Titre : Bulletin de la papeterie : journal des papetiers, marchands & fabricants de papiers, graveurs, imprimeurs, relieurs, règleurs, éditeurs d'estampes, marchands & fabricants de registres, fournitures de bureau, bronzes d'art, fantaisies, et tous articles faisant l'objet du commerce de la papeterie
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32723245h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 8900 Nombre total de vues : 8900
Description : 01 janvier 1902 01 janvier 1902
Description : 1902/01/01 (A25,N1)-1902/01/31. 1902/01/01 (A25,N1)-1902/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5466669j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-972
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/12/2008
BULLETIN GENERAL DE LA PAPETERIE;
i',9
MASSIQUOT
La lettre suivante a été adressée à La Re-
liure :
« Monsieur l'Administrateur du journal
• La Eeliure,
» Vous plairait-il de répondre dans votre
journal à la question suivante : Doit-on écrire
J/rtss/cot ou MassiççyxôX, et quelle est l'ori-
gine de ce nom donné aux coupe-papier?
» Je me permets de vous faire celte de-
mande parce que ce nom est écrit des deux
façons dans les catalogues des mécaniciens.
J'ai même vu dans une revue, à l'article
« Matériel à vendre », un. Massiquot système
Barre, ce que je ne m'explique pas très bien.
» R. IL »
Et le journal fait, sous les initiales J. L.,
la réponse suivante, qu'on lira avec curiosité,
et qui indique suffisamment que son auteur
est M. .1. Lemale, si bien documenté, et qui
fait à l'Association philotecbnique des cours
raisonnes et suivis sur la reliure.
« Les relieurs, et les fabricants qui leur
fournissent les outils, appellent communé-
ment Massiquot la machine à rogner que
dans l'imprimerie et la papeterie on nomme
coupe-papier.
» Massiquot et non Massicot, comme
beaucoup l'orthographient, est le nom de
deux mécaniciens qui, en 1849, exposèrent
les premières machines à rogner applicables
à la reliure.
» L'un d'eux, M. MASSIQUOT, demeurait
rue Saint-Julien-le-Pauvre, n 09 1.0 et 12. Le
couteau de sa machine était mis en mouve-
ment par un levier en fonte et descendait
obliquement avec une grande rapidité.
» Le second avait un associé, la firme de
la mnison était MASSIQUOT et Thirault, rue
Neuve-Ménilmontant, n° 6.
» D'après le rapporteur de la Commission
d'examen, le couteau de la machine exposée
était (\y.c ; c'était le papier qui, maintenu sur
un plateau, allait s'offrir à son action. La
section s'exécutait obliquement et un régu-
lateur à vis déterminait exactement la largeur
à donner au papier. '
» M. Ferry, mécanicien, rue Saintr
Jacques, 29, exposait également une ma-
chine à rogner. Dans celle-ci le couteau était
fixe, comme dans la précédente, le papier
-était soulevé par un plateau mis-en, mouve-
ment par deux genoux. Cette machine n'était
pas entièrement terminée.
» Enfin, un quatrième mécanicien, M. Bot-
tier, rue Saint-Jean-de-Beauvais, n° 30,
exposait deux machines à rogner. Dans
toutes les deux, lit-on dans le rapport, le
couteau est conduit obliquement au moyen
d'un très fort bâti en fonte.
» Il est à présumer que l'une de ces ma-
chines avait la forme verticale des autres
coupe-papier, car le rapporteur indique que
la plus petite de ces machines fonctionne
horizontalement et aurait pour but de rem-
placer les anciennes presses à rogner, usitées
encore en ce moment pour la reliure des
livres.
» Cette application, ajoute le rapporteur,
réclame des conditions d'une grande délica-
tesse et l'expérience n'est pas encore venue
confirmer les prévisions de l'auteur.
» Nous avons connu et pratiqué la rognure
avec cette machine, la presse Bottier. L'idée
de son auteur était bien, en effet, de rem-
placer ou plutôt de modifier la presse à
rogner en substituant au fût et au couteau,
une lame qui, glissant horizontalement et
obliquement, opérait rapidement la coupe.
» Dans les premiers essais de cette machine,
le bâti de fonte portant les glissoires et la
lame était posé à même sur une presse à
rogner dont la tringle du fût avait été enlevée.
Le volume se mettait dans la presse, soit en
tète, soit en queue, ou en gouttière bercée,
exactement comme dans la presse ordinaire.
L'avantage résidait dans la coupe qui se fai-
sait assez rapidement en tournant un petit
volant qui actionnait une vis poussant la lame.
