Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1882-01-08
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 janvier 1882 08 janvier 1882
Description : 1882/01/08 (Numéro 7). 1882/01/08 (Numéro 7).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k543924s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2008
Z4 AM'S~ PU ~m~6&S 8 JANVIER 1882
Caité. ()M((
Opéra-Comique. LesDMma)!(sd!e ro)i):eetrAmoM)'Mted9c
Odeon. J)OH JMGymnase.–Set-gePsttMe.
Vaudevi)le.–(Me~e,
'Variétés. Le D~gf (~ nM'MMh'e, les D~Ma:
So!<)'ds, l'OMrii et fe PacKs, la Gt'(n:deRsf!«'.
Palais-Royal. D~orpom!
~orte-Saint-Martin. JSt'c/tc c!< 6otS.
Ambigu. Pe
Bouf!'es-Parisiens.–La.JMttsco«e.
FoMes-nramatiques. Les C~ouhes de Co'ne-
t~e.
Nouveautés. Le JoMr e< !
Comédie-Parisienne. 'Pm< mt'eM.B pour
e~
Cluny. CK Jjycëe ~e ~'eMMe~ ~Hes.
Folies-Rergère. Septième matinée. Même
spectacle qu'en semaine.
Athénée-comique.– Grande matinée orga-
nisée par la société l'Eclat de rire, avec le
gracieux concours de Mmes EUse Petit, Rosa
BruGk et Estelle Wolbe!, de M. Maxime Bal-
breck, hauboïste, lauréats du Gonservatoire,
et de la société philharmonique l'Union musi-
cale des comptables (directeur M. Denmié).
Cirque-d'Hiver. -–Concert Pasdeloup
Symphonie en ut majeur (Beethoven) le Sott'
(Gpunod), chanté par M. Faure; Concerto
symphonique pour pian6'(Litblfi), exécute par
M. Henri Wieniawski; première audition d'un
fragment d'JJs.o~Mge, l'air d'Hérode (Masse-
net), chanté parM..Faure; Larghetto (Mo-.
xart) fragments du raKnAausM' (récit et ro-
mancede Wolfram), chantés par M. Faure.
Chàtelet. Concert Colonne: Symphonie
en M~met/etf (Beethoven); J~.cd'en/'aK~
(Bizet); Deuxième rapsedie (Liszt) ;~ (Schumann) le ReMet ~Omp~f/e (Saint-Saëns);
la C/MMMc/tëe ~M '!V(t~y)'Ms (Wagner).
Château-d'Eau. Concert Lamoureux
Symphonie héroïque (Beethoven); première
audition d'Aurore (B. Godard), chantée par
3!. Plançon Concerto en so~ mineur pour
piano (~aint-Saëns), exécuté par Mlle Berthë
Marx; première audition de DaMse x~e (A.
Dvorak); airdesA'bceA' ~eJ''tQ's)'o, Chanté par
NI!e Hervix ouverture du Tf~)t&a!Cirque des Champs-Elysées. Concept
Broustet: Première partie: Ouverture, de fa
G<'oMe t!g Ftn.gfct< (Mendeissohn); Concerto pour
piano et archestre (Saint-Saëns): ~K~)tHoger-Miolos; DioM'~jEMeiymMK, scènes sym-.
phobiques (A. Wormser), So'Kme~ d'~K~yn~oH, °
Dct)Me de S.faHM, D~e et .EndymM):, Co'tctte,
sou~ la direction do l'auteur. Deuxième
partie Re}UKm.;jfo)'s s~meMt, solo de basse
Lt<)o' ~crtptMs, mexzo-soprano: ()M!d iMm mMe!
trio pour soprano, mezzo-soprano et ténor ;°
.Rgeordctt'e, duo pour soprano et mezzo-soprana;
Jn~emtsce; solo de ténor; CoH~utaHs, solo de
L:>Pf">U<' :'S" lm M" ,A"JI.N. '('E,i, INA Nc E E,
LA~M:A :;< ':0," -v- > t" ">j ~<.
r.,r .r :=
L'année ËBancière t8S2 yieat de d~atuter .l
dans des conditions qui sont bien faites
pour encourager à nouveau les espérances
persistantes de hausse qui se réalisent de-
puis &i longtemps sur le marché des va-
leurs.
En dép~ du taux exorbitant des reports à
la liquidation qui vient d'avoir lieu, la
Bourse reste pleine de confiance en l'avenir
et fermement convaincue que les grandes
-valeurs du marché sont susceptibles d'ac-
quérir des cours encore plus élevés.
Elle semble se rendre parfaitement
compte que les cours des Rentes sont, en
ce moment, faussés, que sans les causes
spéciales qui maintiennent les cours à un
niveau très bas, notre 30~, pal-exemple,
pris comme régulateur du crédit de notre
pays, devrait se rapprocher du cours de
100 fr.
Les causes qui maintiennent nos Rentes
au-dessous des prix devant ressortir d'une
appréciation exacte du Crédit de la France
sont évidemment appelées à disparaître plue a
ou moins prochainement. Lorsque ces cau-
ses cesserontjie-se faire, sentir, il est. bien
certain qu'un mouvement ascensionnel des
cours ,de nos Rentes se produira dans de
très larges proportions; le titre de capitali-
sation à 3 OtO de nos fonds d'Etat devra être
parfaitement admis, comme il l'est déjà par
les fonds anglais et par les fonds amÉri-
cains.
La capitalisation de nos Rentes a.3 0[0
étant admis, il n'y a pas de raison, alors,
pour capitaliser à un taux beaucoup plus
haut, les valeurs qui occupent le premier
rang après nos Rentes. el,~ t:
C'est évidemment cette manière d'appré-
ciation que le marche partage en se por-
tant, comme il l'a fait cette semaine, sur
les acLidns'des grandes lignes de chemins
de fer qui ont,.des à. présent, du qui vont
aroir urochainement la libre disposition de
leureproduits~iets. En résume, la.yigueur
avec laquelle i'année 1882 a.été ab.erdée
démontre que la Bourse ext bien décidée à
poursuivre avec vigueur sa campagae de
hausse, en, dépit de tous les pronostics fâ-
cheux qui ne lui font pas défait.
Dans larevuequiva suivre, nous don-
nons, après l'appréciation dëlatëmie de la,
Bourse pendant la semaine qui vient de
s'écouler, un tableau .comparatif des cours
au 8 janvier des années i88t et 1882, qui
permettra à nos lecteurs de juger les pi-o-
grë!réalisésenl881.
Le 3 OtO qui était vendredi dernier à
8405 est aujourd'hui a 84 25; l'Amortis-
sable a varie de 85 2S à'84 30 eh coupon, le
Nouveau de 84 90-a 84 30 et le 5 010 a ds-
cillé entre ii4 27~et H44S après avoir c~té
il4~.
Voici le tableau comparatif des cours .de
nos rentes d'une année à l'autre
Cours au 5 janvier Baisse
1881 1M2
RehtëSOiO. Rente3 0~0. 84.90 84~) OUO
Rente 3 OtO AtHort. ànc. 84 Oo 86 60 2 Sa
Rente 4 ~2 OtO. US 70 H4 40 1 M
Le marché des fonds étrangers n'a pas
été des plus brillants. Cependant le 30~0
consolidé anglais monte au dessus du pair
à la Bou~e de Londres. Quand pourrons-
nous coter le même prix pour notre 3 0~0
français? Le 5 0{0 italien est faible à 88 20,
coupon détaché. Cette fois, la politique n'est
pas absolument étrangëre à l'événement.
En eBet, les dépêches de Rome signalent
l'impression produite par les paroles que lé
roi Humbert a prononcées en recevant le
président et les membres de la Chambre
des députés. Le Roi aurait expressément
déclaré qu'il n'admettait l'ingérence d'au-
cune puissance ét.rangère dans les aC'aires
intérieures de l'Italie; il aurait insisté .éga-
lement, dans sa.coBversation avec le prési-
dent de la Chambre, sur la_ nécessité
~e compléter l'organisation militaire du
royaume.
Le Roi a donc fait une allusion transpa-
rente aux projets attribués depuis quelque
temps au prince de Bismarck, qui songerait
à porter de nouveau la question romaine
!baase; A~MsJOet, duo pour soprano et mezzo-
jsoprano; O~o-~M-e, quatuor pour soprano,
mezzo-soprano, ténor et basse Se~ !sr-Mars~
Meyerbear).
–o.–
Hier soir/après quatre jours d'une agonie
atrocement douloureuse, le peintre-décorateur
Chéret a. succombe. Le malheurpux arliste souf-
frait depuis longtemps d'un cancer qui lui ron-
ceait les intestins et la vessie.
Jean-Louis Lachaume de Gavaux, dit Chéret,
était ne la Nouvelle-Orléans, en 1820. Son
père était un compositeur de musique assez ce*
lèbre, qui lit représenter jadis plusieurs opéras-
comiques et qui publia des Albums auNëHM<)'e<.
Chéret, chevalier de la Légion d'honneur, a
reçu, avant de mourir/les derniers sacrements.
Les derniers décors, qui soient sartis des ce-;
lèbres ateliers de la rue du Chemin-Vert, 93,
sont ceux des trois premiers tableaux de ()!Mt)M~ctM, dont il avait fait, sur son lit de dou~
leur, les remarquables maquettes.
Il est impossible de citer ~ous les chetS-
d'œuvre dontil a doté nos principaux théâtres.,
C'est à Chéret que l'on doit les jardins de Che-
uonceaux de~ HM~MeM's, le premier acte de
&/Ma, le désert du Rot Lt~oM, le décor tar-
tare dt: ~fMAe~ SVtr~Mte. les bords du N:l.d'A~a; le second acte
du Tft&Mt ds Z&moi'a, les moulins du .Tt-opAe~,
le Pompéi du .R(M carabe, le fameux décor des
-Glaces de la.Mse~eP~M.les principaux décors
de CfH~'tMoH, le pays des oiseaux de la Cha~e
MaKC/t~ l'Aquarium de PeaM-d'Ane, le volcan
du Vo'/a~e dans < Te! les quinze derniers tablëa.ux de l'~t-6?'e c~e
JVoë7, etc.
Chéret était le meilleur homme du monde, `
1res simple, très modeste. Les directeurs et les
auteurs, qui ont eu des relations d'affaires avec
lui, ont souvent proBté de sa grande expérience
scéniqùë, et plus d'un a. eu à se louer dt ses
excellents conseils.
