aix, qui 1
vnBht de se prononcer, infirmant. l'aTret de 'r
la cou!- d'Alger, acquitte M. Stcriin, dont
cile approuve la conduite..
Il y avait, dans~ette aSaire, deux points
de vue intéressants ria'defense a-t-ellc, oui
ou.Non, le droit de faire une enquête con-
cernant les aS'a!res dont eUe~~st~chargce'
Sans l'ai'Srmat'i've,.sur queUe loi s'est ap-
.p~ye le procureur géuera.I.Eon poar poar-
smvreM~Sterlin? '1
Nous avons q'uestiGTme, ù. ce' snje~ plu-
sieurs membres eminents du barreau de
î~jn'is,eKtre autres M'~Decori, Viviani, Du-
ïMu'e.tBoanard. L'opinion de ces dernie~'s
se résume parfaitement dans la longue con- r
fersation que nous avons eue avec M" La-
gasso, que nous avons pris au débotté, au
moment, on il rentrait, d'un. voyage à
l'étranger.
L'avisée M". Lagasse
Je traiterai, nous dit-t!, !a question de
principe, abandonnant tpst ce qu'a de parii-
c.u!ier ou de personnel rn;aire Eon-S;.m'Hr!,
dont, du reste,. j'ia;aore les detnits.
M° Sterlin, me ditcs-YOiis a. été traduit de
vantle conscii de l'ordre sous« l'incuipa-
iion d'avoir f..dt.u.ne enquête. para}[e!e a.
cciie delà justice )).–St'c'est bien !à le l'
iext<; même de l'accusation, cetie-ci me
semble vraiment .oxtradj"di!iaire et j'irai
même jusqu'à !aqua!iGsr d'absurde.
J'affirme en eQ'et,et en ceci je partage en-
tiei'GmeQtl'aYis de la cour d'Aix, qu'il est
Don seulement du droit, mais encore du
devoir d'un défenseur de chercher p*r tous
les moyens compatibles avec sa dignité tes
matériaux nécessaires a. éclairer la ju~ice
?ilesa''mes qu'il jugera utiles pourMre
Iriompher une cause qui lui parait, juste. Si
comment lesamassera-.t-it, ces matériaux:,
t~cs armes dont dépend-.paut-etre la tête
d''us homme,s'il nopc.ut seliv.rer à une en-
qu6!.eJ'
Qn'&n avocat soit charge d'Hne affairû
crimisi'lic l'article 3'i'i du code concernant
ics droits de la défense ne porte-t-il pas
qu'elic sera mise immédiatement en rap-
pc'r.ta'cc l'accuse'?
K'cst-cc pas la. l'autorisation même de
faire une enquête? Si ('avocat D'à pas le
droit do citation, une loi l'cmpéche-t-eHe
de recevoir dans son cabinet et d'entendre
ceux qui veu!ant bien lui apporter des ren-
seignements?.!enelecroispas.
L'avocat devrait s'en rapporter au seul
~n.sierquelui communique lejuged'ins-
h'.uetion,! Allons donc, ce serait illogique,et
si par hnsurd un défenseur trouve dans
Facto d'accusation mémo des arguments en
faveur de son c)icnt, le plus souvent et cela
so comprend, il est.oblige de les chercher
au dehors. Kon qu'il provoque des té-
moignage, non qu'il se rende chez les
pci'sot.nes susceptibles de le renseigner,
ces démarches seraient au-dessous de sa
dignité, son prestige en diminuerait d'au-
tant.
hiais, a côte de cela, il y a l'enquête faite
franchement au grand jour, et nul n'a. le
dDnt ii a eu à présenter la défense.
Enquêtes parallèles
Les exemptes sont nombreux d'enquêtes
faites par un avocat, paraHeiement a celles
des juges charges de l'instruction et, pour
BRVous en donner qu'una preuve, je. vous
citerai ]e suicide du passage Lathuile,
aSaire que j'ai pisidee moi-même, ces
jour-ci. Une malheureuse mère avait tenté
de s'asphyxieravec son enfant des voisins i'
accourent, la mère est sauvee-mais l'enfant
est mort. Le procureur de !a République
tait procéder a une enquête, un juge est
commis à l'instruction, l'accusation conclut
un crime 1& mère est accusée d'avoir
fait mourir son enfant et d'avoir s!mul& le
suicide pour échapper aux rigours de la
justtce.Je me rendis moi-même au domi-
cile de cette pauvre femme, je Es faire des
expériences, je me livrai à une enquête ap-
profondie.
Toutefois, j'avais cru devoir avertir de
mes démarches le juge d'instruction et
Ee~atout~irnpiecientpour ne pas me ren-
contrer avec lui sur les lieux et le gêner
dans ses constatations.
Ur&cc a mon enquête et aux témoignages
que j'avais rccuei'.lis, j'ai démoli l'accusa-
iicH mintpar point et j'sn obtenu l'acquit-
tement de ma cliente.
Dans !e procès anarchiste desTrente,cha-
que défenseur aes'éiait-i). pas livré à une
Enquête?
