OGR
OIE
OIG
81 f
viaces du nord de la Loire. Les voûtes d'ogive,
autrement à la gothique ou modernes, se peuvent
faire.... DERAND , l'Architecture des voûtes, ch. 3.
Elles [les moulures de l'architecture gothique] sui-
vent le contour des parties soit en montant dans les
piliers, soit en circulant dans les arcs, doubleaux
et croisées d'ogives, Journal oeconomique, mars
4 752, p. es. Le lierre.... tapisse de verts manteaux
Les longues ogives moulées, LAMART. Ép. à V. Hugo.
|| On dit aussi voûte, arcade, croisée, en ogive.
La vieille femme, par manière de remerciement,
ouvrit une petite croisée en ogive à vitraux colo-
rés, CH. DE BERNARD, Un homme sérieux, § xvm.
I] 2° Ogive s'emploie adjectivement pour les deux
genres, et signifie en forme d'ogive. Arc ogive.
Voûte ogive. Fenêtre ogive.
— REM. On le trouve écrit quelquefois augive.
La voûte du choeur est sans augives, à huit feuilla-
ges, d'un goût qui ne se voit point ailleurs, LEBOEUF,
Hist. du dioc. de Paris, t. xiv, p. 71. En général,
toutes les cimes élevées que l'on peut distinguer
dans cette chaîne depuis le Mont-Blanc jusqu'au col
Fenet, sont soutenues par des augives composées
d'une ou de plusieurs suites de feuillets pyramidaux
appuyés les uns contre les autres, SAUSSURE, Voy.
Alpes, t. iv, p. 40, dans POUGENS.
— HIST. xive s. La dicte chapelle est volue [voû-
tée] de trois çroisiées d'ogive, Compte de la con-
struction d'une chapelle chegles céleslins de la forêt
de Compiègne, dans l'Ancien bulletin du comité
des arts, 1.1, p. 48. Deux crois d'augives pour faire
les voultes sus, avec une arche entre deux crois
a-ugiveres, J. QUICHERAT, Revue arch. t. vu, p. 66.
|| xve s. Item, il fauldra voulter ladite tour [la tour
d'Aubette à Rouen], laquelle a quinze piez de
" creux, et en sont les carches et fourmerès [les cher-
ches et formerets] déjà assizes; et y fault environ
quarante pies d'augives, dont il y a environ seize
piez taillez, et la clef: et sont lesdietes ogifes chan-
fraintes; et a eu ladicte voulte quatre branches
d'ogives, ID. ib. p. es. Item faut deux pilliers qui
porteront trois piez de saillie, pour cuillir [rece-
voir] les arcs doubleaulx et les croix d'augives....
item fault vaulter le premier estage à croix d'au-
give.... item fault, pour faireles croisées d'augives,
deux cens piez de pierre de ung pié carré, et huit
cens pierres appelées pendans pour faire lesdiles
voultes, ID. ib. p. 68. Laquelle vaulsure a quatre
brauques, et celle ou rond de la dicte tour six
branques, et ont tourné les ogives à anse de panier,
Bulletin du comité, t. n, p. 64, année isso, Compte
de construction à la collégiale de Bêlhune. Tailler
des oisives pour faire les vostes, Comptes de l'oeu-
vre de la cathédrale de Troyes, Bibliothèque des
chartes, mai-juin 4862. ||xvie s. Les maistres ma-
çons de ce royaume et aussi d'autres pays ont acous-
tumé de faire les voûtes des esglises esquelles y a
grande espace avec une croisée qu'ils appellent d'o-
gives, PHIL. DE LOHME, iv, S. La voûte est dite en
cul de four rond lorsqu'elle est voûtée toute ronde,
sans y avoir aucuns arcs, fillets ne ogives qui la
soustennent, MATHUR. JOU'SSE, Secrets d'architecture.
— ÉTYM. Augive, dans Ménage ; augiva, dans du
Cange, en un texte du xvr siècle. Ménage le tire de
auge : en forme d'auge. M. Renan soupçonne que
dans au ou o est l'article arabe al; mais il ne peut
expliquer le reste du mot. Dans quelques pro-
• vinces,' la Franche-Comté par exemple, ogive a le
sens d'appui, de contre-fort. M. Scheler dit, sans
prendre parti, que ce mot est généralement tiré de
l'allemand Auge, oeil, en hollandais oog, parce que
les arcs dos cintres dans les voûtes gothique for-
ment des arcs curvilignes semblables à ceux du
coin de l'oeil. M. Lehcriclier, dans l'Avranchin,
i déc. 4 S64, s'appuyant sur la forme par au, y voit
un dérivé du latin augerc, augmenter, cet arc
en diagonale augmentant la force de la voûte et de
l'arêtier. C'est la vraie étymologie; ogis se trouve
dans le sens d'appui : xiie s. Catholicoe fidei vali-
rius defensor et ogis,,NICOLAS DE BRAI, dans J. QUI-
CHERAT, Rev. arch. t. vn, p. 66.
f OGIVETTE (o-ji-vè-f), s. f. Petite ogive.
t OGNETTE (o-gnè-f), s. f. Terme de marbrier.
