- Aller à la page de la table des matièresI
- .......... Page(s) .......... XI
- LIVRE PREMIER 1914
- LIVRE II 1916
- LIVRE III 1917
- .......... Page(s) .......... 109
- Les Alliés décident une offensive d'ensemble pour février 1917. - Plan de campagne. - Instruction du 16 décembre 1916 du général Joffre. - Le général Nivelle commandant en chef des armées françaises. - Il modifie un peu le plan de campagne. - Choix des généraux qui commanderont l'attaque. - Genèse et principes du plan. - Caractère de l'attaque.
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 137
- Attitude résolue du commandement et du gouvernement anglais. - Les Anglais décident une offensive sans répit. - Mais chaque commandement reprend sa liberté d'action. - L'offensive anglaise continue. - L'offensive française languit - Résultats de l'offensive. - Etat des effectifs français. - Découragement en Allemagne. - Les agents de l'Allemagne en France exploitent l'arrêt de l'offensive. - Changements dans le haut commandement.
- .......... Page(s) .......... 154
- Offensive russe en Galicie en juillet. - Effondrement de l'armée russe. - Chute de Kerensky. - Paix de Brest-Litovsk.
- Offensive italienne en mai. - Menées austro-allemandes en Italie. - Caporetto (octobre). - Intervention anglo-française.
- LIVRE IV 1918
- LIVRE V LES CAUSES DE LA VICTOIRE
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 243
- En France. - Erreurs d'estimation. - Variations des effectifs. - Pertes et récupérations. - Offensive à défensive. - La démobilisation prématurée en 1917. - Etat des effectifs en 1918. - L'armistice.
- Effectifs coloniaux. - Préjugés contre leur emploi. - Contingents fournis par l'Afrique du Nord. - L'Afrique occidentale. - Madagascar. - L'Indo-Chine. - Les autres colonies. - Importance de cet cifort. - Celle qu'il aurait pu avoir. - Son organisation future, dont dépend la durée du service militaire dans la métropole.
- .......... Page(s) .......... 276
- Angleterre. - L'armée de French. - Les armées Kitchener. - La conscription. - Effort industriel et maritime. - Organisation du commandement.
- LIVRE VI LES CONSEQUENCES DE LA VICTOIRE
- .......... Page(s) .......... 289
- La délivrance de l'Alsace-Lorraine. - L'Allemagne n'a jamais pu l'assimiler. - La France n'y a jamais renoncé. - Accueil enthousiaste des populations à l'armée française. - Délivrance de la Belgique. - Reddition de la flotte allemande à l'Angleterre.
- .......... Page(s) .......... 289
- .......... Page(s) .......... 298
- Les gouvernements alliés ne sont pas prêts à la paix. - Les chefs des gouvernements décident de conduire eux-mêmes les négociations. - Erreurs commises. - Les garants repoussées: la frontière du Rhin et la fédération de l'Allemagne. - La Conférence admet l'occupation temporaire de la rive gauche du Rhin et une alliance militaire de la France, de l'Angleterre et des Etats-Unis. - Le Sénat américain repousse cette alliance et rejette la Ligue des nations. - Le désarmement de l'Allemagne. - Il manque de sanctions.
- .......... Page(s) .......... 298
- .......... Page(s) .......... 309
- L'alliance militaire franco-belge. - Nécessité d'une forte armée française. - Charges militaires de la France. - Le recrutement indigène pour la France et la Belgique aidera à y faire face.
- Les cadres de l'armée française. - Ce qu'ils doivent être. - Conditions de leur recrutement et de leur formation. - Le haut commandement.
- L'Ecole de Guerre a formé d'excellents états-majors. - L'organisation du haut commandement. - Le groupe d'armées. - La doctrine de guerre. - Ce que doit être l'enseignement militaire.
- CARTES
- I. - Plan de concentration des armées après la mobilisation.
- II. - Carte pour suivre les opérations de la Marne.
- III. - Région de Verdun.
- IV. - Bataille de la Somme.
- V. - Victoire de Louvemont-Douaumont.
- VI. - La retraite allemande.
- VII. - Les lignes françaises (mars-mai 1917).
- VIII. - Bataille des Flandres.
- IX. - Carte pour suivre l'offensive allemande du 21 mars.
