Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

1925
1926
1927
1928

Presse et revues

96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925

Description : 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31. 1925/01/01 (A4,T8,N8)-1925/01/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476670g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Ephémérides du Coeur de Jésus 129

la sainte communion quand le démon lui permettait de la recevoir,
les bénédictions, mais surtout par un usage constant des sacra-
mentaux : cierge, sel, scapulaire, eau bénite, invocations, etc.

Dieu permit même qu'elle fut réellement possédée à deux
reprises : la première, qui dura treize mois, cessa à la suite de
pénibles exorcismes. La seconde, en vue d'obtenir la conversion
du général Ducrot, dura cinq aimées et cessa à Lourdes.

Poussée par son grand amour de Dieu, elle grava sur.sa
poitrine avec la pointe de ses ciseaux, les noms de Jésus, Marie,
Joseph. Les traces disparurent.

Mais tout n'était pas que diablerie dans sa vie. Elle eut
à partir du 2 octobre 1863, plus ou moins souvent, des
visions de son ange gardien, de la très Sainte Vierge et de Notre-
Seigneur. De fréquentes extases et de longs ravissements la
dédommagèrent un peu des vexations diaboliques. Son ange
gardien la guidait et la protégeait, Marie la rassurait et lui ins-
pirait la plus vive confiance. Jésus se montra à elle tout couvert
de plaies et le jeudi-saint 13 avril 1865, 11 la stigmatisa au coeur
sous la forme d'une croix. Sur sa demande cette plaie se ferma
sans que la douleur disparut pour cela. Au cours de sa vie cette
plaie se rouvrit plusieurs fois, surtout les jours de l'Invention et
de l'Exaltation de la Sainte-Croix (3 mai et 14 septembre).

Le 9 décembre 1866 au sortir d'une extase où elle put contem-
pler l'humanité de Jésus, elle s'offrit en victime pour le salut du
Pape et le triomphe de la Sainte Eglise. Une fois, son coeur mis
en contact avec celui de Jésus s'embrasa d'amour.

Durant ses extases qui duraient parfois plusieurs heures, il
lui arrivait de sentir la présence réelle de Jésus ; au cours de
l'une d'elles elle baisa les pieds de Jésus enfant porté par sa
divine Mère et put contempler l'âme de son père, décédé dix ans
auparavant, entrer au Paradis. Le Coeur de Jésus lui fut même
montré à diverses reprises :

« Ma bien-aimée, ma fille chérie, lui disait Jésus, j'ai reposé
sur ton coeur et tu ne veux pas reposer sur le mien ! Cesse d'affli-
ger mon Coeur par tes infidélités. Après avoir entendu ces paroles,
j'ai vu le Coeur de mon divin Sauveur dans lequel j'enfonçais
une petite lame, espèce de canif.

« Je l'enfonçais et l'arrachais plusieurs fois : Ce divin Coeur
était tout percé.... » (1)

«... Alors se présente Notre-Seigneur Jésus, montrant de ses
deux mains son Coeur, et près de Lui sa sainte Mère, éblouissante
de blancheur. »

; La raison de sa vie de martyre, sa mission fut de prier et de
mériter pour les prêtres.

(1 ) Chanoine Champault : Une Possédée contemporaine : Hélène Poirier de
Coulions (Loiret) in-16 de 517p., Paris, Téqui, 1924, p. 303, 478.

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