Titre : L'Avenir d'Arcachon : organe des intérêts politiques, industriels et maritimes de la contrée ["puis" Journal des intérêts balnéaires, industriels et maritimes de la contrée. Organe spécial d'ostréiculture]
Éditeur : [s.n.] (Arcachon)
Date d'édition : 1906-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327080521
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1906 01 avril 1906
Description : 1906/04/01 (A48,N2782). 1906/04/01 (A48,N2782).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5431701x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11512
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/09/2008
ÉCHOS DU 25 IARS ,.
rt
d«
Vers neuf heures du malin, par une i-j
bise presque glaciale, les membres des te
diverses sociétés, emmitouflés dans leur
pardessus, se rendent place Thiers au ^
rendez-vous donné par la municipalité n
pour assister a la Féie patronale, messe y
des Marins. r
Comme toujours, M. Veyrier-Monla- ^
gnères était absent. Les conseillers I l(
municipaux aussi. I j
Pas d'organisateurs pour faire prendre ^
rang aux nombreuses délégations pré- ^
seules. Tant bien que mal, plutôt mal, ^
l'on su place précédé par la Musique j,
municipale sous la direction de son .
sous-chef, le chef comme les organisa- ^
leurs brillent par leur absence
Quelle pauvre et maigre musique pour '
un jour de fêle locale ! A peine comp- '
tous nous un quarteron de musiciens y J
compris une vingtaine de petits jeunes '
gens, la plupart ayant des instruments (
en mains seulement pour faire nombre
Arcachon devrait bien être doté d'une s
belle et nombreuse fanfare ou harmonie, ; <
attendu qu'un budgel de près de 10.000 l
francs est voté chaque année pour mu- i
sique, instruments, musiciens, chefs, i
etc., etc. Pauvres contribuables arca-
chonnais, pourquoi vous plaignez-vous! !
La société des marins, drapeau en tête
est entièrement représentée par tous
ses sociétaires sous la présidence de M.
l'Administrateur de la marine. •
La Société "Tout pour la Patrie",
sous la conduite de sou professeur M. J.
Dupuy, étail également en bon nombre, j
Nous n'avons pas vu, comme les années j
précédentes, les grands gymnastes aux
biceps et muscles d'acier ; ils n'élaibnt ,
que quelques uns ; en revanche, une ;
phalange d'environ !>0 à GO pupilles, en
tenue, emboîtaient le pas de leurs aînés ;
et suivaient fièrement leur drapeau.
Les diverses sociétés mutuelles et au-
très prenaient la suite et la Société les j
"Enfants d'Arcachon " fermait le cor- j
tège. Pourquoi ne pas avoir assigné la
place respective que devait occuper celte
Société qui avait répondu a l'invitation
a elle adressée T Un petit groupe, sous
la conduite d'un gymnaste-moniteur, ;
escortait leur drapeau encore crêpé par j
le deuil de leur professeur disparu. j
Au retour, un banquet-lunch étail !
offert par la société "Tout pour la Pa-
trie " a ses gymnastes, dans la salle de
l'avenue Ganibetta transformée pour la
circonstance en vérilaole buffet.
De longues tables improvisées sur les ;
échelles, appareils, etc., étaient chargées \
do victuailles diverses : saucisses, cer- ;
vêlas, saucissons, rôti de boeuf, rôti de ;
veau froid, desserts variés, mandarines, j
oranges, gâteaux, etc., etc., le tout
arrosé de quelques bonnes bouteilles
Eoussièreuses de via blanc et Tin rouge,
n verre de bordeaux et une coupe
d'excellent Champagne Mont-Rolland, de
Reims est versé par le professeur à tous
ses gymnastes. On lève son verre et
l'on boit a la prospérité de " Tout pour
la Patrie", et en l'honneur du 25 Mars,
fête d'Arcachon.
Si ces jeunes gymnastes travaillent
assidûment et avec ensemble aux exer-
cices gymniques, ils travaillent aussi
admirablement des mains et des mâchoi-
res ; couteaux, fourchettes, sont action-
nés, sans ensemble celle fois, mais avec
une dextérité vraiment surprenante.
Les nombreuses miches de pain frais
et les plats de victuailles disparaissent
comme par enchantement. 11 faut dire
que l'air matinal avait éveillé l'appétit
à ies jeunes estomacs si faciles, qui n'a-
vaient pas besoin de cela il est vrai, ni
même d'appéritit Dubonnel pour faire
honneur à la table.
En moins de vingt minutes, il ne res-
tait du banquet-lunch que plats, assiet-
tes, bouteilles vides. Les gymnastes
après une récréation, rentrèrent tout
heureux dans leur famille, eu attendant
avec impatience le banquet de l'année
prochaine.
Un Chemin de Fer
En 1886, nous demandions un Casino
de la Plage ; nous avons mis vingt ans
pour l'obtenir ; il s'élève, en 1906, au
Château Deganne, une des plus gracieu-
ses attractions de noire saison balnéaire,
comme une des plus fécondes, avec le
Syndical d'Initiative et le Golf-Club,
pour faire oeuvre de publicité, attirer
des touristes et des hivernants, aug-
menter notre colonie étrangère.
Ce premier voeu réalisé, nous passons
à notre deuxième desideratum. S'il met
autant île temps pour éclore, nous au-
rons le loisir d'en recauser, jusqu'en
1926. L'Avenir a le privilège de faire
du temps son complice.
Quel est donc ce deuxième voeu, que
nous avions d'ailleurs formulé, il y a
vingt ans déjà, en même temps que
l'autre.
A celte époque on demandait une
route pour aller à la Pointe du Sud, là
où se trouvait le sémaphore, et l'on
prenait pour argument l'aident désir
qu'ont nos visiteurs d'aller voir les bords
de l'Océan.
Un peu plus tard, l'idée prit corps et ja
largit. N'ayant rien obtenu en fait de th
ule, l'opinion publique toujours avide
progrès, loin d'atténuer son deside- fo
tum. en accrut au contraire les pré- c'<
niions. d<
On observa que la côte nord et ouest ™
! la France, que les rivages de Nor- *
andie et de Bretagne étaient desser- 'a
s par des voies de communications el
(liant entre elles toutes les villes d'eaux Ç*
i littoral, par des chemins de fer d'in- *
irét local, par des tramways. A qui ™
jnc ces villes d'eaux le doivent-elles t "
leurs députés, à leurs conseillers gé- s.
