Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1925 01 décembre 1925
Description : 1925/12/01 (A5,T10,N7)-1925/12/31. 1925/12/01 (A5,T10,N7)-1925/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476600t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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- III. - LES FAITS
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 91
40 Doctrine
furent appelées Jésuitines. L'acte d'agrégation ne soumettait
pas là Société aux Bénédictins, il ne la mettait pas non plus de
leur Ordre, mais il la rendait participante de leurs privilèges. (1)
Dans une vision, l'Apôtre S. Jean avait assuré la fondatrice
que tout réussirait,alors que les événements semblaient prendre
mauvaise tournure. «Les Filles de Notre-Dame, observe le
Père Teyssèdre, ont accepté le sens d'un si glorieux patronage.
Elles orit salué dans le disciple du Coeur de Jésus ce Divin Coeur
lui-même donné pour protecteur à l'Ordre tout entier. »(2) Quoi
d'étonnant dès lors, si la dévotion au Sacré-Coeur s'est développée
chez les Filles de Notre-Dame, surtout quand on songe qu'elles
furent formées et dirigées par la Compagnie de Jésus qui devait
avoir un rôle si prépondérant dans cette dévotion, au début
avec le Vén. Père Claude de la Cplombière, et plus tard avec
les Pères Croiset et Galliffet.
En 1693, une Confrérie avait été érigée canoniquement
dans la chapelle des Filles de Notre-Dame à Poitiers en l'honneur
du Saint Coeur de Marie, et nombre de fidèles s'étaient empressés
de s'y enrôler. Ce succès suggéra l'idée d'une autre Confrérie en
l'honneur du Sacré-Coeur de Jésus. La demande en fut faite à
Rome, et. le Pontife alors régnant, Innocent xn (1691-1700) fit
expédier un Bref le 18 Janvier 1694, octroyant la grâce sollicitée,
et enrichissant d'indulgences la nouvelle Confrérie.
1°) Plénière, aux conditions ordinaires (confession et Com-
munion), le jour de la réception.
2°) Plénière, à l'article de la mort, pour les Confrères
confessés et communies, qui invoqueront de coeur le nom de
JésuSj s'ils ne peuvent le faire de bouche..
3°) Plénière, le deuxième dimanche après Pâques, à partir
des premières Vêpres, à condition de visiter l'église delà Confrérie,
et d'y prier aux intentions du Pape.
4°) 7 ans et 7 quarantaines, en visitant cette même église,
les jours de Noël, de l'Epiphanie, de S. Jean PEvangéliste, et
le 16 janvier (Dédicace).
5°) 60 jours pour certaines oeuvres, par ex. assistance aux
exercices, aux obsèques des confrères, aux processions du Très
Saint Sacrement, etc.. énumérées dans le Bref.
Le Bref portait pourtant une clause restrictive. Il y était
stipulé que, si plus tard, une archiconfrérie du Sacré-Coeur, ou
quelque chose d'analogue, venait à se fonder à Poitiers, et si la
Confrérie établie dans la chapelle des Filles de Notre-Dame
croyait devoir s'y agréger, cette dernière cesserait d'exister,
|f: (1) Migne. Dictionnaire des Ordres religieux, t. iv col. q. 67.
£1 (2) R. P. Mercier, op. cit, p. 68.
furent appelées Jésuitines. L'acte d'agrégation ne soumettait
pas là Société aux Bénédictins, il ne la mettait pas non plus de
leur Ordre, mais il la rendait participante de leurs privilèges. (1)
Dans une vision, l'Apôtre S. Jean avait assuré la fondatrice
que tout réussirait,alors que les événements semblaient prendre
mauvaise tournure. «Les Filles de Notre-Dame, observe le
Père Teyssèdre, ont accepté le sens d'un si glorieux patronage.
Elles orit salué dans le disciple du Coeur de Jésus ce Divin Coeur
lui-même donné pour protecteur à l'Ordre tout entier. »(2) Quoi
d'étonnant dès lors, si la dévotion au Sacré-Coeur s'est développée
chez les Filles de Notre-Dame, surtout quand on songe qu'elles
furent formées et dirigées par la Compagnie de Jésus qui devait
avoir un rôle si prépondérant dans cette dévotion, au début
avec le Vén. Père Claude de la Cplombière, et plus tard avec
les Pères Croiset et Galliffet.
En 1693, une Confrérie avait été érigée canoniquement
dans la chapelle des Filles de Notre-Dame à Poitiers en l'honneur
du Saint Coeur de Marie, et nombre de fidèles s'étaient empressés
de s'y enrôler. Ce succès suggéra l'idée d'une autre Confrérie en
l'honneur du Sacré-Coeur de Jésus. La demande en fut faite à
Rome, et. le Pontife alors régnant, Innocent xn (1691-1700) fit
expédier un Bref le 18 Janvier 1694, octroyant la grâce sollicitée,
et enrichissant d'indulgences la nouvelle Confrérie.
1°) Plénière, aux conditions ordinaires (confession et Com-
munion), le jour de la réception.
2°) Plénière, à l'article de la mort, pour les Confrères
confessés et communies, qui invoqueront de coeur le nom de
JésuSj s'ils ne peuvent le faire de bouche..
3°) Plénière, le deuxième dimanche après Pâques, à partir
des premières Vêpres, à condition de visiter l'église delà Confrérie,
et d'y prier aux intentions du Pape.
4°) 7 ans et 7 quarantaines, en visitant cette même église,
les jours de Noël, de l'Epiphanie, de S. Jean PEvangéliste, et
le 16 janvier (Dédicace).
5°) 60 jours pour certaines oeuvres, par ex. assistance aux
exercices, aux obsèques des confrères, aux processions du Très
Saint Sacrement, etc.. énumérées dans le Bref.
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stipulé que, si plus tard, une archiconfrérie du Sacré-Coeur, ou
quelque chose d'analogue, venait à se fonder à Poitiers, et si la
Confrérie établie dans la chapelle des Filles de Notre-Dame
croyait devoir s'y agréger, cette dernière cesserait d'exister,
|f: (1) Migne. Dictionnaire des Ordres religieux, t. iv col. q. 67.
£1 (2) R. P. Mercier, op. cit, p. 68.
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