Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-17
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 17 mars 1929 17 mars 1929
Description : 1929/03/17 (Numéro 18790). 1929/03/17 (Numéro 18790).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5415575
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2008
LE GAULOIS DIMANCHE 17 MARS 1929
3
sujets (figures ou paysage) et les pein-
L'escalier conduisant à'l'étage sùpé-'
rieur prend son départ à l'extrémité de
çes salles.
La première salle du deuxième étage
groupe des œuvres de transition ou
d'isolés comme Carpeaux, Flandrin et
Chassériau évoquent 1'influance d'In-
gres et de Delacroix, cependant que
Courbet inaugure'la fin du dix-neu-
siècle, représentée par le por-
trait par Ricard, Hébert, Delaunay (por-
trait de Mme Bizet, exposé pour la pre-
mière fois), pour la peinture de genre
par Meissonier, pour le paysage par Ra-
dier, etc. On y trouve surtout les re-
présentants de cet « exotisme » qui se
développe surtout à ce moment Ma-
rillat, Belly, Dehodencq. peintres de
J'ouest Ziem, peintre de Venise, ou
.îftçgnaultjaiDauzats, peintres de l'Espa-
gne. i-
La Vérus marine, de Cabaïiel, intro-
duit à la salle suivante consacrée à la
peinture officielle » (ainsi que la
salle qui lui sert d'annexe et qui se si-
tue à l'entrée du Musée de la Mariner
Fantin-Latour et ses trois groupes de
portraits les peintres assemblés au-
tour de Manet, les poètes, avec Ver-
laine et Rembaud, les musiciens, au-
tour de Chabrier y occupent la place
d'honneur. Les entourent Carrière,
Gustave Moreau, Henner, et les « aca-
démiques » Baudry, Delaunay, Carolus-
Durand, etc. Enfin quelques artiste-,
marquent un reflet de l'art moderne qui
se développe à côté d'eux, tels Bastien-
Lepage ou Roll.
Cette salle constitue principalement
des apports du Luxembourg, ainsi que
les deux qui suivent. La première réu-
nit auprès de Degas et de Puvis de Cha-
vannes, Monticelli et des peintres qui
eurent il la fin du siècle une position,
une façon de sentir bien à part et que
l'on n'avait pas encore eu-l'occasion de
grouper. Tels Bonvi, G. Régamey, qui
fut élève de Lecoq de Boishaudran
dont'on voit pour la première fois le
'portrait par lui-même, donné par R. Ré-
gamey, Ribot, Cals Vollon, etc. Bazille
marque la transition avec l'impression-
nisme, qu'évoque un Sisley;
Enfin la grande salle qui achève cet
ensemble a été consacrée à l'impres-
sionnisme. Face à la porte, les Femmes
au jardin, de Monet, s'aperçoivent de-
puis le palier. Dans la salle, le mur du
fond rassemble autour de l'Olympia, de
Manet -dont on expose pour la pre-
mière fois le portrait de Clemenceau,
offert par Mme Havemayer, de.New-
York. une cimaise d'oeuvres excep-
;tionnelles de Cézanne, Renoir, Degas,
;etc., etc.
Tous les grands impressionnistes sont
représentés dans cet ensemble qui s'a-
chève sur Gauguin et Van Gogh.
Cet important remaniement a pu être
réalisé grâce à la collaboration du dé-
partement des peintures et des dessins
et de la chalcographie, c'est-à-dire de
MM. Jean Guiffrey, Paul Jamot, Ga-
briel Rouchès et René Huyghe.
(1) Dont on expose pour la première fois le
portrait de Clemenceau, offert par Mme Have-
mayer, de New-York.
dlf LIVINGSTON "i
Affaires immobilières
dans la République Argentine
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.BUENOS-AYRES.
Référence» en France
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L'AMERIQUE LATINE
ARGENTINE
A l'occasion du départ de M.
Carlos Muape, de la sous-direction
de La Nacion, tout le personncl lui
a fait une démonstration de sympa-
thie. Le directeur, M. Jorge A. Mi-
Ire, lui a offert un parchemin, et a
prononcé un élogieux discours au-
quel a répondu M. Carlos Muape, en
jtermes émus.
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se tiennent à la disposition
de leur .clientèle chez :̃.̃̃>̃
̃ MM. J. GUTHMANN et CTie
l Commission Exportation
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Buenos-Ayres, 15 mars.
t Le nouveau service radio-télé-
.phonique entre Buenos-Ayres et Ber-
lin a été officiellement ouvert au pu-
lilié le 10 décembre. Des appels
peuvent être transmis à Berlin,
̃ Hambourg ou Francfort,' entre dix
^heures du matin et une heure après-
midi, mais doivent être présentés à
l'inscription suffisamment à l'a-
L'amélioration des routes est un
sujet- continuellement rappelé à l'at-
tention des autorités dans tontes les
régions du pays. Dans l'Entre-Rios,
une courte mais importante route
d'une longueur de 11 kilomètres se
construit en ce moment entre la
-ville de Gualeguay et la gare Carbo,
et la liaison ainsi obtenue aura,
pense-t-on, un effet immédiat et
heureux sur les facilités de voyage
et de trafic à la disposition des per-
sonnets résidant à Guaieguay et dans
le voisinage. Car, tandis qu'en ce
moment, seulement trois trains de
voyageurs par semaine font le ser-
vice de Gualeguay à Carbo, dans
cette dernière gare d'embranche-
ment, il ne passe pas moins de ti'en-
te trains par jour, dont beaucoup
transportent des voyageurs. L'achè-
.Tement d'une route et l'établisse-
inent de services réguliers d'autobus
seront donc un gros avantage a la
fois pour le district et pour les re-
cettes des compagnies de chemins
de fer.
'la production du blé ont été soumi-
ses au ministère de l'agriculture par
la direction générale de l'Economie
rurale et des statistiques, mais les
chiffres n'ont pas été communiqués
à la presse, procédé insolite et oui
paraît bien confirmer l'impression
générale d'une moisson exception-
nellement abondante. Dans tout le
pays, les renseignements sur le qua-
lité et la production sont exception-
nellement bous. et alors que, il y a
un mois, on estimait généralement
OESHEORESBOMAfW CUTC «««««MlttT"
..LE CONGRES
de l'alliance démocratique
Le discours de M. Flandin
M. Paul Rayriaud, dans son discours,
avait démontre que la formule du gouver-
nement sans les radicaux avait fait ses
preuves et que là majorité qui soutient le
gouvernement actuel pouvait suffire à as-
surer ta stabilité de' celui-ci.
T M. Pierre-Etienne Flt^ndin,. porte-paroie
d'un certain nombre de< n;embres de l'Al-
liance, a pris la parole dans un sens diffé-
rent. A l'en croire, l'heure est venue de
constitue un ministère de large concen-
tration républicaine qui engloberait le
parti radical et radical-socialiste.
NI. Paul Reynaud, dit-il, place l'Al-
liance démocratique à l'aile gauche du'
parti de l'ordre' qu'il veut constituer.
M. Pierre-Etienne Flandin pense que
l'Alliance resterait plus fidèle à ses ori-
gines en demeurant un parti du centre,
gardant la main tendue vers les républi-
caihs à sa droite et largement ouverte
vers les républicains à sa gauche. (Mou-
vements divers.)
M. Flandin a combattu le cartel avec
M. Paul Reynaud, mais qu'était le cartel
à cette époque ? C'était la politique socia-
liste. Contre cette politique, il prendrait
position demain aussi énergiquement qu'il
l'a fait hier.
