Titre : Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-08
Contributeur : Lemoine, Achille (1813-1895). Directeur de publication
Contributeur : Gourdon de Genouillac, Henri (1826-1898). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32818188p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 19764 Nombre total de vues : 19764
Description : 08 décembre 1901 08 décembre 1901
Description : 1901/12/08 (A41,N49). 1901/12/08 (A41,N49).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5454235g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-1096
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
776
LE MONDE ARTISTE
M. Grand, des interprètes digues de lui. Je répète
qu'on s'est très franchement diverti.
Comment Mam'zelle Nilowhe dont, avec Mme Si-
mon-Girard et M. Paul Fugère, très vaillamment se-
condés par une excellente troupe d'ensemble, la
reprise avait si brillamment réussi, comment
Mam'zelle Nitouche n'a-t-elle pas plus longtemps
tenu l'affiche du Château-d'Eau ?... La pièce était-
elle donc trop fine pour l'endroit? Et pourtant!...
Le cachet des deux vedettes était-il, en raison des
recettes réalisées, un peu trop élevé? Ou — tout est
possible ! — les lauriers de Mme Simon-Girard em-
pêchaient-ils de dormir une précédente Nitouche?...
C'est là, sans doute, plutôt qu'en la note officielle :
« M. Victor Silvestre est fidèle au principe de ne
jamais épuiser un succès ", qu'il faut chercher le
retrait si prompt d'un joli ouvrage délicieusement
interprété, et qui, le soir de la reprise, avait rem-
porté un énorme triomphe.
Du Surcouf de province — d'une lointaine pro-
vince — qui a remplacé Mam'zelle Nitouche, nous ne
dirons qu'un mot. On sait que dans la pièce long-
temps jouée aux Folies-Dramatiques, reprise en-
suite à la Gaîté, les librettistes ne sont pas allés
chercher midi à quatorze heures. Ils avaient pris
tout simplement la figure populaire du célèbre cor-
saire, dont les exploits de mer ont fait l'admiration
des dernières années du dix-huitième siècle et des
premières années du dix-neuvième, et autour du
héros, ils avaient groupé avec bonhomie des scènes
et des personnages d'un effet d'autant plus certain
qu'il fut plus souvent éprouvé.
La musique de M. Robert Planquette a les qua-
lités du poème, avec d'autres mérites un peu plus
délicats ; elle est vive et colorée, en dépit d'une
orchestration des plus maigres et des plus creuses,
avec des inspirations assez franches, des rythmes
dansants et faciles à retenir. Au prologue, nous
avons salué comme une vieille connaissance un
finale qui a vraiment de l'entrain. Au premier acte,
le rondeau-valse chanté par Mlle Esquilar (échappée
du drame et de la comédie) sur son histoire de bain
troublé par un caïman, est agréable ; il revient en
duo au second acte, et paraît plus agréable encore.
Au troisième acte, le duettino-bouffle des Siciliens
pour rire, enlevé de verve par MM. Vauthier et
Gardon, a été bissé à l'unanimité. C'est, d'ailleurs,
un bon couple comique que celui de Gargousse
et de Flageolet : Vauthier, curieusement grimé et
rapiécé en vieux loup de mer ; Gardon, d'une fan-
taisie suffisante en mousse fidèle, marchant, les
jambes écartées « dans son sillage ». Ils sont amu-
sants en Villa-Tromba, vieille noblesse palermi-
taine, chantant leur « Belle Italie .. au nez du
gouverneur ahuri. Passe donc pour les comiques.
Mais quelle timide et « zozotante.. Yvonne, aux lieu
et place de Mme Bernaert, que nous montrait der-
nièrement la Gaîté, et quel inexpérimenté débutant
que ce Robert Surcouf, indigne héritier des Morlet,
des Muguet et des Jacquin !...
