Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 août 1924 01 août 1924

Description : 1924/08/01 (A4,T7,N3)-1924/09/30 (A4,T7,N4). 1924/08/01 (A4,T7,N3)-1924/09/30 (A4,T7,N4).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54766388

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

L'ICONOGRAPHIE ANCIENNE M COEUR DE tt.

Les Représentations blasphématoires
du Coeur de Jésus.

La parodie, l'usage provocateur, la représentation ironique
ou grotesque des emblèmes divins, par l'impiété, ou de ceux des
puissances humaines, par leurs ennemis, ont été de tous les
temps. Ce furent toujours des gestes de haine rageuse, l'affirma-
tion d'un triomphe, la manifestation d'une méprisante moquerie
ou l'expression d'un défi.

Dans le domaine religieux les représentations de la Circonci-
sion, de l'Eucharistie, du Crucifiement, l'image de la Croix, le
Triangle trinitaire, le Pélican et autres emblèmes, furent tour
à tour ridiculisés, ou figurés avec de légers caractères différentiels,
pour exprimer des sentiments, des pensées, ou pour symboliser
des croyances en opposition avec ceux dont l'iconographie
chrétienne orthodoxe les a fait les emblèmes consacrés.

La représentation du Coeur du Seigneur, le plus plénier,
le plus parlant de tous les emblèmes divins, devenu même souvent
l'image abrégée de toute sa Personne, ne pouvait échapper à
l'insulte des dévoyés qui servent « l'Autre ». Parmi ceux-là
les groupements maçonniques surtout ont produit depuis quelques
années notamment, quelques types assez réussis de Sacrés-Coeurs
blasphématoires.

Peut-être la pseudo Renaissance du XVIe siècle en a-t-elle
produit aussi, elle qui nous a laissé des coeurs-pendeloques dont
le vrai sens est aussi obscur que leur obcénité est impudemment
ostensible ? J'avoue ne connaître aucune figuration du Coeur
de Jésus dérisoire ou impie, qui soit antérieure à la période
révolutionnaire.

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