̃– Si j'ai été mal satisfait par le carte!
des gauches qui a conduit la France au
bord de la faillite et si je n'ai pas eu de
résultat de la formule du Bloc national,
serai-je condamné à aller éternellement
du Bloc national au Cartel des gauches
et inversement, ou est-il possible de réali-
ser la troisième formule celle du parti
central ?
Représentez-vous le danger que cons-
titue le blocage contre vous de toutes les
voix qui sont à votre gauche. Ce serait
vraiment une majorité de cartel.des gau-
ches dominé comme en 1924 par les ex-
trêmes., pt;qui dira encore « A moi tout
et toutes les places et vous devrez
jaloi's rfiprendre ,)e, bâton du pèlerin pour
aller dans la .France entière essayer de
refaire une majorité, et qui payera les
frais de ces luttes politiques ?
Ce sera le pays et le pays seulement.
Un délégué. Le Parlement.
M. P.-E. Flandin. J'entehds un de
mes interrupteurs dire « Ce sera le Par-
lement. » Est-ce donc que vous seriez an-
tiparlementaire ? (Rires.) Je voudrais le
savoir, car ce serait vraiment une sur-
prise pour moi que la liberté d'accès dans
ce parti, soit devenue telle qu'on y trouve
des antiparlementaires.
M. Pierre Auscher. II y en a pas mal.
M. P.-E. Flandin. J'en prends acte.
Voilà le danger qui nous menace, tant
au point de vue des principes qu'au point
de vue de la tactique. Nous devons insis-
ter sur ce qui nous rapproche et non pas
sur ce qui nous divise. Je ne dirai rien
de ce qui peut nous diviser d'avec la Fé-
dération républicaine je ne veux pas
paraître prêcher la désunion dans des
troupes à qui les circonstances comman-
dent de rester unies, mais je voudrais
qu'on en fit autant pour le parti radical-
socialiste. M. Paul Reynaud est trop averti
de la politique pour ne pas savoir que
le surplus exportable à environ
5 millions 1/2 de tonnes, il est main-
tenant probable que le surplus de
l'annéîïfeera dç.: TOs ;|fe
tonnes, lé chiffre f de 6,500,000 ton-
nes ayant même été mentionné com-
me possible. En face d'une': pareille
nouvelle, les prix peuvent être con-
sidérés comme raisonnablement
bien maintenus à dollars 9,30 pap.
par 100 kgs comptant, et dollars
9,60 livrable février. Expéditions au
29 décembre, 5,305,418 tonnes. Si
l'on se rappelle que l'évaluation de
la production totale de la récolte
1927-1928 était' de 6,500,000 tonnes,
le volume de ces expéditions permet
de considérer comme raisonnable
l'estimation du surplus exportable
de cette année il .6 millions 1/2 de
tonnes.
L'ingénieur Uergo, doyen du
corps des ingéniuers de Buenos-Ay-
res, est décédé en cette ville.
Hmericana.)
Le Banco Espapol del Rio de
La Plata se charge de toutes opéra-
tions bancaires (lettres de crédit,
chèques, transferts, escomptes, avan-
ces, comptes-courants, changes, or-
dres de Bourse, etc.), et par ses
nombreuses succursales en Europe
et Sud-Amérique, peut assurer à sa
clientèle un service parfait et les
plus grandes facilités.
La délégation du Brésil à la
prochaine conférence internationale
parlementaire du commerce a ac-
cepté l'invitation de visiter officiel-
lement la Pologne.
Le gouvernement de l'Etat de
Parahvba do Norte a refusé les nou-
velles propositions des banquiers
nord-américains lui offrant l'émis-
sion d'un emprunt sur la place de
New-York.
̃i*+ M. Victor Konder. ministre
des travaux publics, fait activer les
travaux qui doivent rétablir une si-
tuation normale dans le port de Sa:
tos.
+\ La compagnie de chemin de
fer Sao-Paulo Raihvay a augmenté
dans des proportions appréciables
ses services de transport.
Le docteur Thadée Grabows-
ki, ministre de Pologne, vient de
partir pour l'Etat de Santa-Catha-
rina en voyage, officiel.
La Compagnie des docks de
Santos vient d'augmenter considéra-
blement son matériel, notamment les
grues et appareils de levage.
+*+ ^Le docteur Aparicio Forellv
est parti pour Livramento, où il doit
expérimenter une méthode d'immu-
nisation contre la fièvre aphteuse.
x*+ S'occupant des questions in-
ternatignales réçemment résolues
tre des affaires étrangères, M. Na-
buco de Gouvêa met en relief la di-
versité des opinions qui se sont ma-
nifestées au Paraguay à propos de
l'affaire du Chaco Boréal.
j Affirmant- sa conviction que la
guerre lui paraissait impossible de-
vant les propositions pacifistes du
gouvernement paraguayen, M. Na-
buco de Gouvèa rappelle le rôle joué
en cette occasion par le chancelier
brésilien et lui décerne de vifs élo-
ges pour avoir su inspirer au Brésil
la seule attitude qui convenait.
Prochainement seront présen-
I lés en Europe les échanîillonn;sgcs
de produits brésiliens organisés par
l'Institut- d'expansion commerciale
récemment créé par le ministère de
Rio-de-Janeiro, 14 mars.
Le franc a été coté de 330 à
332 reis.
Le milreis a été coté à vue, 5 d.
53/64 à 90 jours, de 5 d. 59/64 à
5 d. 31/32.
Cours du café, type n° 4
33,500 reis les 10 kilos type n° 7
nominal ventes 27,000 sacs
stocks 1,160,670 sacs.
Le marquis de Berna, nouvel
ambassadeur d'Espagne au Chili,
continue d'être l'objet des plus flat-
teuses marques d'attention de la
part des hautes autorités chiliennes
et de ses collègues du corps diplo-
matique. -r- (Americana.)
Les nouvelles que l'on reçoit par-
viennent principalement de réfugiés
tionale chargés des opérations de
sauvetage qui déclarent qu'une éva-
luation du nombre des morts et des
j blessés est impossible.
Cet après-midi, des hydravions du
poste nava! de Pensacola ont sur-
volé une partie de ta région inon-
dée pour jeter du pain habitants
cernés par les eaux.
Des gardes nationaux essai-
1 d'effectuer des sauvetages aux envi-
rons de la ville d'Elba, où 4.000 per-
sonnes ont été emprisonnées par
1 l'inondation d'hier. Les gardes di-
sent que les petites maisons sont
sous l'eau et qu'ils pouvaient enten-
1 dre les appels des gens qui s'étaient
réfugiés sur les toits élevés et sur Ses
arbres.
On fait appel- de nouveaux ca-
1 nots automobiles et à la coopération
des garde-côtes des Etats-Unis.
L'Alabama a le plus souffert, mais
d'autres régions du pays sont victi-
mes des inondations, entre autres la
Géorgie, le Nebraska, l'Iowa et l'llli-.
Un radiotélégramme du poste na-
val de Pensacola, reçu par le poste
de 1'.S.F. de la Nouvelle-Orléans, dit
ce soir que les villes de Fomaion et
de Brewton, dans l'Alabama, ont été
cernées par les eaux et que 10,000
personnes sans nourriture sont en
danger.
Montgomery (Alabama), 16 mars
Les eaux qui avaient envahi la
On compte actuellement 12 morts.
M. Léon Blum, candidat dans la circons-
cription de Narbonne, va être combattu
par un radical-socialiste, c'est un fait qui
a une importance décisive.