Encore un nouveau théâtre ! Comme s'il n'y en
avait pas assez ! Comme s'il n'y en avait pas déjà
trop !... Ce « trop., n'a point effrayé M. Abel
Deval, qui, déjà clirectour de l'Athénée, et directeur ,
associé des Folies-Dramatiques, a eu l'idée de se
donner une troisième occcupation en conduisant
les destinées d'une nouvelle scène parisienne. Bien
parisienne, du reste, puisqu'elle se trouve en plein
boulevard Montmartre, au-dessus du Musée Grévin
— ce fameux Musée Grévin où nous n'avions pas
mis les pieds depuis des années, et où nous ad-
mirions pendant l'entr'acte, entre autres figures de
cire aussi vraies que nature, un Millerand et un
Waldeck-Rousseau, auxquels il ne manque que la
parole...
« Joli-Théâtre » serait un nom bien prétentieux
s'il n'était amplement justifié. C'est, en effet, un
bijou que cette petite salle — signée Rives — à la-
quelle donne accès un superbe escalier de marbre,
et qui, dans sa décoration toute blanche, avec ses
glaces magnifiques, son éclairage original et son dé-
licieux rideau de Chéret, est une simple merveille
de goût sûr et de richesse artistique.
Le cadre est parfait. Reste le spectacle à offrir à ces
cent cinquante auditeurs bienveillamment disposés.
La soirée d'inauguration s'ouvrait par un alerte
prologue envers de M. Hugues Delorme, A Grévin,
dont l'effet n'a pas été trop atténué par la pièce sui-
vante, une revuette un peu longuette, En cinq sic,
signée d'un amateur— gardons-nous des amateurs
— et aussi vaillamment défendue que possible par
Mlle Suzanne Aumont et par M. Reschal. Glissons,
glissons vite.
L'Ileure de joie est, au contraire, une aimable
comédie pour laquelle M. Georges Nanteuil mérite
nos plus vifs compliments. L' « heure de joie » est
celle que se donne Simone, devenue riche, on
allant revoir l'amoureux qu'elle a quitté pour se
faire la position sérieuse ambitionnée par toutes
ses pareilles. Elle a promis à Jacques de revenir,
de revenir bientôt, mais à la lecture d'une dépêche
où elle apprend qu'il est convié à quelque partie
fine chez Larue, elle se voit subitement redevenue la
Simone d'autrefois ; elle ne parle pdus de « reve-
nir « elle « reste .. et elle fait bien... Avec M. Louis
Gautier, de l'Athénée, celle que, naguère, on appe-
lait « la petite Dallet » a joué très sincèrement le
rôle de Simone.
Puis, sur un livret envers très lestement troussés
par M. Jacques Redelsperger, coutumier de ce genre
de succès, sur des airs d'autrefois ingénieusement
pastichés par un nouveau venu, M. Gaston Brilla,
nous avons applaudi, sous les traits de Frétillon,
bafouant d'importance Cadet Roussel et son rival
Dumollet, Mily Meyer, toute charmante en son cos-
tume Directoire et toujours fine, amusante, origi-
nale et pleine d'entrain.
El gaiement, très gaiement, je vous l'assure,
cette première soirée s'est terminée par Do ré mi fa
sol, de Pagalipaux — Henri Pagat et Félix Galipaux
— où l'on voit un brave bourgeois qui, pour se dé-
barrasser à tout jamais du « petitange » qui pianote
des gammes au-dessous de sa tète, est capable de la
marier à un voleur, voire même à un asssassin...
La piécette ruisselle d'humour et de fantaisie ; vous
y voyez Galipaux —il suffit de le nommer! — Gali-
paux, joyeusement secondé par Madeleine Guitty et
M, Lévesque, — Souhaitons bonne chance au Joli-
Théâtre .
LE MONDE ARTISTE
M. Grand, des interprètes digues de lui. Je répète
qu'on s'est très franchement diverti.
Comment Mam'zelle Nilowhe dont, avec Mme Si-
mon-Girard et M. Paul Fugère, très vaillamment se-
condés par une excellente troupe d'ensemble, la
reprise avait si brillamment réussi, comment
Mam'zelle Nitouche n'a-t-elle pas plus longtemps
tenu l'affiche du Château-d'Eau ?... La pièce était-
elle donc trop fine pour l'endroit? Et pourtant!...
Le cachet des deux vedettes était-il, en raison des
recettes réalisées, un peu trop élevé? Ou — tout est
possible ! — les lauriers de Mme Simon-Girard em-
pêchaient-ils de dormir une précédente Nitouche?...
