Titre : L'Auvergne littéraire et artistique
Éditeur : [s.n.] (Clermont-Ferrand)
Date d'édition : 1934-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413715h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5903 Nombre total de vues : 5903
Description : 01 mars 1934 01 mars 1934
Description : 1934/03/01 (A11,N73)-1934/06/30. 1934/03/01 (A11,N73)-1934/06/30.
Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne Collection numérique : Fonds régional : Auvergne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5428276t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-25578
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2008
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- AVANT-PROPOS (DrP. BALME).
- .......... Page(s) .......... 11
- NOTRE-DAME DE CLERMONT (M. G. ROUCHON).
- EGLISE ET CHAPITRE CATHEDRAL.
- .......... Page(s) .......... 21
- LE CULTE A LA CATHEDRALE.
- L'EGLISE CATHEDRALE ET LE CHAPITRE PENDANT LES XVIe, XVIIeET XVIIIeSIECLES.
- .......... Page(s) .......... 143
26 NOTRE-DAME DE CLERMONT
dre par le terme d'école d'art roman auvergnat, dans le congrès
des Sociétés Savantes de Clermont-Ferrand 1931. Compte rendu au
Journal officiel).
W. Henry du Ranquet, dans l'étude sur la cathédrale qu'il a donnée
au congrès archéologique de Clermont, en 1924, est bien d'avis que
la crypte en question ne peut avoir appartenu à l'église de saint
Namace, « laquelle, dit-il, était sur plan basilical », mais il refuse
de l'attribuer à celle d'Etienne IL
Il se range à une opinion émise par M. l'abbé Raphanel, qui intro-
duisait entre ces deux églises, historiquement connues, une troisième
ignorée jusque-là et dont il place la date approximative vers la fin
du huitième siècle. M. du Ranquet a repris cette hypothèse, l'appuyant
de son autorité incontestée d'archéologue, mais ne donnant encore,
il peut y revenir, que des arguments qui laissent place au doute.
Le principal est le fait que l'évêque Hadebert ait demandé à nou-
veau, peu avant l'année 768, à Rome, de nouvelles reliques des saints
Agricol et Vital. Celles que la cathédrale possédait depuis deux siècles
avaient donc disparu. « Cette nouvelle demande à Bologne de reliques
des mêmes saints patrons.pour la même église et l'intervention royale
impliquent une reconstruction de l'édifice, des reliques des mêmes
saints n'étant généralement concédées que pour une consécration
nouvelle. »
Nous n'essaierons pas de prendre parti dans cette discussion pure-
ment archéologique et dont le dernier mot n'a pas été dit. Notre but
est surtout de faire l'histoire du chapitre et du culte à partir du trei-
zième siècle, et pour les temps primitifs les données certaines sont
vraiment trop rares.
M. du Ranquet n'a énoncé jusqu'ici que très sobrement ses raisons.
Il en pourrait trouver, sans doute, de plus concluantes, relever les
caractères archéologiques des constructions par lui découvertes et
dire pourquoi elles lui semblent ne pouvoir être attribuées ni au
cinquième ni au dixième siècle. Jusque-là nous restons dans le doute.
, Nous remarquons seulement, comme l'a fait d'ailleurs M. le Dr Balme,
combien, non pas la salle centrale, . correcte et élégante, mais cet
étroit couloir qui l'entoure nous engagé à chercher la date probable
loin dans le passé. Ces réduits si peu réguliers qu'on baptise du nom
de chapelles rayonnantes, évoqueraient plutôt des chambres funé-
raires primitives qu'on eut tenu à conserver. Il fallait les relier au
nouveau sanctuaire : à cela aurait été destiné ce couloir, informe
embryon des savants déambulatoires de- nos églises romanes.
Voici le passage du Dr Balme auquel nous faisons alllusion : « Cette
« salle est accostée et contournée à l'est par un couloir qui dessert
« quatre petites loges carrées excentriques. Ce sont là des dispositifs
« primitifs qui prendront leur plein développement avec les églises
« des siècles suivants, mais ce ne sont pas des chapelles ainsi que
« nous le comprenons dans leur forme évoluée. Il s'agit de sortes
« de chambres funéraires peuplées de reliques que l'on vénérait par
dre par le terme d'école d'art roman auvergnat, dans le congrès
des Sociétés Savantes de Clermont-Ferrand 1931. Compte rendu au
Journal officiel).
W. Henry du Ranquet, dans l'étude sur la cathédrale qu'il a donnée
au congrès archéologique de Clermont, en 1924, est bien d'avis que
la crypte en question ne peut avoir appartenu à l'église de saint
Namace, « laquelle, dit-il, était sur plan basilical », mais il refuse
de l'attribuer à celle d'Etienne IL
Il se range à une opinion émise par M. l'abbé Raphanel, qui intro-
duisait entre ces deux églises, historiquement connues, une troisième
ignorée jusque-là et dont il place la date approximative vers la fin
du huitième siècle. M. du Ranquet a repris cette hypothèse, l'appuyant
de son autorité incontestée d'archéologue, mais ne donnant encore,
il peut y revenir, que des arguments qui laissent place au doute.
Le principal est le fait que l'évêque Hadebert ait demandé à nou-
veau, peu avant l'année 768, à Rome, de nouvelles reliques des saints
Agricol et Vital. Celles que la cathédrale possédait depuis deux siècles
avaient donc disparu. « Cette nouvelle demande à Bologne de reliques
des mêmes saints patrons.pour la même église et l'intervention royale
impliquent une reconstruction de l'édifice, des reliques des mêmes
saints n'étant généralement concédées que pour une consécration
nouvelle. »
Nous n'essaierons pas de prendre parti dans cette discussion pure-
ment archéologique et dont le dernier mot n'a pas été dit. Notre but
est surtout de faire l'histoire du chapitre et du culte à partir du trei-
zième siècle, et pour les temps primitifs les données certaines sont
vraiment trop rares.
M. du Ranquet n'a énoncé jusqu'ici que très sobrement ses raisons.
Il en pourrait trouver, sans doute, de plus concluantes, relever les
caractères archéologiques des constructions par lui découvertes et
dire pourquoi elles lui semblent ne pouvoir être attribuées ni au
cinquième ni au dixième siècle. Jusque-là nous restons dans le doute.
, Nous remarquons seulement, comme l'a fait d'ailleurs M. le Dr Balme,
combien, non pas la salle centrale, . correcte et élégante, mais cet
étroit couloir qui l'entoure nous engagé à chercher la date probable
loin dans le passé. Ces réduits si peu réguliers qu'on baptise du nom
de chapelles rayonnantes, évoqueraient plutôt des chambres funé-
raires primitives qu'on eut tenu à conserver. Il fallait les relier au
nouveau sanctuaire : à cela aurait été destiné ce couloir, informe
embryon des savants déambulatoires de- nos églises romanes.
Voici le passage du Dr Balme auquel nous faisons alllusion : « Cette
« salle est accostée et contournée à l'est par un couloir qui dessert
« quatre petites loges carrées excentriques. Ce sont là des dispositifs
« primitifs qui prendront leur plein développement avec les églises
« des siècles suivants, mais ce ne sont pas des chapelles ainsi que
« nous le comprenons dans leur forme évoluée. Il s'agit de sortes
« de chambres funéraires peuplées de reliques que l'on vénérait par
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