» Le véritable rôle de l'Alliance n'est
pas de faire des procès systématiques,
mais de garder la main ouverte, de rester
fidèle à la tradition, car du temps que
l'Alliance marchait avec Waldeck-Rous-
seau, nous avions alors quelques adver-
saires à droite et nous ne pensions pas
que c'était une catastrophe. Je n'accep-
terai pas de couper arbitrairement la
France en deux parties, de faire de l'AI-:
liance l'aile gauche du parti de droite.
EN ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DES EXPERTS
Berlin, 16 mars.
Selon la Gazette de Voss, le docteur
Schacht viendrait à Berlin vendredi pro-
chain pour prendre part à une séance du
conseil d'administration de la Banque
d'Empire. Il retournerait à Paris le lundi
suivant.
« La conférence de Paris, dit cet or-
gane, poursuivra probablement ses tra-
vaux jusqu'au milieu de la semaine sainte
et sera ajournée jusqu'après les fêtes de
Pâques ».
D'après le Bœrsen Kurier, le conseiller
intime Kastl viendrait également à Berlin
vers le milieu de la semaine prochaine
pour prendre part au congrès du comité
de la Fédération de l'industrie allemande.
M. TROTZKY
SE RENDRA-T-IL EN ALLEMAGNE ?
Le Berliner Tageblatt apprend que le
député Roscnfeld a transmis au gouverne-
ment du Reich une déclaration écrite de
M. Trotsky, par laquelle celui-ci certifie
que son séjour en Allemagne n'aurait pas
d'autre but que le. rétabli.ssemen,Ç de sa
santé et que, d'ailleurs, ,il s'abstiendraijt,
'de toute activité .politique. "|j'
Le ministre de l'intérieur prussien au-
rait appuyé auprès du gouvernement
d'Empire la demande de M. Trotsky.
LA TRESORERIE
Selon les journaux, le gouvernement
d'Empire, pour parer à ses embarras de
trésorerie, aurait conclu avec plusieurs
entreprises privées un emprunt à court
terme de 150 millions de marks.
DE BUDGET
La commission du budget du Reichstag
a adopté le projet de budget complémen-
taire pour l'exercice courant.
LE FAUX D'UTRECHT
Le ministre d'Allemagne à Bruxelles,
M. Horstmann, qui avait été convoqué à
Berlin, à la suite de la publication du
faux d'Utrecht, rejoindra son poste ce
soir.
LE PROCHAIN VOYAGE
DU « ZEPPELIN »
Selon les journaux, la France, la Rou-
manie, la Yougoslavie, l'Italie, la Pales-
tine et la Turquie auraient donné leur
Santos, 14 mars.
(Americana.)
CHILI
Santiago-du-Chili, 14 mars.
Cadeo
Graves inondations en Amérique
Nombreux morts
Montgomery (Alabama), 15 mars.
Au môins cinq villes' du sild de
PAl'ahama sont submergées et on
ignore lè'sort des habitartts'fcar tou-"
les les rivières et les ravins qui tra-
versent cette région sont toujours en
inondations et tous les moyens nor-
maux de communication sont cou-
pés.
Montgomery (Alabama), 16 mars).
Par suite des inondations du Mis-
sissipi, cinq personnes ont péri à
Efba, où 1,500 habitants se trouvent
isolés par les eaux.
POUR LE PRINTEMPS
Barclay' Tailor; présente dès main-
tenant sa nouvelle collection de tis-
sus pour costumes et pardessus. Il
recommande particulièrement pour
les costumes veston ses séries de des-
sins variés, de beige dégradé, et pour
les pardessus, ses nouvelles nuances
claires.
18-20, avenue de l'Opéra.
Les scandales en cours
Le banquier Dupuy chez le juge
Hier M. Ordonneau, juge d'ins-
truction, a 'interrogé le banquier
Jules Dupuy, directeur de la Société
générale de crédit et de transac-
tions commerciales, 8, rue de Port-
Mahon, en présence de 'le de Moline.
M. Dupuy a déclaré que son krach
avait été amené par la faillite du
Casino d'Arles, pour l'édification
duquel la banque avait engagé des
sommes importantes.
Des recherches dans les succur-
sales de province ayant établi que
le banquier avait fait placer par df.s
démarcheurs des actions de la So-
ciété des manufactures et fabriques
françaises réunies, et que des sous-
criptions avaient été recueillies, M.
Dupuy; questionné à ce sujet, a dé-
clarté que c'est par erreur que des
démarcheurs avaient placé ces' !tions, la Société ne devant être
créée qu'en 1929.
Il a ajouté que sitôt cette erreur
reconnue, il avait remboursé le mon-
tant des actions souscrites.
Les affaires de chantage
Pour clôturer l'information ou-
verte sur les plaintes en chantage
déposées par Mme Hanau, M. Glard
a procédé, hier après-midi, à une
dernière série d'interrogatoires et de
confrontations.
En présence de Me' Alexandre Zé-
vaès, Sisco, Campana et Paul Gaye,
le magistrat instructeur a interrogé
MM. Georges Anquetil, Mimoun Amar
et Waldteufel, dit Lebouys.
Il les ensuite confrontés avec
Mme Hanau, la plaignante, qui était
assistée de Me' Alfred Dominique et
Charles Biboud, ainsi qu'avec un cer-
tain nombre de financiers.
Aucun fait nouveau n'est sorti de
ces différentes opérations.
Ajoutons que M«-Zévaès a déposé
une nouvelle demande de mise en
liberté provisoire en faveur de M.
Anquetil, son client.
Cette requête a été aussitôt trans-
mise à Mme Hanau, partie civile, quj
a déclaré n'avoir aucune objection à
élever.
La suite de ceS opérations a été
remise lundi par le juge.
M. Pierre Bertrand assigne
M. Pierre Bertrand, rédacteur'en
chef du Quotidien, vient d'assigner,
par le ministère de M' Vivien, huis-
sier, en dénonciation calomnieuse,
devant la douzième chambre cor-
rectionnelle, pour l'audience du 18
avril; M. G. Boris, directeur de la
Lumière, qui avait porté plainle
contre lui en abus de confiance.
M. Pierre Bertrand sera probable-
ment interrogé la semaine prochaine
par M. Glard, en présence de M^"
Torrès et Guesguen.
Le.s déparfs ilex courriers maritimes
paraissent tous les vertrlredis
adhésion au survol de leur territoire par
le dirigeable Comte-Zeppelin, dans son
prochain voyage.
ARRESTATIONS
La police a opéré huit nouvelles arres-
tations dans l'affaire de falsification de
documents politiques. Il s'agit d'émigrés
russes, dont l'ancien conseiller tsariste de
Gumanski.
AU MAROC
Un déjeuner au palais
Rabat, 16 mars.
Un déjeuner en l'honneur de M. Lucien
Saint a été donné par le sultan, en son
palais impérial, à l'occasion des fêtes
marquant la fin du Ramadan.
Le résident général était accompagné de
M. Urbain Blanc, délégué à la résidence
générale du général Vidalon, de M. Cat-
tat, chef du cabinet civil, et entouré de
hautes fonctionnaires chérifiens. de MM.
Marc, directeur des affaires chérifiennes,
et Mammeri, chef adjoint du protocole.
Le déjeuner a eu lieu dans la grande
salle d'apparat du palais chérifien.
DECES
Casablanca, 16 mars.
Si Abbes Drissi, conservateur des Biens
pieux de Fez, est décédé à l'âge de qua-
tre-vingt-dix ans. Le défunt, qui était une
personnalité en vue dans les milieux mu-
sulmans, a montré maintes fois son loya-
lisme vis-à-vis de la France, notamment
au cours des' émeutes de 1912, où il a
sauvé plusieurs de nos compatriotes.