_.0:
11 n'v aura décidément aucune p omotion j
dans les classes de danse de; l'Opéra.: Ainsi
vient de le décider M. Vàucorbeil, à la suite
de l'examen de nn d'année, qui,,parait-il, a
été trop faible pour donner lieu à un ayance-
mentquetconque.
-Le-petit3 sujets, déjà très nombreux, de-
vront attendre a l'année prochaine, époque a.
laquelle plusieurs (t'anciennes doivent pren-
dre leur retraite, ce .qui produira un certain
nombre de vacances et permettra, de faire
avancer tout le corps de ballet. `
Comme compensation, M. Vaucorbeil aug-
mentera les appointements de quelques cory-
phées et les fera passer du second quadrii] a
dans le premier.
.sur le terrain .diplomatique et international; J
sesparoles ont dû tranquiliser le patrio-
tisme italien, mais en même temps elles
oni donné une consistance plus grande aux.
bruits qui ont couru sur les desseins du
chancelier allemand et sur ses dispositions:
peu bienveillantes à l'égard de l'Italie. Le
roiHumberi, n'eût .pas p!.nsé à repousser,
avec cette énergie, l'idée d'une intervention
étraNgëre dans le conait religieux entre le
Pape et l'Italie, s'il n'eût, eu de graves rai~
sons de'soupçonner au moins la possibil'té
de cette intervention. Dans ces conditions, 1
il nous semble difficile de voir la hausse du `
5 0[0 Italien. Il vaut beaucoup mieux ache-
ter notre 5 (~0. Le 4 C~O .AM~"c~ oy à fr. 80. ,1
le ~OMMNK 4 OtO Fot~'oM fr. 78-50, le S OtO i
~! Les fonds espagnols ont fait assez triste j ï
i]gur3 cette semaine. L'Extérieure ancienne J
est tombée au-dessous de 30, sans que ce j
mouvement de baisse nous semble Justine ¡
par des modiËcations d'ordre politique ou )
financier dans l'état de l'Espagne. Il y a i
phrtôi, à chercher la cause de cette faiblesse 1
d~ns des compétitiens d'intérêts oui 6ni-
ron't par s'entendre. Les fonds égyptiens
ont été lourds. L'Unifiée reste à 355, la Pri-
vilégiéeâ460.
Le TYmM a publié un programme du parti
national'égyptien dont il'dit avoir reçu di-
rectement communication du chef même
de ce parti, le colonel Si-Ahmed-Araby-
Bey, un des principaux promoteurs des ré-
cents mouvements m'IUaires du Caire. Ce
programme comprend une série de six.. dé-
clarations qui sont, d'après le parti natio-
nal, l'afErmation des vœux de la nation
égyptienne:
1° Reconnaissance des droits de suzerai-
neté de la Porte et maintien des 'privilèges
dévolus à l'Egypte; 2° Acte de soumission
et de Sdelité au Khédive régnant aussi
longtemps .qu'il gouvernera conformément
aux « promesses 'a de septembre 1881
3° Reconnaissance des services rendus a.
l'Egypte par l'Angleterre et !a France et
parole contrôle européen considéré comme
i une nécessité résultant de la situation u-
nancière du pays et comme la meilleure
garantie de sa prospérité; .4' Désaveu de
toute communautéd'idées et de sentiments
avec ceux qui, 'dans des intérêts' contraires
a l'indépendance de l'Egypte,'chercliëraient
à troubler la tranquillité du pays, dont la'
paix et là sécurité reposent sur l'armée que
Araby-Bey veut faire portérârelt'ectifde
18,000 hommes 5" Affirmation des prin-
cipes de liberté politique et religieuse dont
s'inspire le :parti national, lequel regarde
tous les hommes comme égaux sans dis-
tinction de race ou de religion 6° Vœux
en faveur d'une régénération intellectuelle
et morale du pays par l'observation scru-
puleusede la loi, par le progrès del'édu-
tution publique et par la liberté politique.
1 Le ?'MHes commente ce programme, dont
il constate que plusieurs points sont de na-
ture à attirer au parti national égyptien les
sympathies de l'Europe. Il se.plaît à croire
qu'il contribuera.à assurer le maintien de
la tranquillité intérieure de fa~on à écarter
tout prétexte d'ingérence étrangère il ter-
mine cependant en exprimant la crainte
que les entraînements du fanatisme vio-
lemment' excité par les événements qui
j troublent le Nord de l'Afrique ne donnent
i un démenti'aux déclarations et aux espé-
rances d'Araby-Bey, Les capitalistes euro-
péens n'aiment pas beaucoup cette' ingé-
rence des militaires égyptiens dans les opé-
rations de la commission du contrôle et il
faudra probablement que la France et l'An-
gleterre fassent entendre au Khédive qu'el-
les n'ont, point l'intention de se soumetre à
la bonne volonté de ses colonels, fût-ce mê-
me du ministre de la guerre.
Le peuple égyptien n'a qu'à gagner à ce É
qu'ils retournent dans l'obscurité d'où ils
sont malheureusement sortis., Les F'OK~
~M~M ne varient pas et conticuent à ne
J suivre que de fort loin les mouvements de t
la Banque ottomane. Les porteurs d'em- j
prunts privilégiés doivent de pins en plus l,
regretter de ne pas être de simples action-
naires. Le S 0~ tnrc clôture à 14.
–0–
Questistidel'Odéon.
Il est bruit maintenant d'une aagmentatian
desubvention.
Si de nouveaux subsides, ajoutés aux ceot
mille francs par a.n et à la jouissance gratuite
de la salle, peuvent aboutir à une direction qui
ait pour but principal de produire des auteurs
nouveaux et de jeunes artistes, rien de mieux.
Mais, si c'est pour "aider à jouer des pièces
comme les autres théâtresen joueraient sapsl'0-
deon, à quoi bon ces onéreux et inutiles privi-
lèges?.-
Entin, une commissuM encore Ya être coBs~
lituéo, parait-il. r
Espérons que ses travaux ne resteront pM
sterileSt cornue ceux des commissions précé-
dentes, dont les études se trouvent inhumées
dans les cartons du ministère des arts.
L'hMM~MM'e passera un jour plus! tôt;ià/
l'Ambigu, pour ne ~pas se rencontrer avec les
autres théâtres qui annoncentleurs~premieres
en même temps.
Donc, dimanche dernière du PcLundi relâche, et mardi première de 1'fKMH-;
d'aM'e.
Un divertissement nouveau, la X~mess~, e6t ,t
en répétition HU Palaee-Tbé6tre, et passera ver:
le iajanvier. En attendant cette première, le
spectacle se compose, avec les fap~HoKS, d'exer-
cices nouveaux et', des~ bouSonneries de la
troupe Cragg et des trois « American negro
clowns"
'o–
Les Variétés donneront également, la semaine v
prochaine, la première représentation de L:'K, (
comédie à ariettes, en trois actes, de MM..Alfred
HennequrnetAlbertAtilIaud.
Interprétation:
AntorunPIucha.rd ..r MM.Duput&
Le.vicomtedeSaihtë-HyDO-,
thèse' Baron..
LebarondelaGrange-Bate-
itère Lassouctie
Bonpain LÉonce
Bouxaincourt. Roux_
Reue Didier
Jérôme Dumesni!
Amélie MmesJùdic
MmeBouztlincourt Maurël',
MmeHamilton -MMguelite
MmedcGraLnsec; Thérèse
MmëdeVieubois/. Yéran
Ou a dit que.MmeJudic, a peine rentrée a,
Paris, était déjà liée avec M. Duquésnelpour
une nouvelle excursion qui aurait lieu en mai,
juin et septembre prochains,
Voici )a.comparaison des coure de&fonds 1
publics étrangers aux 5 janvieFjdes années .1
1881 e!. 1882. n 1
-1881- MM Hausse BaiMe
a 0{e Italien. 89.10 90.25 i.iS
aO{ORussei8?7.. 92.SO M o )' S.aO
4 ((~.Autrichien.. 76 H .80.25" 4.25..)' n
6 CiO Hongrois.86.45iC~ )' 7.Sa H
S OtO Turc. !2.4S H.4S 2 ). »
Exter. d'Espagne.. 2t 20 )' 8 )' H
Egypte UniSée. 367.SO 360 )' » x 17.SO
Privilégiée. 482.HO 4f~ i) x 17. SO y
Tunisien. 360 )'430 M 70 )'
C'est sur le marché des a;c<ciétés de c?'e<~ que nous trouvons les varia-
tions les moins importantes cette semaine.
La. Banque de France est à 5,950. Ainsi que
nous l'avions annoncé, le dividende délai t
Banque pour le second semestre a été Exé r
à 135 fr. nets. Le dividende de 1881 a donc 1
été de 250 fr., celui de 1880 avait été de
iSO fr. Une augmentation de 100 fr. dans le i
chiffre du dividende justiNersit et au delà
l'augmentation de 2,000 francs que nous
venons de constater, si l'on devait à une
cause permanente Tàccrôissamënt des~Sé-'
nencesde 1881. On sait que la cherté de
l'escompte et les embarras de la spécula- J
i tion ont contribué, dans une large mesure,
aux plus-values de l'exercice qui prend ne,
et qui disparaîtront peut-être en partie dès
que la situation du marcné sera. moins em-
barrassée.
LaBanque d'escompte s'est négociée à
870, coupon détaché, et la Banque de faris
à 1,280, coupon également détaché. Le Cré-
dit foncier, qui a également détaché un
coupon d6 25 fr. se trouve a 1,T7Q..Ce titre
devrait rester en dehors des mouvements
de la spéculation~ mais ce n'est pas le cas,
malheureusement, et le taux élevé du rë-
port depuis plusieurs mois est une preuve
évidente que la ~plupart des acheteurs ac-
tuels ne peuvent pas prendre livraison de 1
leurs titres, mais sont obligés de les faire
reporter. Dans ces conditions, les cours ac-
tuels, pour un revenu de 0 50 sont suffi-
sants malgré l'excellente situation de là.
Société.