F:]~OCS-T~.
tF~.A-«h.
RELACHE
LUNM
FAUST
Bp. 5 a., J. Barbier et M. Carr&
tnus.Ch.Gotnod
Faust Vsguct
MephistDDH&'ts Dc)m.(s
VatcnUn' B'ir!t
Wag'ner Em.c!
M!n'guc)'iteM*BerHtet-
Si~bel Agussat
MarUie Bcauya.is
CCMÉE!E-FRA'iCA!SE-8h.
EOCHATE ET SA FEMME
Mmcdie cal acte, envers, de
Théodore de Banviito
5octatc Siivain
t\nUsth~nes Jotiei
Eupous Faiconuicf
Dracës Ha;r.ct ..L
pMxias Esquier
Xanti~pcMrf.e'iRat'b
Mvn'hiae ~ancv-MafIct
MciiU:[ 'i~omsen
Bacthi:; Lainc-Lusuct
.L'ECÛLH DES yEM.MES
t.cmë'.Ucot cinq actes,oo..v.e.t'B!
deMûJiere
ChrysiJdc. Sih'ain
Horace. Bfucher
Alain G.Bcrr
Arnoiphe P.Laugier
Un notaire Joiiet
Enrique Fatconnier
Oronte Hàmei
Agn69 MrncsFayoîJe
Georgette Katb
LES HËRtTIERS
) comédie enun acte et enpfMe
'i'A}exandfcDavat
A!sia Ju'egTruffier
A ntoineKertebon Uup'-Vct'non
J&equesKe:'Je)jon ViUain
Jù]~ ~C!erh
Hertry DeheHy
Du[iermn Esquiet'
M"' Kcr!eboa M"" FayoUe
Sophie Laine-Luguet
KfUiVEAUTÉS 8 h, ~2
DAME ET VALET
)Ysuti.cnla.,deCh.Ctairvt)ie
j Bctoisei Raoul
Gaétan P. Ro~cr
Lucienne Cbariici'
DU.LIBUM-ËCHANGE'
p. 3 a., Feydeau ctDe.svaUiercs
jPing-tet Germain
Pai)iai'dia t!o!on)he}'
Mathier (juyon~ts
Ma.'ximg LcRaHp
Basiien Lauret
Bou!ot RegBtKt
iBoucart Geiget.
'Ce fameux procSs d'à-t-tt pas abouti
racquinemcnt presque général, grâce aux
documents que no-us aviousrBCueiUis ?
Hors du prétoire ? Apres la plaidoirie et
la condamnation, s'il y a lieu, le droit de
l'avocat reste le mems. Croyez-vous que
M" Comby ne se soit pas livre à une enquête
pour obtenir la revision d'un procès et la
Téparatiou de l'erreur judicaire commise a
regard d'ua de ses malheureux, clients.
Tous les magistrats et tous ses confères
l'en ont félicite.
Et le docteur Laffite et.tant d'aulres
Ainsi qu'on le voit, réminent avocat n'a
pas voulu se prononcer sur ie cas particu-
)ier de M. le procureur général Eou et de
M° Sterlin il s'est borne a traiter la ques-
tion de principe, ainsi du reste que t'ont
fait, sauf quelques légères variantes, ies
~autres avocats que nous avons interroges..
graves &'éol&rstMES
Un ancien procureur de !a Republique à
Parisqui.,il'n'ya pas longtem-ps encore,
-occupa.if, une sitiiation prep.ondërajtte et
auquel 'nous avons soumis le cas .qui nous
occupe, sur la promesse que nous lui avons
faite de taire son nom, nous a fait les
:graves déclarations suivantes '1
Le droit reconnu, parla cour d'Aix, a.;
l'avocat .d'assister so:n .client en dehors du
prétoire estabsolu.menLmcontestabie mais,
laissant de côte ]a question de principe,
j'argumenterai .eùr 'Iss faits eux-mêmes.
Quels sont ies dessous de cette aRaire?
Rivalités politiques ou jatousie de terroir,
ou encore dissensions jeiigieuses, peut-être
mem.e tout ceia. ensemble
Eu Algérie, les divisions intestines in-
Suent beaucoup sur la. justice. C'est ainsi
que je pourrais citer certaines viHcs où la
moitié du tribunal, qui est opportuniste,
acquittera un prévenu sous le fallacieux
prétexte que l'autre moitié, oui est conser-
vatrice, l'aurait condamné au maximum de
ia peine.
Je ne sais a quel mobile a obéi M. Eou en
poursuivant M~Steriin, j'ignore s'i-l y a là
vengeance personucUe, mais ce qu'i) y a
d'atjsoiuu'en'.certHiHj c'est qu'L'n poursui-
v ~antso,ts I'inculpatio.n-~Ie est qu'en livré u une l
vant sous t'.incu!pn!ion de s'eire livre à une
enquête, i! outrepassait sss droits.
Notre interlocuteur termine en nous di-
sant qu'au fond ta cour d'Aix n'aura, pas
~été fâchée de jouer un tour à.ceDe d'Alger:
tel est le mot de )a fin de toute cette anaire.