» Il paraît que cette machine, à laquelle
une équerre s'adaptait, avait été faite par
Bottier pour les batteurs d'or qui s'en ser-
vaient pour rogner les livrets devant contenir
i',9
MASSIQUOT
La lettre suivante a été adressée à La Re-
liure :
« Monsieur l'Administrateur du journal
• La Eeliure,
» Vous plairait-il de répondre dans votre
journal à la question suivante : Doit-on écrire
J/rtss/cot ou MassiççyxôX, et quelle est l'ori-
gine de ce nom donné aux coupe-papier?
» Je me permets de vous faire celte de-
mande parce que ce nom est écrit des deux
façons dans les catalogues des mécaniciens.
J'ai même vu dans une revue, à l'article
« Matériel à vendre », un. Massiquot système
Barre, ce que je ne m'explique pas très bien.
» R. IL »
Et le journal fait, sous les initiales J. L.,
la réponse suivante, qu'on lira avec curiosité,
et qui indique suffisamment que son auteur
est M. .1. Lemale, si bien documenté, et qui
fait à l'Association philotecbnique des cours
raisonnes et suivis sur la reliure.
« Les relieurs, et les fabricants qui leur
fournissent les outils, appellent communé-
ment Massiquot la machine à rogner que
dans l'imprimerie et la papeterie on nomme
coupe-papier.
» Massiquot et non Massicot, comme
beaucoup l'orthographient, est le nom de
deux mécaniciens qui, en 1849, exposèrent
les premières machines à rogner applicables
à la reliure.
» L'un d'eux, M. MASSIQUOT, demeurait
rue Saint-Julien-le-Pauvre, n 09 1.0 et 12. Le
couteau de sa machine était mis en mouve-
ment par un levier en fonte et descendait
obliquement avec une grande rapidité.
» Le second avait un associé, la firme de
la mnison était MASSIQUOT et Thirault, rue
Neuve-Ménilmontant, n° 6.
» D'après le rapporteur de la Commission
d'examen, le couteau de la machine exposée
était (\y.c ; c'était le papier qui, maintenu sur
un plateau, allait s'offrir à son action. La
section s'exécutait obliquement et un régu-
lateur à vis déterminait exactement la largeur
à donner au papier. '
» M. Ferry, mécanicien, rue Saintr
Jacques, 29, exposait également une ma-
chine à rogner. Dans celle-ci le couteau était
fixe, comme dans la précédente, le papier
-était soulevé par un plateau mis-en, mouve-
ment par deux genoux. Cette machine n'était
pas entièrement terminée.
» Enfin, un quatrième mécanicien, M. Bot-
tier, rue Saint-Jean-de-Beauvais, n° 30,
exposait deux machines à rogner. Dans
toutes les deux, lit-on dans le rapport, le
couteau est conduit obliquement au moyen
d'un très fort bâti en fonte.
» Il est à présumer que l'une de ces ma-
chines avait la forme verticale des autres
coupe-papier, car le rapporteur indique que
la plus petite de ces machines fonctionne
horizontalement et aurait pour but de rem-
placer les anciennes presses à rogner, usitées
encore en ce moment pour la reliure des
livres.
» Cette application, ajoute le rapporteur,
réclame des conditions d'une grande délica-
tesse et l'expérience n'est pas encore venue
confirmer les prévisions de l'auteur.
» Nous avons connu et pratiqué la rognure
avec cette machine, la presse Bottier. L'idée
de son auteur était bien, en effet, de rem-
placer ou plutôt de modifier la presse à
rogner en substituant au fût et au couteau,
une lame qui, glissant horizontalement et
obliquement, opérait rapidement la coupe.
» Dans les premiers essais de cette machine,
le bâti de fonte portant les glissoires et la
lame était posé à même sur une presse à
rogner dont la tringle du fût avait été enlevée.
Le volume se mettait dans la presse, soit en
tète, soit en queue, ou en gouttière bercée,
exactement comme dans la presse ordinaire.
L'avantage résidait dans la coupe qui se fai-
sait assez rapidement en tournant un petit
volant qui actionnait une vis poussant la lame.
» Il paraît que cette machine, à laquelle
une équerre s'adaptait, avait été faite par
Bottier pour les batteurs d'or qui s'en ser-
vaient pour rogner les livrets devant contenir
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.75%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.75%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5466669j/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5466669j/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5466669j/f9.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5466669j/f9.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5466669j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5466669j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5466669j/f9.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest