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880 pages
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ments d'architecture, sous le titre de :
Architectura von Austheilung, Symmeiria
und Proportion der /Un/ S'àulen . . . .,
Niiremb., 1593, in-folio; — Architectura
von Porta/en und Thrirgerichten, das
ander. Buch, Strasbourg, 1694, in-folio,
probablement une nouvelle édition. —
Heincken, le seul auteur avec Sandrart
et Jules Renouvier, lui attribue le dessin
des pièces suivantes : L'Ascension d'Eli,
1589, — celui de ses tableaux qu'on esti-
mait le plus —, et Y Ascension de Jésus-
Christ, gravé par Martin Grcuter; —La
Vérité triomphante, gravé par son petit-
fils Barthélémy, — La Chute de Phaéton,
gravé par lui-môme.
R. Ménard, L'Art en Als.'Lorr,, p. 80. — Le
Magasin pittoresque, 1856, p. 305. — Ohne-
sorge, Wendel Dietterlin, Mater von Slrassburg,
1893. — Le Mirliton An Ier juin 1884. - Gran-
didier-Ingold, Nouv. auv. inéd., II, 148.
— Hilaire, peintre, fils du précédent,
né à Strasbourg, fut élève de son père et,
par conséquent, aussi imitateur de son
genre, sans cependant atteindre à sa
notoriété. On ne connaît guère de ses
travaux; on sait seulement qu'en 1574 il
peignit les figures du Brudcrhof et, en
1620, le Mont des Oliviers qui se trouvait
autrefois dans le cloître des dominicains
«ï Strasbourg. En 1617, il peignit aussi
les figures que l'on voyait jadis au Neu-
bau de l'hôtel de ville et dora la chaire
de la cathédrale. — Son fils, Barthélémy,
ornemaniste et graveur habile, né à Stras-
bourg en 1609, se forma à l'art dans
l'atelier de son père. Heureusement doué,
son talent se développa rapidement. Déjà
en 1621, n'ayant encore que l'âge de
onze ans, il dessina et grava en deux
planches Jésus conspué dans la cour de
la maison de Caïphe d'après le Calvaire,
peint par son père en 1620 aux domini-
cains 5 on y trouve l'inscription : Mons
Olivarum in Proedicatorum collegio de-
pictus et anno 1621, a filio suô Bartholo-
meo cet. suoe IX delineatus. Il grava aussi
quelques tableaux peints par son aïeul
Wendelin, entre autres La Vérité triom-
phante. Il laissa un fils qui ne pouvait
manquer de marcher sur les traces de
ses ancêtres. Jean-Pierre, né à Strasbourg
en 1642, devint également habile dans
le métier sous la sage direction de son
père. Il est l'auteur du frontispice et d'un
recueil de 32 planches de costumes stras-
bourgeois du Strflssburgs Trachlenbilch-
lein (Petrus Dietterlin delineavit), gravés
par Martin Hailler et édités par Fréd.
Guill. Schmuch vers 1676, ainsi que de
plusieurs planches sur la cathédrale.
Ohnesorge, toc. titat, — fa Mirliton, N° du
l«Juin 1884. — Aimé Reinhard, Le Temple-
Neuf, p. 32.
\}\6\zfJosse-Louis. Voy. Decius.
Dietz, Benjamin, poète, traducteur à
Strasbourg, a laissé plusieurs ouvrages,
entre autres : une traduction en allemand
du Voyage de Charles X en Alsace par
Fargès-Méricourt, Strasb., 1829, pet. in-
folio; — Gedichte, Strasb., 1830, in-12;
— Kleine Gedichte, 1826 (Catal. Braun-
wald, I, 31); — Kurtzer Abriss der Ge~
schichte des Elsass par Ragon, id. 1831,
in-12 de (vm)-240 p. ; — Die Èlsàssische
Biihne, Strasb., 1837., in-40, ouvrage mort
né dont un seul numéro a paru; — Op/er-
flamme au/des Vaterlands Weihaltar, id.
1834, in-12.
Dietz-Monin, Charles-Frédéric, indus-
triel et homme politique, né à Barr le
13 septembre 1826, appartenait à une
famille qui se livre depuis longtemps, en
Alsace, à la filature du coton. L'un des
membres, le manufacturier Dietz Jean-
Daniel, maire de Barr, sa ville natale, et
membre du conseil général du Bas-Rhin,
s'est rendu célèbre par l'introduction
dans sa teinturerie du rouge d'Andri-
nople, branche d'industrie dont nos in-
dustriels alsaciens lui sont redevables.