?~'?'~ ~T A 'B f~l?
~~&~& ~i -m~Ri.~&
TRAVÂDX DE CÂMP&6K
Le's manœuvres de Tôul ont concordé avec
une manœuvre des garnisons de Saint-Mihiel,
Commr-rcy et des forts avoisinants.
Les troupes d'artillerie à pied de Toul,
aidées d'environ 4,000 auxiliaires fournis par
tes régiments d'infanterie, ont construit en
trois jours un chemin de fer à double voie
.dont Je développement total est de 45 kilo-
mètres.
Le quatrième jour~, eHes ont construit une
grande quantité de batteries de siège en face
des hauteurs du Mont et du Mont-Sec. Ces
batteries ont été armées de pièces de gros
calibre et, de'! le lendemain, elles ont com-
mencé à, tirer sur les hauteurs qui leur
étaient opposées.
A l'heure où nous écrivons, uns activité
névreuse règne sur tous !es chantiers.' Le
téiéphonc, installé par le bataillon du génie,
relie tcus les postes et facilite !a. communi-
cation entre les divers commandements.
L'armement des batteries a été complété
au dernier moment par deux batteries de e
pièces montées sur trues-aS'ùts. Ces pièces
ont ceci de particulier qu'elles sont placées
sur des wagons remorqués par une locomo-
tive et qu'elies peuvent tirer en un point
quelconque de la voie tout ea restant sur les
wagons.
LÀ MORTADTÉ DANS LES ARMEES
Depuis quelques années;, la. jnortaltiLé mili-
taire est en voie de diminution très accusée
comparativement à eefle des populations ci-
viles correspondantes.
Il importe toutefois de ne pas attribuer
aux statistiques une valeur absolue, car le
nombre des décès dépend:, dans une certaine
mesure, de la sévérité dont on use pour l'ad-
mission des jeunes gens au service armé et
du nombre des hommes qu'on réforme dès
qu'ils sont inaptes au métier des armes.
D'après les récents travaux'de M. Antony,
médecin-major de l'armée, on compte au-
jourd'hui, pour 1,000 hommes d'cITectif, 3 dé-
cès dans'ràrmée allemande,' 4.S5 dans l'ar-
méo belge, 5.1 dans l'armée anglaise, 5.92
dansl'armé'eautrichienne/6.3 dans l'armée
française,'7.5 dans l'armée italienne, 10.6
dans l'armée'espagnole.
Les déeës sont prmcipa.Iement dus à la
fièvre typhoïde, à la pneumonie, à la. tuber-
culose et a. la. diphtérie.
AVBS AUX CHASSEURS
L'adraiBisi.ration de {'octroi a l'honneur
d'informer MM. les chasseurs que des bu-
reaux spéciaux pour la. vente des tickets de
chasse sont ou verts dans toutes les gn.res de
chemins de fer, telles que Saint-Lazare,
Montparnasse, Orléans-Voyageurs,Est-Voya-
geurs, NiOrd-Voy&gcurs, Lyon-Voyageurs et
les gares de Sceaux et de Vincennes-Bas-
title.
Des tableaux, placés dans les gares, indi-
quent l'emplacement de ces bureaux spé-
ciaux.
Les tickets non utilisés en 1894 conser-
vent leur valeur.
HOTEL
Marce!!e M°"' Mars. Caron
AngÈlique M.Montrouge
'Victoire Murany
Rosé Carioux
EA)TÉ 8 h.
LE GRAND MOGOL
cp.-bouffe spcetadeen 4Mt.,
da MM. U.ivotetA.Duru,
mus.deM. EdmondAu<}ran.
Mignapour P. Fug-ore
Joquelet Lt:cicn Noë! J
Nicobar Uacheux
Crakson Landrin
Madias JaUier
Un officier Bernard j
Grand brahmane Marie: i
Un marchand Vaiin
!rma M*" Bernaf-'rf
Benzine Anspacit
Une marchande Largin:
Ktoami Karty y
A dix heures
Bëce
Pss M~te pa!' M*"Mariquita,
danEC
Au deuxième acte
~.M Ba'/a~et'ex
I Grand
j)arMs:eMar.iquUa. 3
DAnse, -par M"" 'A. MUtet,
Guc;r. 1, L. MiiH, ~nvernet,
li.n uCnei, ~Z'liT~l,7~1 ~~ill 'f
R.Au-ernet, Ti.ibiu)), -Dur- ,[
trt&rd, Befteeo'Lii'lpren'e, ~er-
'L B~t.BM-dM~oei~a.'BcTB!
~I~ I~~S P~ S~l,lT
Kous recevons d'un'e personne de Fa~mi-
aistratMn 'les curieux reaseignemeats 'qui
suivent sur l'existence du traître Dreyfus à
l'île du Diable
Quelqueimpossibicque lachoseparaisse,
étant donné le rigonreax s-ccret auquel est:
soumis i'ex-capitaine Dreyfus, nous sota-
mes à même de fourni''sur l'existence du
tristement célèbre personnage des rensei-
gncments aussi récents qu'inédits et dont
nous garaniiss.ORs l'absolue authenticité.