éraux, à leurs maires. Et ces villes ||
eaux ne sont pourtant que des stations '
altiéaires, ne pouvant offrir par consé- "
uent qu'une saison fcslivale.
Dans le Sud-onest, en deçà de la Ga-
onne, nos villes d'eaux sont des Sta- j
ions hivernales climatiques, qui
eçoivenl pendant les quatre saisons de
année, des étrangers venant des quatre j J
oins du monde. j ^
A quoi faut-il attribuer cette durée ' <
aisonnièreî Vous le savez aussi bien j
|ue moi : au chaud climat du midi, qui {
ait contraste avec la glace et les neiges <
lu nord et du centre de la France, de |
'Angleterre, de la Belgique, de l'Aile- ,
nagne, de la Russie ; à la douceur du i ]
itloral océanique réchauflé par le Gulf- j
itream ; à la perméabilité des sols gi- ,
■ondins el landais, à leurs dunes, à leurs j
sables conservateurs et réflecteurs de ■ j
a chaleur solaire; à ce grand massif \
forestier de pins maritimes qui forment !
ivec les dunes une barrière contre les i
pents du large, font monter le nuage, J
rendent les pluies plus rares, et parfu- j
ment les airs des effluves lérébenlhinées !
le la sève ; à une régularité de tempé-
rature exempte de ces sautes brusques
que l'on constate sur le littoral médi- '
lerranéeu.
Tout cela a été dit cent fois ; il semble
enfantin de le répéter.
Mais alors, comment se fait-il que ces
Stations hivernales climatiques ne
bénéficient pas, de la part de l'Etat, des
administrateurs politiques, des Compa-
gnies de chemins de fer, des mêmes
avantages dont jouissent les autres vil-
les d'eaux et stations balnéaires fran-
çaises ?
Une vérité s'est fait jour peu ô peu :
il faut un Chemin de fer du littoral
de Gascogne.
Le projet en a été sérieusement étudié
par son auteur M. Clétneucey ; mais
comme toutes les idées grandes et jus-
tes, il a trouvé des détracteurs, il a
contrarié des intérêts routiniers, et
après avoir coûté beaucoup d'argent en
plans et devis, il s'est transformé pour
partie en une nouvelle voie ferrée des j
perpendiculaires qui dans les Landes j
appartiennent à la Compagnie du Midi ; ■
et pour partie d'autre part, en un :
souhait platonique de création d'une
rade sur le quai de St-Ferdinand à \
Arcachon.
Nous n'avons pas plus à nous occuper '
ici, des inquiétudes que peut éprouver
la Compagnie du Midi à voir se créer
sur le littoral atlantique, une ligne pa-
rallèle à celle qu'elle exploite par Mor-
cenx, Dax, Pau et Bayonne ; qu'à nous
attarder à cette bulle de savon, à ce
dérivatif, à ce leurre, la rade d'Eyrac,
inventé très probablement par le faiseur
de belles promesses que connaît tout
Arcachon.
Sans doute un Chemin de fer du
litioral de Gascogne peut être consi-
déré comme un concurrent de la ligne
du Midi, Bordeaux, Pau, Bayonne ; mais
tout aussi exactement pourrait-il eu
être estimé l'avantageux auxiliaire.
Des forêts sont à exploiter sur la côte
et seraient bien plus utilement desser-
vies par une ligne du littoral rejoignant
à Arcachon la ligne du Midi, que par
Suanlité de perpendiculeires qui font
es trajets considérables par aller et
retour sur la même voie.
La côte océane girondine et landaise
est destinée, en raison des rivages de
la mer, comme de l'important massif
forestier dont nous avons parlé plus
haut ; à voir se développer toutes les
stations de celte immense el superbe
plage.
Arcachon, La Salie, Biscarosse-les-
Bains, Mimizan, Conlis, Cap-Breton,
Vieux-Boncau, Biarritz, sont autant de
Stations hivernales climatiques, à
l'état de germe, à l'état d'embryon,
(nous parlons ici des centres intermé-
diaires) ; et à l'état de prospérité crois-
sante et de progrès émerveillants, si
l'on parle des deux têtes de ligne Biar-
ritz et Arcachon.
J'enleuds bien l'objeclion qu'on m'op-
pose.
Aujourd'hui une conception grandiose
est apparue : C'est la création d'une
Route automobile eutre Arcachon et
Biarritz.
Je me hâte de répondre : De grâce,
que l'un n'empêche pas l'autre l Si
réellement vous voulez faire une Route
automobile, avouez que' vous y mettez
le temps. Dieu me garde d'en faire la
critique el j'applaudirai des deux mains
à sa fondation ; mais deux scrupules
agitent mon esprit. Cette route n'a pour
objectif que le nombre restreint des
grands favorisés de la fortune; et le
chiffre formidable à aflecter à sa forma-
tion, une dizaine de millions, est-il aussi
facilement réalisable, qu'un chiffre égal
ou même supérieur, consacré à l'établis-
sement d'un Chemin de fer du littorai
de Gascogne, qui transporterait tout le
monde, et qui naturellement serait payé
par tout le monde.
Voilà pourquoi le projet de M. Clé-
mencey, qu'il a peut-être abandonné
lui-même, a conservé plus vivaces que
nais, et conservera toutes nos sympa- ti<
es jusqu'à sa complète réalisation. d<
Ju'il prenne naissance sous la modeste
'me d'un tramway à voie normale, ai
>sl-à-dire permettant, sans transhor-
ment, le raccord avec les lignes- I ai
bres ; qu'il se contente de partir | v<
arcachon, gare terminus, ponr suivre I C
côte par La Salie, jusqu'à Biscarosse . ti
Mimizan ; qu'il nous offre simplement j li
lie petite ligne embryon u aire destinée j v
transporter les voyageurs et peut-être i
ss poteaux de mine, à relier entre elles ! e
MIX stations dont l'une est sur le Bas- C
n, l'autre sur l'Océan ; et l'on aura li
5jà réalisé un colossal progrès dans t«
intérêt de la côte, et dans l'intérêt s
Arcachon.
Le vice originaire de la gare d'Arca-
tion, c'est d'être un point terminus ; on
vient par le même chemin par lequel .
eu faudra repartir. i
Pas Je trains de nuit, pas de transit,
as de communications avec d'autres j
entres ; la vassalité obligatoire de Bor- [
eaux qui nous règle a son bon plaisir, j
t qui peut nous faire défaut pour
loyan ; telle est notre situation actuelle.