Ciseau dont le tranchant est très-étroit.
OGNON, s. m. Voy. OIGNON.
OGRE (o-gr'), OGRESSE (o-grè-s'), s. m. et.f.
|| t" Espèce de monstre qu'on supposait se. nourrir
de chair humaine, et qui est un personnage des con-
tes de fées. L'ogre déjoué par le petit Poucet. || Fig.
Petits poucets delà littérature, S'il vient un ogre, évi-
tez bien sa dent, BÉRANG. Préf. 11 Familièr,ement. Man-
ger comme un ogre, manger excessivement. L'ogre
a diné; peuples, payez la carte; Faites un roi, mor-
bleu! faites un roi, BÉRANG. Belges. ||2° Fig. et fa-
milièrement. Homme méchant, surtout d'une mé-
chanceté barbare, et effrayant. Le prince royal de
Prusse [plus tard Frédéric II], à qui son ogre de
père permettait à peine de lire, n'attend pas que ce
père soit mort pour oser faire imprimer la Hen-
riade ; il a fait fondre en Angleterre des caractères
d'argent, VOLT. Lett. Cideville, t> mai 4 740. || Nom
donné par moquerie aux hommes qui font les ter-
ribles, les pourfendeurs. L'ogre [un mari jaloux et
duelliste] est bâti de telle sorte qu'il lui faut abso-
lument de la chair fraîche [des gens qu'il soup-
çonne de courtiser sa femme et qu'il puisse appeler
en duel], en. DE BERNARD, le Paratonnerre. ||3°Dans
le langage d'argot, ogre, agent de remplacement,
escompteur, usurier. || Ogresse, revendeuse à la toi-
lette, qui loue des effets aux filles de joie.
— ËTY'M. Anc. espagn. huergo, uerco; esp. mod.
ogro, ogre, huerco, triste; ital. orco; napolit.
huorco; anglo-sax. orc, démon infernal;du lat. or-
cus, enfer, dieu de l'enfer, d'après Diez (orcus,
d'après Maury, est un mot étrusque). On a long-
temps prétendu que ogre venait de Hongrois, à
cause des dévastations que les Hongres, ou 77on-
grois, ou Oigours avaient faites dans l'Occident, au
moyen âge, La forme du mot dans les langues ro-
manes ne se prête pas à cette dérivation.
OU (ô), inlerj. qui marque la surprise. Oh! oh!
quelle caresse ! et quelle mélodie ! Dit le maître aus-
sitôt, LA FONT. T-'abl. iv, 5. ]| Elle sert à donner delà
force à l'expression. Oh ! pour cela, non. Monsieur
Tartuffe! oh! oh! n'est-ce rien qu'on propose? MOL.
Tari, H, 3. Oh! que nous ne sommes rien! BOSS.
dans GIRAULT-DUV. Oh! qu'il est cruel de n'espérer
plus, FÉN. Tél. xvm. Oh ! que la nature est sèche,
quand elle est expliquée par des sophistes! CHA-
TEAUBR. Génie, i, v, S. || Substantivement. Oh! oh!
je n'y prenais pas garde : j'aimerais mieux avoir fait
ce oh! oh! qu'un poëme'épique, MOL. Prie. 40.
f OHÉ (o-é), inlerj. populaire qui sert à appeler.
Ohé ! les autres.
j- OÏDIUM (o-i-di-om'), s. m. Genre de champi-
gnons parasites, dont une espèce cause la maladie
du raisin. On combat l'oïdium par le soufre.
— ÉTYM. Diminutif fait du grec ùôv, oeuf, comme
Oupîôtov, de Q-jpa, porte, etc.
