Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 août 1924 01 août 1924

Description : 1924/08/01 (A4,T7,N3)-1924/09/30 (A4,T7,N4). 1924/08/01 (A4,T7,N3)-1924/09/30 (A4,T7,N4).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54766388

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

Pages pour les Enfants 243

grand désir que les petits enfants viennent Le prendre et Le mettent dans
leur coeur, par la S'e Communion.

Lui t'a offert Son Coeur pour y garder le tien pendant toutes ces vacances,
et pendant toute ta vie, si tu le veux.

Toi, enfant, offre-Lui le tien pour y garder Son Coeur.

Car, ce n'est pas tout, mon petit enfant, de se donner à Jésus. Il faut
aussi laisser Jésus Se donner à toi."

Et c'est dans la Communion que tu apprendras ce qui plaît à Jésus ;
c'est là que tu puiseras la force de ne pas L'offenser ; c'est là que ton amour
pour Lui grandira ; c'est là qu'il te comblera de Son Amour pour toi. C est
là que votre amitié se fera si intime, si profonde, si sûre, si heureuse, que ce
sera le commencement de votre union du ciel.

Mon petit enfant, je te souhaite de bonnes vacances. Et je souhaite
un heureux temps de vacances à ce bon Jésus que tu aimes.

Si vous êtes en compagnie l'Un de l'autre, toi occupé des affaires de
Jésus, Lui occupé des tiennes, je crois que ce sera d'excellentes vacances,
pleines d'amour pour Jésus.

Et tu sais, mon enfant, qu'il faut aimer beaucoup Jésus qui nous a tant
.iimés.

LA PAGE ET LES ÉPINES

Ce matin, petit Jean boude sur son devoir :

« Mon Dieu! Pourquoi tracer ainsi, sur cette page.

Des lignes jusqu'en bas? J'aimerais bien mieux voir

Le ciel par la fenêtre et le gai paysage,

Les arbres, les buissons où, jouant au concert,

Tous les petits oiseaux se moquent bi«m d'écrire.

On ne les prive pas, comme moi de dessert

Quand ils ont négligé, pour flâner ou pour rire,

Tous les s du pluriel ou tous les points des is.

Ils n'ont pas à placer ces absurdes virgules

Dont les livres qu'on lit semblent tous envahis

Et leurs plumes jamais ne font de majuscules ! *

Ne pouvant regarder le jardin de son coin,

Petit Jean suit des yeux les ébats d'une mouche.

Elle se pose ici, là-bas, tout près, plus loin

Et s'envole au plafond dès qu'un bruit l'effarouche.

La voici sur le mur mais le regard distrait

Qui la suit, tout à coup l'abandonne et l'oublie....

Aurait-il donc trouvé quelque nouvel attrait?

Un papillon? Mais non, Jean comprend sa folie :

Ce qu'il voit sur le mur, ce n'est pas une fleur

Dans les petits bouquets d'étranges aubépines.

C'est la belle et douce image du Sacré-Coeur

Qui saigne goutte à goutte en son cercle d'épines.

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