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pale de la Porte Saint-Martin, où 1400
nécessiteux trouvèrent pendant trois mois
de la nourriture et des subsides. Elu, aux
élections complémentaires du 2 juillet
1871, représentant de la Seine ;\ l'Assem-
blée nationale, il alla siéger au centre
gauche ; trois ans après, il fut envoyé par
ses électeurs dans le conseil municipal de
Paris (1874-1878). Il a été directeur de la
section française à l'Exposition de Phila-
delphie^ 876), à celle d'Amsterdam (1883)
et à celle d'Anvers (1886). C'est à l'occa-
sion de cette dernière qu'il fut nommé
commandeur de l'ordre de Léopold de
Belgique. Non réélu aux élections pour
la Chambre de 1876, Dictz-Monin fut,
pour les nombreux services rendus par
lui à la France, fait chevalier de la Légion
d'honneur le 10 avril 1877 et créé séna-
teur inamovible en 1883. Le 10 août de
la même année, il reçut la croix de com-
mandeur de la Légion d'honneur et mou-
rut à Paris le 2 janvier 1896.
H. Jouve, Dict, biogrn Taris, 1896, F.
Dietzel, Gaspard, typographe, né à
Strasbourg (xvne siècle), apprit le mé-
tier d'imprimeur dans sa ville natale, alla
ensuite, en 1653, s'établir à Montbéliard
ou, par suite de la guerre qui sévissait
dans cette contrée, il n'existait depuis
dix ans plus d'imprimerie. Il y ouvrit un
nouvel atelier typographique et y exerça
sa profession jusqu'en 1663. Pendant ce
laps de temps, il n'imprima qu'un très
petit nombre d'ouvrages, sa principale in-
dustrie étant le commerce de la librairie.
Il est sorti de son atelier : Sermon funèbre
prononcé aux obsèques du prince Othon-
Frédéric, Montb., 1653, in-40, texte alle-
mand ; — Christophe Forstneri epistolae
negocium pacis Osnabr'ùgi Monasteriensis
concernentes Montpclgardi, 1656,
petit in-12 de 140 pages, sans nom d'au-
teur ; — Elégie des misères du monde,
par Hugues Bois-de-Chesne, Montb.,
1656, in-12; — La Journée sainte ou Mé-
ditations et prières dévotes^ dédiée à la
duchesse Anne de Wurtemberg-Mont-
béliard, par Ch. Duvernoy, Montb., 1661,
in-12 de 311 pp. De 1664 à 1679, l'in-
dustrie deDietzel fut continuée par Claude
Hyp, homme Intelligent et actif.
I\ E. Tuefferd, Uimprimttit a Mon(bîliard}
Rev. d'Aïs, 1880, p. 317 et 328.
Dirpheini (de), Jean J, 57e prince-
évoque de Strasbourg (1306-1328), issu,
d'après quelques auteurs, d'une famille
noble de Suisse, était prévôt de Zurich
et chancelier de l'empereur Albert, quand
il fut envoyé par celui-ci, avec Philippe
de Rathsamhauscn, abbé de Pairis, a
Lyon auprès du pape Clément V, pour
le prier de décider de l'élection d'un
évêque de Strasbourg, le Chapitre ayant
partagé ses voix entre quatre concurrents.
Le pontife trancha la question en trans-
férant Jean de Dirphcim de son évêché
d'Eichstoedt à celui de Strasbourg. L'em-
pereur approuva le choix que le pape
avait fait de son chancelier, la ville de
Strasbourg y applaudit, le Chapitre même
avec tout le clergé reçurent volontiers
Dirphcim pour leur pasteur. Par la bonté
de son esprit, par sa sagesse, par ses ver-
tus, par ses libéralités et ses grandes
qualités, ducs à son application et à son
travail, il s'était bientôt fait aimer et
estimer. Sévère pour la discipline ecclé-
siastique, il défendit, en 1310, sous peine
d'excommunication, à tout le clergé de
son diocèse, d'attirer des jongleurs et des
comédiens aux jours de fêtes et rappela
aux prêtres, par une lettre pastorale du
12 mars 1317, l'obligation de garder la
dignité dans leurs vêtements, de ne point
porter des souliers rouges, jaunes ou verts
et de porter constamment la tonsure. La
même année, il condamna les béghards,
ces communistes du xive siècle, qui pré-
tendaient que l'homme pouvait s'élever
de vertus en vertus, au point de devenir
plus parfait que Jésus-Christ même, qu'un
béghard ne pouvait point pécher, que
tous les biens de la terre étaient com-
muns, etc. En 1321, il en agit de même
avec les béguines, qui, pour la plupart,
menaient une mauvaise vie et résistaient
à tout essai de réforme : le pape Jean XXII
approuva sa conduite. 11 reçut de l'em-
pereur Henri VU, par lettres datées de
Francfort du 28 novembre 1308, de
grands privilèges pour son Eglise ; et,
pour réparer plus abondamment les pertes
que celle-ci avait faites pour le service
de l'Empire, le prince lui donna tous les
juifs de l'un et l'autre sexe, qui habi-
taient Rhinau, Molshcim, Rouflach et
Soultz. Après la mort de Henri VII, lors-
que Frédéric-le-Bel eut été élevé à l'Em-
pire en même temps qu'une partie dea
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pale de la Porte Saint-Martin, où 1400
nécessiteux trouvèrent pendant trois mois
de la nourriture et des subsides. Elu, aux
élections complémentaires du 2 juillet
1871, représentant de la Seine ;\ l'Assem-
blée nationale, il alla siéger au centre
gauche ; trois ans après, il fut envoyé par
ses électeurs dans le conseil municipal de
Paris (1874-1878). Il a été directeur de la
section française à l'Exposition de Phila-
delphie^ 876), à celle d'Amsterdam (1883)
et à celle d'Anvers (1886). C'est à l'occa-
sion de cette dernière qu'il fut nommé
commandeur de l'ordre de Léopold de
Belgique. Non réélu aux élections pour
la Chambre de 1876, Dictz-Monin fut,
pour les nombreux services rendus par
lui à la France, fait chevalier de la Légion
d'honneur le 10 avril 1877 et créé séna-
teur inamovible en 1883. Le 10 août de
la même année, il reçut la croix de com-
mandeur de la Légion d'honneur et mou-
rut à Paris le 2 janvier 1896.