On verra par là combien certains racon-
tars, proKabie.r.ent intéressés, ont cherche
iars, p in'U~ressés, ~oÉt eliercl~
à égarer ou a. apitoyer l'opinion publiq'ue j :I
sur un 'homme (?) indigne, cepenuant, de j
toute compassion.
Use légenSa
D'abord il fa-ut mettre a" ran~les lé-
gendes les ebeveax blanchis du prisonnier
comme -sa. santé chancelante. H n'a. pas <
~changé d'une ligne depuis !o jour où il
nous a été donne de te voir tandis qu'il
subissaitia honte de la. dégradation. L'iQdi-
vjdu est re&té semblable à mi-même l'e
cheveu rare, l'œil faux derrière son im-
inuabte iorgnof), leteint bilieux, tes épaules
'voùtéRS, le bras droit légèrement plié
comme s'il y avait un commencement d'an-
kylosa, suite probable d'une chute. Les
quelques accès de nèvrc et de dysenterie
auxquels il a été en proie oui été insigni-
fiants, guéris d'ailleurs aussttô!. par le mé-
decin de l'ite Saint-Joseph (une autre ile
du groupe), qui vient le visiter toutes les i
fois que l'ancien ofScier le demande.
II serait, difi'icite de trouver quelque part
un ûtre plus annihilé, plus bassement sou-
mis, plus obser'.ai.eur scrupuleux, quoique
insouciant ûu règlement qui lui est impose.
Son inaltérable patience étonne ses gardiens
eux-mêmes, et nul d'entre eux ne doute
que le misérable ne conserve au fond de I.
son cœur un incroyable espoir: évasion,
~grace, innocence déclarée. <~ui oserait.
sonder les pensées qui s'agitent au fond de ,t
ce bourbier humain! 1
La. case du traître
-L'ile du Biable, où le condamne doit r
(.rainer et finir sa pitoyable existence, a
vaguement la forme d'un 8, dont une des
boucles serait a peine le sixième de l'autre
'(ioQ mètres environ), sur le kilomètre que
l'ilôt mesure dans sa plus grande longueur.
'C'est sur la plus petite de ces bouctes que
s'élève la case du déporté; c'est dans cette
enceinte minime qu'i! aie droit d'errer a.
son gré, de six heures du matin à six heures
idu soir, avec défense toutefois de s'appro-
cher de la mer, où les rochers et.les requins
pourraient lui inspirer la tentation d'en'
~Snir avec sa honte en même temps qu'avec
la vie.
Nous ne croyons pas pourtar* qu'il y
songe, car, à quarante mètres de son habi-
tation, un puits profond est creusé, dont
l'oriuce béant eût déjà pu et dû le tenter. Il
n'y prête aucune attention pendant ses
promenades quotidiennes, lorsqu'il est fa-
ligué de lire au hasard des collections de la
7~euMf des ~e:<;r-~OH~M et de la /~e;M~ d'e
.ParM, qui sont a sa. disposition.
Futilités Épistobires
Sa troisième occupation est d'écrire 1
mais, soit inconscience, soit dissimulation, 1
ce ne sont que des futilités que sa main_, l.
trace sur le papier qu'on lui donne et qu'il
doit remettre, entier, a ses gardiens après
l'avoir noirci de ses élucubrations. C'est
aussi à eux qu'il doit donner, ouvertes, les
rares lettres qu'il écrit et que ladircctiou
fait parvenir à qui de droit, après un mi-
nutieux examen. C'est également après un
épluchage consciencieux qu'on lui remet
les quelques missives a lui adressées.
Le seul .plaisir qu'il puisse goûter est
celui de fumer. La cigarette, le cigare et la
pipe lui sont familiers, et, quoiqu'il ne soit
pas un enragé fumeur, il tue certaines de
ses journées- ~passer de l'use a, l'autre de
ces faciles distractions. L'argent qui a été
remis -pour lui a la direction-l'empêche de
jamais-manquer de ce narcotique, insuffi-
sant sans doute à lui procurer'l'oubli.
Aucune détermination n~a encore été
prise au sujet de sa tenue; on lui laisse
user, en attendant, les eS'ets c.ivils sous les-
quels il a débarqué. En un mot, sauf sa
barbe qu'il a laissé pousser, il est resté le
même., et ces six terribles mois n'ont pas
altéré cette stupéfiante organisation.
Le mobilier
La case où il dort si cet être peut dor-
mir a la forme d'un carré très légère-
ment allongé. Franchissons la porte, qui est
exposée au nord-ouest, et jetons un coup
d'œil à l'intérieur
Derrière l'entrée, à gauche, le lit, dont la
tête est cachée par le battant de la porte et
qui longé le mur. Au pied du lit, une petite
fenêtre carrée. Au fond une table grossière,
sur laqu.eUe g.isent pêle-mêle des revues,
des assiettes-saJes, un encrie]', un couvert
en étala,-du papier; devant la table, une
chaise.
