Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

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88 pages

Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924

Description : 1924/01/01 (A3,T6,N8)-1924/01/31. 1924/01/01 (A3,T6,N8)-1924/01/31.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5476249p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/01/2009

Catéchisme du Sacré-Coeur 97

dire, une réparation de valeur infinie. Ainsi là gloire de son bien-aimé
Père auprès des hommes reconquerrait tout son éclat et même en
serait rehaussée. C'est à là Sainteté de justice du Coeur du Verbe que
nous devons le bienfait de l'Incarnation.

D'autre part le Fils de Dieu a voulu par l'Incarnation manifester
la Miséricorde infinie de son Amour pour les hommes en intervenant
personnellement comme victime pour leur salut et leur réhabilitation..
C'est à la Sainteté d'Amour du Coeur du Verbe que nous devons de
même le bienfait de l'Incarnation.

Ainsi par l'Incarnation la Miséricorde Infinie et la Justice Infinie
se sont embrassées étroitement en Celui que nous appelons le Sacré- 7
Coeur de Jésus.

D.:— Est-ce que l'Incarnation n'est pas due aussi a l'Amour
de Dieu le Père pour les hommes ?

R, — Certainement, l'Incarnation est due aussi à l'Amour
du Père pour les hommes.

« Dieu a tant aimé le monde, dit Saint Jean l'ÉvangéliSte, qu'il
lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croira en ce Fils ne
périsse pas, mais ait la vie éternelle. »

Les trois personnes de la Très sainte Trinité ont par un Amour libre
et tout gratuit pour nous décrété ensemble de toute éternité l'Incar-
nation rédemptrice. Le Père nous envoie son Fils ; le Fils qui s'écrie
dans l'élan de son filial Amour pour son Père et sa tendre miséricorde ,
pour les hommes : « Ecce venio, voici que je viens »; le Saint-Esprit,
Amour subsistant du Père et du Fiis, nous donne lé bienfait de l'Incar-
nation.

D. — En même temps que la réparation du péché, quelle
autre fin l'Amour infini du Fils de Dieu pour son Père a-fcil
poursuivie par l'Incarnation ?

R. — Celle de pouvoir Lui rendre au nom de toutes les
créatures un cuite parfait d'adoration et d'actions de grâces.

Ah ! pouvoir se mettre à genoux devant son Père comme une
humble créature humaine, pouvoir s'anéantir devant Lui dans le sen-
timent de l'adoration et de l'action de grâces tel qu'il s'impose à toute
créature intelligente sortie du néant, et cependant pouvoir en même
temps, comme un Dieu seul peut le faire, Lui offrir une action de grâces
et. une adoration de valeur infinie et Lui rendre ainsi une gloire infinie
au nom même' de toute la création en qualité de chef de toutes les créa-
tures ! Voilà ce que le Fils infiniment aimant de Dieu le Père a pu
réaliser grâce au mystère de l'Incarnation : quelle joie ce dut être
pour le Coeur sacré de Jésus dès le premier moment de sa conception
dans le sein de la Vierge Marie !

D. — Quelle autre fin poursuivait encore par l'Incarnation,
l'Amour infini du Fils de Dieu pour son Père ? J^\:f.'-'

R. — Celle de manifester plus amplement et de façon plus
sensible les perfections et la vie intime même de son F>èfc, surtout
son Amour. (i: - '/ ;

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