De même que les villes se construisent
t s'agrandissent vers l'ouest et suivant
» cours du fleuve quand il y en a en,
le même les voyageurs se portent vers
e midi, vers le soleil el sa chaleur ; et
'objectif d'Arcachon, comme celui du
chemin de fer du littoral de Gasco-
me, doit être Biarritz, parce que Biar- j
•Hz qui, il y a vingt ans, était notre j
*çale, nous a aujourd'hui, il faut hélas j
e reconnaître, uous a aujourd'hui dis I
;ancés. j
Pour assurer la défense, le progrès, ■
a fortune d'Arcachon il no suffit pas de j
fairo une jetée-promenade el de promet- S
Ire une rade à Saint Ferdinand. Avec
[res colifichets puérils et ces projets en- !
dormeurs, ou nous prend si peu au
sérieux, on nous tient pour quantité si
négligeable, qu'on a vu surgir ces der- !
niers temps la stupéfiante proposition
de reculer de Lamothe à Facture notre
gare de raccordement, le seul point
Îui nous permette même de loin, sinon .
o figurer sur l'horaire du moins sur le j
trajet direct des grandes lignes. i
Et nous subissons avec veulerie, l'a- ]
brulissan te infériorité dans laquelle nous
tiennent non des administrateurs de
mérite et dévoués, mais des politiciens
sans vergogne, qui n'ont pas même
conscience de la valeur de nos intérêts. '•
Il faut donc reprendre ce projet da
Chemin de fer du littoral de Gasco- '
gne. Il nous faut au moins un tramway
du littoral. Assez de bluft, assez de projet ,
Odeliu, assez de belles promesses, assez !
de poudre aux yeux. !
Si le maire et le conseil municipat
sont incapables de faire mieux que les
exercices de toupies politiques auxquels ,
ils se livrent depuis quelques années, j
qu'ils démissionnent et qu'on les rem-
!)lace! Il sera aisé de faire ce qu'ils
ont ; il ne sera pas difficile de faire
mieux.
Au lieu de traiter les questions d'af-
faires, nous nous laissons dévorer par
l'irritante politique Nos mandataires se
sont particulièrement préoccupés de se
faire distribuer du ruban rouge ou du
ruban violet ; en voilà un progrès pour
le pays ! Et l'hiver s'est passé en polé-
miques dont les dessous sont bien peu
intéressants.
S'agissait-il des inventaires des biens
d'église, on lisait dans ArcachonJour-
nal, une feuille radicale :
« Pourquoi tout co remue-ménage qui
faisait supposer une résistance acharnée
des fidèles î Parce que Veyrier-Monla-
gnères a vu 'à une occasion de montrer
â certains milieux politiques avancés,
qu'il étail radical-socialiste et parlant
anti-clérical, quitte à raconter ensuite
aux catholiques, que s'il avait pris de
telles mesures, c'est parce qu'il y avait
été forcé. »
Et en effet, on lisait aussitôt dans La
Vigie, journal que paye le maire :
* En acceptant la préseuce de la trou-
pe, à laquelle il était opposé, le maire a
décliné une responsabilité que l'Admi-
nistration le menaçait de faire peser sur
lui. »
L'Arcachon-Journal ajoute :
« Ce que le Maire d'Arcachon a oublié
de nous dire, c'est qu'il avait refusé à
M. Ortille de répondre de l'ordre sans la
force armée, quelques jours avant les
inventaires. Dans l'audience correction-
nelle le Maire s'est efforcé de faire
retomber toute la responsabilité sur M.
le Curé, qui n'était pour rien dans la
manifestation. »
Voilà 1'apprécialion du journal radical.
Encore pardonnerions-nous au Maire
d'être un politicien pileux dont la car-
rière est brisée, s'il se montrait adminis-
trateur sortable.
Mais qu'a-l-il fait pour la défense de
ta Plage, pour la publicité locale, pour
la création d'un hospice, pour l'exten-
sion de la voirie en forêt, pour la ciéa-
tion de vice consulats d'Amérique el de
Russie, pour la construction d'une
église russe, pour l'éclairage de la ville
à l'électricité ; qu'a-l-il fait depuis huil
ans? Rien, que grouper derrière les
quatre grosses colonnes de la petite
mairie, un parti de gardes-du-corps, qui
passent leur tempsàsurveiller, dénigrer,
rapporter, exciter aux haines el aui
divisions pour mieux tirer à eux la cou
verlure, et se reudie indispensables, en
faisant se disputer les autres.
Aussi désespérant de jamais rien voit
sortir d'utile des mains d'une pareille
municipalité, nous ne désespérous pour
tant pas de susciter et d'éveiller l'eflor
des initiatives privées, auxquelles nous
n'avons jamais en vaiti fait appel ; e
qui ont seules réalisé les quelques gran
des choses dont Arcachon bénéficie.
( Voilà pourquoi nous croyons à U créa
on d'un Chemin de fer du littoral 1 '
e Gascogne.
Tout au moins pensons nous que son
morce est possible jusqu'à Mimizan.
Ne craignant la comparaison avec
ucune autre ville du littoral, nous n'a-
ons pas à redouter la concurrence,
lelte idée étroite n'a d'ailleurs jamais
rouvé place dans l'esprit des stations
ittorales qui se sont reliées par des
oies ferrées.
Nous né cesserons de le répéter : il
ist grand temps pour nous d'avoir un
Conseil municipal autonome, autochtone,
ibre, et bien composé ; il est grand
emps de ne plus polilicailler, mais de
longer à la fortune d'Arcachon.
E.O.
»
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CHRONIQUi
i
Ko Kéiceut. — Nous avions l'En
> nence grise et nous tombons de Chary
de en Scylia ; nous avons le Réger
\ C'est de M. CANTON que nous voulo
parler. Voilà un particulier qui arri
des Landes depuis quelques mois, c'<
> son droit. Il est nommé secrétaire
. chef de cabinet, comme on voudra.
. voilà qu'il veut gouverner les sociétés
ies particuliers, il taille, il tranche,
s commande et décommande les fél
v impose des communiqués aux journal
- met à l'index qui lui déplaît. Cela va-
- durer longtemps ; sommes-nous sous
9 régime de la Terreur ? Si, sous bien (
B rapports, nous ne sommes pas salisfa
9 de l'Administration actuelle, va-t-il fall
i en plus supporter les lubies de Canto:
g
Nouveau Bntonu. — A l'occasi
^ de la fêle locale, un bateau automob
, i d'un grand tonnage, construit par
' pêcheries de l'Océan, et apparlenan
M. Emiliea Lacaze, d'Ares, a faildimi
" | che le service entre cette ville el Ar
chon. Il a été fait quatre voyages, d<
deux dans la matinée et deux di
e l'après-midi.
Clun Alpin. — Dernièrement
't tenait à Bordeaux le Congrès du Cl
IS Alpin, section du Sud-Ouest. Après a\
* épuisé l'ordre du jour, les membres
l" celle association décidaient de faire i
excursion au Cap d'Arcachon.
»• .i Partis lundi iW mars par le train
7 heures 90, de Bordeau, an certain
nombre de congressistes ont débarqué a
La Teste, et guidés par M. l'ingénieur
Durégne, ils ont traversé La Teste et
sont entrés dans la forêt, où, le long de
la route, l'honorable vies-président de
la section leur a fourni maints rensei-
Snements de grand intérêt, tant an point
e vue historique qu'au point de vue
scientifique.
La petite caravane a gagné le Moul-
lean où l'attendaient deux canots auto-
mobiles de là Compagnie « l'Urbaine »
pour la transporter au Cap d'Arcachon.
Après déjeuner, les congressistes sont
allés voir l'Océan el sont rentrés A Ar-
cachon où ils ont visité la Ville d'Hiver,
dont ils ont admiré le site comparable à
nul autre.
Par le train de 4 h. 45, les membres
du Club-Alpin ont regagné Bordeaux;
où, le soir, ils devaient assister à une
conférence.
Nous avons pu nous entretenir avec
quelques-uns de ces messieurs : ils nous
ont exprimé leur vif regret de ne pou-
voir séjourner plus longuement dans
notre cité que tous s'accordaient A trou-
; ver ravissante.
i C'est avec grand plaisir que nons
j enregistrons celle appréciation flatteuse
mais pleinement justifiée.
Heho de Parle. — On lit dans
l'Echo de Paris du 24 mars :
Le maire d'Arcachon M. Veyrier-
Montagnires, est venu pour voir
Edouard Vil, à qui il a fait deman-
der une audience.
Cet entrefilet a été reproduit par la
Grande Gironde.
Peste! Il a de l'a-plomb II. le Maire
d'Arcachon. Nous le féliciterions de dé-
sirer, comme tous les Arcachonnais
d'ailleurs, que S. M. le roi d'Angleterre
| daignât houorer notre ville de sa visite;
mais nous ne pouvons le féliciter, s'il
échoue, d'avoir tenté à l'étourdie une
démarche de cette importance, qui au-
I rail dû être appuyée par de très hautes
j relations. On n'aborde pas les chefs
! d'Etal, comme un ministre ou un député.
! Notre confrère l'Echo de Paris ne dit
pas même que M. Veyrier-Montagnères
ait été reçu. Il est à craindre que ce ue
soit *. non pas un échec au roi ; mais
pour ce maire pies entreprenant qu'heu-
reux, un échec de plus.
Vol de ItolM. — Dans la nuit de
dimanche à lundi, l'agent de ville Can-
delon surprit vers minuit et demie, le
sieur D..., de St-Ferdinand, conduisant
une charrette pleine de billons de bois
de pin vert. Après interrogatoire, le
délinquant a avoué avoir volé ce bois
dans la forêt de M. Lalanne, au Moulleau,
où il avait abatte des pins nuitamment.
Procès-verbal a été dressé par M. Cham
pol, commissaire de police.
«trnnd Cmtê, — Succès des Lochàrd-
I Breval, duettistes, dans leurs scènes do
la vie militaire ; voulez-vous rirel venes
voir le désopilant comique Dervieux, le
' même qui fit rire le Nonce. Mlles Meri-
■ dor, la pétillante Audeval. Succès de
; Mlles Jeannetly, Delille. Gaby, Dariant,
1 Morales. Au piano, le maestro Rainaud.
Débuts du tin diseur Signant ; Mme
* Dangis, excentrique. Le 4 avril, les
Cam-Jeann', du Moulin-Rouge.
j Entrée libre, soupers froids.
* Vente luaportauate. — Voir aux
» annonces la vente importante du ïnobi-
i lier ayant appartenu à Madame la Maré-
- chale de Saint-Arnaud.
Heeeneetnentdeln Population.
— Les opérations du recensement de la
.1 population d'Arcachon aa 4 mars 1906
ont donné :
Habitants, 10.498 ; ménages. 2.374 ;
* maisons, 2.562.
s Au 4 mars 1901, les résultats étaient :
> 9 776 habitants ; ménages, 2.547 ; mai-
* sons. 2.380.
Donc différence en faveur de 1906, de
772 habitants, 237 ménages, 182 mai-
I sons.
I Bgllae St-Ferdinmud. — Vendre-
di 6 avril, à 3 h., concert religieux doo-
i- né par les Chanteurs Pyrénéens.
Aviron Arenebonnnla. — Lundi
|s 26 mars, celte Société a reconstitué son
e bureau comme suit : MM. lieutenam-
5l colonel Godon, président ; D. Valteau et
u A. Garcias, vice-présidents ; Marraut et
n F. Audoir, secrétaires ; Ch. Lecoq, tré-
't sorier ; E. Husson, archiviste et starter;
it Roques, arbitre ; Dr Moyzès, Lagarde,
s Nouanx, Ormières, Lemélayer, Fosseca-
t' ve, commissaires ; Orner Andorre, chef
lj d'eutrainement. La dste des régates in-
le ternationales a été fixée au 26 août.
ÏS Hôtel des Plneet Continental.
ts — Récemment arrivés :
ir Fiimilles Widdriugton, Cresswell, Miss
T Herbert, Funck, Peiguot, Trébucien,
I général de Rieseukampf, de Kobyluiska,
Van Veizen, vicomtesse d'Anterroches,
■- Bi b i rd, Dupuy, Trôvàui, Puplan,Jlorl»,
"* Miss Tarn, Miss Fitz-CUrme, deCorbUo,
na Brigonnet, Gibb, Miss Jones, docteur et
J" Mlle O. Flaherty, Oartier-Bresson. "
Q l * ■ —^4B^^**>~^<—^-«MM*Mn«nu*npB«B '
"9 A\ W I Cl M. VACHER, plaar-
A W I Slnmeton, Place Titien,
se ELJLlXàlKVACAON, inform*.$à
. clientèle qu u est désormais unique déposi-
. taire des ■■-.*.■
>lr BOULOTTES DENTAIRES
«e de Fourgeaud : une seue guérit infaillible'
ne ment en une steonde et sans retour ta titus
violente HAtrE DE DENTS. r
de — • Ir. oO le Waeeu -
rt
d«
Vers neuf heures du malin, par une i-j
bise presque glaciale, les membres des te
diverses sociétés, emmitouflés dans leur
pardessus, se rendent place Thiers au ^
rendez-vous donné par la municipalité n
pour assister a la Féie patronale, messe y
des Marins. r
Comme toujours, M. Veyrier-Monla- ^
gnères était absent. Les conseillers I l(
municipaux aussi. I j
Pas d'organisateurs pour faire prendre ^
rang aux nombreuses délégations pré- ^
seules. Tant bien que mal, plutôt mal, ^
l'on su place précédé par la Musique j,
municipale sous la direction de son .
sous-chef, le chef comme les organisa- ^
leurs brillent par leur absence
Quelle pauvre et maigre musique pour '
un jour de fêle locale ! A peine comp- '
tous nous un quarteron de musiciens y J
compris une vingtaine de petits jeunes '
gens, la plupart ayant des instruments (
en mains seulement pour faire nombre
Arcachon devrait bien être doté d'une s
belle et nombreuse fanfare ou harmonie, ; <
attendu qu'un budgel de près de 10.000 l
francs est voté chaque année pour mu- i
sique, instruments, musiciens, chefs, i
etc., etc. Pauvres contribuables arca-
chonnais, pourquoi vous plaignez-vous! !
La société des marins, drapeau en tête
est entièrement représentée par tous
ses sociétaires sous la présidence de M.
l'Administrateur de la marine. •
La Société "Tout pour la Patrie",
sous la conduite de sou professeur M. J.
Dupuy, étail également en bon nombre, j
Nous n'avons pas vu, comme les années j
précédentes, les grands gymnastes aux
biceps et muscles d'acier ; ils n'élaibnt ,
que quelques uns ; en revanche, une ;
phalange d'environ !>0 à GO pupilles, en
tenue, emboîtaient le pas de leurs aînés ;
et suivaient fièrement leur drapeau.
Les diverses sociétés mutuelles et au-
très prenaient la suite et la Société les j
"Enfants d'Arcachon " fermait le cor- j
tège. Pourquoi ne pas avoir assigné la
place respective que devait occuper celte
Société qui avait répondu a l'invitation
a elle adressée T Un petit groupe, sous
la conduite d'un gymnaste-moniteur, ;
escortait leur drapeau encore crêpé par j
le deuil de leur professeur disparu. j
Au retour, un banquet-lunch étail !
offert par la société "Tout pour la Pa-
trie " a ses gymnastes, dans la salle de
l'avenue Ganibetta transformée pour la
circonstance en vérilaole buffet.
De longues tables improvisées sur les ;
échelles, appareils, etc., étaient chargées \
do victuailles diverses : saucisses, cer- ;
vêlas, saucissons, rôti de boeuf, rôti de ;
veau froid, desserts variés, mandarines, j
oranges, gâteaux, etc., etc., le tout
arrosé de quelques bonnes bouteilles
Eoussièreuses de via blanc et Tin rouge,
n verre de bordeaux et une coupe
d'excellent Champagne Mont-Rolland, de
Reims est versé par le professeur à tous
ses gymnastes. On lève son verre et
l'on boit a la prospérité de " Tout pour
la Patrie", et en l'honneur du 25 Mars,
fête d'Arcachon.
Si ces jeunes gymnastes travaillent
assidûment et avec ensemble aux exer-
cices gymniques, ils travaillent aussi
admirablement des mains et des mâchoi-
res ; couteaux, fourchettes, sont action-
nés, sans ensemble celle fois, mais avec
une dextérité vraiment surprenante.
Les nombreuses miches de pain frais
et les plats de victuailles disparaissent
comme par enchantement. 11 faut dire
que l'air matinal avait éveillé l'appétit
à ies jeunes estomacs si faciles, qui n'a-
vaient pas besoin de cela il est vrai, ni
même d'appéritit Dubonnel pour faire
honneur à la table.
En moins de vingt minutes, il ne res-
tait du banquet-lunch que plats, assiet-
tes, bouteilles vides. Les gymnastes
après une récréation, rentrèrent tout
heureux dans leur famille, eu attendant
avec impatience le banquet de l'année
prochaine.
Un Chemin de Fer
En 1886, nous demandions un Casino
de la Plage ; nous avons mis vingt ans
pour l'obtenir ; il s'élève, en 1906, au
Château Deganne, une des plus gracieu-
ses attractions de noire saison balnéaire,
comme une des plus fécondes, avec le
Syndical d'Initiative et le Golf-Club,
pour faire oeuvre de publicité, attirer
des touristes et des hivernants, aug-
menter notre colonie étrangère.
Ce premier voeu réalisé, nous passons
à notre deuxième desideratum. S'il met
autant île temps pour éclore, nous au-
rons le loisir d'en recauser, jusqu'en
1926. L'Avenir a le privilège de faire
du temps son complice.
Quel est donc ce deuxième voeu, que
nous avions d'ailleurs formulé, il y a
vingt ans déjà, en même temps que
l'autre.
A celte époque on demandait une
route pour aller à la Pointe du Sud, là
où se trouvait le sémaphore, et l'on
prenait pour argument l'aident désir
qu'ont nos visiteurs d'aller voir les bords
de l'Océan.
Un peu plus tard, l'idée prit corps et ja
largit. N'ayant rien obtenu en fait de th
ule, l'opinion publique toujours avide
progrès, loin d'atténuer son deside- fo
tum. en accrut au contraire les pré- c'<
niions. d<
On observa que la côte nord et ouest ™
! la France, que les rivages de Nor- *
andie et de Bretagne étaient desser- 'a
s par des voies de communications el
(liant entre elles toutes les villes d'eaux Ç*
i littoral, par des chemins de fer d'in- *
irét local, par des tramways. A qui ™
jnc ces villes d'eaux le doivent-elles t "
leurs députés, à leurs conseillers gé- s.