C'est tout; pas la moindre'tentative d'or-
nementation: On sent que cette cha.mbre
est le vestibule d'un tombeau, et qu'elle est
PGRTE-S&iHT-SMT~–S i/2
LA DAME DE CARRRAU
pièce nouvc)!e en 5 et8 fa-
hiesux (adaptation A'~Bf.aisH)
de n Thé FaM C'M-d~
GcrafdAusten Vo}ny
JimDixon Graviter
A.J.Austen Pe:'ic.}nd
Geùrges Forsier Desj.irdim
Harry Burpess TtrenceSmithsonAvcloE
WiUiam Curtis Maiiei'
CyrusC:tn'OestonSaeqntC'
Jach Brook~e'd Teiam*
Wcbster Daj'agoH-
W!ntH:n!eHo!- 0
}a.ndais De!i'oci(
Paddy Mtnes CMieùnte
Pcpal~ Brune Lina Munie
Milrgaret Dux
Miss Pénélope Bamy
Ceciiy Austea D'Armiores
Kate AntoniaHuart
Rosé 'J5ig'oQH
Jcssie C!%ry,
Ctar
1. 'Au pty: 4es, mmes..d'
2.'A'pted()c ]a poience 1
3. P
d'tine. picme cat: ~
8. 'V~Ë~uës ~eAtocte) 'J
AM)SU– 8 h. 1/3
LETRA'tM'N'jS s
grand drame .naavcau, ea 5 a.
.ci8.tab)eaux
Mi'
DeMM'ie)-- J.RcHot
~~UM Dubou! G~mier
J.ca.oRoubt.cr.Chat'penUpt-
A. de M~nct Emitc Aiheri
Mib Toriu
PauJ~ nuhours Degeoi'gf!
Mai)!et Deaes'e
Mauctiin ChevatieF
Roubinet- AassoHFd
Faicmpm TÉiam
Lechcfdo'itgn-
rcté Berthier
MaJvina M* I<'m!i Perrot
Mme de Grancay R. Lemercier
Sopbte Mar.ch'~t Descon-a'
Jeanne Dauphin
Ftobec Daubran
Mariette SatvadorA
Heio'tso 'paixae
Aghe 'Gense
.JustMO .Mn'ceUc
MMicr; -tun~Bt
MME~iU.E~
-G~B~WEH~<
3~a-~rayë&K~s- ~~&Tfrs'i'tm~~
monde, creature~(~ui'vë~'et&la.
Devant Ïa''porîe, un 'tambour, 'da'ns le-,
quel~ la nuil,veiMë un gardien q~ui 'épie'
fous les mouvements du prisonnier, tandis
qu'un autre fait la ronde perpeLuello su-'
tour du lambeau de terre où Je traître est.
confine.
Ils sont six à suTveiiier cette existence
un gardien chef armé de son reYolver et
ciaq gardiens armés de fusUs. Àacun de I
ces hommBs ne ditjama.is un mot à l'ancien.
'capitaine. Le chef même a qui le prisonnier
exprime ses besoins ou ses désirs; le plus)
rarement possible d'alHeurs. l'écoute, mais
ne lui repond pas.
Enfin, pouT ceux que la vie animale de i
cet homme peut intéresser, donnons ce der- t
nier détail, qu'il doit faiM lui-même sa cui-
nier ~ëta~l, qa"it don f ~ire lui-même sa e:~i-
'sine, et que les qudnt.itésa.lui aHûuces sont
celle.s, moins lu via~ que reçoit le solda!, 4e
~a Guyane
Pain. TSOgrammei!.
Viande. 300
~egurcef secs. F 60
~cl. 14
Gratsse. 5
C;~e. 'M
Et, s'i) tùuehe du café, ajoutons qu'il M
peui. boire que de Feau..
La~ mort n'eùt-elle pas été préférable à
tettenn de vie-la. ?.
MTi! ~Ti~ f~P~ 'WN
MLMii~ Lu~Ë~MâH&'
CE~mt~re symSîcate <9c B~ SeiMC I
La série des réunions de qua.rt.ic!' est ter-.
minée j la dernière séance a eu lieu hier
:soir, 6, rue Caulaincourt, où les cochers de
Montmartre et des BatignoHes ont assisté.
On y a, cette fois encore, développe les i'e-
vsndica.tious de la. corporation l'a moyenne
qu'il faut absolument arriver à faire baisser,
la revision des règlements de police qui les
met à !a discrétion absolue des agents, sans
qu'i! leur soit possible de se défendre ni de
s'expliquer. <
Ils ont aussi parlé de la Fédération des
Transports en commun et se sont séparés
après avoir voté l'ordre du jour suivant
a Les cochers des quartiers de Montmartre
et des BatignoUes, réunis le 23 août, 6~ rue
Cauiaincourt, après avoir entendu les expli-
cations des membres du comité sur la Fëdé-
yation, déclarent approuver la marche suivie
par le syndicat et lui renouvellent leur plus
entière conuance/N n
D'un autre côte, le comité central se réu-
nira extraordinairement !e lundi 28 août,
chez Jules, 6, boulevard Magenta, afin de
prendre les décisions que comporte la situa-
tion faite aux grévistes de'Carmaux.