Là Société générale est ferme à 865. à la
suite,de la hausse des actions Rio-Tinto et
de sa participation dans de nouvelles af-
faires Compagnie d'exploitation des mine-
rais de tUo-Tinto.Banque de Milan; dont'.
les titres, suivant la méthode en cours, ne
parviendront aux mains des porteurs qu'a-
près avoir laissé aux fondateurs ou aux
émetteurs un bénéfice considérable sous
forme .de prime. Le 6'?'ë<~ ZyoHMSM reste, à
890 fr., sans grandes aGaires. La valeur est l',
actuellement négligée en partie à cause des
émissions faites à prime dans une clientèle
aujourd'hui mécontente. C'est, presque la
seule de nos grandes institutions de crédit
qui soit a un prix inférieur à celui de l'an- ¡"
née dernière, r
La Banque /?'s7:co-ey~eKHe, qui travaille
toujours avec .le même entrain, est ferme à
900 fr. La j6'a;H§'Me eTMCoM~e ne parvient pas
a franchir le cours de 900 fr. Il faut attendre
que la fusion soit opérée avec la' Seciété
fînanciëre la Française-Italienne pour juger
des projets du nouvel établissement, qui
aura à sa disposition des res~nrces impor-
tantes. L'~HOM ~ëKe?'a/e,a penouyeau ,'de-j
passé le cours de 3,000 ~r. A partir du
6 courant, les titres s'enten/arônt libérés de
500 fr. La ~aM~Me des .Pays-AM~cA~M est
un,peu plus;ferme à l,190fr.; laJ?pM~Me ~M'
~'
La~ŒM~Me aMomaMe a beaucoup monté.
Nous la retrouvons à fr. 890, en hausse de'
plus defr.100 depuis un mois. On continue
à escompter l'exceptionnelle position dans
laquelle elle va se trouver et les avantages
pécuniaires qu'elle retirera des nouveaux
privilèges que lui' assure la convention de
Constantinople. Le C?'e~< /bMC!'ercote fr. 890, la'~aK~Me de ~oMm'!KM,.fr.8l5,,
en hausse, de même que le C?'e~ MM~'&e?' i
e~~HO~(yaMMsaKee)àfr.900. i
Voici, d'une année à l'autre, le tableau .1
comparatif des cours des actions des So-
ciétés de crédit: aCti,o,
On ajoutait que Mme Jidic toucherait < §0,000
francs pbuc cette tournée de quatre-vingt-tHx
jours.
Outre son répertoire ordinaire, eUa devait
jouer LtK.
Voici comment cette nouvelle est aujeurd Mt
rectiBee:
Mme Judic, qai va créer JMK aux Variétés dan*
quelques jours, a refusé d'aliéner sa liberté
pour te printemps, ne sachant pas encore fom-
bien d< temp* la pièce de MM. MilIaadetB*-
nequin tiendra l'affiche,–et nevouhmtpM
forcer M. Bertrand à interrompre le succès de
l'oBv~ge,– si succès it y a– à la 6n des cent
repttMatations pour lesquelles ellaest engagée.
Notre con&Ère, M. Victor Wilder, critiquer
musical du P~)"emeK<, vient d'être erueltement'
frappé. Sa femme a succombé après une ma-
ladie qui n'a'duré que deux jours. EUe n'était
âgée que de quarante et un ans. `
Les obsèques~ auront .lieu aujourd'hui..sa-;
medi, à midi. On se reunira à la maison~mpr"
tuaire,'96, avenue des Ternes. ¡'
'0-;
Hier soir.ungirànd. nombre d'artistes, des
Fûliès-DramatiquëB sont allés à l:t gare d'Or-
léans pour recevoir leur camarade Noirot, qui
arrive de l'Afrique centrale, où'il accompagnait
le docteur Bayol. Il est inutile S'ajaùter que
l'accueil a été des plus touchants et que le re-
tOBr de l'exilé a été fêtéparunj&yeuxbattqitet.
,¡ i:, oa. °v.
On écrit d'Alger
Le .28, les zouayes retenaient de Tuaisie, où
tant d'eux sont restés, àlàsuitedeB'fatigueset
d'un climat mortel.
Sa medi soir, au théâtre, on jouait le FaMS< de
Gcuned,
La musique dés turcos qui, eux, étaient reve-
La mùsiçue dés turcos qui,- éux, étàiArit réve~
nus la veille de ce môme climat meurtner, ac-
compagnait au .troisième acte le chœur :«Gloir ~t
immortelle de 'aos aïeux )', quand le public
reconnut, dans ces..8gurants, ces braves sol-
dats.
Ou ne peut rendre l'eSet .produit sur le pu-
blic, il faut avoirassisté a, cet élan spontané.
Les acclamations ont duré plus de dix minutes.
Tout le monde .était debout puur. les.saluer,
le .gouverneur, le préfet, les généraux.
Puis on c~t sorti, teus les marchands de
fiéùrs ont été dévalisés et, pendant un quart
d'heure, ce n'a été qu'une pluie de fleurs;~ )a
scène en Était jonchée et les seldals en ont été
littéralements couverts,
11 est impossible de rendre l'émotion, géué-.
raie et la grandeur de cette manifestation pa-
triotique..
L. P. Lafbrét.
.i8Si'' '.1882 Hausse Baisse,
Banque de~r~nce 3.675 5.860 2.i8~
Créditfoncier.i.445 Mi.7Së 310 » »
Baaque dp. Paris.. i.180 "1.3U8 120 ')
Comp. d'escompte i.020 H I.OSa 3a `
Banqued'escompte 820 880 6S H
Basque hvpothcc. 630 x 665 3H K x
CrédHicdustriel.. '73780 740 280 »
Crédit lynnnais. ,1.090 ')' 890! ~200
Société nouvei'e. 4M M 89a 400 M
Crédit moMlier. 680 ') 72S 4~
Société générale.. 62230 86o 242 50 »
DépôteetCùmptes
courants. 708 7o 720 H 25
Société financière 535 455 80
Banque franco-
égyptienne. 698 )i 9!8 A 2t5
Banque nationale. 630 )) 650 20
Union générale.. i_ 990 ).3.0402.0a0 ). x;
Mobili'er espagnol. 675 K 8'S 200 )'
Banqueottomane. 54S K 885 340
Foncierd'Autriche 825 » 900 75 )' H
Zes~a/ea~H~Ms~e~M ont eu unemar- j
che très mouvementée. Le Suez s'est élevé
à 3,458, bien que son report se soit élevé à.
2S fr. Cette valeur est celle qui a parcouru
le plus de chemin depuis deux ans. A la fin
-de 1879, elle sotait 733 à' la Su de 1880,
nous la voyons à 1,275. L'augmentation
considérable des recettes de la Compagnie j
subisseat; certainement une hausse impor- j i
tante mais nous ferons remarquer que les
cours ont augmenté de plus de 40~) (~0 en
deux ans, tandis que l'augmentation .des,
recettes a. été de 70 0~. Dj 1'janvier au
30 novembre 1831, les recettes de cette.
Compagnie se sont élevées à 47,187,446 fr.,
contre 3'?,005,725 fr. en 1880 et contre
27,581,233 fr. peur la période eerrespen-
,daNtedel879.
L'es Messageries maritimes restent à 770.
Cette Compagnie vient de perdre, dans le
Levant, un de ses plus beaux steamers, la
~'oueHee. La perte est de 5 miilions, dont
3 initiions pour la cargaison. La nouvelle
de ce sinistre a fait reculer les actions de
~,790à7SO.
La spéculation continue sa campagne
'sur les Omnibus qu'elle vient de pousser.
a 1,897. On soIliciLe des ventes à décon-
vert. Rien ne serait plus périlleux que de
vendre en blanc un titre qui est très rare
dans la circulation. Il faut .éviter de vendre
aussi bien que d'acheter. Les cours actuels
Mrimeatàrien.
Le Télégraphe de New-York .descend à
300. La. Compagnie vient de gagner son
procès contre deux actionnaires qui deman-
daient :l'annulutipn du vote du 12 janvier,
sanctionnant le traité passé avec les~ Com-
pagnies anglaises..
Le Panama est agité il reste à 380,, après
"avoir touché les,.cours dé 600. La spécu-
lation a fait sortir quelques titres du porte-
feuille.
Nous-laissons;,Ie Gaz a 1,610.
Il était à 1,370 à la En de 1880: il n'a
donc que faiblement varié d'une année à
l'autre. Ungros obstacle empêche la hausse;
c'est la question du prix~ du gaz, dont la je-
duetion est demandée avec tant de raison
par le conseil municipal.
L'action Caii reste à 10S.
Par jugement du tribunal de commerce,
la liquidation de la Société a été maintenue
avec M. Cail f'omme liquidateur, auquel il.
a été adjoint,~ titre de cos-liquidateurM. Fé-
lixDehayBin..
On parle de l'absorption de la Société par
la Compagnie des Forges et Aciéries de'la
marine e~des chemins de fer.
.MM 18S2 Hansse~BouMe
Gazparisien.i.HiO ))<.ei0 i00~)-)':
Suez actions. ~.345 x 3.440 2.095 ))
délégations.. 820 ~1.360 540 )'')'
Omnibus. i'360 M1.87H SiH M n
Voitures. e5S x 885 219.x H >l
DocksdeMarseille 685 H (i90 S )'
Transatlantique.. S90 ') 600 10 )' ))
S Panama. 492SO S7a 82 aO n
.Télegrap.de.NRW-
¡ York. 28S M MO <ë'D H
Eaux de Paris. 2.i4a'"2.42S 280 )' »
CailetC~ 3SO H i!S 5 H 23a
"Fives.-LiUe-tS- .M: -893 .3K&20
AgenceHavas. 7<0 » 7t0 M M
.MaHld.mo.i.O-)0 )\ 980 M
jP~~ àM i~ ~r~N~.
tt!remde. Bordeaux, 6 jMvier.–Un
abordage a eu lieu antre le navire Norvégien
Ia6o!'s, qui remontait la rivière, et le steamer
hollandais RamM, qui partait pour La PIàta.
Le La6o)'a était chargé dé hou; sans cette cir-
constance, n aurait probablement coutÉ. Quant
au HaraM, se: avarie: sont peu. graves; il a
continué sa route.
Sctmc-et-Mturme. –Melun, 6 janvier.
Deux candidatures sénatoriales viennent de sur-
gir celle de M.Dehaut, présidant du contée
agricole de Melun, très connu des agriculteurs,
et celle du docteur Budel, maire de''MeIùn.
~ns acceptent le programme radical que re-
poussent MM. Faucher de dàreil et Adam.
Demain samedi, auront lieu deux réunions~
publiques. ,f,
.a!rrrlG~r-
;~u'
,aE;
MAISON'AlUSTIDE'~ÔUC:CAUT'
~J~
-j! -i;et jours .suivants!
GRANDE mSE EN VENTE.