Ses obsèques, auxquelles assistait le gé-
néral Pétin, commandant la région de
Fez, ont donné lieu à une manifestation
de grande émotion.
EN GRANDE-BRETAGNE
La convalescence du roi George V
Londres, 16 mars.
Le bulletin suivant a été publié ce soir
à Craigwell House
« Le roi revient à la santé de façon pro-
gressive, bien que lente. L'amélioration de
son état est marquée par la force, la vi-
gueur et l'apparence. Les conditions at-
mosphériques restreignent les occasions
de sortir. Le traitement radiothérapique
est continué. »
EN BELGIQUE
Les renseignements d'état-major
Bruxelles, 16 mars.
Le gouvernement a décidé de supprimer
le service des renseignements de l'état-
major général et de le transférer à la
Sûreté publique, qui dépend du ministère
de la justice.
Le gouvernement a demandé, d'autre
1 part, .une consultation aux procureurs gé-
néraux sur le point de savoir s'il y aurait
iieu de compléter la loi sur l'espionnage
de la « Gazette du Franc »
LÊ^GAULOIS" AU THÉÂTRE
Les premières
1 CHATELET. Mississipi (Show-Boat),
opérette à grand spectacle, livret
de M. Oscar Hammerstein, adap-
tation de M. A. Fontanes, « ly-
ries. de M. Lucien Boyer, musi-
que de M. Jérôme Kern.
Show-Boat nous vient d'Améri-
que c'est une pièce à spectacle et
musique, en somme une opé-
rette. A la douane française, elle a
changé de nom et elle s'est appelée
Mississipi. En effet, l'action se dé-
roule soit sur le fleuve en question,
soit en Louisiane, où par un delta
il se déverse dans la mer. L'action
commence en 1885 pour s'achever
en 1927 c'est donc en même
temps une revue des modes du
temps.
Un show-boa est un baleau-ex-
position, un bateau-spectacle qui
donne des représentations le long
.des rives par. lesquelles il passe
c'est-le progrès aidant-le cha-
riot grec de Thespis qui irait sur
Doae, sur le' bateau-spectacle du
'capitaine Àildy et de sa femme,l'a-
cariàtre Parthénia, une idylle se
noue entre leur fille, la gentille
Magnolia, et un charmant garçon.
Ravenal, qui n'a qu'un défaut, ce-
lui d'être un joueur effréné. Con-
damné par le shériff de je ne sais
quelle ville pour avoir continué à
jouer, llavenal est forcé de chan-
ger de résidence et il se réfugie
sur le show-boat et s'engage dans
la troupe des comédiens, surtout
parce qu'il aime Magnolia. Il finit
par l'épouser mais, quelques an-
nées plus tard, repris par le dé-
mon du jeu, il abandonne sa fem-
me avec l'enfant qu'elle a eu. Nous
revoyons Magnolia au music-hall;
et à la fin de la pièce, sa fille, de-
venue étoile à New-York, revient
sur le show-boat transformé en
théâtre flottant de luxe. Tout cela
est coupé par des répétitions d'ac-
teurs, par des représentations pu-
bliques, qui forment des épisodes
parfois fort amusants. Le pittores-
que du spectacle se compose de
girls blanches ou nègres qui dan-
sent ou chantent en chœur, et par
des chorales de noirs vraiment
bien stylés. Rien *de banal dans
tout cela c'est d'une saveur exoti-
que très curieuse.
La musique de M. Jérôme Kern
était connue chez nous bien avant
la pièce il n'est pas une revue de
music-hall qui depuis deux ou trois
ans n'ait employé le timbre « Je
n'aime que loi » et des airs com-
me Ol' mai river, ou L'Oiseau
s'envole, ou encore la « Valse dans
mes bras », et encore le chœur Da-I
homey, ont été popularisés par les
disques ou les orehestres de jazz.
Et, à ce propos, le jeune maestro
Pierre Char'non, qui dirige les ins-
li'umo'iiiïk' IV ra bien de leur im-
du 4 août 1914. On annonce qu'un projet
va être préparé pour renforcer la police
des étrangers.
A LA S. D. N.
LA QUESTION DE L'OPIUM
Genève; 16 mars.
Le secrétaire général de là Société des
nations communique une lettre du gouver-
nement japonais relative à la visite à For-
mose et dans le Kouang-Toung de la coin-
mission chargée' de procéder à une en-
quête sur la question de l'opium en Ex-
trême-Orient. Le gouvernement japonais
déclare que pendant leur séjour à Formose
et dans la province du Kouang-Toung, les
membres de la commission seront les hôtes
du gouvernement impérial, qui prendra à
sa charge les frais de transport, de pen-
sion et de logement. La durée du séjour
à Formose serait de dix jours et dans le
Kouang-Toung de sept à dix jours.
Le début d'avril, qui est l'époque de la
migration saisonnière des coolies, est con-
sidéré comme favorable pour la visite de
la province du Kouang-Toung.
EN SUEDE
LE PACTE BRIAND-KELLOGG
Stockholm, 16 mars.
Le Hiksdag a adopté le projet du gou-
vernement donnant l'adhésion sans ré-
serve de la Suède au pacte Briand-Kel-
logg.
M. Trygger, ministre des affaires étran-
gères, a réfuté la thèse de l'opposition,
principalement communiste.
La Suède n'a point besoin, a-t-il dit,
de signer le pacte pour manifester sa vo-
lonté de paix, mais elle est, cependant,
heureuse de le faire, car la Suède consi-
dère le fait que presque tous les Etats du
monde ont adhéré au pacte, comme la
preuve que ces Etats ont la conviction que
la guerre est condamnable.
M. Trygger a déclaré ,être parfaitement
d'accord avec M. Briand sur la valeur du
pacte, quand le ministre français, initia-
teur du pacte, déclare que ce dernier faci-
litera la réduction des armements et la
diminution'des dépenses militaires.
De Rome Le Journal officiel pu-
blie la décision transformant en loi le
décret du 7 juin 1928 portant exécution
de la convention entre l'Italie et l'Espa-
gne concernant le régime des sociétés.
De Tokio Un train express a dé-
raillé à Sanyo. Le mécanicien et le chauf-
feur ont été tués. Onze voyageurs et six
employés ont été blessés.
De Santiago-du-Chili Le général
Heye, chef d'état-major général de l'ar-
mée allemande, est arrivé pour assister
aux grandes manœuvres.
Brownsville (Texas) Le capitaine
Eager s'est envolé dans la matinée à des-
tination de Colon.
De Sydney Dans un combat de
boxe, Fidel La Barba, ancien champion
des poids mouche, a battu au douzième
round le Sud-Africain Willie Smith.
pression et même plus de rythme.
Où gisait la difficulté, c'était
dans le recrutement des nègres et
négresses, destinés à donner de la
couleur locale. MM. Alexandre
Fontanes et Maurice Lehmann
n'ont rien économisé pour obtenir
la réussite. Les costumes sont char-
mants de couleur les décors sont
très évocateurs et la mise en
scène est vivante.
L'interprétation comprend une
comédienne-chanteuse, miss Ellin-
ger, qui prête du charme au rôle de
Magnolia; un ténor, M. Bourdeaux,
montre une jolie voix dans Rave-
nal un nègre, Harvey White, fait
entendre un organe solide et cu-
rieux de baryton grave. Mais la
palme appartient au comique Al-
lard, qui est d'une drôlerie sans
cesse renouvelée dans un rôle
d'acteur de la troupe et quelle
souplesse dans ses acrobaties Le
corps de ballet a de l'ensemble
et les premiers sujets, comme
Miles A. Percin et Holder, ainsi
que la danseuse en travesti, Mlle
Vasty, ont fait applaudir leur vir-
tuosité.