Nous croyons qu'une réunion générale est
imminente. Non seulement on s'occupera.
des verriers qui luttent en ce moment pour
défendre le principe même du droit des tra-
vailleurs en généra!, on s'occupera, encore I
de la Fédération des transports, dont l'orga-
nisation se fait et aussi des règlements de
police. VAUTHIER-BAT.
police, YAT1THIER-P~AT.
~c~rM~' ~OM~M 7e«f6s e~ eo?KM/M?Me<~
a~RÀPH~EL-QU~Q.
Un verre avant chaque repas
C'est un Tjrevet de longue vie!
~1~l~l DES ~l~~P~l~
Le théâtre de la Porte-Saint-Ma.rtin an-
nonce pour ce soir la dernière représentation
de la D~Hte de ca~eaM.
Parmi les nouvelles pièces que représen*
tera durant la, saison prochaine la Comédie- .1
Française, citons un drame en quatre actes
et en vers de MM. Emile Bergerat et Camille
de Sainte-Croix, .M
Cette pièce devait d'abord être interprétée
à la Renaissance, mais, soumise au comité j
de lecture de la Comédie, elle fut reçue a.
l'unanimité en février 1894.
Par suite des études de son prochain spec-
tacle,, la. direction de l'Ambig.u. supprime la.
matinée de dimanche prochain.
Donc, quatre dernières représentations du
rra:K. H.° 6' et, sous peu, première du CM-
/MM de (?)'
A Tria.non, gros succès en <;e moment avec
les Joct':&M.s dM M:arta~e, une amusante co-
médie jouée pa.r toute la troupe.
CAMHAS
~fLMA~Ef
Ce ndwean médicament, 6:en supsr;eur III
S S~ CM~é&c, Copahu~.Snnfo~G'M~M~ctc.
~~S~ N prendre, e~cits-nt ray'pGtit, B9
~t!g!isut pas l'estomac, ne donmmt ni renvojs,
nidiâ.~hl,-nïeonstipztion;uceomMUUiquani
aucune otJûur aux crineE; aupprime~ dÉs la
~~â~ sec-~nd joar, ïa do~ear pendant la
Letton, et guërit ratijeaJfaiest l'ëco~Ie-
ornent ]: pJas mTëtcré. récent on ancien,
~.BienBorrhagïe, Goutte mîtitaire, etc.
l~f0t~'r~;tco d'M/t Ftuco~ s~'anca
SASS .ÉTtQOETTB APPAHEMTE
S Mpot MC3ER (d-~BYaBt Taa PsrfM),
acfue~nMf ~t~
,L'ABSINTHE TERrvIINUS ~I~ENFABSANT~
§)'I?EM:A.~?DE~-I.~A, IL. S'A.Ca-X'r DE 'VC'TJK.BS SA-~STTn
MATELET-8 h.~
CENDn!LLON
~ran~feerieenSstet. ct3&taM.
de Riajrtijtjc, Atbert Manche:'
etE.Blum.
Hur!uberttt Gobin
La Pmehonniet'cL. NoH
Hiquiqu: A.. L6vi
Jolicpsc. ~!e][&a'ire Sb
Farh~az. OsM~
Mac'on;' 'Vii!a
Ungardifn Adao
CendriHon M"" J.Thibault
Pnncc.C!~rinant L.ChMStmg
Mme dctsHous-
pignoUe TassHy
La Me déserts-
Luis!tits Miroir
Javotte, LeManc
Made!on Dûment
Ocult JaneDixc!
La présidente de
iaQourd'AmourLeneir
Aurot'e M. Granjeao
Yciaede Carmen
tH. OELA RÉPNBU~tË.8!/<
CASQUE-HN-EER
drame 5 actes &i 7 tablesm;
~EdeMfd ftHtpj~.
KMS-PLAtStM Sh.2
LA GARÇONNIÈRE
com~dte-YitudeviUe en 3 actes,
de MM. Médina et Julaime
Taqninct Ciment
Phitippe Dubes
Finandin GiraHJt
VaMeuh Heri~siei!'
Félix Théo!
Ajut~ Mme 9 MMip Protai
BÈr~uice de Bfaine
Paméla Dray
Jenny Charmisney
Ath6na.'[9 Deria
.v
CHtXY-ah.1/4
LE PROCÈS VAURADIEUX
eomMie-Yaud.en3 3 actes, par
A. Delacour et HeBcequio,
!.ES PETITES BREBIS
opérette .nouveUs en 2 actjes,
,de M. Armand HoM), mus.
'de M. Louis yaraejt.
