Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 décembre 1925 01 décembre 1925
Description : 1925/12/01 (A5,T10,N7)-1925/12/31. 1925/12/01 (A5,T10,N7)-1925/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476600t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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- III. - LES FAITS
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 91
84 Chronique
voulez-vous ? — Celui que vous voudrez. » Quelques instants après,
le malade se confessait, recevait l'Extrême-Onction. Une heure après.
Il était mort.
Gloire au Sacré-Coeur que l'on n'invoque jamais en vain !
QUAND IL EST ROI /
Qu'il était beau le spectacle offert par la famille G, le soir de
l'Intronisation I Une chambre de malade. Dans un angle, un autel
improvisé que dominait la statue du Sacré-Coeur, entourée de fleurs
et de lumière. Sur Son lit de souffrances, une vénérable aïeule que la
mort allait ravir dans deux jours à l'affection dés siens.
Elle voulait, avant de les quitter, les confier tous au Coeur de
Jésus. Voilà pourquoi ils étaient là : enfants, petits-enfants, plus de
trente personnes, à genoux devant l'autel du Sacré-Coeur : les enfants,
•les premiers : les parents derrière eux. Et le prêtre, en étole et surplis,
lisait, près de l'autel, la formule de la Consécration. La malade, de
son lit, dominait cette scène auguste et attendrissante. Les prières
s'entrecoupaient de sanglots... La cérémonie achevée, le prêtre dit
quelques mots d'édification, et les enfants passèrent à tour de rôle
au chevet de leur mère pour recevoir son baiser et sa bénédiction.
Avant de me retirer, j'allai moi-même embrasser la malade :
* Vous êtes bien contente ? me dit-elle. — Oh ! oui, lui répondis-ie,
et je sais Quelqu'un qui est encore plus content que moi. — Oui, me dit-elle
en montrant le Sacré-Coeur, c'est Lui ! » Et des invocations brûlantes
jaillissaient de son coeur *
« Coeur sacré de Jésus, que Votre Règne arrive I Mon Jésus, miséri-
corde I s Deux jours après, elle expirait paisiblement ayant confié sa
famille et son âme au Coeur de Jésus qu'elle allait contempler dans les
cieux.
SAVEZ-VOUS SI VOUS GUÉRIREZ ?
« Mile, A. M. est bien malade. Elle vous demande ». Du coup j'eus
l'intuition que le mal était sérieux et qu'il y aurait là un grand apos-
tolat à remplir.
Mlle A. M., par suite d'infirmités, ne sortait plus de la maison
depuis de longues années déjà ; et, quoique pieuse, laissait la commu-
nion pascale de peur de voir, entrer le bon Dieu dans sa maison. Su-
perstition ou jansénisme ? ?...
Le mal était grave en effet. Des médecins, appelés de tous côtés,
déclarèrent tous qu'il n'y avait rien à faire. « Nous allons commencer
ensemble une neuvaine pour votre guêrison, n'est-ce pas ? Mademoiselle ?»
C'était la guêrison de son âme surtout que je voulais. Et nous priâmes
ensemble le Sacré-Coeur, Notre-Dame de Lourdes et S* Joseph. Bientôt
je m'enhardis et lui parlai des sacrements : « Je n'en suis pas là, me
dit-elle ; Je les recevrai quand je serai guérie. > Il fallait parler ferme.
voulez-vous ? — Celui que vous voudrez. » Quelques instants après,
le malade se confessait, recevait l'Extrême-Onction. Une heure après.
Il était mort.
Gloire au Sacré-Coeur que l'on n'invoque jamais en vain !
QUAND IL EST ROI /
Qu'il était beau le spectacle offert par la famille G, le soir de
l'Intronisation I Une chambre de malade. Dans un angle, un autel
improvisé que dominait la statue du Sacré-Coeur, entourée de fleurs
et de lumière. Sur Son lit de souffrances, une vénérable aïeule que la
mort allait ravir dans deux jours à l'affection dés siens.
Elle voulait, avant de les quitter, les confier tous au Coeur de
Jésus. Voilà pourquoi ils étaient là : enfants, petits-enfants, plus de
trente personnes, à genoux devant l'autel du Sacré-Coeur : les enfants,
•les premiers : les parents derrière eux. Et le prêtre, en étole et surplis,
lisait, près de l'autel, la formule de la Consécration. La malade, de
son lit, dominait cette scène auguste et attendrissante. Les prières
s'entrecoupaient de sanglots... La cérémonie achevée, le prêtre dit
quelques mots d'édification, et les enfants passèrent à tour de rôle
au chevet de leur mère pour recevoir son baiser et sa bénédiction.
Avant de me retirer, j'allai moi-même embrasser la malade :
* Vous êtes bien contente ? me dit-elle. — Oh ! oui, lui répondis-ie,
et je sais Quelqu'un qui est encore plus content que moi. — Oui, me dit-elle
en montrant le Sacré-Coeur, c'est Lui ! » Et des invocations brûlantes
jaillissaient de son coeur *
« Coeur sacré de Jésus, que Votre Règne arrive I Mon Jésus, miséri-
corde I s Deux jours après, elle expirait paisiblement ayant confié sa
famille et son âme au Coeur de Jésus qu'elle allait contempler dans les
cieux.
SAVEZ-VOUS SI VOUS GUÉRIREZ ?
« Mile, A. M. est bien malade. Elle vous demande ». Du coup j'eus
l'intuition que le mal était sérieux et qu'il y aurait là un grand apos-
tolat à remplir.
Mlle A. M., par suite d'infirmités, ne sortait plus de la maison
depuis de longues années déjà ; et, quoique pieuse, laissait la commu-
nion pascale de peur de voir, entrer le bon Dieu dans sa maison. Su-
perstition ou jansénisme ? ?...
Le mal était grave en effet. Des médecins, appelés de tous côtés,
déclarèrent tous qu'il n'y avait rien à faire. « Nous allons commencer
ensemble une neuvaine pour votre guêrison, n'est-ce pas ? Mademoiselle ?»
C'était la guêrison de son âme surtout que je voulais. Et nous priâmes
ensemble le Sacré-Coeur, Notre-Dame de Lourdes et S* Joseph. Bientôt
je m'enhardis et lui parlai des sacrements : « Je n'en suis pas là, me
dit-elle ; Je les recevrai quand je serai guérie. > Il fallait parler ferme.
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