OIE (oî), s. /. || i" Espèce d'oiseau aquatique plus
gros et plus grand que le canard : l'oie sauvage, an-
ser segelum ; l'oie domestique, anser cinereus, ditev
absolument oie; l'oie à cravate, anas canadensis, L.;
l'oie nonnette, la bernache nonnette, anser erylhro-
pus, L. Faire rôtir une oie. Garder les oies. L'oie
nous fournit cette plume délicate sur laquelle la
mollesse se plaît à reposer, et cette autre plume,
instrument de nos pensées, et avec laquelle nous
écrivons icisonéloge,BUFF.Ois.t. XVII, p. 47.La do-
mesticité de l'oie est moins ancienne et moins com-
plète que celle de la poule, ID. ib. p. 49. Les oies
sauvages sont peut-être de tous les oiseaux les plus
sauvages et les plus farouches, m. ib. p. 79. Les Gau-
lois, bien instruits du sentier qui mène au Capitule,
y montent pendant la nuit ; toutes les sentinelles
dormaient, les oies consacrées à Junon veillaient
seules; elles crient : un personnage consulaire,
M. Manlius, s'éveille, appelle du secours.... LÉVES-
QUE, Inst. Mém. se. moi: etpol. t.m, p. 224. || Terme
d'antiquité romaine. Oies sacrées, les oies qu'on
promenait en triomphe tous les ans en mémoire de
ce qu'elles avaient donné l'alarme dans l'attaque noc-
turne des Gaulois. || Tirer l'oie, se dit d'un jeu bar-
bare qui consiste à attacher une oie par le cou, et
à y lancer des bâtons jusqu'à ce que le cou ait été
rompu. Fontaubin : Monsieur a Pair.... — Lisette :
D'un marinier qui va tirer l'oie, LEGRAND, l'Usurier
gentilh. se. 4 3. |j Bête comme une oie, qui se laisse
plumer sans crier, c'est-à-dire très-bête. || On dit de
même : n'avoir pas le sens d'une oie. La paix! il n'y
aurapoint de paix ; c'est un labyrinthe dont on ne se
peut tirer; ah! pauvres Français, réjouissez-vous;
car vous n'avez pas le sensd'uneoie, VOLT. Lett. d'Ar-
gental, 14 sept. 4 761. |] Fig. C'est une oie, se dit d'une
personne très-sotte. || 2° Jeu de l'oie, jeu que l'on joue
avec des dés sur un carton où des figures d'oie sont
placées dans un certain ordre. Plus, un trou-ma-
dame et un damier, avec un jeu de l'oie, renouvelé
des Grecs, fort propres à passer le temps lorsqu'on
n'a que faire, MOL. l'Avare, 11, 4. Le jeu de l'oie
vous a renouvelée, comme il l'a été par les Grecs,
SÉV. 4 25. Mme la Dauphine s'était mise à jouer à
l'oie, ne pouvant mieux, ST-SIM. 303, 4 99. J'aime
les jeux galants où l'esprit se déploie : C'est, mon-
sieur, par exemple un joli jeu que l'oie, REGNARD,
le Joueur, 1, 7. Le jeu de l'oie n'est pas la seule
chose qui soit renouvelée des Grecs, ARNAULT, Loi-
sirs d'un banni, t. n. p. 45, dans POUGENS. || 3° Con-
tes de ma mère l'oie, contes dont on amuse les
enfants. Et ne m'émeus non plus.... Que d'un conte
d'Urgande et de ma mère l'oie, RÉGNIER , Sat. xv.
Qu'aurait:on dit de Virgile, bon Dieu! si à la des-
cente d'Énée dans l'Italie, il lui avait féût conter
par un hôtelier l'histoire de Peau d'âne et des contes
de manière l'oie? BOIL. Dissert. surJoconde (en4669).
Il Fig. Faire des contes de ma mère l'oie, dire des
choses où il n'y a nulle apparence de raison et de
vérité. H D'après J. Grimm, les contes de la mère l'oie
se rattachent à Berthe la fileuse ou Berthe pied d'oie,
dite dans le midi la reine Pedauque;Bertlie,77ercltfa
est une divinité germanique. || 4e Merde d'oie (on
prononce mèr-doi), se 'dit d'une couleur mêlée
de vert. Couleur merde d'oie. || 5° Petite-oie, ,ce
qu'on retranche d'une oie quand on l'habille pour
la faire rôtir, comme les pieds, les bouts d'aile, la
cou, le foie, le gésier. C'est ce qu'on appelle aujour-
d'hui un abatis. || Fig. Petite-oie, les bas, le cha-
peau, et les autres ajustements pour rendre un
habillement complet ; ainsi dit par comparaison
avec l'abatis d'une volaille. Ne vous vendrai-je
rien? monsieur, des bas de soie, Des gants en bro-
derie, ou quelque petite-oie? CORN. Galer. du pal.
iv, 44. Que vous semble de ma petite-oie? la
trouvez-vous congruente à l'habit? MOL. Prie. 4 0.
