Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 février 1924 01 février 1924
Description : 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28. 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476250b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/01/2009
258 Chronique
Pommes de terre 338.000 kgr.
Riz 83.000 »
Morue 49.000 »
Pain 80.000 »
Jeux complets de langes pour nouveaux-nés 17.750
Vêtements pour enfants 6.800
Pots de farine au lait 7.510
Le bien que font ces Dames est incalculable, et cela par
pur dévouement, par pur amour pour le Coeur Sacré de Jésus,
dont la statue préside toutes les réunions.
Ce Coeur si doux, qu'elles font connaître et aimer, sera leur
magnifique récompense.
RÉPUBLIQUE
ARGENTINE
la es EsclaVes dut 6oeup cte clésus.
Dès que la religion s'implante quelque part, a dit Balmès,
on y voit surgir des communautés religieuses.
C'est ce qui ne pouvait manquer d'arriver à Cordoba (Ar-
gentine), où la précieuse semence du catholicisme, portée au
Nouveau-Monde par la catholique Espagne, a jeté de si pro-
fondes racines.
Voilà pourquoi Cordoba, à la piété proverbiale, foyer de
savoir, de noblesse et d'esprit chrétien de toute l'Argentine,
vient d'assister au cinquantième anniversaire d'une de ses plus
pures gloires, l'Institut des « Esclavas dei Corazon de Jésus ».
Cette Congrégation, la première qui ait vu le jour en Argen-
tine, étant spécialement dédiée au Sacré-Coeur, mérite bien une
mention dans les pages de Regnabit, destiné à publier les gloires
de ce Coeur adorable.
I. — FONDATION (1865-1872)
L'instrument providentiel dans la fondation de cet Institut
fut une femme vraiment extraordinaire, Da. Saturnina Rodri-
guez de Zavalia. Née en 1823 à Cordoba et de parents illustres,
elle fut élevée dans cette ville selon toutes les exigences de sa
position.
A l'âge de 29 ans elle épousa le colonel D. Manuel de Zavalia
et 12 ans plus tard, elle était veuve.
Libre des liens du mariage Da. Saturnina, alors âgée de
41 ans, pensa pouvoir réaliser les désirs du cloître qu'elle nour-
Pommes de terre 338.000 kgr.
Riz 83.000 »
Morue 49.000 »
Pain 80.000 »
Jeux complets de langes pour nouveaux-nés 17.750
Vêtements pour enfants 6.800
Pots de farine au lait 7.510
Le bien que font ces Dames est incalculable, et cela par
pur dévouement, par pur amour pour le Coeur Sacré de Jésus,
dont la statue préside toutes les réunions.
Ce Coeur si doux, qu'elles font connaître et aimer, sera leur
magnifique récompense.
RÉPUBLIQUE
ARGENTINE
la es EsclaVes dut 6oeup cte clésus.
Dès que la religion s'implante quelque part, a dit Balmès,
on y voit surgir des communautés religieuses.
C'est ce qui ne pouvait manquer d'arriver à Cordoba (Ar-
gentine), où la précieuse semence du catholicisme, portée au
Nouveau-Monde par la catholique Espagne, a jeté de si pro-
fondes racines.
Voilà pourquoi Cordoba, à la piété proverbiale, foyer de
savoir, de noblesse et d'esprit chrétien de toute l'Argentine,
vient d'assister au cinquantième anniversaire d'une de ses plus
pures gloires, l'Institut des « Esclavas dei Corazon de Jésus ».
Cette Congrégation, la première qui ait vu le jour en Argen-
tine, étant spécialement dédiée au Sacré-Coeur, mérite bien une
mention dans les pages de Regnabit, destiné à publier les gloires
de ce Coeur adorable.
I. — FONDATION (1865-1872)
L'instrument providentiel dans la fondation de cet Institut
fut une femme vraiment extraordinaire, Da. Saturnina Rodri-
guez de Zavalia. Née en 1823 à Cordoba et de parents illustres,
elle fut élevée dans cette ville selon toutes les exigences de sa
position.
A l'âge de 29 ans elle épousa le colonel D. Manuel de Zavalia
et 12 ans plus tard, elle était veuve.
Libre des liens du mariage Da. Saturnina, alors âgée de
41 ans, pensa pouvoir réaliser les désirs du cloître qu'elle nour-
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