/m ~~?77~
;MA~
r, P
c v E ~E tsïl
n ~o s
d'ts ~co~i~i~s
etd'O~tsm~
T ~Pf~?jrE~ 7'i~???-'i"°?'E' ?~~ 'B?'7
JL'&hb&i m~h'u~ 1~ ~UÂ--
Bouillons Daval..i.4'7ë "t.930 408
Gaz de Bordeaux. 1.070 H i.080 ~0
Unioadesgaz. 900 Hi.iSO 250- » `
-Gaz central 950 » 920 » 30 ~l
Gaz central. 9a0 920 30
GazdeMarseiUe~
Nous disions, il y a quelque temps, que
l'attention publique pourrait bien se repor-
ter sur les ae C'est ce qui. vient de se produire cette se-
maine. Nord, Lyon et Midi ont notablement
hausse, le ~Vo?' surtout. Dans les limites
actuelles, cette hausse est certainement jus-
tiilée, et il ne serait pas impossible qu'elle
se développât encore, surtout pour le Nord,
dont les recettes sent particulièrement re-
marquables et qui doit bénéficier du ?MKne/
MM~-MtS~M.
Il ne faudrait pas; à coup sûr, commet-
tre, pouT tes Chemins de fer français, les
exagérations auxquelles on s'est livré sur le
Suez, les Omnibus et quelques Sociétés de
crédit. Néanmoins, on comprend que l'on
puisse capitaliser à 3 0)0 une valeur cemme
le Nord et à. 3 ~2 (~0 une valeur comme le
Z~OK. L'OWeaMs et surtout l'~< restent trop
en retard. Les cours s'établissent, pour Ie<
'dUtérentës actions, à 2,400'Tr. le' 'Nord, S
fr. 1,850 le Lyon, fr. 1,390 le Midi, fr. 1,370
l'Orléans, fr. 778 l'Est. L'uae Compagnie à part qui peut médiocre-
ment prônter, dans un délai prochain, des
plus-values.
Si l'on est revenu aye& raison aux che--
mins de fer français, il serait raisonnable
de révenir aussi aux checains~de fer étran-
gers. Presque tous sont à de trop bas ceurs
les AM~'d'excellentes conditions et pour lesquels
oh peut espérer des plus-values dans le.
prochain exercice sont à de trop bas cours
à 710 fr. Ils pourraient hausser sansexagé-
ration~deSO à 60 fr. au moins. Il eh est de
même des Zom6st'<~ qui s'acheminent pro-
gressivement vers le moment où'ils repren-
dron!. leurs dividendes. Ils pourraient, sans
exagération, se nxer.aùx environs de 350 ou.
de360.Les~Ve~<~c rjFssa~He sont plus à
leur prix a 680 fr. Les oa~osM, qui doi-~
vent pronter des nouveaux chemins trans-
pyréhéens, devraient valoir plus dé 565 fr.
Il en est de même des jPor~M~aM, dont le
réseau va se compléter et pour lesquels on
peut prévoir des plus-values notables en
.1882; Ils donnent déjà 4 1~2 OfO et la vrai-'
Semblance est que leur dividende augmen-
,'tera. 'j '?. i.; -L'
MB'CN.iNA.TtOMS ~iMMA~etEME.S
OBLÏ&ATIOKS COMMUNALES
Les obligations 4 OtO sans lots, que la So-
ciété émet jôurnénëment pour faire face à
ses nouveaux prêts, sont recherchées par
les capitalistes prudents. Il est difficile de~
trouver sur le marché des valeurs offrant,
à garantie, égale,. un revenu aussi élevé.
Ces, valeurs ne conyieBnent pas, nous en
convenons, aux spéculateurs: de la jeune"
école mais on ne tàrdera'pas à s'apercevoir
qu'on arrivé bien plus Rûremeht à se cons-'
tituer un patrimoine immobilier avec !e
reveha que procurent les titres de'tout~
repos, qu'avec les produits des diH'érences
~de'.Bdurse.
Ces obligatMRs de 500 fr. sont délivrées,
'depuis lé 1" janvier, au prix de 480 fr..
"BANQUE-ROMAINE
Les actions de la Fmarché très suivi et très ferme. Ces titres
s'échangent régulièrement au cours de 745
francs au comptant, avec tendances à la
hausse.tfn enlèvement du cours est âpre-.
voir pour l'époque pu le marché aura re-
trouvé le calme qui lui fait défaut en ce
~oment:
'moment.
Nous avons aBhoncé que la Banque ro-
maine vient de créer à Madrid une suceur-'
cale.au.capitalde 30 millions depësetas.
Parmi les administrateurs de cette suecur- {
sate, on cite'le maréchal Serrano, MM.
Eehegaray et ~.Rpbledo, anciens mmis-
tres, étc./et d'autres notaMIitéo du monde
Ënâncier et politique de l'Espagne.
[ Tr~.i~'cri~u~:
COpR D'APPELEE PARIS
tESCOUUSSBSDELAM~EaNE
Nous avons eu hier, à la 4'chambre de la
cour un procès plein de révélationt? piquan-
tes. Cette fois ce n'est pas un médecin pour
rire qui e&t en cause, mais un docteur' ne ia
Faculté de Pans, un ancien interne des Hôpi-
taux, qui oiTrait ce triste spectacle d'être
compare de deux aventuriers de bas étage.
'Voici l'histoire:
Un M.'X. a fonde, & Paris, avec un ancien
garçon de bains, un établissement thérapeu-
tique. Les deux assuciës, pour elo!gner iea ·
resards curieux de la police, ~magmerent de
s'adreMera un membre de lat~cu.te de P.a-
ris, au docteur qui donna soff concours
moyennant un traite; passe entre"' ~ui et
Y, 'j
L'une des clauses de ice' traite étaif ams~
conçue
!<là moitié du prix des cozsu)tations, et, dans le
casoù cette moitié n'atteindrait pas 2,000 fr.
M. X. s'engage à pariaire cette somme, x
De son côts, le docteur s'engageait « à-
ventr tous les soirs a l'etaNissement ~thëra-
pcuthique,de8<ï9.heurësdusoii'.H
Le traité signée on lança le prospectus sui-
vant que ne desavoueraient pM les charia-
tans qui i'gurent en ce moment, grAce au
premier de FaQ, sur nos places publiques.
« Succës justiSé paries guérisons complètes
que nous avons obtenues.
H Traitement spéciat par la vapeur médica-
menteuse des maladies de la peau et de toutes
les maladies en généra.1.
)' .Electricité et vapeur combinées!
a Consultations a la maison, deux francs;
~domicile, huit francs!
M Nos résultats sont d'autant plus remar-
quables et inespérés que nos plus belles cu-
res ont été opérées sur des 'malades qui
avalent tout fait sans résultat et désespéraient
de guérir..
?. Cinq années d'expérience qu atrë années
de succès
M Nous pouvonsgarantir la guérison prompte;'
et dénnitive dans les trois quarts des cas.
» Aucun médicament par'les voies diges-
tives'
s Avec les.appareils X.on traite à domi-
tile, sans momller les draps, sans. humidité
dans la chambre.
H Rienn'est détérioré! H
Chose pénible à avouer, à cette gluë gros-
tiëre des malades venaient se prendre. Et
pourtant ?. X. n'était pas content. Pour-
quoi? Parce que le docteur ne remplissant
pas les clauses du traité, omettait de venir ré-
BANQUE DE LYON
Des ventesincompréhensibl6s avaient fait
fléchir assez violemment les actions de I&
~H~Me ~e ZyQ~.e< de Loire. La reprise a
été immédiate et ces titres après avoir rapi-
dement reconquis une portion de l'avance
momentanément perdue, sont aujourd'hui
l'objet de demandes actives.
..Toutes les valeurs du groupe de la Ban-
que de Lyon et de la.Loire conservent leurs
prîmes importantes.
COMPAGNIE B'ALAIS AU RHONE
Les expériences sur le nouveau système
de bateaux adopté par la C'oM~e de che-
mw A~ e~ e< a ~e~r?'c!Mëc se poursuivent avec un
plein succès et appellent l'attention des ca-
pitalistes sur. les titres de cette Compagnie
appelés à acquérir une importante plus-
value lors de la prochaine ouverture des
services de transports.
BANQUE DU MEXIQUE
La création.de la Banque nationale du
Mexique est la conséquence du dévelop-
pement qu'ont pris les relations commer-
ciales de ce pays depuis quelques années.
Le chiure des échanges avec l'Angleterre et
la. France, qui était de 32 millions de pias-
tres en 1879, s'est élevé à 78,604,214 pias-
tres en 1880.
La concession des privilèges ace â'° à
l'institution répond aussi au besoin qu'é-
prouvait le gouvernement; d'avoir, auprès
de lui une banque d'Etat capable de prêter
un. concours, nermanent et, .efëcace aux
opérations du Trésor.
{SOCIÉTÉ NOUVELLE
Les actions de la Société nouvelle se sont
ençoré élevéès çéttë seinainé: Nous lés lais-"
encore élevées cette semaine. Nous les lais-.
sons à 835 fr. Un marché très important au
comptant et à terme s'est étabJi sur ces
titres et fait prévoir de plus hauts cours à
bref. délai. L'exercice: courant a été très
.fructueux pour cette Société, qui a fait de
nombreuses aSairës.
8RANBE COMPAGNIE B'ASSURANCES
Un bon .courant d'achats persiste sur les
actions de la Grande Compagnie d'Assu-
rances qui sont demandées à 670, soit
305 fr. net à débourser. >,
Lamodicité de ce prix, rapproché de la
situation brillante de la Compagnie et des
chances de hausse qui existent pour les sc-
tions, Justine amplement la faveur avec la-
quelle lesdites actions sont recherchées. t
Parmi les opératione que nous pouvons
recommander en ce momeat à nos lecteurs,
une des plus avantageuses est celle qui
consiste à acheter des actions de la Grande-
Compagnie. On peut acheter, en effet, aux
cours actuels, avec la certitude que le capi-
tal employé s'augmentera, avant longtemps,
dans des proportions exceptionneltes, sur-
tout en présence du courant qui porte au-
jourd'hui les; capitaux vers les valeurs d'as-
surances.
COMPAGNIE bu Rio.TiNTO
Les titres de cette Société sont vus avec'
faveur sur le marché de Londres et sur ce-
lui de Paris. où Us se négocient couram-
ment' en banque dans les prix de 7"0fr.
par action, avec des demandes assez nom-~
breuses faisant pressentir des cours plus
élevés.
