Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925
Description : 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31. 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476670g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
La Bonté de Jésus 169
refaire un homme valide et de lui faire obtenir la palme de la
victoire. Pareille impossibilité de se procurer le salut à qui
était tombé sous le péché. Tout cela nous est venu du Fils, Verbe
de Dieu lui-même, qui est descendu du Père et s'est incarné, puis,
par un nouvel abaissement est descendu jusqu'à mourir pour
consommer l'oeuvre de notre salut. C'est à cette infinie bonté que
l'Apôtre nous demande de croire fermement, quand il écrit :
« Ne dis pas en ton coeur : Qui est monté au ciel ? à savoir pour
en ramener le Christ. Qui est descendu aux enfers ? c'est-à-dire :
qui a ramené le Christ du milieu des morts? Non, ajoute saint
Paul, si vous confessez de bouche que Jésus est venu parmi nous
à titre de Seigneur, et si vous croyez de coeur que Dieu l'a ressus-
cité des morts, vous serez sauvés ». (Rom. X, 6-9).
Et devant la falsification gnostique, qui prétendait connaître
un autre Christ que Jésus, plus mystérieux et plus spirituel,
l'évêque de Lyon s'écrie : « Je ne connais point ce Christ supé-
rieur qu'ils inventent ; je ne sais que l'Emmanuel qui est né de la
Vierge et a goûté comme nous le lait et le miel. S'il faut choisir
entre les deux, qu'on me laisse mon Jésus ! C'est bien aussi ce que
prêchait saint Paul : « Je vous ai transmis en tout premier lieu
que le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, qu'il a
été enseveli et qu'il est ressuscité selon les Ecritures. » (I Cor. XV,
3, 4.) Il est donc manifeste que saint Paul ne connaît pas d'autre
Christ que celui-là, et qu'il l'appelle homme, quand il dit : « Si on
vous prêche que le Christ est ressuscité des morts », et qu'il "en
donne la raison : « Parce que la mort est venue par un homme,
la résurrection des morts devait également nous venir par un
homme ».
» Et chaque fois qu'il est question de la passion de Notre-
Seigneur, de son humanité, de ses humiliations, de sa mise à mort,
il l'attribue en propres termes au Christ : « Le Christ est mort
pour vous. Le Christ a été fait l'objet de malédiction. » Il
marque bien par là que pour lui ce n'est pas un Christ
impassible qui est descendu en Jésus, mais que c'est bien Jésus
lui-même, comme il était le Christ en personne, qui a souffert
pour nous, qui a succombé aux mauvais traitements et qui est
ressuscité ; et que en d'autres termes, celui qui est descendu dans
la terre et remonté au ciel, c'est le Fils de Dieu devenu fils de
l'homme, comme le nom même le laisse entendre. Car dans ce
nom de Christ, on sous-entend Celui qui oint, Celui qui est oint,
et l'onction même dont il est oint. C'est le Père qui oint, et le
Fils est oint dans l'Esprit qui est l'onction. Car le Verbe dit dans
Isaïe : Spiritus Dei super me, propier quod unxit me (Is., L XI, 1) ;
texte où l'on retrouve le Père qui oint, le Fils qui est oint, et
fonction qui est le Saint-Esprit. » On remarquera l'ampleur de
refaire un homme valide et de lui faire obtenir la palme de la
victoire. Pareille impossibilité de se procurer le salut à qui
était tombé sous le péché. Tout cela nous est venu du Fils, Verbe
de Dieu lui-même, qui est descendu du Père et s'est incarné, puis,
par un nouvel abaissement est descendu jusqu'à mourir pour
consommer l'oeuvre de notre salut. C'est à cette infinie bonté que
l'Apôtre nous demande de croire fermement, quand il écrit :
« Ne dis pas en ton coeur : Qui est monté au ciel ? à savoir pour
en ramener le Christ. Qui est descendu aux enfers ? c'est-à-dire :
qui a ramené le Christ du milieu des morts? Non, ajoute saint
Paul, si vous confessez de bouche que Jésus est venu parmi nous
à titre de Seigneur, et si vous croyez de coeur que Dieu l'a ressus-
cité des morts, vous serez sauvés ». (Rom. X, 6-9).
Et devant la falsification gnostique, qui prétendait connaître
un autre Christ que Jésus, plus mystérieux et plus spirituel,
l'évêque de Lyon s'écrie : « Je ne connais point ce Christ supé-
rieur qu'ils inventent ; je ne sais que l'Emmanuel qui est né de la
Vierge et a goûté comme nous le lait et le miel. S'il faut choisir
entre les deux, qu'on me laisse mon Jésus ! C'est bien aussi ce que
prêchait saint Paul : « Je vous ai transmis en tout premier lieu
que le Christ est mort pour nos péchés selon les Ecritures, qu'il a
été enseveli et qu'il est ressuscité selon les Ecritures. » (I Cor. XV,
3, 4.) Il est donc manifeste que saint Paul ne connaît pas d'autre
Christ que celui-là, et qu'il l'appelle homme, quand il dit : « Si on
vous prêche que le Christ est ressuscité des morts », et qu'il "en
donne la raison : « Parce que la mort est venue par un homme,
la résurrection des morts devait également nous venir par un
homme ».
» Et chaque fois qu'il est question de la passion de Notre-
Seigneur, de son humanité, de ses humiliations, de sa mise à mort,
il l'attribue en propres termes au Christ : « Le Christ est mort
pour vous. Le Christ a été fait l'objet de malédiction. » Il
marque bien par là que pour lui ce n'est pas un Christ
impassible qui est descendu en Jésus, mais que c'est bien Jésus
lui-même, comme il était le Christ en personne, qui a souffert
pour nous, qui a succombé aux mauvais traitements et qui est
ressuscité ; et que en d'autres termes, celui qui est descendu dans
la terre et remonté au ciel, c'est le Fils de Dieu devenu fils de
l'homme, comme le nom même le laisse entendre. Car dans ce
nom de Christ, on sous-entend Celui qui oint, Celui qui est oint,
et l'onction même dont il est oint. C'est le Père qui oint, et le
Fils est oint dans l'Esprit qui est l'onction. Car le Verbe dit dans
Isaïe : Spiritus Dei super me, propier quod unxit me (Is., L XI, 1) ;
texte où l'on retrouve le Père qui oint, le Fils qui est oint, et
fonction qui est le Saint-Esprit. » On remarquera l'ampleur de
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