À la vérité, nos modes changent de temps en temps ;
mais avez-vous pris garde que ces changements
ne vont pas tant à l'essentiel des habits qu'aux
ajustements et à la petite-oie? BOUHOURS, Entret.
d'Ariste et d'Eug. 2. || Fig. Les petites faveurs
que les femmes accordent à leurs amants. Hors
de cela, elle lui accorda après deux ou trois con-
versations ce qu'une fille peut accorder honnête-
ment à un homme ; et il fut maître de ce que
nous appelons en France la petite-oie, BUSSY-RABU-
TIN, la France galante, p. 305, édit. POITEVIN, 4 857.
Menu détail, baisers donnés et pris; La petite-oie;
enfin ce qu'on appelle En bon français les prélu-
des d'amour, LA FONT. Orais. || Par extension, toute
sorte de prélude, de diminutif. Je mettais mon cha-
peau en garçon qui n'était pas un sot; enfin j'avais
déjà la petite-oie de ce qu'on appelle usage dumonde,
MARIV. Pat;!. ,31 r». part. 1. Cette légère mortifica-
tion a fak dire à une dévote janséniste, que leur
sort était bien digne d'envie, et qu'ils avaient ob-
tenu la petite-oie du martyre, D'ALEMB. Deslruct. des-
jisuit. OEuv. t. v, p. 202, dans POUGENS. || Petite-
oie est vieux dans toutes ses acceptions. || 6° Patte-
d'oie, voy. PATTE-D'OIE, à son rang. ||7" Oie noire,
synonyme de macreuse. |[ 8° Petite constellation
qu'on réunit ordinairement à celle du Renard. L;
Renard et l'Oie forment la constellation dite Fleuv
du Tigre. || Le Toucan, autre constellation, est ap-
pelé Oie d'Amérique, LEGOARANT.
— HIST. xme s. Auwes ne capons, TAILLIAR, 77e-
cueil, p. 440. Il XIY" s. Chars de buef, d'oies, H. DE
MONDEV. f° 45. Que nuiz n'achate oes que en la place
ou es champs qui sont entre le ponceau de Roulle
du pont de Cliaillouau jusques aus faubours de Pa-
ris, Liv. des met. 4 76. ||xvies. C'est toy qui maints
de los très-amples doues; Mais endroit moy tu fais
cignes les oues, MAROT, II, 380. De chacun baril
d'auve, sain, oinct, et autres graisses, Arrêt du
parlement, 20 sept. 4527. Il est bien mal-aisé que
tels esprits croyent aux petites oyes de vostre reli-
gion, comme au bap'tesme des cloches, D'AUB. Foen.
iv, 4 5. Verd de gris, merde d'oye, jaune patsle,
jaune doré....m. ib. 1, 2. Voilà une bataille avec ses
petites oyes [détails], îD.Hisl. m, 58. Je luy appris
à tourner les talons en dedans, à cheminer en oye
et de pareille gravité, ID. Conf. n, 4. Qui mange de
l'oye du roi, en cent ans il en rend la plume, CARL.
1, 32. Or ça on plume l'oye sans la faire crier, RAB.
Pant. v, 4 3. Se hoyes sont trouvées en prés ou en
vignes, en quelque temps que ce soil, ou en terres
emblôyées ou semées, LA THAUMASSIÊRE, Coût, du
Berry, p. 328, dans LACURNE. Tetite oue [aba'tis],
OUDIN, Dict. Petite oue d'habit, ID. ib.
— ÉTYM. Berry, oche; wallon, dtee/namur. auwe;
anc. espagn. auca; espagn. mod. et portug. oca ;
bas-lat. auca, de avica, dérivé fictif deatn's, oiseau.
Le nom général avica, oiseau, a été réduit à un
sens spécial, comme jumenlum, bête de somme, a
donné jument.
t OIGNARD (o-gnar), s. m. OIGNE (o-gn'), s. f.
Canard siffleur.
OIGXON (o-gnon ; Pi ne se prononce ras : quel-
ques-uns écrivent ognon), s. m. Il i° Plante pu-
tagère à racine bulbeuse, de saveur et d'odeur
très-fortes, allium cepa, L., liliacées. Faire cuire
OIE
OIG
81 f
viaces du nord de la Loire. Les voûtes d'ogive,
autrement à la gothique ou modernes, se peuvent
faire.... DERAND , l'Architecture des voûtes, ch. 3.