D'âpres la situation, qui a été exposée a.
la dernière assemblée générale, l'exercice
'.1881, sur lequel it a été payé un premier;
dividende de 15 fr. afférent au premier se-
mestre, donnera un dividende pareil pour
le semestre qui a Bni le 31 décembre der
mer. Chaque action duRio-Tmt.o aura ainsi
produit 30 fr. pour l'année 1881. Le con-
seil d'administration a ajouté que le divi-
dende de 1882 atteindra probablement
.45fr.par~a.Gtion.
GASTON AB~N.
~iSS.SXS~1.
Caité. ()M((
Opéra-Comique. LesDMma)!(sd!e ro)i):eetrAmoM)'Mted9c
Odeon. J)OH JMGymnase.–Set-gePsttMe.
Vaudevi)le.–(Me~e,
'Variétés. Le D~gf (~ nM'MMh'e, les D~Ma:
So!<)'ds, l'OMrii et fe PacKs, la Gt'(n:deRsf!«'.
Palais-Royal. D~orpom!
~orte-Saint-Martin. JSt'c/tc c!< 6otS.
Ambigu. Pe
Bouf!'es-Parisiens.–La.JMttsco«e.
FoMes-nramatiques. Les C~ouhes de Co'ne-
t~e.
Nouveautés. Le JoMr e< !
Comédie-Parisienne. 'Pm< mt'eM.B pour
e~
Cluny. CK Jjycëe ~e ~'eMMe~ ~Hes.
Folies-Rergère. Septième matinée. Même
spectacle qu'en semaine.
Athénée-comique.– Grande matinée orga-
nisée par la société l'Eclat de rire, avec le
gracieux concours de Mmes EUse Petit, Rosa
BruGk et Estelle Wolbe!, de M. Maxime Bal-
breck, hauboïste, lauréats du Gonservatoire,
et de la société philharmonique l'Union musi-
cale des comptables (directeur M. Denmié).
Cirque-d'Hiver. -–Concert Pasdeloup
Symphonie en ut majeur (Beethoven) le Sott'
(Gpunod), chanté par M. Faure; Concerto
symphonique pour pian6'(Litblfi), exécute par
M. Henri Wieniawski; première audition d'un
fragment d'JJs.o~Mge, l'air d'Hérode (Masse-
net), chanté parM..Faure; Larghetto (Mo-.
xart) fragments du raKnAausM' (récit et ro-
mancede Wolfram), chantés par M. Faure.
Chàtelet. Concert Colonne: Symphonie
en M~met/etf (Beethoven); J~.cd'en/'aK~
(Bizet); Deuxième rapsedie (Liszt) ;~
la C/MMMc/tëe ~M '!V(t~y)'Ms (Wagner).
Château-d'Eau. Concert Lamoureux
Symphonie héroïque (Beethoven); première
audition d'Aurore (B. Godard), chantée par
3!. Plançon Concerto en so~ mineur pour
piano (~aint-Saëns), exécuté par Mlle Berthë
Marx; première audition de DaMse x~e (A.
Dvorak); airdesA'bceA' ~eJ''tQ's)'o, Chanté par
NI!e Hervix ouverture du Tf~)t&a!
Broustet: Première partie: Ouverture, de fa
G<'oMe t!g Ftn.gfct< (Mendeissohn); Concerto pour
piano et archestre (Saint-Saëns): ~K~)t
phobiques (A. Wormser), So'Kme~ d'~K~yn~oH, °
Dct)Me de S.faHM, D~e et .EndymM):, Co'tctte,
sou~ la direction do l'auteur. Deuxième
partie Re}UKm.;jfo)'s s~meMt, solo de basse
Lt<)o' ~crtptMs, mexzo-soprano: ()M!d iMm mMe!
trio pour soprano, mezzo-soprano et ténor ;°
.Rgeordctt'e, duo pour soprano et mezzo-soprana;
Jn~emtsce; solo de ténor; CoH~utaHs, solo de
L:>Pf">U<' :'S" lm M" ,A"JI.N. '('E,i, INA Nc E E,
LA~M:A :;< ':0," -v- > t" ">j ~<.
r.,r .r :=
L'année ËBancière t8S2 yieat de d~atuter .l
dans des conditions qui sont bien faites
pour encourager à nouveau les espérances
persistantes de hausse qui se réalisent de-
puis &i longtemps sur le marché des va-
leurs.
En dép~ du taux exorbitant des reports à
la liquidation qui vient d'avoir lieu, la
Bourse reste pleine de confiance en l'avenir
et fermement convaincue que les grandes
-valeurs du marché sont susceptibles d'ac-
quérir des cours encore plus élevés.
Elle semble se rendre parfaitement
compte que les cours des Rentes sont, en
ce moment, faussés, que sans les causes
spéciales qui maintiennent les cours à un
niveau très bas, notre 30~, pal-exemple,
pris comme régulateur du crédit de notre
pays, devrait se rapprocher du cours de
100 fr.
Les causes qui maintiennent nos Rentes
au-dessous des prix devant ressortir d'une
appréciation exacte du Crédit de la France
sont évidemment appelées à disparaître plue a
ou moins prochainement. Lorsque ces cau-
ses cesserontjie-se faire, sentir, il est. bien
certain qu'un mouvement ascensionnel des
cours ,de nos Rentes se produira dans de
très larges proportions; le titre de capitali-
sation à 3 OtO de nos fonds d'Etat devra être
parfaitement admis, comme il l'est déjà par
les fonds anglais et par les fonds amÉri-
cains.
La capitalisation de nos Rentes a.3 0[0
étant admis, il n'y a pas de raison, alors,
pour capitaliser à un taux beaucoup plus
haut, les valeurs qui occupent le premier
rang après nos Rentes. el,~ t:
C'est évidemment cette manière d'appré-
ciation que le marche partage en se por-
tant, comme il l'a fait cette semaine, sur
les acLidns'des grandes lignes de chemins
de fer qui ont,.des à. présent, du qui vont
aroir urochainement la libre disposition de
leureproduits~iets. En résume, la.yigueur
avec laquelle i'année 1882 a.été ab.erdée
démontre que la Bourse ext bien décidée à
poursuivre avec vigueur sa campagae de
hausse, en, dépit de tous les pronostics fâ-
cheux qui ne lui font pas défait.
Dans larevuequiva suivre, nous don-
nons, après l'appréciation dëlatëmie de la,
Bourse pendant la semaine qui vient de
s'écouler, un tableau .comparatif des cours
au 8 janvier des années i88t et 1882, qui
permettra à nos lecteurs de juger les pi-o-
grë!réalisésenl881.
Le 3 OtO qui était vendredi dernier à
8405 est aujourd'hui a 84 25; l'Amortis-
sable a varie de 85 2S à'84 30 eh coupon, le
Nouveau de 84 90-a 84 30 et le 5 010 a ds-
cillé entre ii4 27~et H44S après avoir c~té
il4~.
Voici le tableau comparatif des cours .de
nos rentes d'une année à l'autre
Cours au 5 janvier Baisse
1881 1M2
RehtëSOiO.
Rente 3 OtO AtHort. ànc. 84 Oo 86 60 2 Sa
Rente 4 ~2 OtO. US 70 H4 40 1 M
Le marché des fonds étrangers n'a pas
été des plus brillants. Cependant le 30~0
consolidé anglais monte au dessus du pair
à la Bou~e de Londres. Quand pourrons-
nous coter le même prix pour notre 3 0~0
français? Le 5 0{0 italien est faible à 88 20,
coupon détaché. Cette fois, la politique n'est
pas absolument étrangëre à l'événement.
En eBet, les dépêches de Rome signalent
l'impression produite par les paroles que lé
roi Humbert a prononcées en recevant le
président et les membres de la Chambre
des députés. Le Roi aurait expressément
déclaré qu'il n'admettait l'ingérence d'au-
cune puissance ét.rangère dans les aC'aires
intérieures de l'Italie; il aurait insisté .éga-
lement, dans sa.coBversation avec le prési-
dent de la Chambre, sur la_ nécessité
~e compléter l'organisation militaire du
royaume.
Le Roi a donc fait une allusion transpa-
rente aux projets attribués depuis quelque
temps au prince de Bismarck, qui songerait
à porter de nouveau la question romaine
!baase; A~MsJOet, duo pour soprano et mezzo-
jsoprano; O~o-~M-e, quatuor pour soprano,
mezzo-soprano, ténor et basse Se~ !sr-Mars~
Meyerbear).
–o.–
Hier soir/après quatre jours d'une agonie
atrocement douloureuse, le peintre-décorateur
Chéret a. succombe. Le malheurpux arliste souf-
frait depuis longtemps d'un cancer qui lui ron-
ceait les intestins et la vessie.
Jean-Louis Lachaume de Gavaux, dit Chéret,
était ne la Nouvelle-Orléans, en 1820. Son
père était un compositeur de musique assez ce*
lèbre, qui lit représenter jadis plusieurs opéras-
comiques et qui publia des Albums auNëHM<)'e<.
Chéret, chevalier de la Légion d'honneur, a
reçu, avant de mourir/les derniers sacrements.
Les derniers décors, qui soient sartis des ce-;
lèbres ateliers de la rue du Chemin-Vert, 93,
sont ceux des trois premiers tableaux de ()!M
leur, les remarquables maquettes.
Il est impossible de citer ~ous les chetS-
d'œuvre dontil a doté nos principaux théâtres.,
C'est à Chéret que l'on doit les jardins de Che-
uonceaux de~ HM~MeM's, le premier acte de
&/Ma, le désert du Rot Lt~oM, le décor tar-
tare dt: ~fMAe~ S
du Tft&Mt ds Z&moi'a, les moulins du .Tt-opAe~,
le Pompéi du .R(M carabe, le fameux décor des
-Glaces de la.Mse~eP~M.les principaux décors
de CfH~'tMoH, le pays des oiseaux de la Cha~e
MaKC/t~ l'Aquarium de PeaM-d'Ane, le volcan
du Vo'/a~e dans <
JVoë7, etc.
Chéret était le meilleur homme du monde, `
1res simple, très modeste. Les directeurs et les
auteurs, qui ont eu des relations d'affaires avec
lui, ont souvent proBté de sa grande expérience
scéniqùë, et plus d'un a. eu à se louer dt ses
excellents conseils.
_.0:
11 n'v aura décidément aucune p omotion j
dans les classes de danse de; l'Opéra.: Ainsi
vient de le décider M. Vàucorbeil, à la suite
de l'examen de nn d'année, qui,,parait-il, a
été trop faible pour donner lieu à un ayance-
mentquetconque.
