Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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88 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483

Description : 01 février 1924 01 février 1924

Description : 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28. 1924/02/01 (A3,T6,N9)-1924/02/28.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476250b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/01/2009

Quelques témoignages actuels sur
« Le Sacré-Coeur, Centre du Plan Divin ».

»... À ce Coeur qui est la vie
et la palpitation de l'univers,
nous demandons toute grâce et tout don de paix.
(S. S. Pie XI à S. M. le Roi d'Espagne).

Les lecteurs de Regnabit n'ont point oublié les modestes
articles où je leur ai présenté «quelques témoignages sur le
Centre du Plan divin».

Avant de terminer cette lettre, m'écrivait naguère un prêtre, je
ne puis vous cacher combien ce mot de Centré que vous employez
au sujet du Sacré-Coeur me paraît suggestif et fécond en idées. Le mot
centre implique l'idée de médiateur (Médius, au milieu). Le Sacré-Coeur
n'est-il pas présenté comme un nouveau médiateur, pour ainsi dire,
entre Dieu et les hommes, entre Dieu et le monde entier ?

Le mot Centre implique l'idée et le mot correspondant de Cir-
conférence, les mots d'attraction centripède et de mouvement centri-
fuge. Le coeur n'est-il pas le centre de la vie intérieure, l'arrière pro-
pulseur de toutes les actions extérieures qui sont comme à la circon-
férence de nous-mêmes ? N'y-a t-il pas dans le Coeur Sacré une Sainteté
d'amour et une Sainteté de justice ? Dans la sphère de l'Amour, ce
n'est que mouvement de l'aimant à l'aimé comme à un centre, mou-
vement tendant à l'union, in unum.

Le mot Centre convient mieux, il me semble, pour une théologie
édifiée avec le ciment de l'Amour, recherchant surtout l'ordonnance
des causes finales. Ce mot invite au recueillement de nos forces dans ce
Centre in quo vivimus movemur et sumus, qui est au Centre même de
nous-mêmes : par la grâce, dans les justes ; et, dans les pécheurs,
par l'incessante activité de sa miséricorde.

Si ce Coeur est un centre en nous, il est bien proche de nous, il
est notre prochain le plus proche, il est accessible, il est le meilleur
de nous-même, il est notre refuge, notre repos !

Je viens de jeter là quelques impressions personnelles. Mais je
vous assure que je n'ai pas dit la dixième partie de ce que ce mot si
révélateur d'harmonie me suggère à l'esprit de constructions idéales
d'ordre mystique, théologique et aussi scientifique.

De Bukobâ (Tanganika-Territory), Monseigneur Joseph
Swens a bien voulu me dire :

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