Elles [les moulures de l'architecture gothique] sui-
vent le contour des parties soit en montant dans les
piliers, soit en circulant dans les arcs, doubleaux
et croisées d'ogives, Journal oeconomique, mars
4 752, p. es. Le lierre.... tapisse de verts manteaux
Les longues ogives moulées, LAMART. Ép. à V. Hugo.
|| On dit aussi voûte, arcade, croisée, en ogive.
La vieille femme, par manière de remerciement,
ouvrit une petite croisée en ogive à vitraux colo-
rés, CH. DE BERNARD, Un homme sérieux, § xvm.
I] 2° Ogive s'emploie adjectivement pour les deux
genres, et signifie en forme d'ogive. Arc ogive.
Voûte ogive. Fenêtre ogive.
— REM. On le trouve écrit quelquefois augive.
La voûte du choeur est sans augives, à huit feuilla-
ges, d'un goût qui ne se voit point ailleurs, LEBOEUF,
Hist. du dioc. de Paris, t. xiv, p. 71. En général,
toutes les cimes élevées que l'on peut distinguer
dans cette chaîne depuis le Mont-Blanc jusqu'au col
Fenet, sont soutenues par des augives composées
d'une ou de plusieurs suites de feuillets pyramidaux
appuyés les uns contre les autres, SAUSSURE, Voy.
Alpes, t. iv, p. 40, dans POUGENS.
— HIST. xive s. La dicte chapelle est volue [voû-
tée] de trois çroisiées d'ogive, Compte de la con-
struction d'une chapelle chegles céleslins de la forêt
de Compiègne, dans l'Ancien bulletin du comité
des arts, 1.1, p. 48. Deux crois d'augives pour faire
les voultes sus, avec une arche entre deux crois
a-ugiveres, J. QUICHERAT, Revue arch. t. vu, p. 66.
|| xve s. Item, il fauldra voulter ladite tour [la tour
d'Aubette à Rouen], laquelle a quinze piez de
" creux, et en sont les carches et fourmerès [les cher-
ches et formerets] déjà assizes; et y fault environ
quarante pies d'augives, dont il y a environ seize
piez taillez, et la clef: et sont lesdietes ogifes chan-
fraintes; et a eu ladicte voulte quatre branches
d'ogives, ID. ib. p. es. Item faut deux pilliers qui
porteront trois piez de saillie, pour cuillir [rece-
voir] les arcs doubleaulx et les croix d'augives....
item fault vaulter le premier estage à croix d'au-
give.... item fault, pour faireles croisées d'augives,
deux cens piez de pierre de ung pié carré, et huit
cens pierres appelées pendans pour faire lesdiles
voultes, ID. ib. p. 68. Laquelle vaulsure a quatre
brauques, et celle ou rond de la dicte tour six
branques, et ont tourné les ogives à anse de panier,
Bulletin du comité, t. n, p. 64, année isso, Compte
de construction à la collégiale de Bêlhune. Tailler
des oisives pour faire les vostes, Comptes de l'oeu-
vre de la cathédrale de Troyes, Bibliothèque des
chartes, mai-juin 4862. ||xvie s. Les maistres ma-
çons de ce royaume et aussi d'autres pays ont acous-
tumé de faire les voûtes des esglises esquelles y a
grande espace avec une croisée qu'ils appellent d'o-
gives, PHIL. DE LOHME, iv, S. La voûte est dite en
cul de four rond lorsqu'elle est voûtée toute ronde,
sans y avoir aucuns arcs, fillets ne ogives qui la
soustennent, MATHUR. JOU'SSE, Secrets d'architecture.
— ÉTYM. Augive, dans Ménage ; augiva, dans du
Cange, en un texte du xvr siècle. Ménage le tire de
auge : en forme d'auge. M. Renan soupçonne que
dans au ou o est l'article arabe al; mais il ne peut
expliquer le reste du mot. Dans quelques pro-
• vinces,' la Franche-Comté par exemple, ogive a le
sens d'appui, de contre-fort. M. Scheler dit, sans
prendre parti, que ce mot est généralement tiré de
l'allemand Auge, oeil, en hollandais oog, parce que
les arcs dos cintres dans les voûtes gothique for-
ment des arcs curvilignes semblables à ceux du
coin de l'oeil. M. Lehcriclier, dans l'Avranchin,
i déc. 4 S64, s'appuyant sur la forme par au, y voit
un dérivé du latin augerc, augmenter, cet arc
en diagonale augmentant la force de la voûte et de
l'arêtier. C'est la vraie étymologie; ogis se trouve
dans le sens d'appui : xiie s. Catholicoe fidei vali-
rius defensor et ogis,,NICOLAS DE BRAI, dans J. QUI-
CHERAT, Rev. arch. t. vn, p. 66.
f OGIVETTE (o-ji-vè-f), s. f. Petite ogive.
t OGNETTE (o-gnè-f), s. f. Terme de marbrier.