Ses études classiques terminées, Charles-
Frédéric embrassa la carrière de l'indus-
trie. Par son mariage, en 1853, avec une
demoiselle Monin-Japy, il entra dans la
maison Japy frères qui a des établisse-
ments d'horlogerie et de quincaillerie à
Beaucourt et à Paris. Vice-président de
la chambre syndicale de la quincaillerie
à Paris en 1863, il en devint président,
directeur du comptoir des quincailleries
de l'Kst et juge au tribunal de commerce
de la Seine, puis président de cette
Chambre, Pour l'Exposition universelle
de 1867, il fut secrétaire de la classe 941
délégué de la classe 40 et adjoint au jury
de la classe 95. Pendant le siège de Paris»
Dietz-Monin organisa la cantine munien
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ments d'architecture, sous le titre de :
Architectura von Austheilung, Symmeiria
und Proportion der /Un/ S'àulen . . . .,
Niiremb., 1593, in-folio; — Architectura
von Porta/en und Thrirgerichten, das
ander. Buch, Strasbourg, 1694, in-folio,
probablement une nouvelle édition. —
Heincken, le seul auteur avec Sandrart
et Jules Renouvier, lui attribue le dessin
des pièces suivantes : L'Ascension d'Eli,
1589, — celui de ses tableaux qu'on esti-
mait le plus —, et Y Ascension de Jésus-
Christ, gravé par Martin Grcuter; —La
Vérité triomphante, gravé par son petit-
fils Barthélémy, — La Chute de Phaéton,
gravé par lui-môme.
R. Ménard, L'Art en Als.'Lorr,, p. 80. — Le
Magasin pittoresque, 1856, p. 305. — Ohne-
sorge, Wendel Dietterlin, Mater von Slrassburg,
1893. — Le Mirliton An Ier juin 1884. - Gran-
didier-Ingold, Nouv. auv. inéd., II, 148.
— Hilaire, peintre, fils du précédent,
né à Strasbourg, fut élève de son père et,
par conséquent, aussi imitateur de son
genre, sans cependant atteindre à sa
notoriété. On ne connaît guère de ses
travaux; on sait seulement qu'en 1574 il
peignit les figures du Brudcrhof et, en
1620, le Mont des Oliviers qui se trouvait
autrefois dans le cloître des dominicains
«ï Strasbourg. En 1617, il peignit aussi
les figures que l'on voyait jadis au Neu-
bau de l'hôtel de ville et dora la chaire
de la cathédrale. — Son fils, Barthélémy,
ornemaniste et graveur habile, né à Stras-
bourg en 1609, se forma à l'art dans
l'atelier de son père. Heureusement doué,
son talent se développa rapidement. Déjà
en 1621, n'ayant encore que l'âge de
onze ans, il dessina et grava en deux
planches Jésus conspué dans la cour de
la maison de Caïphe d'après le Calvaire,
peint par son père en 1620 aux domini-
cains 5 on y trouve l'inscription : Mons
Olivarum in Proedicatorum collegio de-
pictus et anno 1621, a filio suô Bartholo-
meo cet. suoe IX delineatus. Il grava aussi
quelques tableaux peints par son aïeul
Wendelin, entre autres La Vérité triom-
phante. Il laissa un fils qui ne pouvait
manquer de marcher sur les traces de
ses ancêtres. Jean-Pierre, né à Strasbourg
en 1642, devint également habile dans
le métier sous la sage direction de son
père. Il est l'auteur du frontispice et d'un
recueil de 32 planches de costumes stras-
bourgeois du Strflssburgs Trachlenbilch-
lein (Petrus Dietterlin delineavit), gravés
par Martin Hailler et édités par Fréd.
Guill. Schmuch vers 1676, ainsi que de
plusieurs planches sur la cathédrale.
Ohnesorge, toc. titat, — fa Mirliton, N° du
l«Juin 1884. — Aimé Reinhard, Le Temple-
Neuf, p. 32.
\}\6\zfJosse-Louis. Voy. Decius.
Dietz, Benjamin, poète, traducteur à
Strasbourg, a laissé plusieurs ouvrages,
entre autres : une traduction en allemand
du Voyage de Charles X en Alsace par
Fargès-Méricourt, Strasb., 1829, pet. in-
folio; — Gedichte, Strasb., 1830, in-12;
— Kleine Gedichte, 1826 (Catal. Braun-
wald, I, 31); — Kurtzer Abriss der Ge~
schichte des Elsass par Ragon, id. 1831,
in-12 de (vm)-240 p. ; — Die Èlsàssische
Biihne, Strasb., 1837., in-40, ouvrage mort
né dont un seul numéro a paru; — Op/er-
flamme au/des Vaterlands Weihaltar, id.
1834, in-12.
Dietz-Monin, Charles-Frédéric, indus-
triel et homme politique, né à Barr le
13 septembre 1826, appartenait à une
famille qui se livre depuis longtemps, en
Alsace, à la filature du coton. L'un des
membres, le manufacturier Dietz Jean-
Daniel, maire de Barr, sa ville natale, et
membre du conseil général du Bas-Rhin,
s'est rendu célèbre par l'introduction
dans sa teinturerie du rouge d'Andri-
nople, branche d'industrie dont nos in-
dustriels alsaciens lui sont redevables.
Ses études classiques terminées, Charles-
Frédéric embrassa la carrière de l'indus-
trie. Par son mariage, en 1853, avec une
demoiselle Monin-Japy, il entra dans la
maison Japy frères qui a des établisse-
ments d'horlogerie et de quincaillerie à
Beaucourt et à Paris. Vice-président de
la chambre syndicale de la quincaillerie
à Paris en 1863, il en devint président,
directeur du comptoir des quincailleries
de l'Kst et juge au tribunal de commerce
de la Seine, puis président de cette
Chambre, Pour l'Exposition universelle
de 1867, il fut secrétaire de la classe 941
délégué de la classe 40 et adjoint au jury
de la classe 95. Pendant le siège de Paris»
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