Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 avril 1925 01 avril 1925
Description : 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30. 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476659f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
L'ICONOGRAPHIE ANCIENNE DD COEUR DE JÉSUS
L'Emblème du Pélican
dans l'Iconographie chrétienne.
De toute l'ancienne iconographie chrétienne, il ne nous est
demeuré que deux emblèmes du Seigneur Jésus-Christ blessé au
flanc par la lance du légionnaire romain, l'Agneau et le Pélican.
Quand l'Agneau se montre avec un jet de sang qui jaillit de
sa poitrine et tombe en la coupe d'un calice à ses pieds posé,
il n'est pas seulement la représentation de l'Agneau immolé et
" pourtant debout, dont parle l'Apocalypse, il est surtout l'emblème
du Coeur eucharistique du Christ qui verse en breuvage au
chrétien le sang vivifiant élaboré en Lui.
Le Pélican n'est pas, lui, une authentique et primitive image
de l'Eucharistie, comme on le pense communément à tort, mais
il est le touchant emblème du Sauveur généreux qui purifie
et réconcilie les Ames et leur redonne la vraie vie perdue par le
péché ; l'image du Coeur ouvert, source de purification et de
vivification.
J'ai déjà eu l'occasion d'en écrire brièvement en cette
Revue (1) et dernièrement, dans unn réunion d'amis de Regnabit
d'aucuns ont semblé surpris d'entendre parler des vicissitudes,
qu'a subies, au cours des siècles, la figuration du Pélican chrétien-
C'est qu'il en est des emblèmes comme des familles humaines'
qui ont eu des fortunes diverses ; les uns ont conservé jusqu'à,
nous leur sens primitif et pleinier, quelques-uns sont tombés,
dans un oubli quasi total, d'autres ont été sur le chemin, dans;
les quatre derniers siècles surtout, estropiés par des artistes
paganisés, malmenés par de religieux mais ignorants écrivains,,
déformés, contrefaits à plaisir, et parfois souillés par les sectes
d'à-côté.
Dans l'emblématique si haute et si pure du premier millé-
naire chrétien et du christianisme médiéval, la figure du Pélican
(1) Regnabit, Mars 1923. p. 288.
L'Emblème du Pélican
dans l'Iconographie chrétienne.
De toute l'ancienne iconographie chrétienne, il ne nous est
demeuré que deux emblèmes du Seigneur Jésus-Christ blessé au
flanc par la lance du légionnaire romain, l'Agneau et le Pélican.
Quand l'Agneau se montre avec un jet de sang qui jaillit de
sa poitrine et tombe en la coupe d'un calice à ses pieds posé,
il n'est pas seulement la représentation de l'Agneau immolé et
" pourtant debout, dont parle l'Apocalypse, il est surtout l'emblème
du Coeur eucharistique du Christ qui verse en breuvage au
chrétien le sang vivifiant élaboré en Lui.
Le Pélican n'est pas, lui, une authentique et primitive image
de l'Eucharistie, comme on le pense communément à tort, mais
il est le touchant emblème du Sauveur généreux qui purifie
et réconcilie les Ames et leur redonne la vraie vie perdue par le
péché ; l'image du Coeur ouvert, source de purification et de
vivification.
J'ai déjà eu l'occasion d'en écrire brièvement en cette
Revue (1) et dernièrement, dans unn réunion d'amis de Regnabit
d'aucuns ont semblé surpris d'entendre parler des vicissitudes,
qu'a subies, au cours des siècles, la figuration du Pélican chrétien-
C'est qu'il en est des emblèmes comme des familles humaines'
qui ont eu des fortunes diverses ; les uns ont conservé jusqu'à,
nous leur sens primitif et pleinier, quelques-uns sont tombés,
dans un oubli quasi total, d'autres ont été sur le chemin, dans;
les quatre derniers siècles surtout, estropiés par des artistes
paganisés, malmenés par de religieux mais ignorants écrivains,,
déformés, contrefaits à plaisir, et parfois souillés par les sectes
d'à-côté.
Dans l'emblématique si haute et si pure du premier millé-
naire chrétien et du christianisme médiéval, la figure du Pélican
(1) Regnabit, Mars 1923. p. 288.
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