Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 décembre 1924 01 décembre 1924
Description : 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31. 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476645d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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Merci au Sacré Coeur 83
C'était l'auto du Marquis de F. qui venait de s'écraser sur un arbre
à quelques mètres d'un précipice. Le propriétaire blessé est guéri
maintenant. Les 3 autres personnes indemnes. Et au milieu de toutes
les glaces et pare-brise en miettes, un porte bouquet en cristal et 4
oeillets rouges INTACTS fleurissant un Sacré Coeur, rayonnant au milieu
de tous ces débris !
Une fois de plus le bon Jésus a voulu montrer que « ce qu'il garde
est bien gardé ».
Un président départemental « de l'Union Catholique de la France
Agricole » et une zélatrice des oeuvres du Sacré Coeur lui en disent
publiquement leur reconnaissance.
Un Intronisation du Sacré-Coeur peu banale en Chine :
Jeter bas Satan de son trône pour y installer sur l'heure même le
Roi JÉSUS, voilà un haut fait d'armes qui eut lieu tout dernièrement
dans une famille païenne voisine de notre dispensaire de Shasi, pauvres
gens, fort attachés à leurs antiques superstitions, bien que nullement
hostiles à la religion catholique.
Un jour, il y a de cela trois ans, une des femmes de la maison qui
venait souvent nous voir par pure curiosité, nous apporta son enfant
malade pour être baptisé. Profitant de ce bon mouvement, je lui dis
quelques mots de la religion, et, finalement, je l'exhortai à se faire
chrétienne.
« Mon oncle n'est pas chez nous, fut sa réponse hâtive, je dois
attendre son retour. »
Elle revint, attirée cette fois, non par la curiosité, mais par les
beautés nouvelles révélées à son âme qui s'ouvrait toute grande pour
s'emplir de vérité, et la porter ensuite aux siens dont elle devint l'apôtre.
Les visites s'accumulaient sans rien avancer ; l'oncle prolongeant
obstinément son absence. Un jour, mon élève ne vint pas. A sa place,
je vis arriver une toute jeune femme tenant par la main un enfant de
quatre ans, son petit frère :
« Eh bien ! lui dis-je, sans autre préambule, décidée de frapper un
grand coup capable de ramener sur l'heure ce fameux oncle dans ses
pénates, eh bien ! à quand la conversion ?
— Bientôt.
— Pourquoi pas aujourd'hui ?»
A ma grande surprise, elle me répondit :
« Quand vous voudrez.
— Quand je voudrai ? mais sur-le-champ ; l'hésitation dure
depuis trop longtemps ! Allez immédiatement me chercher votre
poussah, que je le brûle sans tarder. »
La jeune femme m'écoutait encore, que le bébé, laissant sa main,
s'enfuit à tire d'ailes vers le logis. Quelques minutes plus tard, l'enfant
nous revenait tout interdit :
« La-pou-tao, je ne puis le prendre ; grande soeur, viens avec moi,
je suis trop petit, je ne peux pas le porter tout seul. »
Et la grande soeur de voler aussitôt chercher,, non seulement
l'idole, mais encore la précieuse niche vitrée à travers laquelle, depuis
des générations, Satan couvait de son regard oblique ses sujets à lui
C'était l'auto du Marquis de F. qui venait de s'écraser sur un arbre
à quelques mètres d'un précipice. Le propriétaire blessé est guéri
maintenant. Les 3 autres personnes indemnes. Et au milieu de toutes
les glaces et pare-brise en miettes, un porte bouquet en cristal et 4
oeillets rouges INTACTS fleurissant un Sacré Coeur, rayonnant au milieu
de tous ces débris !
Une fois de plus le bon Jésus a voulu montrer que « ce qu'il garde
est bien gardé ».
Un président départemental « de l'Union Catholique de la France
Agricole » et une zélatrice des oeuvres du Sacré Coeur lui en disent
publiquement leur reconnaissance.
Un Intronisation du Sacré-Coeur peu banale en Chine :
Jeter bas Satan de son trône pour y installer sur l'heure même le
Roi JÉSUS, voilà un haut fait d'armes qui eut lieu tout dernièrement
dans une famille païenne voisine de notre dispensaire de Shasi, pauvres
gens, fort attachés à leurs antiques superstitions, bien que nullement
hostiles à la religion catholique.
Un jour, il y a de cela trois ans, une des femmes de la maison qui
venait souvent nous voir par pure curiosité, nous apporta son enfant
malade pour être baptisé. Profitant de ce bon mouvement, je lui dis
quelques mots de la religion, et, finalement, je l'exhortai à se faire
chrétienne.
« Mon oncle n'est pas chez nous, fut sa réponse hâtive, je dois
attendre son retour. »
Elle revint, attirée cette fois, non par la curiosité, mais par les
beautés nouvelles révélées à son âme qui s'ouvrait toute grande pour
s'emplir de vérité, et la porter ensuite aux siens dont elle devint l'apôtre.
Les visites s'accumulaient sans rien avancer ; l'oncle prolongeant
obstinément son absence. Un jour, mon élève ne vint pas. A sa place,
je vis arriver une toute jeune femme tenant par la main un enfant de
quatre ans, son petit frère :
« Eh bien ! lui dis-je, sans autre préambule, décidée de frapper un
grand coup capable de ramener sur l'heure ce fameux oncle dans ses
pénates, eh bien ! à quand la conversion ?
— Bientôt.
— Pourquoi pas aujourd'hui ?»
A ma grande surprise, elle me répondit :
« Quand vous voudrez.
— Quand je voudrai ? mais sur-le-champ ; l'hésitation dure
depuis trop longtemps ! Allez immédiatement me chercher votre
poussah, que je le brûle sans tarder. »
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nous revenait tout interdit :
« La-pou-tao, je ne puis le prendre ; grande soeur, viens avec moi,
je suis trop petit, je ne peux pas le porter tout seul. »
Et la grande soeur de voler aussitôt chercher,, non seulement
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des générations, Satan couvait de son regard oblique ses sujets à lui
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