-Le-petit3 sujets, déjà très nombreux, de-
vront attendre a l'année prochaine, époque a.
laquelle plusieurs (t'anciennes doivent pren-
dre leur retraite, ce .qui produira un certain
nombre de vacances et permettra, de faire
avancer tout le corps de ballet. `
Comme compensation, M. Vaucorbeil aug-
mentera les appointements de quelques cory-
phées et les fera passer du second quadrii] a
dans le premier.
.sur le terrain .diplomatique et international; J
sesparoles ont dû tranquiliser le patrio-
tisme italien, mais en même temps elles
oni donné une consistance plus grande aux.
bruits qui ont couru sur les desseins du
chancelier allemand et sur ses dispositions:
peu bienveillantes à l'égard de l'Italie. Le
roiHumberi, n'eût .pas p!.nsé à repousser,
avec cette énergie, l'idée d'une intervention
étraNgëre dans le conait religieux entre le
Pape et l'Italie, s'il n'eût, eu de graves rai~
sons de'soupçonner au moins la possibil'té
de cette intervention. Dans ces conditions, 1
il nous semble difficile de voir la hausse du `
5 0[0 Italien. Il vaut beaucoup mieux ache-
ter notre 5 (~0. Le 4 C~O .AM~"c~ oy à fr. 80. ,1
le ~OMMNK 4 OtO Fot~'oM fr. 78-50, le S OtO i
~!
i]gur3 cette semaine. L'Extérieure ancienne J
est tombée au-dessous de 30, sans que ce j
mouvement de baisse nous semble Justine ¡
par des modiËcations d'ordre politique ou )
financier dans l'état de l'Espagne. Il y a i
phrtôi, à chercher la cause de cette faiblesse 1
d~ns des compétitiens d'intérêts oui 6ni-
ron't par s'entendre. Les fonds égyptiens
ont été lourds. L'Unifiée reste à 355, la Pri-
vilégiéeâ460.
Le TYmM a publié un programme du parti
national'égyptien dont il'dit avoir reçu di-
rectement communication du chef même
de ce parti, le colonel Si-Ahmed-Araby-
Bey, un des principaux promoteurs des ré-
cents mouvements m'IUaires du Caire. Ce
programme comprend une série de six.. dé-
clarations qui sont, d'après le parti natio-
nal, l'afErmation des vœux de la nation
égyptienne:
1° Reconnaissance des droits de suzerai-
neté de la Porte et maintien des 'privilèges
dévolus à l'Egypte; 2° Acte de soumission
et de Sdelité au Khédive régnant aussi
longtemps .qu'il gouvernera conformément
aux « promesses 'a de septembre 1881
3° Reconnaissance des services rendus a.
l'Egypte par l'Angleterre et !a France et
parole contrôle européen considéré comme
i une nécessité résultant de la situation u-
nancière du pays et comme la meilleure
garantie de sa prospérité; .4' Désaveu de
toute communautéd'idées et de sentiments
avec ceux qui, 'dans des intérêts' contraires
a l'indépendance de l'Egypte,'chercliëraient
à troubler la tranquillité du pays, dont la'
paix et là sécurité reposent sur l'armée que
Araby-Bey veut faire portérârelt'ectifde
18,000 hommes 5" Affirmation des prin-
cipes de liberté politique et religieuse dont
s'inspire le :parti national, lequel regarde
tous les hommes comme égaux sans dis-
tinction de race ou de religion 6° Vœux
en faveur d'une régénération intellectuelle
et morale du pays par l'observation scru-
puleusede la loi, par le progrès del'édu-
tution publique et par la liberté politique.
1 Le ?'MHes commente ce programme, dont
il constate que plusieurs points sont de na-
ture à attirer au parti national égyptien les
sympathies de l'Europe. Il se.plaît à croire
qu'il contribuera.à assurer le maintien de
la tranquillité intérieure de fa~on à écarter
tout prétexte d'ingérence étrangère il ter-
mine cependant en exprimant la crainte
que les entraînements du fanatisme vio-
lemment' excité par les événements qui
j troublent le Nord de l'Afrique ne donnent
i un démenti'aux déclarations et aux espé-
rances d'Araby-Bey, Les capitalistes euro-
péens n'aiment pas beaucoup cette' ingé-
rence des militaires égyptiens dans les opé-
rations de la commission du contrôle et il
faudra probablement que la France et l'An-
gleterre fassent entendre au Khédive qu'el-
les n'ont, point l'intention de se soumetre à
la bonne volonté de ses colonels, fût-ce mê-
me du ministre de la guerre.
Le peuple égyptien n'a qu'à gagner à ce É
qu'ils retournent dans l'obscurité d'où ils
sont malheureusement sortis., Les F'OK~
~M~M ne varient pas et conticuent à ne
J suivre que de fort loin les mouvements de t
la Banque ottomane. Les porteurs d'em- j
prunts privilégiés doivent de pins en plus l,
regretter de ne pas être de simples action-
naires. Le S 0~ tnrc clôture à 14.
–0–
Questistidel'Odéon.
Il est bruit maintenant d'une aagmentatian
desubvention.
Si de nouveaux subsides, ajoutés aux ceot
mille francs par a.n et à la jouissance gratuite
de la salle, peuvent aboutir à une direction qui
ait pour but principal de produire des auteurs
nouveaux et de jeunes artistes, rien de mieux.
Mais, si c'est pour "aider à jouer des pièces
comme les autres théâtresen joueraient sapsl'0-
deon, à quoi bon ces onéreux et inutiles privi-
lèges?.-
Entin, une commissuM encore Ya être coBs~
lituéo, parait-il. r
Espérons que ses travaux ne resteront pM
sterileSt cornue ceux des commissions précé-
dentes, dont les études se trouvent inhumées
dans les cartons du ministère des arts.
L'hMM~MM'e passera un jour plus! tôt;ià/
l'Ambigu, pour ne ~pas se rencontrer avec les
autres théâtres qui annoncentleurs~premieres
en même temps.
Donc, dimanche dernière du Pc
d'aM'e.
Un divertissement nouveau, la X~mess~, e6t ,t
en répétition HU Palaee-Tbé6tre, et passera ver:
le iajanvier. En attendant cette première, le
spectacle se compose, avec les fap~HoKS, d'exer-
cices nouveaux et', des~ bouSonneries de la
troupe Cragg et des trois « American negro
clowns"
'o–
Les Variétés donneront également, la semaine v
prochaine, la première représentation de L:'K, (
comédie à ariettes, en trois actes, de MM..Alfred
HennequrnetAlbertAtilIaud.
Interprétation:
AntorunPIucha.rd ..r MM.Duput&
Le.vicomtedeSaihtë-HyDO-,
thèse' Baron..
LebarondelaGrange-Bate-
itère Lassouctie
Bonpain LÉonce
Bouxaincourt. Roux_
Reue Didier
Jérôme Dumesni!
Amélie MmesJùdic
MmeBouztlincourt Maurël',
MmeHamilton -MMguelite
MmedcGraLnsec; Thérèse
MmëdeVieubois/. Yéran
Ou a dit que.MmeJudic, a peine rentrée a,
Paris, était déjà liée avec M. Duquésnelpour
une nouvelle excursion qui aurait lieu en mai,
juin et septembre prochains,
Voici )a.comparaison des coure de&fonds 1
publics étrangers aux 5 janvieFjdes années .1
1881 e!. 1882. n 1
-1881- MM Hausse BaiMe
a 0{e Italien. 89.10 90.25 i.iS
aO{ORussei8?7.. 92.SO M o )' S.aO
4 ((~.Autrichien.. 76 H .80.25" 4.25..)' n
6 CiO Hongrois.86.45iC~ )' 7.Sa H
S OtO Turc. !2.4S H.4S 2 ). »
Exter. d'Espagne.. 2t 20 )' 8 )' H
Egypte UniSée. 367.SO 360 )' » x 17.SO
Privilégiée. 482.HO 4f~ i) x 17. SO y
Tunisien. 360 )'430 M 70 )'
C'est sur le marché des a;c<
tions les moins importantes cette semaine.
La. Banque de France est à 5,950. Ainsi que
nous l'avions annoncé, le dividende délai t
Banque pour le second semestre a été Exé r
à 135 fr. nets. Le dividende de 1881 a donc 1
été de 250 fr., celui de 1880 avait été de
iSO fr. Une augmentation de 100 fr. dans le i
chiffre du dividende justiNersit et au delà
l'augmentation de 2,000 francs que nous
venons de constater, si l'on devait à une
cause permanente Tàccrôissamënt des~Sé-'
nencesde 1881. On sait que la cherté de
l'escompte et les embarras de la spécula- J
i tion ont contribué, dans une large mesure,
aux plus-values de l'exercice qui prend ne,
et qui disparaîtront peut-être en partie dès
que la situation du marcné sera. moins em-
barrassée.
LaBanque d'escompte s'est négociée à
870, coupon détaché, et la Banque de faris
à 1,280, coupon également détaché. Le Cré-
dit foncier, qui a également détaché un
coupon d6 25 fr. se trouve a 1,T7Q..Ce titre
devrait rester en dehors des mouvements
de la spéculation~ mais ce n'est pas le cas,
malheureusement, et le taux élevé du rë-
port depuis plusieurs mois est une preuve
évidente que la ~plupart des acheteurs ac-
tuels ne peuvent pas prendre livraison de 1
leurs titres, mais sont obligés de les faire
reporter. Dans ces conditions, les cours ac-
tuels, pour un revenu de 0 50 sont suffi-
sants malgré l'excellente situation de là.
Société.
