Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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88 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 février 1924 01 février 1924

Description : 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28. 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476250b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/01/2009

LES ÉPHÉMÉRIDESDU COEUR DE JÉSUS

MOIS DE FÉVRIER
2 FÉVRIER

2 février 1590. — Mort de Sainte Catherine de Ricci. Née à
Florence le 24 avril 1522, sainte Catherine fit profession le 24
juin 1536 au couvent de Saint-Vincent de Prato, du Tiers-Ordre
régulier de Saint-Dominique. En 1552, après avoir été sous-
prieure, elle fut élue prieure de son monastère.

Divers faits de sa vie montrent qu'elle a été favorisée extrê-
mement par l'Époux divin. Ce .n'est pas du Coeur de Jésus, dont
il est question, mais il est supposé, par suite de la grande dévotion
de la sainte au Côté percé du Christ.

Le 6 juin 1541, elle fut favorisée de l'échange des coeurs :
«... Il lui sembla, (après la communion) que la glorieuse Reine
des Anges la présentait à Notre-Seigneur Jésus-Christ son fils,
et le priait avec d'humbles instances de vouloir bien lui accorder
la grâce de changer son coeur, comme elle le désirait depuis si
longtemps. Le Fils de Dieu s'empressa d'exaucer la prière de
son auguste Mère. Alors, dans un.de ces enivrements d'amour,
comme en éprouvent les bienheureux, elle sentit quelque chose
de mystérieux s'accomplir en elle dans la région du coeur, et les
flots d'une vie inconnue se répandre tout d'un coup au-dedans
d'elle-même. Le divin Rédempteur venait de lui ôter son coeur, et
de lui en donner un nouveau formé, sur le modèle de celui de sa
très sainte Mère, la Vierge Marie» (1).

Le 9 avril 1542, jour de Pâques, elle fut fiancée mystique-
ment à Jésus ; cinq jours plus tard elle recevait les stigmates, et
dans la nuit de Noël de la même année la couronne d'épines ;
plus tard elle eut la plaie de l'épaule droite.

Le fait extraordinaire suivant a été consigné en ces termes,
dans sa bulle de canonisation, par le prudent Pape Benoît XIV.
« Jésus-Christ voulant montrer à quel point il y avait unité de

(1) R. P. Hyacinthe Bayonne, O. P. Vie de sainte Catherine de Ricci de Flo-
rence. Paris, Poussielgue, 1873, T. I. p. 137-138.

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