Ciseau dont le tranchant est très-étroit.
OGNON, s. m. Voy. OIGNON.
OGRE (o-gr'), OGRESSE (o-grè-s'), s. m. et.f.
|| t" Espèce de monstre qu'on supposait se. nourrir
de chair humaine, et qui est un personnage des con-
tes de fées. L'ogre déjoué par le petit Poucet. || Fig.
Petits poucets delà littérature, S'il vient un ogre, évi-
tez bien sa dent, BÉRANG. Préf. 11 Familièr,ement. Man-
ger comme un ogre, manger excessivement. L'ogre
a diné; peuples, payez la carte; Faites un roi, mor-
bleu! faites un roi, BÉRANG. Belges. ||2° Fig. et fa-
milièrement. Homme méchant, surtout d'une mé-
chanceté barbare, et effrayant. Le prince royal de
Prusse [plus tard Frédéric II], à qui son ogre de
père permettait à peine de lire, n'attend pas que ce
père soit mort pour oser faire imprimer la Hen-
riade ; il a fait fondre en Angleterre des caractères
d'argent, VOLT. Lett. Cideville, t> mai 4 740. || Nom
donné par moquerie aux hommes qui font les ter-
ribles, les pourfendeurs. L'ogre [un mari jaloux et
duelliste] est bâti de telle sorte qu'il lui faut abso-
lument de la chair fraîche [des gens qu'il soup-
çonne de courtiser sa femme et qu'il puisse appeler
en duel], en. DE BERNARD, le Paratonnerre. ||3°Dans
le langage d'argot, ogre, agent de remplacement,
escompteur, usurier. || Ogresse, revendeuse à la toi-
lette, qui loue des effets aux filles de joie.
— ËTY'M. Anc. espagn. huergo, uerco; esp. mod.
ogro, ogre, huerco, triste; ital. orco; napolit.
huorco; anglo-sax. orc, démon infernal;du lat. or-
cus, enfer, dieu de l'enfer, d'après Diez (orcus,
d'après Maury, est un mot étrusque). On a long-
temps prétendu que ogre venait de Hongrois, à
cause des dévastations que les Hongres, ou 77on-
grois, ou Oigours avaient faites dans l'Occident, au
moyen âge, La forme du mot dans les langues ro-
manes ne se prête pas à cette dérivation.
OU (ô), inlerj. qui marque la surprise. Oh! oh!
quelle caresse ! et quelle mélodie ! Dit le maître aus-
sitôt, LA FONT. T-'abl. iv, 5. ]| Elle sert à donner delà
force à l'expression. Oh ! pour cela, non. Monsieur
Tartuffe! oh! oh! n'est-ce rien qu'on propose? MOL.
Tari, H, 3. Oh! que nous ne sommes rien! BOSS.
dans GIRAULT-DUV. Oh! qu'il est cruel de n'espérer
plus, FÉN. Tél. xvm. Oh ! que la nature est sèche,
quand elle est expliquée par des sophistes! CHA-
TEAUBR. Génie, i, v, S. || Substantivement. Oh! oh!
je n'y prenais pas garde : j'aimerais mieux avoir fait
ce oh! oh! qu'un poëme'épique, MOL. Prie. 40.
f OHÉ (o-é), inlerj. populaire qui sert à appeler.
Ohé ! les autres.
j- OÏDIUM (o-i-di-om'), s. m. Genre de champi-
gnons parasites, dont une espèce cause la maladie
du raisin. On combat l'oïdium par le soufre.
— ÉTYM. Diminutif fait du grec ùôv, oeuf, comme
Oupîôtov, de Q-jpa, porte, etc.
