Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 décembre 1924 01 décembre 1924
Description : 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31. 1924/12/01 (A4,T8,N7)-1924/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476645d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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Une poésie de uamte ihérèse
pendant la vruerre.
J'étais alors à Saint-Quentin.
Après de longues journées où le canon faisait entendre jour
et nuit ses rafales et son étourdissant tonnerre, les Allemands
entrèrent dans la ville, assassinant 83 civils : hommes, enfants,
à coups de fusils et de mitrailleuses ; et laissant les cadavres dans
les ruisseaux pendant quatre jourss ans sépulture, menaçant de
mort le malheureux qui oserait toucher à ces cadavres.
Des centaines de milliers de soldats germains déferlaient
nuit et jour dans les rues de la ville, se rendant aux lieux de combat
nach Paris. Tout semblait perdu...
Pendant trois ans et demi nous attendîmes la liberté, nous
attendîmes la caresse de la FRANCE VICTORIEUSE. Hélas I
Que de spsames, que de tracas, que de douleurs physiques et morales..
Les corps amaigris, brûlés de fièvre, toujours sous la menace
d'enlèvements, étaient pantelants. Mais les AMES, les AMES
quelles tortures ! Le vaillant clergé sut par la sublimité de sa foi,
de son espoir invincible maintenir, soutenir un peu la flamme des
coeur,mais, hélasl que de ressorts cassés, que de coeurs atrophiés 1
C'est alors que sur la demande de notre vénérable archi-
prêtre, si indomptable dans son énergique confiance, nous fîmes
imprimer la petite poésie glosant les paroles ardentes de foi et de
Calme de la Séraphique Sainte THÉRÈSE. 75.000 de ces poésies
furent répandues tant en France occupée que dans l'exil de BEL-
GIQUE.
Nous sommes heureux de faire connaître cette poésie à tous les
lecteurs et amis de « REGNABIT » qui pourront en savourer les
termes captivants.
H. D.
pendant la vruerre.
J'étais alors à Saint-Quentin.
Après de longues journées où le canon faisait entendre jour
et nuit ses rafales et son étourdissant tonnerre, les Allemands
entrèrent dans la ville, assassinant 83 civils : hommes, enfants,
à coups de fusils et de mitrailleuses ; et laissant les cadavres dans
les ruisseaux pendant quatre jourss ans sépulture, menaçant de
mort le malheureux qui oserait toucher à ces cadavres.
Des centaines de milliers de soldats germains déferlaient
nuit et jour dans les rues de la ville, se rendant aux lieux de combat
nach Paris. Tout semblait perdu...
Pendant trois ans et demi nous attendîmes la liberté, nous
attendîmes la caresse de la FRANCE VICTORIEUSE. Hélas I
Que de spsames, que de tracas, que de douleurs physiques et morales..
Les corps amaigris, brûlés de fièvre, toujours sous la menace
d'enlèvements, étaient pantelants. Mais les AMES, les AMES
quelles tortures ! Le vaillant clergé sut par la sublimité de sa foi,
de son espoir invincible maintenir, soutenir un peu la flamme des
coeur,mais, hélasl que de ressorts cassés, que de coeurs atrophiés 1
C'est alors que sur la demande de notre vénérable archi-
prêtre, si indomptable dans son énergique confiance, nous fîmes
imprimer la petite poésie glosant les paroles ardentes de foi et de
Calme de la Séraphique Sainte THÉRÈSE. 75.000 de ces poésies
furent répandues tant en France occupée que dans l'exil de BEL-
GIQUE.
Nous sommes heureux de faire connaître cette poésie à tous les
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H. D.
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