C'est là, sans doute, plutôt qu'en la note officielle :
« M. Victor Silvestre est fidèle au principe de ne
jamais épuiser un succès ", qu'il faut chercher le
retrait si prompt d'un joli ouvrage délicieusement
interprété, et qui, le soir de la reprise, avait rem-
porté un énorme triomphe.
Du Surcouf de province — d'une lointaine pro-
vince — qui a remplacé Mam'zelle Nitouche, nous ne
dirons qu'un mot. On sait que dans la pièce long-
temps jouée aux Folies-Dramatiques, reprise en-
suite à la Gaîté, les librettistes ne sont pas allés
chercher midi à quatorze heures. Ils avaient pris
tout simplement la figure populaire du célèbre cor-
saire, dont les exploits de mer ont fait l'admiration
des dernières années du dix-huitième siècle et des
premières années du dix-neuvième, et autour du
héros, ils avaient groupé avec bonhomie des scènes
et des personnages d'un effet d'autant plus certain
qu'il fut plus souvent éprouvé.
La musique de M. Robert Planquette a les qua-
lités du poème, avec d'autres mérites un peu plus
délicats ; elle est vive et colorée, en dépit d'une
orchestration des plus maigres et des plus creuses,
avec des inspirations assez franches, des rythmes
dansants et faciles à retenir. Au prologue, nous
avons salué comme une vieille connaissance un
finale qui a vraiment de l'entrain. Au premier acte,
le rondeau-valse chanté par Mlle Esquilar (échappée
du drame et de la comédie) sur son histoire de bain
troublé par un caïman, est agréable ; il revient en
duo au second acte, et paraît plus agréable encore.
Au troisième acte, le duettino-bouffle des Siciliens
pour rire, enlevé de verve par MM. Vauthier et
Gardon, a été bissé à l'unanimité. C'est, d'ailleurs,
un bon couple comique que celui de Gargousse
et de Flageolet : Vauthier, curieusement grimé et
rapiécé en vieux loup de mer ; Gardon, d'une fan-
taisie suffisante en mousse fidèle, marchant, les
jambes écartées « dans son sillage ». Ils sont amu-
sants en Villa-Tromba, vieille noblesse palermi-
taine, chantant leur « Belle Italie .. au nez du
gouverneur ahuri. Passe donc pour les comiques.
Mais quelle timide et « zozotante.. Yvonne, aux lieu
et place de Mme Bernaert, que nous montrait der-
nièrement la Gaîté, et quel inexpérimenté débutant
que ce Robert Surcouf, indigne héritier des Morlet,
des Muguet et des Jacquin !...
Encore un nouveau théâtre ! Comme s'il n'y en
avait pas assez ! Comme s'il n'y en avait pas déjà
trop !... Ce « trop., n'a point effrayé M. Abel
Deval, qui, déjà clirectour de l'Athénée, et directeur ,
associé des Folies-Dramatiques, a eu l'idée de se
donner une troisième occcupation en conduisant
les destinées d'une nouvelle scène parisienne. Bien
parisienne, du reste, puisqu'elle se trouve en plein
boulevard Montmartre, au-dessus du Musée Grévin
— ce fameux Musée Grévin où nous n'avions pas
mis les pieds depuis des années, et où nous ad-
mirions pendant l'entr'acte, entre autres figures de
cire aussi vraies que nature, un Millerand et un
Waldeck-Rousseau, auxquels il ne manque que la
parole...
« Joli-Théâtre » serait un nom bien prétentieux
s'il n'était amplement justifié. C'est, en effet, un
bijou que cette petite salle — signée Rives — à la-
quelle donne accès un superbe escalier de marbre,
et qui, dans sa décoration toute blanche, avec ses
glaces magnifiques, son éclairage original et son dé-
licieux rideau de Chéret, est une simple merveille
de goût sûr et de richesse artistique.
Le cadre est parfait. Reste le spectacle à offrir à ces
cent cinquante auditeurs bienveillamment disposés.