OIE (oî), s. /. || i" Espèce d'oiseau aquatique plus
gros et plus grand que le canard : l'oie sauvage, an-
ser segelum ; l'oie domestique, anser cinereus, ditev
absolument oie; l'oie à cravate, anas canadensis, L.;
l'oie nonnette, la bernache nonnette, anser erylhro-
pus, L. Faire rôtir une oie. Garder les oies. L'oie
nous fournit cette plume délicate sur laquelle la
mollesse se plaît à reposer, et cette autre plume,
instrument de nos pensées, et avec laquelle nous
écrivons icisonéloge,BUFF.Ois.t. XVII, p. 47.La do-
mesticité de l'oie est moins ancienne et moins com-
plète que celle de la poule, ID. ib. p. 49. Les oies
sauvages sont peut-être de tous les oiseaux les plus
sauvages et les plus farouches, m. ib. p. 79. Les Gau-
lois, bien instruits du sentier qui mène au Capitule,
y montent pendant la nuit ; toutes les sentinelles
dormaient, les oies consacrées à Junon veillaient
seules; elles crient : un personnage consulaire,
M. Manlius, s'éveille, appelle du secours.... LÉVES-
QUE, Inst. Mém. se. moi: etpol. t.m, p. 224. || Terme
d'antiquité romaine. Oies sacrées, les oies qu'on
promenait en triomphe tous les ans en mémoire de
ce qu'elles avaient donné l'alarme dans l'attaque noc-
turne des Gaulois. || Tirer l'oie, se dit d'un jeu bar-
bare qui consiste à attacher une oie par le cou, et
à y lancer des bâtons jusqu'à ce que le cou ait été
rompu. Fontaubin : Monsieur a Pair.... — Lisette :
D'un marinier qui va tirer l'oie, LEGRAND, l'Usurier
gentilh. se. 4 3. |j Bête comme une oie, qui se laisse
plumer sans crier, c'est-à-dire très-bête. || On dit de
même : n'avoir pas le sens d'une oie. La paix! il n'y
aurapoint de paix ; c'est un labyrinthe dont on ne se
peut tirer; ah! pauvres Français, réjouissez-vous;
car vous n'avez pas le sensd'uneoie, VOLT. Lett. d'Ar-
gental, 14 sept. 4 761. |] Fig. C'est une oie, se dit d'une
personne très-sotte. || 2° Jeu de l'oie, jeu que l'on joue
avec des dés sur un carton où des figures d'oie sont
placées dans un certain ordre. Plus, un trou-ma-
dame et un damier, avec un jeu de l'oie, renouvelé
des Grecs, fort propres à passer le temps lorsqu'on
n'a que faire, MOL. l'Avare, 11, 4. Le jeu de l'oie
vous a renouvelée, comme il l'a été par les Grecs,
SÉV. 4 25. Mme la Dauphine s'était mise à jouer à
l'oie, ne pouvant mieux, ST-SIM. 303, 4 99. J'aime
les jeux galants où l'esprit se déploie : C'est, mon-
sieur, par exemple un joli jeu que l'oie, REGNARD,
le Joueur, 1, 7. Le jeu de l'oie n'est pas la seule
chose qui soit renouvelée des Grecs, ARNAULT, Loi-
sirs d'un banni, t. n. p. 45, dans POUGENS. || 3° Con-
tes de ma mère l'oie, contes dont on amuse les
enfants. Et ne m'émeus non plus.... Que d'un conte
d'Urgande et de ma mère l'oie, RÉGNIER , Sat. xv.
Qu'aurait:on dit de Virgile, bon Dieu! si à la des-
cente d'Énée dans l'Italie, il lui avait féût conter
par un hôtelier l'histoire de Peau d'âne et des contes
de manière l'oie? BOIL. Dissert. surJoconde (en4669).
Il Fig. Faire des contes de ma mère l'oie, dire des
choses où il n'y a nulle apparence de raison et de
vérité. H D'après J. Grimm, les contes de la mère l'oie
se rattachent à Berthe la fileuse ou Berthe pied d'oie,
dite dans le midi la reine Pedauque;Bertlie,77ercltfa
est une divinité germanique. || 4e Merde d'oie (on
prononce mèr-doi), se 'dit d'une couleur mêlée
de vert. Couleur merde d'oie. || 5° Petite-oie, ,ce
qu'on retranche d'une oie quand on l'habille pour
la faire rôtir, comme les pieds, les bouts d'aile, la
cou, le foie, le gésier. C'est ce qu'on appelle aujour-
d'hui un abatis. || Fig. Petite-oie, les bas, le cha-
peau, et les autres ajustements pour rendre un
habillement complet ; ainsi dit par comparaison
avec l'abatis d'une volaille. Ne vous vendrai-je
rien? monsieur, des bas de soie, Des gants en bro-
derie, ou quelque petite-oie? CORN. Galer. du pal.
iv, 44. Que vous semble de ma petite-oie? la
trouvez-vous congruente à l'habit? MOL. Prie. 4 0.
À la vérité, nos modes changent de temps en temps ;
mais avez-vous pris garde que ces changements
ne vont pas tant à l'essentiel des habits qu'aux
ajustements et à la petite-oie? BOUHOURS, Entret.
d'Ariste et d'Eug. 2. || Fig. Les petites faveurs
que les femmes accordent à leurs amants. Hors
de cela, elle lui accorda après deux ou trois con-
versations ce qu'une fille peut accorder honnête-
ment à un homme ; et il fut maître de ce que
nous appelons en France la petite-oie, BUSSY-RABU-
TIN, la France galante, p. 305, édit. POITEVIN, 4 857.