Là Société générale est ferme à 865. à la
suite,de la hausse des actions Rio-Tinto et
de sa participation dans de nouvelles af-
faires Compagnie d'exploitation des mine-
rais de tUo-Tinto.Banque de Milan; dont'.
les titres, suivant la méthode en cours, ne
parviendront aux mains des porteurs qu'a-
près avoir laissé aux fondateurs ou aux
émetteurs un bénéfice considérable sous
forme .de prime. Le 6'?'ë<~ ZyoHMSM reste, à
890 fr., sans grandes aGaires. La valeur est l',
actuellement négligée en partie à cause des
émissions faites à prime dans une clientèle
aujourd'hui mécontente. C'est, presque la
seule de nos grandes institutions de crédit
qui soit a un prix inférieur à celui de l'an- ¡"
née dernière, r
La Banque /?'s7:co-ey~eKHe, qui travaille
toujours avec .le même entrain, est ferme à
900 fr. La j6'a;H§'Me eTMCoM~e ne parvient pas
a franchir le cours de 900 fr. Il faut attendre
que la fusion soit opérée avec la' Seciété
fînanciëre la Française-Italienne pour juger
des projets du nouvel établissement, qui
aura à sa disposition des res~nrces impor-
tantes. L'~HOM ~ëKe?'a/e,a penouyeau ,'de-j
passé le cours de 3,000 ~r. A partir du
6 courant, les titres s'enten/arônt libérés de
500 fr. La ~aM~Me des .Pays-AM~cA~M est
un,peu plus;ferme à l,190fr.; laJ?pM~Me ~M'
~'
La~ŒM~Me aMomaMe a beaucoup monté.
Nous la retrouvons à fr. 890, en hausse de'
plus defr.100 depuis un mois. On continue
à escompter l'exceptionnelle position dans
laquelle elle va se trouver et les avantages
pécuniaires qu'elle retirera des nouveaux
privilèges que lui' assure la convention de
Constantinople. Le C?'e~< /bMC!'er
en hausse, de même que le C?'e~ MM~'&e?' i
e~~HO~(yaMMsaKee)àfr.900. i
Voici, d'une année à l'autre, le tableau .1
comparatif des cours des actions des So-
ciétés de crédit: aCti,o,
On ajoutait que Mme Jidic toucherait < §0,000
francs pbuc cette tournée de quatre-vingt-tHx
jours.
Outre son répertoire ordinaire, eUa devait
jouer LtK.
Voici comment cette nouvelle est aujeurd Mt
rectiBee:
Mme Judic, qai va créer JMK aux Variétés dan*
quelques jours, a refusé d'aliéner sa liberté
pour te printemps, ne sachant pas encore fom-
bien d< temp* la pièce de MM. MilIaadetB*-
nequin tiendra l'affiche,–et nevouhmtpM
forcer M. Bertrand à interrompre le succès de
l'oBv~ge,– si succès it y a– à la 6n des cent
repttMatations pour lesquelles ellaest engagée.
Notre con&Ère, M. Victor Wilder, critiquer
musical du P~)"emeK<, vient d'être erueltement'
frappé. Sa femme a succombé après une ma-
ladie qui n'a'duré que deux jours. EUe n'était
âgée que de quarante et un ans. `
Les obsèques~ auront .lieu aujourd'hui..sa-;
medi, à midi. On se reunira à la maison~mpr"
tuaire,'96, avenue des Ternes. ¡'
'0-;
Hier soir.ungirànd. nombre d'artistes, des
Fûliès-DramatiquëB sont allés à l:t gare d'Or-
léans pour recevoir leur camarade Noirot, qui
arrive de l'Afrique centrale, où'il accompagnait
le docteur Bayol. Il est inutile S'ajaùter que
l'accueil a été des plus touchants et que le re-
tOBr de l'exilé a été fêtéparunj&yeuxbattqitet.
,¡ i:, oa. °v.
On écrit d'Alger
Le .28, les zouayes retenaient de Tuaisie, où
tant d'eux sont restés, àlàsuitedeB'fatigueset
d'un climat mortel.
Sa medi soir, au théâtre, on jouait le FaMS< de
Gcuned,
La musique dés turcos qui, eux, étaient reve-
La mùsiçue dés turcos qui,- éux, étàiArit réve~
nus la veille de ce môme climat meurtner, ac-
compagnait au .troisième acte le chœur :«Gloir ~t
immortelle de 'aos aïeux )', quand le public
reconnut, dans ces..8gurants, ces braves sol-
dats.
Ou ne peut rendre l'eSet .produit sur le pu-
blic, il faut avoirassisté a, cet élan spontané.
Les acclamations ont duré plus de dix minutes.
Tout le monde .était debout puur. les.saluer,
le .gouverneur, le préfet, les généraux.
Puis on c~t sorti, teus les marchands de
fiéùrs ont été dévalisés et, pendant un quart
d'heure, ce n'a été qu'une pluie de fleurs;~ )a
scène en Était jonchée et les seldals en ont été
littéralements couverts,
11 est impossible de rendre l'émotion, géué-.
raie et la grandeur de cette manifestation pa-
triotique..
L. P. Lafbrét.
.i8Si'' '.1882 Hausse Baisse,
Banque de~r~nce 3.675 5.860 2.i8~
Créditfoncier.i.445 Mi.7Së 310 » »
Baaque dp. Paris.. i.180 "1.3U8 120 ')
Comp. d'escompte i.020 H I.OSa 3a `
Banqued'escompte 820 880 6S H
Basque hvpothcc. 630 x 665 3H K x
CrédHicdustriel.. '73780 740 280 »
Crédit lynnnais. ,1.090 ')' 890! ~200
Société nouvei'e. 4M M 89a 400 M
Crédit moMlier. 680 ') 72S 4~
Société générale.. 62230 86o 242 50 »
DépôteetCùmptes
courants. 708 7o 720 H 25
Société financière 535 455 80
Banque franco-
égyptienne. 698 )i 9!8 A 2t5
Banque nationale. 630 )) 650 20
Union générale.. i_ 990 ).3.0402.0a0 ). x;
Mobili'er espagnol. 675 K 8'S 200 )'
Banqueottomane. 54S K 885 340
Foncierd'Autriche 825 » 900 75 )' H
Zes~a/ea~H~Ms~e~M ont eu unemar- j
che très mouvementée. Le Suez s'est élevé
à 3,458, bien que son report se soit élevé à.
2S fr. Cette valeur est celle qui a parcouru
le plus de chemin depuis deux ans. A la fin
-de 1879, elle sotait 733 à' la Su de 1880,
nous la voyons à 1,275. L'augmentation
considérable des recettes de la Compagnie j
subisseat; certainement une hausse impor- j i
tante mais nous ferons remarquer que les
cours ont augmenté de plus de 40~) (~0 en
deux ans, tandis que l'augmentation .des,
recettes a. été de 70 0~. Dj 1'janvier au
30 novembre 1831, les recettes de cette.
Compagnie se sont élevées à 47,187,446 fr.,
contre 3'?,005,725 fr. en 1880 et contre
27,581,233 fr. peur la période eerrespen-
,daNtedel879.
L'es Messageries maritimes restent à 770.
Cette Compagnie vient de perdre, dans le
Levant, un de ses plus beaux steamers, la
~'oueHee. La perte est de 5 miilions, dont
3 initiions pour la cargaison. La nouvelle
de ce sinistre a fait reculer les actions de
~,790à7SO.
La spéculation continue sa campagne
'sur les Omnibus qu'elle vient de pousser.
a 1,897. On soIliciLe des ventes à décon-
vert. Rien ne serait plus périlleux que de
vendre en blanc un titre qui est très rare
dans la circulation. Il faut .éviter de vendre
aussi bien que d'acheter. Les cours actuels
Mrimeatàrien.
Le Télégraphe de New-York .descend à
300. La. Compagnie vient de gagner son
procès contre deux actionnaires qui deman-
daient :l'annulutipn du vote du 12 janvier,
sanctionnant le traité passé avec les~ Com-
pagnies anglaises..
Le Panama est agité il reste à 380,, après
"avoir touché les,.cours dé 600. La spécu-
lation a fait sortir quelques titres du porte-
feuille.
Nous-laissons;,Ie Gaz a 1,610.
Il était à 1,370 à la En de 1880: il n'a
donc que faiblement varié d'une année à
l'autre. Ungros obstacle empêche la hausse;
c'est la question du prix~ du gaz, dont la je-
duetion est demandée avec tant de raison
par le conseil municipal.
L'action Caii reste à 10S.
Par jugement du tribunal de commerce,
la liquidation de la Société a été maintenue
avec M. Cail f'omme liquidateur, auquel il.
a été adjoint,~ titre de cos-liquidateurM. Fé-
lixDehayBin..
On parle de l'absorption de la Société par
la Compagnie des Forges et Aciéries de'la
marine e~des chemins de fer.
.MM 18S2 Hansse~BouMe
Gazparisien.i.HiO ))<.ei0 i00~)-)':
Suez actions. ~.345 x 3.440 2.095 ))
délégations.. 820 ~1.360 540 )'')'
Omnibus. i'360 M1.87H SiH M n
Voitures. e5S x 885 219.x H >l
DocksdeMarseille 685 H (i90 S )'
Transatlantique.. S90 ') 600 10 )' ))
S Panama. 492SO S7a 82 aO n
.Télegrap.de.NRW-
¡ York. 28S M MO <ë'D H
Eaux de Paris. 2.i4a'"2.42S 280 )' »
CailetC~ 3SO H i!S 5 H 23a
"Fives.-LiUe-tS- .M: -893 .3K&20
AgenceHavas. 7<0 » 7t0 M M
.MaHld.mo.i.O-)0 )\ 980 M
jP~~ àM i~ ~r~N~.
tt!remde. Bordeaux, 6 jMvier.–Un
abordage a eu lieu antre le navire Norvégien
Ia6o!'s, qui remontait la rivière, et le steamer
hollandais RamM, qui partait pour La PIàta.
Le La6o)'a était chargé dé hou; sans cette cir-
constance, n aurait probablement coutÉ. Quant
au HaraM, se: avarie: sont peu. graves; il a
continué sa route.
Sctmc-et-Mturme. –Melun, 6 janvier.
Deux candidatures sénatoriales viennent de sur-
gir celle de M.Dehaut, présidant du contée
agricole de Melun, très connu des agriculteurs,
et celle du docteur Budel, maire de''MeIùn.
~ns acceptent le programme radical que re-
poussent MM. Faucher de dàreil et Adam.
Demain samedi, auront lieu deux réunions~
publiques. ,f,
.a!rrrlG~r-
;~u'
,aE;
MAISON'AlUSTIDE'~ÔUC:CAUT'
~J~
-j! -i;et jours .suivants!
GRANDE mSE EN VENTE.