La soirée d'inauguration s'ouvrait par un alerte
prologue envers de M. Hugues Delorme, A Grévin,
dont l'effet n'a pas été trop atténué par la pièce sui-
vante, une revuette un peu longuette, En cinq sic,
signée d'un amateur— gardons-nous des amateurs
— et aussi vaillamment défendue que possible par
Mlle Suzanne Aumont et par M. Reschal. Glissons,
glissons vite.
L'Ileure de joie est, au contraire, une aimable
comédie pour laquelle M. Georges Nanteuil mérite
nos plus vifs compliments. L' « heure de joie » est
celle que se donne Simone, devenue riche, on
allant revoir l'amoureux qu'elle a quitté pour se
faire la position sérieuse ambitionnée par toutes
ses pareilles. Elle a promis à Jacques de revenir,
de revenir bientôt, mais à la lecture d'une dépêche
où elle apprend qu'il est convié à quelque partie
fine chez Larue, elle se voit subitement redevenue la
Simone d'autrefois ; elle ne parle pdus de « reve-
nir « elle « reste .. et elle fait bien... Avec M. Louis
Gautier, de l'Athénée, celle que, naguère, on appe-
lait « la petite Dallet » a joué très sincèrement le
rôle de Simone.
Puis, sur un livret envers très lestement troussés
par M. Jacques Redelsperger, coutumier de ce genre
de succès, sur des airs d'autrefois ingénieusement
pastichés par un nouveau venu, M. Gaston Brilla,
nous avons applaudi, sous les traits de Frétillon,
bafouant d'importance Cadet Roussel et son rival
Dumollet, Mily Meyer, toute charmante en son cos-
tume Directoire et toujours fine, amusante, origi-
nale et pleine d'entrain.
El gaiement, très gaiement, je vous l'assure,
cette première soirée s'est terminée par Do ré mi fa
sol, de Pagalipaux — Henri Pagat et Félix Galipaux
— où l'on voit un brave bourgeois qui, pour se dé-
barrasser à tout jamais du « petitange » qui pianote
des gammes au-dessous de sa tète, est capable de la
marier à un voleur, voire même à un asssassin...
La piécette ruisselle d'humour et de fantaisie ; vous
y voyez Galipaux —il suffit de le nommer! — Gali-
paux, joyeusement secondé par Madeleine Guitty et
M, Lévesque, — Souhaitons bonne chance au Joli-
Théâtre .
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.98%.
- Collections numériques similaires Germond de Lavigne Alfred Germond de Lavigne Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Germond de Lavigne Alfred" or dc.contributor adj "Germond de Lavigne Alfred")Le Don Quichotte de Fernandez Avellaneda / traduit de l'espagnol et annoté par A. Germond de La Vigne,... /ark:/12148/bpt6k886833v.highres De la législation des eaux minérales : surveillance de l'état, inspection locale, inspection régionale, autorisation, police, protection / par A. Germond de Lavigne,... /ark:/12148/bpt6k6538860r.highresMorice Gaston Morice Gaston /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Morice Gaston" or dc.contributor adj "Morice Gaston") Graux Lucien Graux Lucien /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Graux Lucien" or dc.contributor adj "Graux Lucien") Gardette Victor Gardette Victor /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gardette Victor" or dc.contributor adj "Gardette Victor")
- Auteurs similaires Germond de Lavigne Alfred Germond de Lavigne Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Germond de Lavigne Alfred" or dc.contributor adj "Germond de Lavigne Alfred")Le Don Quichotte de Fernandez Avellaneda / traduit de l'espagnol et annoté par A. Germond de La Vigne,... /ark:/12148/bpt6k886833v.highres De la législation des eaux minérales : surveillance de l'état, inspection locale, inspection régionale, autorisation, police, protection / par A. Germond de Lavigne,... /ark:/12148/bpt6k6538860r.highresMorice Gaston Morice Gaston /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Morice Gaston" or dc.contributor adj "Morice Gaston") Graux Lucien Graux Lucien /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Graux Lucien" or dc.contributor adj "Graux Lucien") Gardette Victor Gardette Victor /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gardette Victor" or dc.contributor adj "Gardette Victor")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5454235g/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5454235g/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5454235g/f6.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5454235g/f6.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5454235g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5454235g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5454235g/f6.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest