Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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96 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 octobre 1924 01 octobre 1924

Description : 1924/10/01 (A4,T7,N5)-1924/10/31. 1924/10/01 (A4,T7,N5)-1924/10/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476634m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/01/2009

350

Piété

démon la tenta, un jour qu'elle portait du charbon allumé dans une terrine,
le diable (I) la poussa et la fit tomber des escaliers, d'abord on crut qu'elle
avait les jambes cassées, mais le Sacré-Coeur l'avait protégée. Ses supérieures
l'appelaient une possédée et lui disaient toutes les injures possibles ; elle
aurait voulu être humiliée davantage. Elle disait : Souffrir en aimant, aimer
en souffrant. Mareuerite travailla beaucoup pour le Sacré-Coeur, elle dessina
elle-même un coeur qu'elle plaça à la crapelle ; elle écrivit au père Croiset
pour lui demander de composer un livre sur le Sacré-Coeur, elle répandit
beaucoup ce livre, et elle distribuait tant qu'elle pouvait d'images du Sacré-
Coeur.

SA MORT : Elle mourut à l'âge de 43 ans le 17 octobre 1690. Elle fut
déclarée sainte le 13 mai 1920.

A l'exemple de sainte Marguerite-Marie nous devons beaucoup aimer
ie Sacré-Coeur le faire connaître, être obéissantes, humbles et mortifiées ;
prier beaucoup, pour que le règne du Sacré-Coeur s'établisse sur la terre (2).

Histoire d'une petite fille et d'une fleur.

Tu aimes toujours les histoires, dis, mon petit enfant? Et bien, je vais
t'en raconter une :

Il y avait une fois une petite fille qui s'appelait Madeleine. Cette petite
fille habitait avec ses parents une jolie villa dans la campagne et pour lui
faire plaisir, son papa lui avait donné dans le grand jardin un tout petit coin
où il avait planté pour elle toutes sortes de fleurs. Il y avait des roses, des
lilas, des anémones, des pensées, des violettes... enfin ! beaucoup de jolies
fleurs... Il y avait même, bien au milieu, un beau lis blanc!

La petite Madeleine qui aimait beaucoup son papa et qui aimait aussi
beaucoup les fleurs, soignait son jardin avec attention. Son papa lui avait
montré les mauvaises herbes à arracher, la façon d'arroser, de mettre un
tuteur aux plantes pour qu'elles ne se courbent pas ; et, Madeleine, suivant
les conseils de son papa, avait une merveille fleurie...

Quand vint le mois de Mai, le papa dit à Madeleine : « Tu vois, comme
ton lis pousse une longue tige avec de beaux boutons ; — (il y en avait tout
un bouquet, au moins sept ou huit !) — et bien ton lis ne demande aucun
soin autre que celui-ci ; prends bien garde que d« petites bestioles rouges
ne viennent pas s'y poser. Car elles y laisseraient leurs oeufs, et de ces oeufs
naîtraient d'horribles chenilles qui mangeraient ton lis ».

(1) Employez un pronom.

(2) r. points flU.

Travail assez documenté. Quelques fautes d'orthographe, quelquss
incorrections, une grosse inexactitude, absence d'alinéas aux principales
divisions.

N. R. Le sujet a été traité après la lecture faite une fois en classe de
« Ma Protectrice et mon Modèle ».

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