En' somme, un spectacle de bon
goût qui amusera les grands et les
petits.
Louis Schneider
Les Théâtpes
Dans les Théâtres
La première d'aujourd'hui
A la Petite Scène, à 8 h. 43, pre-
mière représentation de La Seconde
surprise dc l'amour, comédie en trois
actes de Marivaux, et Le Médecin volant,
comédie en un acte de Molière.
Les matinées d'aujourd'hui
A la Comédie-Française, à 1 h. 45,
Le Mariage de Figaro (MM. Georges
Berr, Jacques Fenoux, Siblot, Lafon,
Dorival, Andrée Bacqué, Jean Web.'r,
Falconnier, Marcel DufreSne Mmes
Berthe Bovy, Dussane, Madeleine Bar-
Jac, Tania Fédor et Hélène Perdrièrc).
A l'Opéra-Comique, à 1 h. 45,
Madame Butferffy (Mmes Madeleine Ma-
thieu, Lucienne Estève MM. Legrand,
André Allard, Mesmaeeker, Gilles et
Rlathyl). Chef d'orchestre, M. Georges
A l'Odèon, à 2 h. 30, Le Père
Lebonnard (MM. Silvaiu, Paul OeHly,
Louis Raymond, Louis Seigncr Mmes
Neith-Blanc, Henriette Moret, Yvonne
Tramond et Germaine Delhat). La Ro>e
de Jéricho (MM. Pierre Morin, Jacques
Séol Mines Fanny Robiane et Ger-
maine Duard).
A la Gaîté-Lyrique, à 2 h. 30,
Chanson d'amour.
Au Théâtre National Populaire
VTrocadéro), à 2 h. 30, Ruy Blas.
Au Trianon-Lyrique à 2 h.
Les Dragons de Yiliars.
Aux Variétés, 2 2 h. 30 au Gymnaste,
à 2 h. 30 à la Porte-Saint-Martin, à
2 h. 45 à ia Renaissance, 2 h. 45 anx
Bouffes- Parisiens, à 2 h. 30 au Palais
Royal, à 2 h. 30 au théâtre de Paris,
2 h. 45 à Fémina, à 2 h. 45 au théâ-
tre de la Madeleine, il 2 h. 45 au théà-
tre Mogador, à 2 h. 30 au théâtre
Sarah-Bernhardt, 't 1 h. 30 aux Nou-
veautés, à 3 heures aux Capucines, i,
3 heures à Jlichcdière, à 2 heu-
AU BRÉSIL
L'incident de frontière avec le Paraguay
Rio-de-Janeirq, 16, mars..
On annonce de bonne source que l'inri-
dent de frontière qui s'est produit entre
le Brésil et le Paraguay est sans impor-
tance et qu'il peut se réduire aux faits
suivants
Iî existe une portion de territoire, à la
frontière du Brésil et du Paraguay, qui
fit l'objet d'un traité en réglant les limite,
traité récemment signé par les denx ̃gou-
vernements et déjà approuvé par.le Con-
grès brésilien et le Sénal paraguayen,
mais qui attend encore l'approbation de
la Chambre du Paraguay.
En attendant la démarcation, il a surgi
des doutes naturels au sujet de la pro-
priété de deux îles, du rest dépourvues
de valeur, situées dans le fleuve Paraguay.
En déprit des précédents de juridiction
du Bresit, les autorités paraguayennes
s'installèrent dans une des îles litigieuses,
ce qui détermina une réclamation du Bré-
sil, laquelle n'a pas encore été suivie de
décision. Postérieurement, les autorités
paraguayennes ayant tenté de s'installer
dans l'autre île en furent empêchées par,
les autorités militaires brésiliennes. Il en
résulta l'incident que les deux chancelle-
ries s'efforcent de résoudre dans l'esprit
le plus cordial.
EN LETTONIE
Arrestation de communistes
Riga, 16 mars.
La police politique de Riga a fait irrup-
tion dans un local où s'étaient réunis en
secret les membres du comité exécutif du
parti communiste de Lettonie, dont l'exis-
tence n'est pas reconnue par la loi.
Le comité était au complet, ses sept
membres ont été arrêtés. Une grande quan-
tité de. brochures, subversives et de docu-
ments ont été saisis. On a trouvé notam-
ment des instructions nouvelles envoyées
par Moscou à la section lettone ainsi que
les feuilles de décompte sur l'emploi des
fonds de propagande.
Parmi les personnes arrêtées, se trou-
vent deux émissaires du Komintern venus
en Lettonie avec de faux passeports, un
empioyé municipal et un membre de la
mission commerciale soviétique.
De nouvelles arrestations ont été opé-
rées à la suite des perquisitions effectuées
chez les membres du comité.
Selon les journaux, la panique règne-
rait dans le camp communiste.
Les Etats garants de l'Autriche
La Haye, 16 mars.
Le docteur Zommerman, ancien bourg-
mestre de Rotterdam, ancien commissaire
général de la Société des nations à
Vienne, a été nommé délégué des Pays-
Bas dans la commission de surveillance
des Etats garants pour la reconstruction
de l'Autriche, en remplacement du doc-
teur Patyn, ancien secrétaire général du
département des affaires étrangères,
res 30; à l'Apollo, à 2 h. 45; au théâtre
Saint-Georges, à 2 h. 45 au théâ-
tre Daunou, à 2 heures 45 aux Mathu-
rins, à 2 h. 45 à la Potinière, .à
2 h. 45 au théâtre Antoine à 2 h. 45
à Marigny, à 2 h. 45 à l'Ambigu, à
2 h. 45 à la Comédie des Champs-
Elysées, à 3 heures au Studio des
Champs-Elysées, à 3 heures à la Co-
médie-Caumartin, à 2 h. 45 au théâtre
de l'Avenue, à 3 heures au théâtre des
Arts, à 2 h. 30 au théâtre Broad-
way, à 2 h. 45 au Nouveau-Théâtre, à
2 h. 45 au Châtelet, à 5 heures â
l'Eldorado, à 2 h. 30 au théâtre Michel,
à 2 h. 45 à la Scala, à 3 heures à
Déjazet, à 2 h. 30 à l'Atelier, à 2 h. 30,
même spectacle que le soir.
Ce soir.
A l'Opéra, à 8 heures, Faust (Mme
Charlotte Tirard, MM. Vergnes, Claude
Got, Duclos, Mlles R. Gervais, Mont-
fort et M. Nègre). Danse Miles le
Craponne, Lorcia et Simoni. Chef d'or-.
chestre, M. Gabriel Grovlez.
A la Comédie-Française, à 8 h. 30,
Les Noces d'argent (MM. Léon Bernard,
Jean Marchât, Pierre Faubert, Falcon-
nier Mines ,Emilienne Dux, Mary Mar·
quet, Nizan, Madeleine Samary, Marcelle;
Bornée, Yvonne Hautin et Roussel).
A l'Opéra-Comique, à 8 heures,
Carmen (Mmes l'ocidalo, Olympe Gar-
cia MM. Michc1etti, Audoin, Rousse!,
Mesmaecker, Mlle Andrée Comte et M.
Marco). Chef d'orchestre, M. Maurice
Frigara.
A l'Odéon, à 8 h. 30, Yan, fils de
la Mer (MM. Jean Hervé, Louis Seigner,
Robert Vidalin, Jacques Séol, Robert
Got, Lavialle Mmes Rachel Bérendt,
Louise Giron, Fanny Robiane et Pau-
lette Rouvier).
