Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 avril 1925 01 avril 1925
Description : 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30. 1925/04/01 (A4,T8,N11)-1925/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476659f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Marie Brotel 435
N'était-ce pas comme l'annonce de la vocation de victime à laquelle
elle était destinée.
Jésus Lui-même se chargea de la direction spirituelle de Marie
Brotel. 11 l'aida à se préparer à sa première communion et lui re-
commanda, instamment de renoncer à toutes les choses de la terre
pour ne plus s'occuper que du ciel. « Pour moi, lui affirma-t-il,
je m'occuperai de toi » (1) et il l'attira à Lui en lui tendant la main.
La première visite eucharistique de Jésus fut un jour dé fête :
« Le jour de ma première communion, écrit-elle(2) j'ai vu un enfant
dans l'hostie. Il était bien beau. Je n'osais pas communier. Je l'ai
vu aussi bien triste plusieurs fois ce jour-là. Oh! qu'il fait bon aimer
le bon Dieu ! Je ne me sentais plus sur la terre » — « L'année suivante
je reçus la Confirmation, que je désirais avec ardeur parce que la
Bonne Mère m'avait dit que je recevrais alors l'intelligence des
vérités de la religion. Je fus bien heureuse dans ce grand jour.
J'avais vu descendre sur l'autel une colombe qui tenait une couronne.
J'ai pleuré toute la journée en pensant à ce que je venais de voir». (3)
Ce fut le début de la vie intérieure de Marie Brotel. Jésus lu '
manifesta son dessein de se communiquer à elle par l'oraison et la
sainte communion. Il lui ordonna de réfléchir à la grande bonté
qu'il lui avait témoignée et aux merveilles de la sainte Eucharistie :
« Il m'ouvrit son Coeur, dit-elle, (4) me disant que c'était dans ee
Coeur que je trouverais tout l'amour qu'il voulait me donner. » C'est
la première des innombrables révélations que Jésus fit de son Coeur
à sa fidèle servante. Cette grâce fut bientôt suivie de la communion
quotidienne après laquelle l'âme de Marie soupirait ardemment.
A Saint-Geoire, Marie Brotel manquait de direction extérieure.
Jésus, à la vérité s'était constitué son guide spirituel, mais II n'entrait
pas dans ses desseins de la soustraire à l'autorité de la hiérarchie
ecclésiastique à la charitable vigilance de laquelle il a confié les
âmes. En allant à Grenoble, elle devait trouver les conseils et les
encouragements dont elle avait un si pressant besoin. Mais les prêtres
auxquels elle s'adressa ne comprirent pas son état et par leurs déci-
sions contradictoires, la firent cruellement souffrir. Cet état d'angois-
ses et d obscurités se prolongea durant plus de six années et les
souffrances qu'elle endura pendant cette période la rendirent malade.
Un après-midi, étant au lit, elle cria sa détresse à sa douce Mère du
ciel. La Très Sainte Vierge lui apparut et, après l'avoir bénie, lui
ordonna d'aller dans la chapelle des Pères Jésuites ; elle devait y
trouver un directeur bon et prudent. Malgré l'état d'affaiblissement
dans lequel elle était, Marie se leva et alla trouver le Père Bertolio.
Lclairé d en haut, ce directeur avisé la comprit et lui fit faire de grands
2) P. 4.
3) p. 7.
(4) p. 7.
N'était-ce pas comme l'annonce de la vocation de victime à laquelle
elle était destinée.
Jésus Lui-même se chargea de la direction spirituelle de Marie
Brotel. 11 l'aida à se préparer à sa première communion et lui re-
commanda, instamment de renoncer à toutes les choses de la terre
pour ne plus s'occuper que du ciel. « Pour moi, lui affirma-t-il,
je m'occuperai de toi » (1) et il l'attira à Lui en lui tendant la main.
La première visite eucharistique de Jésus fut un jour dé fête :
« Le jour de ma première communion, écrit-elle(2) j'ai vu un enfant
dans l'hostie. Il était bien beau. Je n'osais pas communier. Je l'ai
vu aussi bien triste plusieurs fois ce jour-là. Oh! qu'il fait bon aimer
le bon Dieu ! Je ne me sentais plus sur la terre » — « L'année suivante
je reçus la Confirmation, que je désirais avec ardeur parce que la
Bonne Mère m'avait dit que je recevrais alors l'intelligence des
vérités de la religion. Je fus bien heureuse dans ce grand jour.
J'avais vu descendre sur l'autel une colombe qui tenait une couronne.
J'ai pleuré toute la journée en pensant à ce que je venais de voir». (3)
Ce fut le début de la vie intérieure de Marie Brotel. Jésus lu '
manifesta son dessein de se communiquer à elle par l'oraison et la
sainte communion. Il lui ordonna de réfléchir à la grande bonté
qu'il lui avait témoignée et aux merveilles de la sainte Eucharistie :
« Il m'ouvrit son Coeur, dit-elle, (4) me disant que c'était dans ee
Coeur que je trouverais tout l'amour qu'il voulait me donner. » C'est
la première des innombrables révélations que Jésus fit de son Coeur
à sa fidèle servante. Cette grâce fut bientôt suivie de la communion
quotidienne après laquelle l'âme de Marie soupirait ardemment.
A Saint-Geoire, Marie Brotel manquait de direction extérieure.
Jésus, à la vérité s'était constitué son guide spirituel, mais II n'entrait
pas dans ses desseins de la soustraire à l'autorité de la hiérarchie
ecclésiastique à la charitable vigilance de laquelle il a confié les
âmes. En allant à Grenoble, elle devait trouver les conseils et les
encouragements dont elle avait un si pressant besoin. Mais les prêtres
auxquels elle s'adressa ne comprirent pas son état et par leurs déci-
sions contradictoires, la firent cruellement souffrir. Cet état d'angois-
ses et d obscurités se prolongea durant plus de six années et les
souffrances qu'elle endura pendant cette période la rendirent malade.
Un après-midi, étant au lit, elle cria sa détresse à sa douce Mère du
ciel. La Très Sainte Vierge lui apparut et, après l'avoir bénie, lui
ordonna d'aller dans la chapelle des Pères Jésuites ; elle devait y
trouver un directeur bon et prudent. Malgré l'état d'affaiblissement
dans lequel elle était, Marie se leva et alla trouver le Père Bertolio.
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