Titre : Regnabit : revue universelle du Sacré-Coeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32850416j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8483 Nombre total de vues : 8483
Description : 01 juillet 1923 01 juillet 1923
Description : 1923/07/01 (A3,T5,N2)-1923/07/31. 1923/07/01 (A3,T5,N2)-1923/07/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54762310
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-91018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
118 Piété
qu'il était recteur au Collège de Quimper, il obtint de Mon-
seigneur René du Louët la permission de fonder dans le diocèse
de Quimper l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Mon-
seigneur de Rosmadec l'établit peu de temps après dans son
diocèse de Vannes. Cette pratique s'étendit bientôt dans un
grand nombre de diocèses de France et de l'étranger et elle est
maintenant d'un usage constant dans l'univers entier.
Son grand amour envers la Sainte Vierge le poussa à fonder
dans presque tous les lieux où il passait, des Congrégations de
Notre-Dame. Il réunissait sous la protection de la Sainte Vierge
les hommes dont la vie était exemplaire. Il les mettait ainsi à
même de conserver plus facilement les fruits abondants des exer-
cices spirituels qu'ils avaient faits. Il espérait encore que ces
Congrégations auraient une grande influence sur les âmes et
contribueraient au maintien de la foi. Il eut moins de succès
pour les Congrégations de femmes. Par suite d'une certaine
résistance de la part des Ursulines auxquelles il voulait les
confier, il n'en put établir que quelques-unes, à Vannes, à Jos-
selin, à Quimperlé, etc..
Un autre moyen que le Père Huby employa avec fruit fut
de faire porter sur le bras une petite croix brodée à l'aiguille
sur un carré de drap. Cette parole de l'Époux dans le Cantique
des Cantiques l'avait vivement frappé : Place-moi comme un
cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras (VIII. 6).
Il voulait que les fidèles portassent la croix sur le bras pour pro-
tester de leur amour et de leur fidélité à Dieu. « ...Il engageait
tout le monde, dit le Père Champion, à contribuer avec lui à
mettre en vogue cette pieuse pratique, les religieuses,' les dames
et les demoiselles dévotes à faire ces sortes de croix, les Mission-
naires et les Prédicateurs à en recommander l'usage, les confes-
seurs et les directeurs à en donner à leurs pénitents, et il leur
conseillait de marquer à chacun une intention particulière pour
laquelle il porterait la croix qu'on lui donnerait conformément
aux besoins de son âme, soit pour se corriger de quelque vice,
soit pour s'étudier à quelque vertu. Suivant ces différentes
intentions il donnait lui-même divers noms à ces croix. L'une
était une croix de chasteté, l'autre une croix de tempérance,
l'autre une croix de douceur, et parce que l'impatience est le vice
le plus commun, que la patience est nécessaire en toutes rencontres,
parce que l'amour divin est la vertu qu'on doit le"plus pratiquer,
il appelait ordinairement ces croix les croix de patience ou' le
signal de l'amour. Il voulait qu'on les baisât avec respect en
vue de la fin pour laquelle on les portait. Pour les rendre encore
plus vénérables, il les faisait toucher à une relique de la vraie
croix à laquelle il. attribuait principalement les bons effets
qu'elles opéraient, non seulement sur les âmes, mais aussi sur
qu'il était recteur au Collège de Quimper, il obtint de Mon-
seigneur René du Louët la permission de fonder dans le diocèse
de Quimper l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Mon-
seigneur de Rosmadec l'établit peu de temps après dans son
diocèse de Vannes. Cette pratique s'étendit bientôt dans un
grand nombre de diocèses de France et de l'étranger et elle est
maintenant d'un usage constant dans l'univers entier.
Son grand amour envers la Sainte Vierge le poussa à fonder
dans presque tous les lieux où il passait, des Congrégations de
Notre-Dame. Il réunissait sous la protection de la Sainte Vierge
les hommes dont la vie était exemplaire. Il les mettait ainsi à
même de conserver plus facilement les fruits abondants des exer-
cices spirituels qu'ils avaient faits. Il espérait encore que ces
Congrégations auraient une grande influence sur les âmes et
contribueraient au maintien de la foi. Il eut moins de succès
pour les Congrégations de femmes. Par suite d'une certaine
résistance de la part des Ursulines auxquelles il voulait les
confier, il n'en put établir que quelques-unes, à Vannes, à Jos-
selin, à Quimperlé, etc..
Un autre moyen que le Père Huby employa avec fruit fut
de faire porter sur le bras une petite croix brodée à l'aiguille
sur un carré de drap. Cette parole de l'Époux dans le Cantique
des Cantiques l'avait vivement frappé : Place-moi comme un
cachet sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras (VIII. 6).
Il voulait que les fidèles portassent la croix sur le bras pour pro-
tester de leur amour et de leur fidélité à Dieu. « ...Il engageait
tout le monde, dit le Père Champion, à contribuer avec lui à
mettre en vogue cette pieuse pratique, les religieuses,' les dames
et les demoiselles dévotes à faire ces sortes de croix, les Mission-
naires et les Prédicateurs à en recommander l'usage, les confes-
seurs et les directeurs à en donner à leurs pénitents, et il leur
conseillait de marquer à chacun une intention particulière pour
laquelle il porterait la croix qu'on lui donnerait conformément
aux besoins de son âme, soit pour se corriger de quelque vice,
soit pour s'étudier à quelque vertu. Suivant ces différentes
intentions il donnait lui-même divers noms à ces croix. L'une
était une croix de chasteté, l'autre une croix de tempérance,
l'autre une croix de douceur, et parce que l'impatience est le vice
le plus commun, que la patience est nécessaire en toutes rencontres,
parce que l'amour divin est la vertu qu'on doit le"plus pratiquer,
il appelait ordinairement ces croix les croix de patience ou' le
signal de l'amour. Il voulait qu'on les baisât avec respect en
vue de la fin pour laquelle on les portait. Pour les rendre encore
plus vénérables, il les faisait toucher à une relique de la vraie
croix à laquelle il. attribuait principalement les bons effets
qu'elles opéraient, non seulement sur les âmes, mais aussi sur
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