A la Gaîté-Lyrique, à 8 h. 30,
Si j'étais Roi (Mmes Georgette Simon,
Suzanne Laplace MM. Capitaine, René
Gerbert, Gilbert-Moryn, André Noël et
Descombes).
Aux Variétés, à 8 h. 30, Topaze
(MM. André Lefaur, Pauley, Marcel Val-
lée Mmes Jeanne Provost, Lyliane Gar-
cin, Micheline Bernard et Made Siamé).
Au Gymnase, à 8 h. 30, Mélo
(Mlles Gaby Alorlay, Maria Promet
MM. Charles Boyer, Pierre Blatichar et
Vargas).
A l'Athénée, relâche pour les der-
nières répétitions de Il manquait un
homme, comédie en trois actes de M.
Félix Gandéra. (Première mercredi).
A la Renaissance (direction inté-
rimaire), a 9 heures, Circè, pièce pu
quatre actes de M. André Pascal (M.
Constant Kémy Mines Vera Korèile,
Charlotte Barbier-Krauss, Marie Laure
MM. Arve], Numès et Bélières).
Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h.
Déshabillez-vous t (Mmes Mireille Per-
rey, Jeanne Perriat, Jacqueline Fran-
cell MM. Koval, Edmond Hozè, Lucien
Baroux, Robert Ancelin et Gabin).
Au Palais-Ro ;al, it 8 h. 30, Lc
Bouif che: ,il, curé (MM. Albert Bras-
seur, Duvîllès, Robert Ilasti, Paul Fai-
vre, Charges Lorrain Mmes Jeanne Vé-
ii.'at et Retée V- ville).
Au Théâtre Femina, à 6 heures.
Trio (Mmes Falconetti, Nadine Picard,
Renée Ilysor, liauzena MM. André Lu-
'guet, Huchet, Caillabet et Maurice La-
urence).
Au Théâtre de la Madeleine, à
8 h. 45, L'Homme de joie (MM. J. Berry,
Marcel André Mmes Huguette ex-Du-
tlos et Marguerite Moreno).
Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à
8 ;1. 10, L'Aiglon (Mmes Simone. :Paule
Andral -MM. Alcover et Puylagarde).
Dimanches et fêtes, matinces à 1 h. 50
Aux Nouveautés, à 8 h. 45, Elle
est à vous (MM. Miltou. Urbain.
Pierre Darmant Mmes Gabrielle Ris-
tori, Eliane de Creus. Simone Cerdan
et Suzanne Dehelly).
Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45,
L'Exaltation (Mmes Germaine Dermoz.
Line Noio, M. Armand Lurville). l'eir
la mére de Madame (Mme Betty Dauss-
mond et M. liaret! Simon).
Au Théâtre ;llogador, ;i 8 Il. 30,
Rose-Marie (MM. Oudart, Géu Bu:'y,
3
sujets (figures ou paysage) et les pein-
L'escalier conduisant à'l'étage sùpé-'
rieur prend son départ à l'extrémité de
çes salles.
La première salle du deuxième étage
groupe des œuvres de transition ou
d'isolés comme Carpeaux, Flandrin et
Chassériau évoquent 1'influance d'In-
gres et de Delacroix, cependant que
Courbet inaugure'la fin du dix-neu-
siècle, représentée par le por-
trait par Ricard, Hébert, Delaunay (por-
trait de Mme Bizet, exposé pour la pre-
mière fois), pour la peinture de genre
par Meissonier, pour le paysage par Ra-
dier, etc. On y trouve surtout les re-
présentants de cet « exotisme » qui se
développe surtout à ce moment Ma-
rillat, Belly, Dehodencq. peintres de
J'ouest Ziem, peintre de Venise, ou
.îftçgnaultjaiDauzats, peintres de l'Espa-
gne. i-
La Vérus marine, de Cabaïiel, intro-
duit à la salle suivante consacrée à la
peinture officielle » (ainsi que la
salle qui lui sert d'annexe et qui se si-
tue à l'entrée du Musée de la Mariner
Fantin-Latour et ses trois groupes de
portraits les peintres assemblés au-
tour de Manet, les poètes, avec Ver-
laine et Rembaud, les musiciens, au-
tour de Chabrier y occupent la place
d'honneur. Les entourent Carrière,
Gustave Moreau, Henner, et les « aca-
démiques » Baudry, Delaunay, Carolus-
Durand, etc. Enfin quelques artiste-,
marquent un reflet de l'art moderne qui
se développe à côté d'eux, tels Bastien-
Lepage ou Roll.
Cette salle constitue principalement
des apports du Luxembourg, ainsi que
les deux qui suivent. La première réu-
nit auprès de Degas et de Puvis de Cha-
vannes, Monticelli et des peintres qui
eurent il la fin du siècle une position,
une façon de sentir bien à part et que
l'on n'avait pas encore eu-l'occasion de
grouper. Tels Bonvi, G. Régamey, qui
fut élève de Lecoq de Boishaudran
dont'on voit pour la première fois le
'portrait par lui-même, donné par R. Ré-
gamey, Ribot, Cals Vollon, etc. Bazille
marque la transition avec l'impression-
nisme, qu'évoque un Sisley;
Enfin la grande salle qui achève cet
ensemble a été consacrée à l'impres-
sionnisme. Face à la porte, les Femmes
au jardin, de Monet, s'aperçoivent de-
puis le palier. Dans la salle, le mur du
fond rassemble autour de l'Olympia, de
Manet -dont on expose pour la pre-
mière fois le portrait de Clemenceau,
offert par Mme Havemayer, de.New-
York. une cimaise d'oeuvres excep-
;tionnelles de Cézanne, Renoir, Degas,
;etc., etc.
Tous les grands impressionnistes sont
représentés dans cet ensemble qui s'a-
chève sur Gauguin et Van Gogh.
Cet important remaniement a pu être
réalisé grâce à la collaboration du dé-
partement des peintures et des dessins
et de la chalcographie, c'est-à-dire de
MM. Jean Guiffrey, Paul Jamot, Ga-
briel Rouchès et René Huyghe.
(1) Dont on expose pour la première fois le
portrait de Clemenceau, offert par Mme Have-
mayer, de New-York.
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Affaires immobilières
dans la République Argentine
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L'AMERIQUE LATINE
ARGENTINE
A l'occasion du départ de M.
Carlos Muape, de la sous-direction
de La Nacion, tout le personncl lui
a fait une démonstration de sympa-
thie. Le directeur, M. Jorge A. Mi-
Ire, lui a offert un parchemin, et a
prononcé un élogieux discours au-
quel a répondu M. Carlos Muape, en
jtermes émus.
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se tiennent à la disposition
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̃ MM. J. GUTHMANN et CTie
l Commission Exportation
35, BOULEVARD HAUSSMAKN, 35
Buenos-Ayres, 15 mars.
t Le nouveau service radio-télé-
.phonique entre Buenos-Ayres et Ber-
lin a été officiellement ouvert au pu-
lilié le 10 décembre. Des appels
peuvent être transmis à Berlin,
̃ Hambourg ou Francfort,' entre dix
^heures du matin et une heure après-
midi, mais doivent être présentés à
l'inscription suffisamment à l'a-
L'amélioration des routes est un
sujet- continuellement rappelé à l'at-
tention des autorités dans tontes les
régions du pays. Dans l'Entre-Rios,
une courte mais importante route
d'une longueur de 11 kilomètres se
construit en ce moment entre la
-ville de Gualeguay et la gare Carbo,
et la liaison ainsi obtenue aura,
pense-t-on, un effet immédiat et
heureux sur les facilités de voyage
et de trafic à la disposition des per-
sonnets résidant à Guaieguay et dans
le voisinage. Car, tandis qu'en ce
moment, seulement trois trains de
voyageurs par semaine font le ser-
vice de Gualeguay à Carbo, dans
cette dernière gare d'embranche-
ment, il ne passe pas moins de ti'en-
te trains par jour, dont beaucoup
transportent des voyageurs. L'achè-
.Tement d'une route et l'établisse-
inent de services réguliers d'autobus
seront donc un gros avantage a la
fois pour le district et pour les re-
cettes des compagnies de chemins
de fer.
