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- TABLE ALPHABETIQUE DES MATIERES DU Ier VOLUME. 1re ANNEE.
- ARRETE DE CREATION DE LA SOCIETE, page
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BIBLIOGRAPHIE. K\*l
L'hôpital des Jacinières (mulierum jacentium in puerperio)
doit sa fondation à l'archevêque Jean de Bernin, vers le milieu
du XHIe siècle. Construit sur une des piles du pont sur l'Isère,
il dépendait du chapitre. Détruit en 1280, il fut réparé l'année
suivante. Au XVII<= siècle, il devint propriété communale. La
chapelle gothique, en dévotion parmi les mariniers, servit au
culte jusqu'à la Révolution : le tout a été rasé en 18S6.
L'hôpital du Colombier était situé dans le quartier de la Ville-
neuve : son existence remonte avant la construction delà seconde
enceinte en 1366; ses dépendances furent vendues en 1S27 pour
une pension réunie à l'Aumône générale en 41377.
Seuls, deux testaments des années 1374 et 1419 nous ont
conservé la mémoire de l'hôpital fondé par Pierre Galtier (1).
L'hôpital de Notre-Dame de Rebatte était situé dans le quartier
de Pailherey : sa fondation, due aux libéralités de Didier de
Villard, riche marchand de Romans, en 1421, fut confirmée
par le délégué du pape Martin V. Les consuls obtinrent en 1SS0
la réforme de son administration. Peu d'années après (1SS5), il
fut réuni à l'Aumône générale. Le patronage, distinct du rec-
torat , s'était perpétué dans la famille de Villard.
L'histoire de l'hôpital vieux ou des Infects nous a paru une
des parties les plus intéressantes de l'ouvrage. Avant le typhus
de 1628, Romans avait été quatre fois ravagée par la peste, en
1442, 46, 94 et 1S04. Instruites sans doute par l'expérience, les
autorités de la ville se montrèrent d'un dévouement et d'un
courage dignes d'éloges : aux approches du fléau, nous les
voyons disposer un local pour les pestiférés, former un conseil
de santé, presser l'exécution d'un sage règlement préservatif
de la contagion, renouveler le voeu de 1S88. Au fort de cette
calamité, les consuls déploient une activité continuelle : deux
de leurs conseillers succombent victimes de leur charité. Les
Pénitents, alors au nombre de plus de deux cents, perdent
trente de leurs confrères. En actions de grâces de la disparution
(1) Nous avons sous les yeux une charte du commencement du XIIIe siècle,
où figure un Petrus Galterus; toutefois, nous ne nous permettrions pas
d'affirmer l'identité des deux personnages.
L'hôpital des Jacinières (mulierum jacentium in puerperio)
doit sa fondation à l'archevêque Jean de Bernin, vers le milieu
du XHIe siècle. Construit sur une des piles du pont sur l'Isère,
il dépendait du chapitre. Détruit en 1280, il fut réparé l'année
suivante. Au XVII<= siècle, il devint propriété communale. La
chapelle gothique, en dévotion parmi les mariniers, servit au
culte jusqu'à la Révolution : le tout a été rasé en 18S6.
L'hôpital du Colombier était situé dans le quartier de la Ville-
neuve : son existence remonte avant la construction delà seconde
enceinte en 1366; ses dépendances furent vendues en 1S27 pour
une pension réunie à l'Aumône générale en 41377.
Seuls, deux testaments des années 1374 et 1419 nous ont
conservé la mémoire de l'hôpital fondé par Pierre Galtier (1).
L'hôpital de Notre-Dame de Rebatte était situé dans le quartier
de Pailherey : sa fondation, due aux libéralités de Didier de
Villard, riche marchand de Romans, en 1421, fut confirmée
par le délégué du pape Martin V. Les consuls obtinrent en 1SS0
la réforme de son administration. Peu d'années après (1SS5), il
fut réuni à l'Aumône générale. Le patronage, distinct du rec-
torat , s'était perpétué dans la famille de Villard.
L'histoire de l'hôpital vieux ou des Infects nous a paru une
des parties les plus intéressantes de l'ouvrage. Avant le typhus
de 1628, Romans avait été quatre fois ravagée par la peste, en
1442, 46, 94 et 1S04. Instruites sans doute par l'expérience, les
autorités de la ville se montrèrent d'un dévouement et d'un
courage dignes d'éloges : aux approches du fléau, nous les
voyons disposer un local pour les pestiférés, former un conseil
de santé, presser l'exécution d'un sage règlement préservatif
de la contagion, renouveler le voeu de 1S88. Au fort de cette
calamité, les consuls déploient une activité continuelle : deux
de leurs conseillers succombent victimes de leur charité. Les
Pénitents, alors au nombre de plus de deux cents, perdent
trente de leurs confrères. En actions de grâces de la disparution
(1) Nous avons sous les yeux une charte du commencement du XIIIe siècle,
où figure un Petrus Galterus; toutefois, nous ne nous permettrions pas
d'affirmer l'identité des deux personnages.
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