Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925

Description : 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31. 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476670g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Amis et Apôtres du Sacré-Coeur.

LES VICTIMES DU SRCRÉ^COEUR DE JÉSUS
DE MARSEILLE.

DEUXIÈME PARTIE

Le Père Jean du Sacré-Coeur.

(1813 - 1882).
(suite 1)

La .forte impulsion de la Mère Marie Victime, jointe à la con"
viction personnelle de M. d'Arbaumont, finit par décider, du moins
en principe, la fondation d'un ordre de Prêtres Victimes. Pour la
réalisation de ce projet l'abbé d'Arbaumont s'en remettait entière-
ment à la divine Providence qui saurait bien, au moment voulu,
manifester sa volonté.

Mais il lui fallait quitter le monde et pour cela surmonter sans
faiblir de nombreuses difficultés très pénibles. La lutte fut âpre du
côté de son évêque. Mgr Rivet, bien que convaincu de la vocation
religieuse de son secrétaire, ne pouvait se résoudre à se séparer
d un collaborateur aussi précieux. 11 lui proposa la supériorité des
Ursulines de Montigny-sur-Aube, que l'Abbé d'Arbaumont refusa.
M. Colet, Vicaire Général, le futur archevêque de Tours le pressa,
peu après, d'accepter la cure de Beaune et la charge de vicaire général
qu'il refusa également. La situation actuelle se prolongea ainsi pendant
dix-huit mois. Dans ces pénibles conjonctures, M. Galais, son direc-
teur de Saint-Sulpice, le soutint charitablement et l'encouragea de son
mieux.

Pour être plus détaché de son jugement propre, l'Abbé d'Ar-
baumont laissa de côté le projet de Marseille et ne songea plus qu'
aux Capucins. La Providence allait disposer toutes choses.

Aprè3 bien des assauts douloureux et pour l'évêque et pour
son secrétaire, Mgr. Rivet se décida, à la fin de février 1850, à laisser

(1) Voir Regnalii, VIII, p. 38

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