H. Jouve, Dict, biogrn Taris, 1896, F.
Dietzel, Gaspard, typographe, né à
Strasbourg (xvne siècle), apprit le mé-
tier d'imprimeur dans sa ville natale, alla
ensuite, en 1653, s'établir à Montbéliard
ou, par suite de la guerre qui sévissait
dans cette contrée, il n'existait depuis
dix ans plus d'imprimerie. Il y ouvrit un
nouvel atelier typographique et y exerça
sa profession jusqu'en 1663. Pendant ce
laps de temps, il n'imprima qu'un très
petit nombre d'ouvrages, sa principale in-
dustrie étant le commerce de la librairie.
Il est sorti de son atelier : Sermon funèbre
prononcé aux obsèques du prince Othon-
Frédéric, Montb., 1653, in-40, texte alle-
mand ; — Christophe Forstneri epistolae
negocium pacis Osnabr'ùgi Monasteriensis
concernentes Montpclgardi, 1656,
petit in-12 de 140 pages, sans nom d'au-
teur ; — Elégie des misères du monde,
par Hugues Bois-de-Chesne, Montb.,
1656, in-12; — La Journée sainte ou Mé-
ditations et prières dévotes^ dédiée à la
duchesse Anne de Wurtemberg-Mont-
béliard, par Ch. Duvernoy, Montb., 1661,
in-12 de 311 pp. De 1664 à 1679, l'in-
dustrie deDietzel fut continuée par Claude
Hyp, homme Intelligent et actif.
I\ E. Tuefferd, Uimprimttit a Mon(bîliard}
Rev. d'Aïs, 1880, p. 317 et 328.
Dirpheini (de), Jean J, 57e prince-
évoque de Strasbourg (1306-1328), issu,
d'après quelques auteurs, d'une famille
noble de Suisse, était prévôt de Zurich
et chancelier de l'empereur Albert, quand
il fut envoyé par celui-ci, avec Philippe
de Rathsamhauscn, abbé de Pairis, a
Lyon auprès du pape Clément V, pour
le prier de décider de l'élection d'un
évêque de Strasbourg, le Chapitre ayant
partagé ses voix entre quatre concurrents.
Le pontife trancha la question en trans-
férant Jean de Dirphcim de son évêché
d'Eichstoedt à celui de Strasbourg. L'em-
pereur approuva le choix que le pape
avait fait de son chancelier, la ville de
Strasbourg y applaudit, le Chapitre même
avec tout le clergé reçurent volontiers
Dirphcim pour leur pasteur. Par la bonté
de son esprit, par sa sagesse, par ses ver-
tus, par ses libéralités et ses grandes
qualités, ducs à son application et à son
travail, il s'était bientôt fait aimer et
estimer. Sévère pour la discipline ecclé-
siastique, il défendit, en 1310, sous peine
d'excommunication, à tout le clergé de
son diocèse, d'attirer des jongleurs et des
comédiens aux jours de fêtes et rappela
aux prêtres, par une lettre pastorale du
12 mars 1317, l'obligation de garder la
dignité dans leurs vêtements, de ne point
porter des souliers rouges, jaunes ou verts
et de porter constamment la tonsure. La
même année, il condamna les béghards,
ces communistes du xive siècle, qui pré-
tendaient que l'homme pouvait s'élever
de vertus en vertus, au point de devenir
plus parfait que Jésus-Christ même, qu'un
béghard ne pouvait point pécher, que
tous les biens de la terre étaient com-
muns, etc. En 1321, il en agit de même
avec les béguines, qui, pour la plupart,
menaient une mauvaise vie et résistaient
à tout essai de réforme : le pape Jean XXII
approuva sa conduite. 11 reçut de l'em-
pereur Henri VU, par lettres datées de
Francfort du 28 novembre 1308, de
grands privilèges pour son Eglise ; et,
pour réparer plus abondamment les pertes
que celle-ci avait faites pour le service
de l'Empire, le prince lui donna tous les
juifs de l'un et l'autre sexe, qui habi-
taient Rhinau, Molshcim, Rouflach et
Soultz. Après la mort de Henri VII, lors-
que Frédéric-le-Bel eut été élevé à l'Em-
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