Baduret AjHar<
Christian MoiMrd
Joseph MufT~t
Fifretin Ham~MoB
JEm~raldine M*A. Qutmet
Panny Azmont
Alice Norcy
MaïeeUe Mugnetto
IYlaecelie ~Qlio
'Germ'tKM.' ~MNtB
;FA!TS1D!VERS
ïj'orage dans la sait d'hier,-a PaFis,B'ar-pasété-de
longue durée, une demi-heure environ, et n'a
même pas réveillé toutle monde. Seules les
perso.nuos nerveuses et sou.fTrant de la. cha-
leur se sont levées au premier coup de ton-
nerre pour'ouvrir leurs fenêtres aiin de res-
pirer l'air rafraîchi par la pluie bienfai-
sante.
H M'y a eu, d'ailleurs, aucua .accident cause
pa.rla.foodre.
Dans l'apres midi, la pluie a recommence à,
tomber, faiblement. De-ci' 'dé-là, le bruit du
tonnerre se fals&i't entendre, mais dans le
quartier de .la. Ga.rc, rue du Château-des-
Rentiers, une formidable détonation retentit,
vers trois heures, et se Et surtout seutir à
la hauteur du numéro 196, devant ~'Associa-
tion coopérative des employés civils de l'E-
tat ». Des gamins qui jouaient dans la rue]
poussaient des cris d'eSroi, courant, éper-
dus, da.ns tous les sens dans toutes les mai-
sons ~voisinantes on ressentit une commo-
tion des plus violentes; la foudre venait de
tomber, comme une boule de feu, a,u milieu
de la ch&ussée, à quelques pas d'uce voiture
qui stationnait.
L'émotion a été ~gran~e, HMus chacun ea a
été quitte pour la peur..
tjM_ ëStOMtetMoat & NBomtmmFtt e.
Rue Saint-Eicuthère, à l'angle de la place du
Tertre, des puisatiers, au service de MM.
GagetetPerignon, entrepreneurs de travaux
publics, rue GhazeUs, travaiUaient à l'éta- `
Missement d'une prise d'eau'
Un puits de sept mètres de profondeur
avait été creusé par eux, mais l'éta.yage des
parois avait été totalement négligé.
Soudain, vers trois heures et demie, 'un
important gtissemeut de terrain se produi-
sit, suivi d'un ébou!ement total du puits.
Fort heureusement, les ouvriers eurent le
temps de s'enfuir et tout accident de per-
sonnes put être évité.
Un véritable danger n'en persistait, pas
moins pour les passants, aussi M. Fédée,
commissaire de police, nt-il prendre les me-
sures nécessaires aussitôt qu'il eut connais-
sance de l'accident.
Une enquête .est ouverte pour déterminer
'les responsabiiités.
E~VSRO~S D.E P~RtS
AMBeeTTMMeFs. Un jardinier demeu-
rant au Bourget, M. E. s'en revenait.chez
lui la nuit dernière après avoir fait une tour-
née d'encaissement, lorsque, pris de soif, il'
entra dans un débit de vins tenu par un sieur
Epaulaud, route de Fiandré, et ià, pour se
désaltérer, absorba, coup sur coup plusieurs
verres..
Il nnitpar se griser complètement, s'en-
dormit, et pendant son sommeil les servantes
de l'établissement le dépouillèrent de tout
ce qu'il avait sur lui, une somme d'envirojt
150 francs.
Arrêtées toutes deux, hier matin, elles ont
déclaré se nommer Adolphine Redond, trente
ans, et Louise Aguet, vingt-six .ans; M.
Birié, commissaire de police, les a envoyées
au Dépôt.
Quant au tenancier de cet étrange établis-
sement, M. Hirlé Fa consigné à. la disposition
de la justice.
CUchy. Un triste accident'est arrivé,
dans la soirée d'hier, route d'Asnières.
Un vélooipédiste est venu si malheureuse-
ment heurter un tombereau que l'une des
roues du lourd véhicule est passée sur le
cou du pauvre garçon, lui brisant la colonne
vertébrale.
La mort a été instantanée.
En l'absence de tout papier servant à éta-
blir l'identité de la victime, le commissaire
de police de Clichy a fait transporter le ca-
davre à la Morgue.
Ke-SaSmt-mesiis. Un marchand des
quatre.saisons, M. Alexandre Nicolas, âgé de
dix-neuf ans, qui se baignait hier dans la
Seine, au lieu dit le Chatellier a, a été pris
d'un étourdissement subit et s'est noyé.
Le cadavre a été ramené à son domicile, 9,
impasse des Menuisiers, à Paris.
Ti'nmpa ~'pn P'mnDn~C 'np m~TP
FM~ B~MSr)à !iB FARiS
Dt/Ha~C~e.~oaOM~
AN~6~?(gare de Sceaux).– Continuation
L~de.la fè.te. C.ourses yelocipàdiquËS, ~narohe
aux flambeaux.
ARCUEIL-CACHAN (gare de Sceaux).
Continuation de la fête. Audition musicale,
bal à grand orchestre. Lundi, bal de société
olfert aux habitants.
AUVERS-SUR.OISE (gare .du Nord).
Continuation de la fête..Grand concert vocal
etiRstrumental.
BOULOGNE-SUR-SEINE (tramways place
du Louvre). Continuation de la fête. Feu
d'artince.