'la production du blé ont été soumi-
ses au ministère de l'agriculture par
la direction générale de l'Economie
rurale et des statistiques, mais les
chiffres n'ont pas été communiqués
à la presse, procédé insolite et oui
paraît bien confirmer l'impression
générale d'une moisson exception-
nellement abondante. Dans tout le
pays, les renseignements sur le qua-
lité et la production sont exception-
nellement bous. et alors que, il y a
un mois, on estimait généralement
OESHEORESBOMAfW CUTC «««««MlttT"
..LE CONGRES
de l'alliance démocratique
Le discours de M. Flandin
M. Paul Rayriaud, dans son discours,
avait démontre que la formule du gouver-
nement sans les radicaux avait fait ses
preuves et que là majorité qui soutient le
gouvernement actuel pouvait suffire à as-
surer ta stabilité de' celui-ci.
T M. Pierre-Etienne Flt^ndin,. porte-paroie
d'un certain nombre de< n;embres de l'Al-
liance, a pris la parole dans un sens diffé-
rent. A l'en croire, l'heure est venue de
constitue un ministère de large concen-
tration républicaine qui engloberait le
parti radical et radical-socialiste.
NI. Paul Reynaud, dit-il, place l'Al-
liance démocratique à l'aile gauche du'
parti de l'ordre' qu'il veut constituer.
M. Pierre-Etienne Flandin pense que
l'Alliance resterait plus fidèle à ses ori-
gines en demeurant un parti du centre,
gardant la main tendue vers les républi-
caihs à sa droite et largement ouverte
vers les républicains à sa gauche. (Mou-
vements divers.)
M. Flandin a combattu le cartel avec
M. Paul Reynaud, mais qu'était le cartel
à cette époque ? C'était la politique socia-
liste. Contre cette politique, il prendrait
position demain aussi énergiquement qu'il
l'a fait hier.
̃– Si j'ai été mal satisfait par le carte!
des gauches qui a conduit la France au
bord de la faillite et si je n'ai pas eu de
résultat de la formule du Bloc national,
serai-je condamné à aller éternellement
du Bloc national au Cartel des gauches
et inversement, ou est-il possible de réali-
ser la troisième formule celle du parti
central ?
Représentez-vous le danger que cons-
titue le blocage contre vous de toutes les
voix qui sont à votre gauche. Ce serait
vraiment une majorité de cartel.des gau-
ches dominé comme en 1924 par les ex-
trêmes., pt;qui dira encore « A moi tout
et toutes les places et vous devrez
jaloi's rfiprendre ,)e, bâton du pèlerin pour
aller dans la .France entière essayer de
refaire une majorité, et qui payera les
frais de ces luttes politiques ?
Ce sera le pays et le pays seulement.
Un délégué. Le Parlement.
M. P.-E. Flandin. J'entehds un de
mes interrupteurs dire « Ce sera le Par-
lement. » Est-ce donc que vous seriez an-
tiparlementaire ? (Rires.) Je voudrais le
savoir, car ce serait vraiment une sur-
prise pour moi que la liberté d'accès dans
ce parti, soit devenue telle qu'on y trouve
des antiparlementaires.
M. Pierre Auscher. II y en a pas mal.
M. P.-E. Flandin. J'en prends acte.
Voilà le danger qui nous menace, tant
au point de vue des principes qu'au point
de vue de la tactique. Nous devons insis-
ter sur ce qui nous rapproche et non pas
sur ce qui nous divise. Je ne dirai rien
de ce qui peut nous diviser d'avec la Fé-
dération républicaine je ne veux pas
paraître prêcher la désunion dans des
troupes à qui les circonstances comman-
dent de rester unies, mais je voudrais
qu'on en fit autant pour le parti radical-
socialiste. M. Paul Reynaud est trop averti
de la politique pour ne pas savoir que
le surplus exportable à environ
5 millions 1/2 de tonnes, il est main-
tenant probable que le surplus de
l'annéîïfeera dç.: TOs ;|fe
tonnes, lé chiffre f de 6,500,000 ton-
nes ayant même été mentionné com-
me possible. En face d'une': pareille
nouvelle, les prix peuvent être con-
sidérés comme raisonnablement
bien maintenus à dollars 9,30 pap.
par 100 kgs comptant, et dollars
9,60 livrable février. Expéditions au
29 décembre, 5,305,418 tonnes. Si
l'on se rappelle que l'évaluation de
la production totale de la récolte
1927-1928 était' de 6,500,000 tonnes,
le volume de ces expéditions permet
de considérer comme raisonnable
l'estimation du surplus exportable
de cette année il .6 millions 1/2 de
tonnes.
L'ingénieur Uergo, doyen du
corps des ingéniuers de Buenos-Ay-
res, est décédé en cette ville.
Hmericana.)
Le Banco Espapol del Rio de
La Plata se charge de toutes opéra-
tions bancaires (lettres de crédit,
chèques, transferts, escomptes, avan-
ces, comptes-courants, changes, or-
dres de Bourse, etc.), et par ses
nombreuses succursales en Europe
et Sud-Amérique, peut assurer à sa
clientèle un service parfait et les
plus grandes facilités.
La délégation du Brésil à la
prochaine conférence internationale
parlementaire du commerce a ac-
cepté l'invitation de visiter officiel-
lement la Pologne.
Le gouvernement de l'Etat de
Parahvba do Norte a refusé les nou-
velles propositions des banquiers
nord-américains lui offrant l'émis-
sion d'un emprunt sur la place de
New-York.
̃i*+ M. Victor Konder. ministre
des travaux publics, fait activer les
travaux qui doivent rétablir une si-
tuation normale dans le port de Sa:
tos.
+\ La compagnie de chemin de
fer Sao-Paulo Raihvay a augmenté
dans des proportions appréciables
ses services de transport.
Le docteur Thadée Grabows-
ki, ministre de Pologne, vient de
partir pour l'Etat de Santa-Catha-
rina en voyage, officiel.
La Compagnie des docks de
Santos vient d'augmenter considéra-
blement son matériel, notamment les
grues et appareils de levage.
+*+ ^Le docteur Aparicio Forellv
est parti pour Livramento, où il doit
expérimenter une méthode d'immu-
nisation contre la fièvre aphteuse.
x*+ S'occupant des questions in-
ternatignales réçemment résolues
tre des affaires étrangères, M. Na-
buco de Gouvêa met en relief la di-
versité des opinions qui se sont ma-
nifestées au Paraguay à propos de
l'affaire du Chaco Boréal.
j Affirmant- sa conviction que la
guerre lui paraissait impossible de-
vant les propositions pacifistes du
gouvernement paraguayen, M. Na-
buco de Gouvèa rappelle le rôle joué
en cette occasion par le chancelier
brésilien et lui décerne de vifs élo-
ges pour avoir su inspirer au Brésil
la seule attitude qui convenait.
Prochainement seront présen-
I lés en Europe les échanîillonn;sgcs
de produits brésiliens organisés par
l'Institut- d'expansion commerciale
récemment créé par le ministère de
Rio-de-Janeiro, 14 mars.