éraux, à leurs maires. Et ces villes ||
eaux ne sont pourtant que des stations '
altiéaires, ne pouvant offrir par consé- "
uent qu'une saison fcslivale.
Dans le Sud-onest, en deçà de la Ga-
onne, nos villes d'eaux sont des Sta- j
ions hivernales climatiques, qui
eçoivenl pendant les quatre saisons de
année, des étrangers venant des quatre j J
oins du monde. j ^
A quoi faut-il attribuer cette durée ' <
aisonnièreî Vous le savez aussi bien j
|ue moi : au chaud climat du midi, qui {
ait contraste avec la glace et les neiges <
lu nord et du centre de la France, de |
'Angleterre, de la Belgique, de l'Aile- ,
nagne, de la Russie ; à la douceur du i ]
itloral océanique réchauflé par le Gulf- j
itream ; à la perméabilité des sols gi- ,
■ondins el landais, à leurs dunes, à leurs j
sables conservateurs et réflecteurs de ■ j
a chaleur solaire; à ce grand massif \
forestier de pins maritimes qui forment !
ivec les dunes une barrière contre les i
pents du large, font monter le nuage, J
rendent les pluies plus rares, et parfu- j
ment les airs des effluves lérébenlhinées !
le la sève ; à une régularité de tempé-
rature exempte de ces sautes brusques
que l'on constate sur le littoral médi- '
lerranéeu.
Tout cela a été dit cent fois ; il semble
enfantin de le répéter.
Mais alors, comment se fait-il que ces
Stations hivernales climatiques ne
bénéficient pas, de la part de l'Etat, des
administrateurs politiques, des Compa-
gnies de chemins de fer, des mêmes
avantages dont jouissent les autres vil-
les d'eaux et stations balnéaires fran-
çaises ?
Une vérité s'est fait jour peu ô peu :
il faut un Chemin de fer du littoral
de Gascogne.
Le projet en a été sérieusement étudié
par son auteur M. Clétneucey ; mais
comme toutes les idées grandes et jus-
tes, il a trouvé des détracteurs, il a
contrarié des intérêts routiniers, et
après avoir coûté beaucoup d'argent en
plans et devis, il s'est transformé pour
partie en une nouvelle voie ferrée des j
perpendiculaires qui dans les Landes j
appartiennent à la Compagnie du Midi ; ■
et pour partie d'autre part, en un :
souhait platonique de création d'une
rade sur le quai de St-Ferdinand à \
Arcachon.
Nous n'avons pas plus à nous occuper '
ici, des inquiétudes que peut éprouver
la Compagnie du Midi à voir se créer
sur le littoral atlantique, une ligne pa-
rallèle à celle qu'elle exploite par Mor-
cenx, Dax, Pau et Bayonne ; qu'à nous
attarder à cette bulle de savon, à ce
dérivatif, à ce leurre, la rade d'Eyrac,
inventé très probablement par le faiseur
de belles promesses que connaît tout
Arcachon.
Sans doute un Chemin de fer du
litioral de Gascogne peut être consi-
déré comme un concurrent de la ligne
du Midi, Bordeaux, Pau, Bayonne ; mais
tout aussi exactement pourrait-il eu
être estimé l'avantageux auxiliaire.
Des forêts sont à exploiter sur la côte
et seraient bien plus utilement desser-
vies par une ligne du littoral rejoignant
à Arcachon la ligne du Midi, que par
Suanlité de perpendiculeires qui font
es trajets considérables par aller et
retour sur la même voie.
La côte océane girondine et landaise
est destinée, en raison des rivages de
la mer, comme de l'important massif
forestier dont nous avons parlé plus
haut ; à voir se développer toutes les
stations de celte immense el superbe
plage.
Arcachon, La Salie, Biscarosse-les-
Bains, Mimizan, Conlis, Cap-Breton,
Vieux-Boncau, Biarritz, sont autant de
Stations hivernales climatiques, à
l'état de germe, à l'état d'embryon,
(nous parlons ici des centres intermé-
diaires) ; et à l'état de prospérité crois-
sante et de progrès émerveillants, si
l'on parle des deux têtes de ligne Biar-
ritz et Arcachon.
J'enleuds bien l'objeclion qu'on m'op-
pose.
Aujourd'hui une conception grandiose
est apparue : C'est la création d'une
Route automobile eutre Arcachon et
Biarritz.
Je me hâte de répondre : De grâce,
que l'un n'empêche pas l'autre l Si
réellement vous voulez faire une Route
automobile, avouez que' vous y mettez
le temps. Dieu me garde d'en faire la
critique el j'applaudirai des deux mains
à sa fondation ; mais deux scrupules
agitent mon esprit. Cette route n'a pour
objectif que le nombre restreint des
grands favorisés de la fortune; et le
chiffre formidable à aflecter à sa forma-
tion, une dizaine de millions, est-il aussi
facilement réalisable, qu'un chiffre égal
ou même supérieur, consacré à l'établis-
sement d'un Chemin de fer du littorai
de Gascogne, qui transporterait tout le
monde, et qui naturellement serait payé
par tout le monde.
Voilà pourquoi le projet de M. Clé-
mencey, qu'il a peut-être abandonné
lui-même, a conservé plus vivaces que
nais, et conservera toutes nos sympa- ti<
es jusqu'à sa complète réalisation. d<
Ju'il prenne naissance sous la modeste
'me d'un tramway à voie normale, ai
>sl-à-dire permettant, sans transhor-
ment, le raccord avec les lignes- I ai
bres ; qu'il se contente de partir | v<
arcachon, gare terminus, ponr suivre I C
côte par La Salie, jusqu'à Biscarosse . ti
Mimizan ; qu'il nous offre simplement j li
lie petite ligne embryon u aire destinée j v
transporter les voyageurs et peut-être i
ss poteaux de mine, à relier entre elles ! e
MIX stations dont l'une est sur le Bas- C
n, l'autre sur l'Océan ; et l'on aura li
5jà réalisé un colossal progrès dans t«
intérêt de la côte, et dans l'intérêt s
Arcachon.
Le vice originaire de la gare d'Arca-
tion, c'est d'être un point terminus ; on
vient par le même chemin par lequel .
eu faudra repartir. i
Pas Je trains de nuit, pas de transit,
as de communications avec d'autres j
entres ; la vassalité obligatoire de Bor- [
eaux qui nous règle a son bon plaisir, j
t qui peut nous faire défaut pour
loyan ; telle est notre situation actuelle.