/m ~~?77~
;MA~
r, P
c v E ~E tsïl
n ~o s
d'ts ~co~i~i~s
etd'O~tsm~
T ~Pf~?jrE~ 7'i~???-'i"°?'E' ?~~ 'B?'7
JL'&hb&i m~h'u~ 1~ ~UÂ--
Bouillons Daval..i.4'7ë "t.930 408
Gaz de Bordeaux. 1.070 H i.080 ~0
Unioadesgaz. 900 Hi.iSO 250- » `
-Gaz central 950 » 920 » 30 ~l
Gaz central. 9a0 920 30
GazdeMarseiUe~
Nous disions, il y a quelque temps, que
l'attention publique pourrait bien se repor-
ter sur les ae
maine. Nord, Lyon et Midi ont notablement
hausse, le ~Vo?' surtout. Dans les limites
actuelles, cette hausse est certainement jus-
tiilée, et il ne serait pas impossible qu'elle
se développât encore, surtout pour le Nord,
dont les recettes sent particulièrement re-
marquables et qui doit bénéficier du ?MKne/
MM~-MtS~M.
Il ne faudrait pas; à coup sûr, commet-
tre, pouT tes Chemins de fer français, les
exagérations auxquelles on s'est livré sur le
Suez, les Omnibus et quelques Sociétés de
crédit. Néanmoins, on comprend que l'on
puisse capitaliser à 3 0)0 une valeur cemme
le Nord et à. 3 ~2 (~0 une valeur comme le
Z~OK. L'OWeaMs et surtout l'~< restent trop
en retard. Les cours s'établissent, pour Ie<
'dUtérentës actions, à 2,400'Tr. le' 'Nord, S
fr. 1,850 le Lyon, fr. 1,390 le Midi, fr. 1,370
l'Orléans, fr. 778 l'Est. L'uae Compagnie à part qui peut médiocre-
ment prônter, dans un délai prochain, des
plus-values.
Si l'on est revenu aye& raison aux che--
mins de fer français, il serait raisonnable
de révenir aussi aux checains~de fer étran-
gers. Presque tous sont à de trop bas ceurs
les AM~'
oh peut espérer des plus-values dans le.
prochain exercice sont à de trop bas cours
à 710 fr. Ils pourraient hausser sansexagé-
ration~deSO à 60 fr. au moins. Il eh est de
même des Zom6st'<~ qui s'acheminent pro-
gressivement vers le moment où'ils repren-
dron!. leurs dividendes. Ils pourraient, sans
exagération, se nxer.aùx environs de 350 ou.
de360.Les~Ve~<~c rjFssa~He sont plus à
leur prix a 680 fr. Les oa~osM, qui doi-~
vent pronter des nouveaux chemins trans-
pyréhéens, devraient valoir plus dé 565 fr.
Il en est de même des jPor~M~aM, dont le
réseau va se compléter et pour lesquels on
peut prévoir des plus-values notables en
.1882; Ils donnent déjà 4 1~2 OfO et la vrai-'
Semblance est que leur dividende augmen-
,'tera. 'j '?. i.; -L'
MB'CN.iNA.TtOMS ~iMMA~etEME.S
OBLÏ&ATIOKS COMMUNALES
Les obligations 4 OtO sans lots, que la So-
ciété émet jôurnénëment pour faire face à
ses nouveaux prêts, sont recherchées par
les capitalistes prudents. Il est difficile de~
trouver sur le marché des valeurs offrant,
à garantie, égale,. un revenu aussi élevé.
Ces, valeurs ne conyieBnent pas, nous en
convenons, aux spéculateurs: de la jeune"
école mais on ne tàrdera'pas à s'apercevoir
qu'on arrivé bien plus Rûremeht à se cons-'
tituer un patrimoine immobilier avec !e
reveha que procurent les titres de'tout~
repos, qu'avec les produits des diH'érences
~de'.Bdurse.
Ces obligatMRs de 500 fr. sont délivrées,
'depuis lé 1" janvier, au prix de 480 fr..
"BANQUE-ROMAINE
Les actions de la Fmarché très suivi et très ferme. Ces titres
s'échangent régulièrement au cours de 745
francs au comptant, avec tendances à la
hausse.tfn enlèvement du cours est âpre-.
voir pour l'époque pu le marché aura re-
trouvé le calme qui lui fait défaut en ce
~oment:
'moment.
Nous avons aBhoncé que la Banque ro-
maine vient de créer à Madrid une suceur-'
cale.au.capitalde 30 millions depësetas.
Parmi les administrateurs de cette suecur- {
sate, on cite'le maréchal Serrano, MM.
Eehegaray et ~.Rpbledo, anciens mmis-
tres, étc./et d'autres notaMIitéo du monde
Ënâncier et politique de l'Espagne.
[ Tr~.i~'cri~u~:
COpR D'APPELEE PARIS
tESCOUUSSBSDELAM~EaNE
Nous avons eu hier, à la 4'chambre de la
cour un procès plein de révélationt? piquan-
tes. Cette fois ce n'est pas un médecin pour
rire qui e&t en cause, mais un docteur' ne ia
Faculté de Pans, un ancien interne des Hôpi-
taux, qui oiTrait ce triste spectacle d'être
compare de deux aventuriers de bas étage.
'Voici l'histoire:
Un M.'X. a fonde, & Paris, avec un ancien
garçon de bains, un établissement thérapeu-
tique. Les deux assuciës, pour elo!gner iea ·
resards curieux de la police, ~magmerent de
s'adreMera un membre de lat~cu.te de P.a-
ris, au docteur qui donna soff concours
moyennant un traite; passe entre"' ~ui et
Y, 'j
L'une des clauses de ice' traite étaif ams~
conçue
!<
casoù cette moitié n'atteindrait pas 2,000 fr.
M. X. s'engage à pariaire cette somme, x
De son côts, le docteur s'engageait « à-
ventr tous les soirs a l'etaNissement ~thëra-
pcuthique,de8<ï9.heurësdusoii'.H
Le traité signée on lança le prospectus sui-
vant que ne desavoueraient pM les charia-
tans qui i'gurent en ce moment, grAce au
premier de FaQ, sur nos places publiques.
« Succës justiSé paries guérisons complètes
que nous avons obtenues.
H Traitement spéciat par la vapeur médica-
menteuse des maladies de la peau et de toutes
les maladies en généra.1.
)' .Electricité et vapeur combinées!
a Consultations a la maison, deux francs;
~domicile, huit francs!
M Nos résultats sont d'autant plus remar-
quables et inespérés que nos plus belles cu-
res ont été opérées sur des 'malades qui
avalent tout fait sans résultat et désespéraient
de guérir..
?. Cinq années d'expérience qu atrë années
de succès
M Nous pouvonsgarantir la guérison prompte;'
et dénnitive dans les trois quarts des cas.
» Aucun médicament par'les voies diges-
tives'
s Avec les.appareils X.on traite à domi-
tile, sans momller les draps, sans. humidité
dans la chambre.
H Rienn'est détérioré! H
Chose pénible à avouer, à cette gluë gros-
tiëre des malades venaient se prendre. Et
pourtant ?. X. n'était pas content. Pour-
quoi? Parce que le docteur ne remplissant
pas les clauses du traité, omettait de venir ré-
BANQUE DE LYON
Des ventesincompréhensibl6s avaient fait
fléchir assez violemment les actions de I&
~H~Me ~e ZyQ~.e< de Loire. La reprise a
été immédiate et ces titres après avoir rapi-
dement reconquis une portion de l'avance
momentanément perdue, sont aujourd'hui
l'objet de demandes actives.
..Toutes les valeurs du groupe de la Ban-
que de Lyon et de la.Loire conservent leurs
prîmes importantes.
COMPAGNIE B'ALAIS AU RHONE
Les expériences sur le nouveau système
de bateaux adopté par la C'oM~e de che-
mw A~ e~
plein succès et appellent l'attention des ca-
pitalistes sur. les titres de cette Compagnie
appelés à acquérir une importante plus-
value lors de la prochaine ouverture des
services de transports.
BANQUE DU MEXIQUE
La création.de la Banque nationale du
Mexique est la conséquence du dévelop-
pement qu'ont pris les relations commer-
ciales de ce pays depuis quelques années.
Le chiure des échanges avec l'Angleterre et
la. France, qui était de 32 millions de pias-
tres en 1879, s'est élevé à 78,604,214 pias-
tres en 1880.
La concession des privilèges ace â'° à
l'institution répond aussi au besoin qu'é-
prouvait le gouvernement; d'avoir, auprès
de lui une banque d'Etat capable de prêter
un. concours, nermanent et, .efëcace aux
opérations du Trésor.
{SOCIÉTÉ NOUVELLE
Les actions de la Société nouvelle se sont
ençoré élevéès çéttë seinainé: Nous lés lais-"
encore élevées cette semaine. Nous les lais-.
sons à 835 fr. Un marché très important au
comptant et à terme s'est étabJi sur ces
titres et fait prévoir de plus hauts cours à
bref. délai. L'exercice: courant a été très
.fructueux pour cette Société, qui a fait de
nombreuses aSairës.
8RANBE COMPAGNIE B'ASSURANCES
Un bon .courant d'achats persiste sur les
actions de la Grande Compagnie d'Assu-
rances qui sont demandées à 670, soit
305 fr. net à débourser. >,
Lamodicité de ce prix, rapproché de la
situation brillante de la Compagnie et des
chances de hausse qui existent pour les sc-
tions, Justine amplement la faveur avec la-
quelle lesdites actions sont recherchées. t
Parmi les opératione que nous pouvons
recommander en ce momeat à nos lecteurs,
une des plus avantageuses est celle qui
consiste à acheter des actions de la Grande-
Compagnie. On peut acheter, en effet, aux
cours actuels, avec la certitude que le capi-
tal employé s'augmentera, avant longtemps,
dans des proportions exceptionneltes, sur-
tout en présence du courant qui porte au-
jourd'hui les; capitaux vers les valeurs d'as-
surances.
COMPAGNIE bu Rio.TiNTO
Les titres de cette Société sont vus avec'
faveur sur le marché de Londres et sur ce-
lui de Paris. où Us se négocient couram-
ment' en banque dans les prix de 7"0fr.
par action, avec des demandes assez nom-~
breuses faisant pressentir des cours plus
élevés.
D'âpres la situation, qui a été exposée a.
la dernière assemblée générale, l'exercice
'.1881, sur lequel it a été payé un premier;
dividende de 15 fr. afférent au premier se-
mestre, donnera un dividende pareil pour
le semestre qui a Bni le 31 décembre der
mer. Chaque action duRio-Tmt.o aura ainsi
produit 30 fr. pour l'année 1881. Le con-
seil d'administration a ajouté que le divi-
dende de 1882 atteindra probablement
.45fr.par~a.Gtion.
GASTON AB~N.
~iSS.SXS~1.
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