se rapporte à celle espèce; par contre-un autre de la collection du MUSÉUM DE PARIS portant le même nom est une variété de M. cyanura Hope, chez laquelle la tache bleue située sur le sommet de l'élylre se continue en avant jusqu'à proximité de la base en deux bandes lon- geant. : l'une la suture, l'autre le bord latéral; c'est une forme assez voisine de l'aberration Davidis Frm. (Anihraxantha) chez laquelle les élytres sont presque, entièrement bleus ou violets, plus rarement vert sombre.
Chez le cf de M. cyanura, le premier article des tarses antérieurs est fortement dilaté et largement échancré à la base, de forme hélicoï- dale.
La forme du tarse do M. Guerryi se retrouve chez M. latimana AIL, espèce très répandue au Tonkin.
Mimastra pygidialis, n. sp. (fig. 14)". — Fauve ou jaune testacé; chaque élytre orné de deux grandes taches noires, ou paraissant noirs avec une croix testacée,
partie supérieure des cuisses, poitrine, bords latéraux de l'abdomen, plus ou moins, une tache sur le mésosternum et pygidium noirs; anten- - nés, tibias et tarses, plus ou moins rembrunis.
Tète petite, clypéus à peine convexe, sans carè- ne ; calus surantennaires presque horizontaux, ar- rondis en arrière; anten- nes filiformes plus longues que le corps chez le cf ; le quatrième article plus long que les deux précé- dents réunis. , Pronotum de moitié plus large que long à bords latéraux droits,
parallèles; angles antérieurs droits émoussés, les postérieurs obtus'; surface lisse, coupée transversalement par une large impression plus profonde à ses extrémités; creusée parfois d'une petite fossette sur le Ann. Soc. ent. Fr., xcvm [1929].
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