De même que les villes se construisent
t s'agrandissent vers l'ouest et suivant
» cours du fleuve quand il y en a en,
le même les voyageurs se portent vers
e midi, vers le soleil el sa chaleur ; et
'objectif d'Arcachon, comme celui du
chemin de fer du littoral de Gasco-
me, doit être Biarritz, parce que Biar- j
•Hz qui, il y a vingt ans, était notre j
*çale, nous a aujourd'hui, il faut hélas j
e reconnaître, uous a aujourd'hui dis I
;ancés. j
Pour assurer la défense, le progrès, ■
a fortune d'Arcachon il no suffit pas de j
fairo une jetée-promenade el de promet- S
Ire une rade à Saint Ferdinand. Avec
[res colifichets puérils et ces projets en- !
dormeurs, ou nous prend si peu au
sérieux, on nous tient pour quantité si
négligeable, qu'on a vu surgir ces der- !
niers temps la stupéfiante proposition
de reculer de Lamothe à Facture notre
gare de raccordement, le seul point
Îui nous permette même de loin, sinon .
o figurer sur l'horaire du moins sur le j
trajet direct des grandes lignes. i
Et nous subissons avec veulerie, l'a- ]
brulissan te infériorité dans laquelle nous
tiennent non des administrateurs de
mérite et dévoués, mais des politiciens
sans vergogne, qui n'ont pas même
conscience de la valeur de nos intérêts. '•
Il faut donc reprendre ce projet da
Chemin de fer du littoral de Gasco- '
gne. Il nous faut au moins un tramway
du littoral. Assez de bluft, assez de projet ,
Odeliu, assez de belles promesses, assez !
de poudre aux yeux. !
Si le maire et le conseil municipat
sont incapables de faire mieux que les
exercices de toupies politiques auxquels ,
ils se livrent depuis quelques années, j
qu'ils démissionnent et qu'on les rem-
!)lace! Il sera aisé de faire ce qu'ils
ont ; il ne sera pas difficile de faire
mieux.
Au lieu de traiter les questions d'af-
faires, nous nous laissons dévorer par
l'irritante politique Nos mandataires se
sont particulièrement préoccupés de se
faire distribuer du ruban rouge ou du
ruban violet ; en voilà un progrès pour
le pays ! Et l'hiver s'est passé en polé-
miques dont les dessous sont bien peu
intéressants.
S'agissait-il des inventaires des biens
d'église, on lisait dans ArcachonJour-
nal, une feuille radicale :
« Pourquoi tout co remue-ménage qui
faisait supposer une résistance acharnée
des fidèles î Parce que Veyrier-Monla-
gnères a vu 'à une occasion de montrer
â certains milieux politiques avancés,
qu'il étail radical-socialiste et parlant
anti-clérical, quitte à raconter ensuite
aux catholiques, que s'il avait pris de
telles mesures, c'est parce qu'il y avait
été forcé. »
Et en effet, on lisait aussitôt dans La
Vigie, journal que paye le maire :
* En acceptant la préseuce de la trou-
pe, à laquelle il était opposé, le maire a
décliné une responsabilité que l'Admi-
nistration le menaçait de faire peser sur
lui. »
L'Arcachon-Journal ajoute :
« Ce que le Maire d'Arcachon a oublié
de nous dire, c'est qu'il avait refusé à
M. Ortille de répondre de l'ordre sans la
force armée, quelques jours avant les
inventaires. Dans l'audience correction-
nelle le Maire s'est efforcé de faire
retomber toute la responsabilité sur M.
le Curé, qui n'était pour rien dans la
manifestation. »
Voilà 1'apprécialion du journal radical.
Encore pardonnerions-nous au Maire
d'être un politicien pileux dont la car-
rière est brisée, s'il se montrait adminis-
trateur sortable.
Mais qu'a-l-il fait pour la défense de
ta Plage, pour la publicité locale, pour
la création d'un hospice, pour l'exten-
sion de la voirie en forêt, pour la ciéa-
tion de vice consulats d'Amérique el de
Russie, pour la construction d'une
église russe, pour l'éclairage de la ville
à l'électricité ; qu'a-l-il fait depuis huil
ans? Rien, que grouper derrière les
quatre grosses colonnes de la petite
mairie, un parti de gardes-du-corps, qui
passent leur tempsàsurveiller, dénigrer,
rapporter, exciter aux haines el aui
divisions pour mieux tirer à eux la cou
verlure, et se reudie indispensables, en
faisant se disputer les autres.
Aussi désespérant de jamais rien voit
sortir d'utile des mains d'une pareille
municipalité, nous ne désespérous pour
tant pas de susciter et d'éveiller l'eflor
des initiatives privées, auxquelles nous
n'avons jamais en vaiti fait appel ; e
qui ont seules réalisé les quelques gran
des choses dont Arcachon bénéficie.
( Voilà pourquoi nous croyons à U créa
on d'un Chemin de fer du littoral 1 '
e Gascogne.
Tout au moins pensons nous que son
morce est possible jusqu'à Mimizan.
Ne craignant la comparaison avec
ucune autre ville du littoral, nous n'a-
ons pas à redouter la concurrence,
lelte idée étroite n'a d'ailleurs jamais
rouvé place dans l'esprit des stations
ittorales qui se sont reliées par des
oies ferrées.
Nous né cesserons de le répéter : il
ist grand temps pour nous d'avoir un
Conseil municipal autonome, autochtone,
ibre, et bien composé ; il est grand
emps de ne plus polilicailler, mais de
longer à la fortune d'Arcachon.
E.O.
»
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CHRONIQUi
i
Ko Kéiceut. — Nous avions l'En
> nence grise et nous tombons de Chary
de en Scylia ; nous avons le Réger
\ C'est de M. CANTON que nous voulo
parler. Voilà un particulier qui arri
des Landes depuis quelques mois, c'<
> son droit. Il est nommé secrétaire
. chef de cabinet, comme on voudra.
