Titre : Revue de l'industrie minérale / publiée par la Société de l'industrie minérale...
Auteur : Société de l'industrie minérale (France). Auteur du texte
Éditeur : Société de l'industrie minérale (Saint-Etienne)
Date d'édition : 1924-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343490969
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1924 01 janvier 1924
Description : 1924/01/01 (A4,PART1,N73). 1924/01/01 (A4,PART1,N73).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5474169g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-9328
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
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- PREMIERE PARTIE. - MEMOIRES
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 101
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 173
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 237
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 271
- .......... Page(s) .......... 303
- Les machines d'extraction à tambours bicylindroconiques, par M. LAHOUSSAY 85
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 314
- Sur les essais de haveuses à la Compagnie des mines de la Loire, par M. SAINT-ANDRE 85
- Nouvelle carte paléontologique du bassin du Nord, par MM. Ch. BARROIS, P. BERTRAND, P. PRUVOST 86
- La flotation et son application au terril de Noeux, par M. CHATAIGNON 86
- La sécurité du tir en milieu inflammable, par M. Etienne AUDIBERT 87
- Le développement de la production en 1923 dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais, par M. GEORGES 87
- Trois ans d'application d'analyse et de synthèse dans les travaux du fond de Sarre-et-Moselle, par M. VOUTERS 88
- Les machines d'extraction électriques pour profondeurs moyennes, par M. LAHOUSSAY 88
- Les machines d'extraction électriques pour profondeurs moyennes, par M. LAHOUSSAY 89
- Remise en état des puits aux mines de Liévin, par M. CHAVY 89
- L'industrie électrique et l'industrie minière dans le Nord de la France, par M. BLUMPICARD 90
- De l'insuffisance des diamètres d'enroulement sur les appareils de levage, par M. STEIN 93
- La flotation des minerais métalliques, par M. FISCHBACHER 94
- Note sur un appareil autocapteur de gaz à flacons renversés, par M. DESSEMOND 94
- L'extraction aux grandes profondeurs, par M. LAHOUSSAY 95
- Krivoï-Rog, par M. E. GRUNER 95
- METALLURGIE
- Dosage de l'oxygène dans les aciers à la Société métallurgique de Knutange, par M. PERSOZ 90
- Les questions de torsion dans la fabrication des câbles métalliques, par M. SEIGLE 92
- Les questions de torsion dans la fabrication des câbles métalliques, par M. SEIGLE 93
- Quelques effets dus à des torsions permanentes de barreaux d'aciers à section circulaire, par M. SEIGLE 96
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 193
- Intérêt économique de l'emploi du charbon pulvérisé dans les foyers de chaudières, par M. DE VATHAIRE 91
- A propos de la régulation des groupes électrogènes, par M. BARBILLION 91
- Exposé des avantages des postes centraux de contrôle permanent dans les chaufferies et présentation d'une méthode graphique "ad hoc", par M. BARRES 92
- La documentation, par M. MAJORELLE 93
- Comment réaliser le relèvement économique de la Russie, par M. E. GRUNER 95
- Protection des installations électriques contre les fausses manoeuvres, par M. PARISIS 96
N° 73 REVUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE 1" Janvier 1924
PREMIÈRE PARTIE — MÉMOIRES
Etude expérimentale
de la combustion du charbon pulvérisé
par M. Etienne AUDIBERT,
Ingénieur au Corps des mines,
Directeur de la Station d'essais du Comité central des houillères.
Les travaux dont il est rendu compte ci-dessous, et dont les résultats ont déjà été exposés de
manière sommaire au récent congrès du Chauffage industriel, ont été entrepris dans le but de
dégager expérimentalement quelques-unes des lois qui régissent la combustion des combustibles
solides à l'état de grains de très petites dimensions et d'en déduire les précautions qu'il convient
d'observer dans l'emploi du charbon pulvérisé pour le chauffage des chaudières.