Menu détail, baisers donnés et pris; La petite-oie;
enfin ce qu'on appelle En bon français les prélu-
des d'amour, LA FONT. Orais. || Par extension, toute
sorte de prélude, de diminutif. Je mettais mon cha-
peau en garçon qui n'était pas un sot; enfin j'avais
déjà la petite-oie de ce qu'on appelle usage dumonde,
MARIV. Pat;!. ,31 r». part. 1. Cette légère mortifica-
tion a fak dire à une dévote janséniste, que leur
sort était bien digne d'envie, et qu'ils avaient ob-
tenu la petite-oie du martyre, D'ALEMB. Deslruct. des-
jisuit. OEuv. t. v, p. 202, dans POUGENS. || Petite-
oie est vieux dans toutes ses acceptions. || 6° Patte-
d'oie, voy. PATTE-D'OIE, à son rang. ||7" Oie noire,
synonyme de macreuse. |[ 8° Petite constellation
qu'on réunit ordinairement à celle du Renard. L;
Renard et l'Oie forment la constellation dite Fleuv
du Tigre. || Le Toucan, autre constellation, est ap-
pelé Oie d'Amérique, LEGOARANT.
— HIST. xme s. Auwes ne capons, TAILLIAR, 77e-
cueil, p. 440. Il XIY" s. Chars de buef, d'oies, H. DE
MONDEV. f° 45. Que nuiz n'achate oes que en la place
ou es champs qui sont entre le ponceau de Roulle
du pont de Cliaillouau jusques aus faubours de Pa-
ris, Liv. des met. 4 76. ||xvies. C'est toy qui maints
de los très-amples doues; Mais endroit moy tu fais
cignes les oues, MAROT, II, 380. De chacun baril
d'auve, sain, oinct, et autres graisses, Arrêt du
parlement, 20 sept. 4527. Il est bien mal-aisé que
tels esprits croyent aux petites oyes de vostre reli-
gion, comme au bap'tesme des cloches, D'AUB. Foen.
iv, 4 5. Verd de gris, merde d'oye, jaune patsle,
jaune doré....m. ib. 1, 2. Voilà une bataille avec ses
petites oyes [détails], îD.Hisl. m, 58. Je luy appris
à tourner les talons en dedans, à cheminer en oye
et de pareille gravité, ID. Conf. n, 4. Qui mange de
l'oye du roi, en cent ans il en rend la plume, CARL.
1, 32. Or ça on plume l'oye sans la faire crier, RAB.
Pant. v, 4 3. Se hoyes sont trouvées en prés ou en
vignes, en quelque temps que ce soil, ou en terres
emblôyées ou semées, LA THAUMASSIÊRE, Coût, du
Berry, p. 328, dans LACURNE. Tetite oue [aba'tis],
OUDIN, Dict. Petite oue d'habit, ID. ib.
— ÉTYM. Berry, oche; wallon, dtee/namur. auwe;
anc. espagn. auca; espagn. mod. et portug. oca ;
bas-lat. auca, de avica, dérivé fictif deatn's, oiseau.
Le nom général avica, oiseau, a été réduit à un
sens spécial, comme jumenlum, bête de somme, a
donné jument.
t OIGNARD (o-gnar), s. m. OIGNE (o-gn'), s. f.
Canard siffleur.
OIGXON (o-gnon ; Pi ne se prononce ras : quel-
ques-uns écrivent ognon), s. m. Il i° Plante pu-
tagère à racine bulbeuse, de saveur et d'odeur
très-fortes, allium cepa, L., liliacées. Faire cuire
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.93%.
- Collections numériques similaires Besançon Georges Besançon Georges /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Besançon Georges" or dc.contributor adj "Besançon Georges")Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b53273171p.highres Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b10084480b.highres
- Auteurs similaires Besançon Georges Besançon Georges /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Besançon Georges" or dc.contributor adj "Besançon Georges")Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b53273171p.highres Correspondance et papiers de Félix et Paul Nadar. I -- CORRESPONDANCE. V-XXI Lettres adressées à Félix Nadar. VIII-XIX Lettres de divers correspondants classés par ordre alphabétique :. VIII Agutte-Bouyer. /ark:/12148/btv1b10084480b.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 819/1408
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5460034d/f819.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5460034d/f819.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5460034d/f819.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5460034d/f819.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5460034d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5460034d/f819.image × Aide