Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1925 01 mars 1925

Description : 1925/03/01 (A4,T8,N10)-1925/03/31. 1925/03/01 (A4,T8,N10)-1925/03/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476657m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

BIBLIOGRAPHIE DU SACRÉ-COEUR.

Propre de la Congrégation de Jésus et Marie avec le chant noté et
corrigé. — H. Dessain; Malines.

C'est avec plaisir que j'ai parcouru le propre de la Congrégation
des Eudistes que Monsieur Gastoué vient de rééditer et de remettre
à neuf d'après les règles en vigueur à Rome actuellement. Fascicule
bien intéressant pour les dévots du Sacré-Coeur ; pour les abonnés
de Regnabit par conséquent, à cause du nombre considérable de chants
que l'on y trouve en l'honneur du Coeur de Jésus : parce que, aussi, ces
hymnes, ces proses, répons ou antiennes, sont les premiers à avoir été
approuvés et chantés en l'honneur du Sacré-Coeur.

Nous ne pouvons tout signaler : cependant quel plaisir de relire
cette belle prose « gaudeamus » et de la chanter sur l'air un peu « moyen
âge », un peu « lauda Sion » de notre vieille séquence de la Pentecôte,
Inusitée maintenant : lux jucunda. Double bénéfice : ressusciter un mort
qui en valait la peine, habiller un vivant (et quel vivant) d'un vêtement
bien ajusté, le rythme de « lux jucunda » se retrouvant point par point
dans le « gaudeamus » du Père Eudes. Je pense que nos lecteurs
connaissent cette pièce, la plus enflammée de la « messe de feu » que
chantent au 20 octobre les Eudistes et un certain nombre de commu-
nautés religieuses.

Je m'en voudrais de ne pas signaler dans ce recueil l'Ave Cor
Sanctissimum de dom Pothier. Pour ma part, je ne connais pas de plus
belle prière au Sacré-Coeur que celle-là. Mais je crois difficile de mieux
la rendre que ne l'a fait le vénérable Bénédictin. N'est-ce pas un Béné-
dictin aussi, mais un « Bénédictin en jaquette» celui-là, disciple d'ailleurs
de l'abbé de saint Wandrille, qui nous a donné Y Alléluia de la messe ?
Monsieur Gastoué y avait mis son coeur, lorsque, il y a déjà plusieurs
années, un jeune maître de chapelle lui demanda de le composer pour
l'usage de son séminaire. Chanté d'abord avec enthousiasme en terre
étrangère, il était juste qu'il nous revînt.

N'est-il pas à souhaiter que les différentes pièces de ce recueil
soient de plus en plus connues en France, qu'elles s'introduisent peu à
peu dans les propres de nos diocèses, en attendant que, peut-être, et
nous le désirons, la messe elle-même et l'office du Bienheureux Jean
Eudes soient adoptés dans notre pays ? Si la dévotion au Sacré-Coeur
est née en terre de France, n'est-il pas juste que nous la chantions sur
des airs et avec des accents qui soient vraiment nôtres ?

F. L.

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