Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 décembre 1924 01 décembre 1924
Description : 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31. 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476645d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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Questions et Réponses 87
de sa miséricorde en des termes que je ne puis rendre, mais qui me
touchèrent profondément.
Après sa 3cm» vision il se jeta.à genoux en sanglotant et criant à
Dieu : Que dois-je faire ? Les sanglots étaient tels que les infirmiers
écoutaient à sa porte se demandant ce qui lui prenait. Il pleura ainsi
pendant 1 heure, brisé de repentir. Le lendemain il fut très souffrant
ce qui dura 3 jours, il ne pouvait que bégayer. Un Père Jésuite, infirmier
à qui il raconta ce qui venait de se passer lui dit : Remerciez Dieu, vous
venez d'avoir la même grâce que St Paul. Lorsqu'il racontait cette
grâce il employait des termes théologiques n'ayant jamais, certes,
étudié la théologie, il était un homme si transformé que sa famille
pensait qu'il perdait la tête.
Cette grâce fit beaucoup de bien dans l'ambulance, les infirmiers
s'étant aperçu de ce qui se passait, et quand mon beau-frère leur assurait :
Maintenant, j'ai vu, je sais qu'il y a un Dieu, les soldats disaient : Si
celui-là croit, nous pouvons tous croire.
Quelque temps après — ne voulant pas agir par emballement —
il se confessa à la grande joie des Prêtres soldats de son ambulance.
Mon beau-frère, père de quatre enfants, n'ayant pas pleinement
correspondu à la grâce de sa conversion nous demandons d'instantes
prières pour que le Sacré Coeur par l'intercession de la Bienheureuse
Thérèse de l'Enfant Jésus achève son oeuvre dans cette âme.
QUESTIONS & REPONSES
J'ai reçu la communication de Ad Regem Amoris. Je prie ad Regem Amoris
de se faire connaître. — FÉLIX ANIZAN
*
* *
Mon Révérend et bien cher Père,
Je vous envoie le numéro « hors série » du Bulletin : « LA PAIX... »
Qu'en pensez-vous ? Ici je ne recueille que des éloges et personnellement je
le trouve parfait.
Pourriez-vous le recommander à vos lecteurs et les engager à s'y abonner !
10 francs par an pour ceux qui ne paient pas au moins 20 francs de cotisation
à la Ligue des Droits du Religieux Ancien combattant.
— Père, vous savez mes sentiments aussi bien que je connais les vôtres.
Nous avons tous deux cette conviction que le devoir de tout Apôtre du Sacré
Coeur c'est de barrer la route aux lois athées. (Regnabit, VII, 273).
Dans votre très beau Bulletin, rappelez, répétez, et très énergiquement,
le mot de Léon XIII : « En face des lois qui violent l'autorité de Jésus-Christ,
résister est un devoir, obéir est un crime ».
Et répétez cent fois que la seule façon de résister à une tyrannie, c'est de
ne rien faire de ce que cette tyrannie exige.
Répondre (fût-ce en protestant de son bon droit) à une enquête qui est
faite au nom d une loi, ce n'est pas résister à cette loi, c'est faire ce que veut
cette loi.
de sa miséricorde en des termes que je ne puis rendre, mais qui me
touchèrent profondément.
Après sa 3cm» vision il se jeta.à genoux en sanglotant et criant à
Dieu : Que dois-je faire ? Les sanglots étaient tels que les infirmiers
écoutaient à sa porte se demandant ce qui lui prenait. Il pleura ainsi
pendant 1 heure, brisé de repentir. Le lendemain il fut très souffrant
ce qui dura 3 jours, il ne pouvait que bégayer. Un Père Jésuite, infirmier
à qui il raconta ce qui venait de se passer lui dit : Remerciez Dieu, vous
venez d'avoir la même grâce que St Paul. Lorsqu'il racontait cette
grâce il employait des termes théologiques n'ayant jamais, certes,
étudié la théologie, il était un homme si transformé que sa famille
pensait qu'il perdait la tête.
Cette grâce fit beaucoup de bien dans l'ambulance, les infirmiers
s'étant aperçu de ce qui se passait, et quand mon beau-frère leur assurait :
Maintenant, j'ai vu, je sais qu'il y a un Dieu, les soldats disaient : Si
celui-là croit, nous pouvons tous croire.
Quelque temps après — ne voulant pas agir par emballement —
il se confessa à la grande joie des Prêtres soldats de son ambulance.
Mon beau-frère, père de quatre enfants, n'ayant pas pleinement
correspondu à la grâce de sa conversion nous demandons d'instantes
prières pour que le Sacré Coeur par l'intercession de la Bienheureuse
Thérèse de l'Enfant Jésus achève son oeuvre dans cette âme.
QUESTIONS & REPONSES
J'ai reçu la communication de Ad Regem Amoris. Je prie ad Regem Amoris
de se faire connaître. — FÉLIX ANIZAN
*
* *
Mon Révérend et bien cher Père,
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Coeur c'est de barrer la route aux lois athées. (Regnabit, VII, 273).
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résister est un devoir, obéir est un crime ».
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