. voilà qu'il veut gouverner les sociétés
ies particuliers, il taille, il tranche,
s commande et décommande les fél
v impose des communiqués aux journal
- met à l'index qui lui déplaît. Cela va-
- durer longtemps ; sommes-nous sous
9 régime de la Terreur ? Si, sous bien (
B rapports, nous ne sommes pas salisfa
9 de l'Administration actuelle, va-t-il fall
i en plus supporter les lubies de Canto:
g
Nouveau Bntonu. — A l'occasi
^ de la fêle locale, un bateau automob
, i d'un grand tonnage, construit par
' pêcheries de l'Océan, et apparlenan
M. Emiliea Lacaze, d'Ares, a faildimi
" | che le service entre cette ville el Ar
chon. Il a été fait quatre voyages, d<
deux dans la matinée et deux di
e l'après-midi.
Clun Alpin. — Dernièrement
't tenait à Bordeaux le Congrès du Cl
IS Alpin, section du Sud-Ouest. Après a\
* épuisé l'ordre du jour, les membres
l" celle association décidaient de faire i
excursion au Cap d'Arcachon.
»• .i Partis lundi iW mars par le train
7 heures 90, de Bordeau, an certain
nombre de congressistes ont débarqué a
La Teste, et guidés par M. l'ingénieur
Durégne, ils ont traversé La Teste et
sont entrés dans la forêt, où, le long de
la route, l'honorable vies-président de
la section leur a fourni maints rensei-
Snements de grand intérêt, tant an point
e vue historique qu'au point de vue
scientifique.
La petite caravane a gagné le Moul-
lean où l'attendaient deux canots auto-
mobiles de là Compagnie « l'Urbaine »
pour la transporter au Cap d'Arcachon.
Après déjeuner, les congressistes sont
allés voir l'Océan el sont rentrés A Ar-
cachon où ils ont visité la Ville d'Hiver,
dont ils ont admiré le site comparable à
nul autre.
Par le train de 4 h. 45, les membres
du Club-Alpin ont regagné Bordeaux;
où, le soir, ils devaient assister à une
conférence.
Nous avons pu nous entretenir avec
quelques-uns de ces messieurs : ils nous
ont exprimé leur vif regret de ne pou-
voir séjourner plus longuement dans
notre cité que tous s'accordaient A trou-
; ver ravissante.
i C'est avec grand plaisir que nons
j enregistrons celle appréciation flatteuse
mais pleinement justifiée.
Heho de Parle. — On lit dans
l'Echo de Paris du 24 mars :
Le maire d'Arcachon M. Veyrier-
Montagnires, est venu pour voir
Edouard Vil, à qui il a fait deman-
der une audience.
Cet entrefilet a été reproduit par la
Grande Gironde.
Peste! Il a de l'a-plomb II. le Maire
d'Arcachon. Nous le féliciterions de dé-
sirer, comme tous les Arcachonnais
d'ailleurs, que S. M. le roi d'Angleterre
| daignât houorer notre ville de sa visite;
mais nous ne pouvons le féliciter, s'il
échoue, d'avoir tenté à l'étourdie une
démarche de cette importance, qui au-
I rail dû être appuyée par de très hautes
j relations. On n'aborde pas les chefs
! d'Etal, comme un ministre ou un député.
! Notre confrère l'Echo de Paris ne dit
pas même que M. Veyrier-Montagnères
ait été reçu. Il est à craindre que ce ue
soit *. non pas un échec au roi ; mais
pour ce maire pies entreprenant qu'heu-
reux, un échec de plus.
Vol de ItolM. — Dans la nuit de
dimanche à lundi, l'agent de ville Can-
delon surprit vers minuit et demie, le
sieur D..., de St-Ferdinand, conduisant
une charrette pleine de billons de bois
de pin vert. Après interrogatoire, le
délinquant a avoué avoir volé ce bois
dans la forêt de M. Lalanne, au Moulleau,
où il avait abatte des pins nuitamment.
Procès-verbal a été dressé par M. Cham
pol, commissaire de police.
«trnnd Cmtê, — Succès des Lochàrd-
I Breval, duettistes, dans leurs scènes do
la vie militaire ; voulez-vous rirel venes
voir le désopilant comique Dervieux, le
' même qui fit rire le Nonce. Mlles Meri-
■ dor, la pétillante Audeval. Succès de
; Mlles Jeannetly, Delille. Gaby, Dariant,
1 Morales. Au piano, le maestro Rainaud.
Débuts du tin diseur Signant ; Mme
* Dangis, excentrique. Le 4 avril, les
Cam-Jeann', du Moulin-Rouge.
j Entrée libre, soupers froids.
* Vente luaportauate. — Voir aux
» annonces la vente importante du ïnobi-
i lier ayant appartenu à Madame la Maré-
- chale de Saint-Arnaud.
Heeeneetnentdeln Population.
— Les opérations du recensement de la
.1 population d'Arcachon aa 4 mars 1906
ont donné :
Habitants, 10.498 ; ménages. 2.374 ;
* maisons, 2.562.
s Au 4 mars 1901, les résultats étaient :
> 9 776 habitants ; ménages, 2.547 ; mai-
* sons. 2.380.
Donc différence en faveur de 1906, de
772 habitants, 237 ménages, 182 mai-
I sons.
I Bgllae St-Ferdinmud. — Vendre-
di 6 avril, à 3 h., concert religieux doo-
i- né par les Chanteurs Pyrénéens.
Aviron Arenebonnnla. — Lundi
|s 26 mars, celte Société a reconstitué son
e bureau comme suit : MM. lieutenam-
5l colonel Godon, président ; D. Valteau et
u A. Garcias, vice-présidents ; Marraut et
n F. Audoir, secrétaires ; Ch. Lecoq, tré-
't sorier ; E. Husson, archiviste et starter;
it Roques, arbitre ; Dr Moyzès, Lagarde,
s Nouanx, Ormières, Lemélayer, Fosseca-
t' ve, commissaires ; Orner Andorre, chef
lj d'eutrainement. La dste des régates in-
le ternationales a été fixée au 26 août.
ÏS Hôtel des Plneet Continental.
ts — Récemment arrivés :
ir Fiimilles Widdriugton, Cresswell, Miss
T Herbert, Funck, Peiguot, Trébucien,
I général de Rieseukampf, de Kobyluiska,
Van Veizen, vicomtesse d'Anterroches,
■- Bi b i rd, Dupuy, Trôvàui, Puplan,Jlorl»,
"* Miss Tarn, Miss Fitz-CUrme, deCorbUo,
na Brigonnet, Gibb, Miss Jones, docteur et
J" Mlle O. Flaherty, Oartier-Bresson. "
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