- X. - Carte pour suivre la seconde offensive allemande sur la Marne.
- Carte d'ensemble pour la Bataille de France montrant le développement des opérations de chaque armée.
58 COMMENT FINIT LA GUERRE
l'importance d-e la fortification permanente — même la
plus moderne — avait semblé bien diminuée. On pen-
sait que les obusiers de gros calibre avaient la puissance
de détruire ou de rendre intenable en quelques heures
l'ouvrage le mieux organisé, et que par conséquent
les camps retranchés devaient se transformer complète-
ment si on voulait leur permettre de jouer leur rôle
protecteur ; il fallait en reporter la défense très er. avant
des anciens ouvrages et empêcher l'ennemi d'entreprendre
un siège qui ne pouvait se prolonger au delà de quelques
jours, de quelques heures peut-être : le temps de mettre
en batterie l'artillerie à grande puissance et de régler
son tir sur des objectifs connus longtemps à l'avance.
En conséquence, un décret du 3 août 1915 avait supprimé
v les places fortes » avec leur organisation autonome
dans un périmètre étroitement limité, et elles avaient
été remplacées par des « régions fortifiées » beaucoup plus
étendues. L'application de ce décret avait donné lieu à
de fâcheuses exagérations ; il fallait éloigner de la place
les ouvrages de défense, puisque la portée des canons
avait augmenté, mais c'était une erreur de croire, comme
conclusion d'expériences encore mal connues, à l'ineffi-
cacité complète de la fortification, et il fallait simplement
admettre que la protection des ouvrages devrait croître,
comme toujours, avec la puissance des projectiles. A
Verdun en particulier, ce fut une faute de négliger leur
entretien et leur défense. Les tourelles cuirassées n'ont
subi que des avaries réparables ; les abris profonds ou
suffisamment bétonnés sont restés constamment utili-
sables; les torts et les ouvrages modernes ont été tels
quels d'un très précieux secours malgré leurs avaries ;
les forts plus anciens ont nécessité des travaux d'ap-
profondissement assez considérables, mais ont pu servir
utilement. Les troupes ont trouvé par instants un abri
sûr, des repas chauds, des approvisionnements certains
en vivres et en mumiions, et, grâce à cet ensemble,
l'importance d-e la fortification permanente — même la
plus moderne — avait semblé bien diminuée. On pen-
sait que les obusiers de gros calibre avaient la puissance
de détruire ou de rendre intenable en quelques heures
l'ouvrage le mieux organisé, et que par conséquent
les camps retranchés devaient se transformer complète-
ment si on voulait leur permettre de jouer leur rôle
protecteur ; il fallait en reporter la défense très er. avant
des anciens ouvrages et empêcher l'ennemi d'entreprendre
un siège qui ne pouvait se prolonger au delà de quelques
jours, de quelques heures peut-être : le temps de mettre
en batterie l'artillerie à grande puissance et de régler
son tir sur des objectifs connus longtemps à l'avance.
En conséquence, un décret du 3 août 1915 avait supprimé
v les places fortes » avec leur organisation autonome
dans un périmètre étroitement limité, et elles avaient
été remplacées par des « régions fortifiées » beaucoup plus
étendues. L'application de ce décret avait donné lieu à
de fâcheuses exagérations ; il fallait éloigner de la place
les ouvrages de défense, puisque la portée des canons
avait augmenté, mais c'était une erreur de croire, comme
conclusion d'expériences encore mal connues, à l'ineffi-
cacité complète de la fortification, et il fallait simplement
admettre que la protection des ouvrages devrait croître,
comme toujours, avec la puissance des projectiles. A
Verdun en particulier, ce fut une faute de négliger leur
entretien et leur défense. Les tourelles cuirassées n'ont
subi que des avaries réparables ; les abris profonds ou
suffisamment bétonnés sont restés constamment utili-
sables; les torts et les ouvrages modernes ont été tels
quels d'un très précieux secours malgré leurs avaries ;
les forts plus anciens ont nécessité des travaux d'ap-
profondissement assez considérables, mais ont pu servir
utilement. Les troupes ont trouvé par instants un abri
sûr, des repas chauds, des approvisionnements certains
en vivres et en mumiions, et, grâce à cet ensemble,
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