Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925

Description : 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31. 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476670g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

176

Piété

26 — Puis, dis-je, que j'ai reçu tant de biens de vous qu'il
ne m'est pas possible de mettre de proportion entre leur nombre et
ma reconnaissance, quand vous vous contenterez d'une seule
action de grâce pour mille faveurs, j'en remets le remerciement
que je dois à cette gratitude immuable, éternelle et infinie, par
laquelle, ô Trinité toujours éclatante et toujours paisible, vous
satisfaites pleinement de vous-même, et en vous-même, à toutes
nos dettes. (STE GERTRUDE).

27 — Dieu veut que nous L'aimions d'un amour de reconnais-
sance pour ses bienfaits ; Il veut aussi que, dans l'élan de notre
reconnaissance, nous dépassions ses bienfaits, pour monter
jusqu'à Lui et pour L'aimer en Lui-même et pour Lui-même.
(MGR DE GI BERGUES. « La Messe et la vie chrétienne, ch. VI, p. 88).

28 — Quand on voit que Jésus nous aime de la sorte, avec
tant de constance, de patience, d'incommensurable bonté,
comment n'être pas rempli de reconnaissance et d'amour ? (M. E.
DE LA CROIX).

29 — La reconnaissance de Marie est toute pénétrée d'humi-
lité et d'amour. A l'instant où Marie vient d'être élevée à la
dignité sans pareille de la maternité divine, elle se proclame la
plus humble et la plus petite des servantes de Dieu : « Il a regardé
la bassesse de sa servante ». (MGR DE GIBERGUES. « La Messe et
la vie chrétienne » ch. VI).

30 — Ne cessons point de redire à Jésus, par l'ardeur de
notre amour, notre reconnaissance éternelle pour tous les biens que
nous en avons reçus, que nous en recevons sans cesse et que nous
recevrons dans l'avenir. (M. E. DE LA CROIX).

30 — La reconnaissance doit s'étendre même aux inférieurs,
quand ils s'acquittent cordialement et fidèlement de leurs devoirs
envers nous. (MGR DE GIBERGUES. « La Messe et la vie chrétienne »
chap. VI).

31 — Qui pourra s'élever jusqu'à ta hauteur, pour te remer-
cier du don inappréciable de la vérité ? Réponds toi-même, Seigneur.
C'est toi qui as donné, à toi de remercier et de satisfaire, en me
remplissant d'une lumière surnaturelle qui me fasse capable de te
rendre grâces. (STE CATHERINE DE SIENNE).

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