BRY-SUR-MARNE (gare de Vinoennes).
Grand concert instrumenta.l par la fanfare
de Bry, bal champêtre gratuit, théâtres et
jeux forains, illuminations. Lundi, jeux di-
vers pour les jeunes gens.
f CHANTILLY (gare du ~Nprd). Clôture de
la fête foraine de l'Assomption.
i CHOISY-LE-ROI (gare d'Orléans). Gran-
des joutes à la lance, lâcher de pigeons
voyageurs, feu d'artin
Auguste He!!er
Zoé Caret
Nina Bessières
Rosé M~rtha
FBDK OMMATH!UES-81/2
GYMNASTIQUE
EN CHAMBRE
€emMie<'niacte,(i<:A,BtMon
UN
LYCÉE DE JEUNES FILLES
Yaud.-opërettcen3act.et4tab.;
deA.Bimon,mus.deL.Gregb
CaveBecadas Maugè
Raoul Regnard
Simplice Duplay
BarMgnsc Merissel
Categïou Gonean
Ftaupin Royer
'Victor Emifien
Le gardon n Tony-Laurent
Ungrefne)' 'Victor
Uocterc Buysens
Un canotier Borel
Polymnie M"" B. Legrand
Tambounne Suz. Elyes
'Va!entine EmmaGeorge
Suzette H. Berthias
TiUne L.Cardin
Raquette Roy
Upe tHYM~ MaiTu
t.AF9M~. –8 h. 1/2.
UN DRAME DE LA Ym
CODRBEVO!E-PU:TEAUX(tramwav
ceasipnd'unhaHon.~
ÈNGHIEN (gare du Norj).–Grand con-
cours mt}sicatd'oFph&ûaa,-4emtt8tq~Ms'4.'J}M-~
tiionie, de fanfares et de trompettes, courses
vélooipediques, Interaa.tionaie- de 140 kiio-
mètres, fête foraine,'concert vocal et instru-
menta), bal de nuit.
ERMONT (gare du Nord). M&tiaêe-eôn-
cert, grand concours de tir d'a.mateurs, jeux
et divertissements de toutes sortes, iiiimu-
nations, bai déduit.
FONTAINEBLEAU (gaie de Lyon). Fête.
patronale de Saint-Louis, grandes courses
de vélocipèdes, nombreux prix, iâcher-.d-e pi-
geons voyageurs, concert instrumenta), iitu- °
minations, bal à gr&nd orchestre. 'Lundi,jeux
pour les jeunes gens, fête'enfa.ntine, taï
d'enfants.
GAR.CHES (gare de l'Ouest). Continua-
tion de la fête.
LA GARENNE-COLOMBES (gare derOtiest).
Continuation de la. fête. Concours-fea-
tiyal, fête des ~eurs, bailon captif, bal de
nuit..
MALAKOFF (tramways place SaiBt-~er.'
main-des-Pres). Promenade-concertpar la
Société musicale de Ma.Ia.koIT, jeux de toutM
sortes, bal de nuit.
MEUDON (ga.re de l'Ouest). –Clôture de
la. fête de BeUevu~. Grand feu d'artifice.
Lundi, retraite aux Hambe~x, bal champê-
tre.
NANTÉRKE (ga.re de l'Ouest). Fête du
quartier de la Gare. Joute à la.l.incej attrac-
tions et jeux de toutes sortes, illuminations,
grand bal.
NEUILLY'PLAISANCE (gare de l'Est).
Contitlua.uondola.f~te.
N01SY-LE-SEC (gare de l'Est). Cran
raine. Lundi, mât de cocagne, feu d'a.rtinee.
PARC-SA!NT-MAUR(gare de Vincennes).
–Continua.tioa de la. fête. Lâcher de pi-.
geons voyageurs, bataille de fleurs, grand
ba.ldenuit.
FERREUX (gare de l'Est). Continuation
de la fête champêtre du bois des Joncs ma-
rins. Courses velocipediques d'amateurs.
POISSY (garo de l'Ouest). Régates à la
voite, concert, bal d'enfant?, tournoi nauti-
que, jeux divers, feu d'artifice, bal.
SAINT-CLOUB (gare de l'Ouest). Jeu dea
grandes eaux.
SAINT-OUFN-L'AUMONE (g&re du Nord).–
Clôture de la fête. Grand concert vocal et
instrumental. Lundi, ba.l d'enfants, feu d'arti-
6ce.
SERVON (gare do ViaceMes). Fête pa-
tronale, divestissements de toutes sortes,
grand bal gratuit.
STAINS (gare du Nord). Continua.tion
de la fête. Matinée-concert publique et'gra.-
tuite, feu d'artince. Lundi~ grand tournoi,
nombreux prix.
VERSAILLES (gare de l'Ouest). Fête pa-
tronale de Saint-Louis. Grandes eaux dans
le parc et à Trianon, -joutes sur le cana),
grande fête foraine, feu d'artifice, bal de.
nuit.
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manches et fêtes, tMtmees a
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