Lors des premières tentatives qui ont été faites, à une époque encore peu éloignée, de chauffer
des chaudières au charbon pulvérisé, le nuage poussiéreux était envoyé directement sur le faisceau
tabulaire. On a, dans ces conditions, observé la présence dans les fumées d'une très forte proportion
d'imbrûlés. La combustion incomplète dont elle est l'indice ne pouvant être attribuée qû-au
refroidissement prématuré du mélange combustible au contact de l'eau à vaporiser, il a paru
nécessaire d'injecter le nuage poussiéreux, non plus sur le faisceau lui-même, mais dans une
chambre en maçonnerie qui le précède, et dans laquelle il est maintenu à haute température pendant
une durée telle que les réactions chimiques auxquelles ses éléments doivent participer puissent
s'achever, c'est-à-dire aboutir à la conversion intégrale du carbone en acide carbonique et de
l'hydrogène en vapeur d'eau. A défaut de données sur la vitesse de ces réactions, données qui
auraient permis de calculer la durée du séjour que les grains combustibles doivent y faire, on a
cherché à déterminer par tâtonnements les dimensions de cette chambre, appelée « chambre de
combustion ». On a ainsi constaté, d'une part, que, pour empêcher l'affaissement de la voûte qui la
surmonte, il faut lui donner un volume considérable, d'autre part, que, dans une chambre assez
grande pour résister à l'action de la chaleur, l'oxyde de carbone apparaît généralement dans les
fumées lorsque le débit horaire du brûleur vient à dépasser une valeur comprise entre IJ et
25 kilogrammes de poussier par mètre cube de chambre.
C'est dans ces conditions qu'a pris corps ce qu'on pourrait appeler la doctrine des très grandes
chambres.
A la vérité, la base sur laquelle elle repose est déjà fragile, à cause du très petit nombre des
essais qui ont conduit à la formuler. En outre, il sera impossible de lui attribuer une portée
générale, aussi longtemps que la preuve n'aura pas été faite que l'adoption, pour la chambre de
combustion, d'un volume de l'ordre de 4° à (>o mètres cubes par tonne de charbon brûlée à l'heure,
est imposée par la condition que le poussier^ fasse un séjour enharmonie avec sa vitesse d'oxydation.
Pour le moment, si l'expérience montre, par exemple, qu'un poussier déterminé s'accommode, avec
une chaudière d'essai brûlant joo kilogrammes à l'heure, d'une chambre de combustion de ôo mètres
PREMIÈRE PARTIE — MÉMOIRES
Etude expérimentale
de la combustion du charbon pulvérisé
par M. Etienne AUDIBERT,
Ingénieur au Corps des mines,
Directeur de la Station d'essais du Comité central des houillères.
Les travaux dont il est rendu compte ci-dessous, et dont les résultats ont déjà été exposés de
manière sommaire au récent congrès du Chauffage industriel, ont été entrepris dans le but de
dégager expérimentalement quelques-unes des lois qui régissent la combustion des combustibles
solides à l'état de grains de très petites dimensions et d'en déduire les précautions qu'il convient
d'observer dans l'emploi du charbon pulvérisé pour le chauffage des chaudières.
Lors des premières tentatives qui ont été faites, à une époque encore peu éloignée, de chauffer
des chaudières au charbon pulvérisé, le nuage poussiéreux était envoyé directement sur le faisceau
tabulaire. On a, dans ces conditions, observé la présence dans les fumées d'une très forte proportion
d'imbrûlés. La combustion incomplète dont elle est l'indice ne pouvant être attribuée qû-au
refroidissement prématuré du mélange combustible au contact de l'eau à vaporiser, il a paru
nécessaire d'injecter le nuage poussiéreux, non plus sur le faisceau lui-même, mais dans une
chambre en maçonnerie qui le précède, et dans laquelle il est maintenu à haute température pendant
une durée telle que les réactions chimiques auxquelles ses éléments doivent participer puissent
s'achever, c'est-à-dire aboutir à la conversion intégrale du carbone en acide carbonique et de
l'hydrogène en vapeur d'eau. A défaut de données sur la vitesse de ces réactions, données qui
auraient permis de calculer la durée du séjour que les grains combustibles doivent y faire, on a
cherché à déterminer par tâtonnements les dimensions de cette chambre, appelée « chambre de
combustion ». On a ainsi constaté, d'une part, que, pour empêcher l'affaissement de la voûte qui la
surmonte, il faut lui donner un volume considérable, d'autre part, que, dans une chambre assez
grande pour résister à l'action de la chaleur, l'oxyde de carbone apparaît généralement dans les
fumées lorsque le débit horaire du brûleur vient à dépasser une valeur comprise entre IJ et
25 kilogrammes de poussier par mètre cube de chambre.
C'est dans ces conditions qu'a pris corps ce qu'on pourrait appeler la doctrine des très grandes
chambres.
A la vérité, la base sur laquelle elle repose est déjà fragile, à cause du très petit nombre des
essais qui ont conduit à la formuler. En outre, il sera impossible de lui attribuer une portée
générale, aussi longtemps que la preuve n'aura pas été faite que l'adoption, pour la chambre de
combustion, d'un volume de l'ordre de 4° à (>o mètres cubes par tonne de charbon brûlée à l'heure,
est imposée par la condition que le poussier^ fasse un séjour enharmonie avec sa vitesse d'oxydation.
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