Le franc a été coté de 330 à
332 reis.
Le milreis a été coté à vue, 5 d.
53/64 à 90 jours, de 5 d. 59/64 à
5 d. 31/32.
Cours du café, type n° 4
33,500 reis les 10 kilos type n° 7
nominal ventes 27,000 sacs
stocks 1,160,670 sacs.
Le marquis de Berna, nouvel
ambassadeur d'Espagne au Chili,
continue d'être l'objet des plus flat-
teuses marques d'attention de la
part des hautes autorités chiliennes
et de ses collègues du corps diplo-
matique. -r- (Americana.)
Les nouvelles que l'on reçoit par-
viennent principalement de réfugiés
tionale chargés des opérations de
sauvetage qui déclarent qu'une éva-
luation du nombre des morts et des
j blessés est impossible.
Cet après-midi, des hydravions du
poste nava! de Pensacola ont sur-
volé une partie de ta région inon-
dée pour jeter du pain habitants
cernés par les eaux.
Des gardes nationaux essai-
1 d'effectuer des sauvetages aux envi-
rons de la ville d'Elba, où 4.000 per-
sonnes ont été emprisonnées par
1 l'inondation d'hier. Les gardes di-
sent que les petites maisons sont
sous l'eau et qu'ils pouvaient enten-
1 dre les appels des gens qui s'étaient
réfugiés sur les toits élevés et sur Ses
arbres.
On fait appel- de nouveaux ca-
1 nots automobiles et à la coopération
des garde-côtes des Etats-Unis.
L'Alabama a le plus souffert, mais
d'autres régions du pays sont victi-
mes des inondations, entre autres la
Géorgie, le Nebraska, l'Iowa et l'llli-.
Un radiotélégramme du poste na-
val de Pensacola, reçu par le poste
de 1'.S.F. de la Nouvelle-Orléans, dit
ce soir que les villes de Fomaion et
de Brewton, dans l'Alabama, ont été
cernées par les eaux et que 10,000
personnes sans nourriture sont en
danger.
Montgomery (Alabama), 16 mars
Les eaux qui avaient envahi la
On compte actuellement 12 morts.
M. Léon Blum, candidat dans la circons-
cription de Narbonne, va être combattu
par un radical-socialiste, c'est un fait qui
a une importance décisive.
» Le véritable rôle de l'Alliance n'est
pas de faire des procès systématiques,
mais de garder la main ouverte, de rester
fidèle à la tradition, car du temps que
l'Alliance marchait avec Waldeck-Rous-
seau, nous avions alors quelques adver-
saires à droite et nous ne pensions pas
que c'était une catastrophe. Je n'accep-
terai pas de couper arbitrairement la
France en deux parties, de faire de l'AI-:
liance l'aile gauche du parti de droite.
EN ALLEMAGNE
LA CONFERENCE DES EXPERTS
Berlin, 16 mars.
Selon la Gazette de Voss, le docteur
Schacht viendrait à Berlin vendredi pro-
chain pour prendre part à une séance du
conseil d'administration de la Banque
d'Empire. Il retournerait à Paris le lundi
suivant.
« La conférence de Paris, dit cet or-
gane, poursuivra probablement ses tra-
vaux jusqu'au milieu de la semaine sainte
et sera ajournée jusqu'après les fêtes de
Pâques ».
D'après le Bœrsen Kurier, le conseiller
intime Kastl viendrait également à Berlin
vers le milieu de la semaine prochaine
pour prendre part au congrès du comité
de la Fédération de l'industrie allemande.
M. TROTZKY
SE RENDRA-T-IL EN ALLEMAGNE ?
Le Berliner Tageblatt apprend que le
député Roscnfeld a transmis au gouverne-
ment du Reich une déclaration écrite de
M. Trotsky, par laquelle celui-ci certifie
que son séjour en Allemagne n'aurait pas
d'autre but que le. rétabli.ssemen,Ç de sa
santé et que, d'ailleurs, ,il s'abstiendraijt,
'de toute activité .politique. "|j'
Le ministre de l'intérieur prussien au-
rait appuyé auprès du gouvernement
d'Empire la demande de M. Trotsky.
LA TRESORERIE
Selon les journaux, le gouvernement
d'Empire, pour parer à ses embarras de
trésorerie, aurait conclu avec plusieurs
entreprises privées un emprunt à court
terme de 150 millions de marks.
DE BUDGET
La commission du budget du Reichstag
a adopté le projet de budget complémen-
taire pour l'exercice courant.
LE FAUX D'UTRECHT
Le ministre d'Allemagne à Bruxelles,
M. Horstmann, qui avait été convoqué à
Berlin, à la suite de la publication du
faux d'Utrecht, rejoindra son poste ce
soir.
LE PROCHAIN VOYAGE
DU « ZEPPELIN »
Selon les journaux, la France, la Rou-
manie, la Yougoslavie, l'Italie, la Pales-
tine et la Turquie auraient donné leur
Santos, 14 mars.
(Americana.)
CHILI
Santiago-du-Chili, 14 mars.
Cadeo
Graves inondations en Amérique
Nombreux morts
Montgomery (Alabama), 15 mars.
Au môins cinq villes' du sild de
PAl'ahama sont submergées et on
ignore lè'sort des habitartts'fcar tou-"
les les rivières et les ravins qui tra-
versent cette région sont toujours en
inondations et tous les moyens nor-
maux de communication sont cou-
pés.
Montgomery (Alabama), 16 mars).
Par suite des inondations du Mis-
sissipi, cinq personnes ont péri à
Efba, où 1,500 habitants se trouvent
isolés par les eaux.
POUR LE PRINTEMPS
Barclay' Tailor; présente dès main-
tenant sa nouvelle collection de tis-
sus pour costumes et pardessus. Il
recommande particulièrement pour
les costumes veston ses séries de des-
sins variés, de beige dégradé, et pour
les pardessus, ses nouvelles nuances
claires.
18-20, avenue de l'Opéra.
Les scandales en cours
Le banquier Dupuy chez le juge
Hier M. Ordonneau, juge d'ins-
truction, a 'interrogé le banquier
Jules Dupuy, directeur de la Société
générale de crédit et de transac-
tions commerciales, 8, rue de Port-
Mahon, en présence de 'le de Moline.
M. Dupuy a déclaré que son krach
avait été amené par la faillite du
Casino d'Arles, pour l'édification
duquel la banque avait engagé des
sommes importantes.
Des recherches dans les succur-
sales de province ayant établi que
le banquier avait fait placer par df.s
démarcheurs des actions de la So-
ciété des manufactures et fabriques
françaises réunies, et que des sous-
criptions avaient été recueillies, M.
Dupuy; questionné à ce sujet, a dé-
clarté que c'est par erreur que des
démarcheurs avaient placé ces' !
créée qu'en 1929.
Il a ajouté que sitôt cette erreur
reconnue, il avait remboursé le mon-
tant des actions souscrites.
Les affaires de chantage
Pour clôturer l'information ou-
verte sur les plaintes en chantage
déposées par Mme Hanau, M. Glard
a procédé, hier après-midi, à une
dernière série d'interrogatoires et de
confrontations.
En présence de Me' Alexandre Zé-
vaès, Sisco, Campana et Paul Gaye,
le magistrat instructeur a interrogé
MM. Georges Anquetil, Mimoun Amar
et Waldteufel, dit Lebouys.
Il les ensuite confrontés avec
Mme Hanau, la plaignante, qui était
assistée de Me' Alfred Dominique et
Charles Biboud, ainsi qu'avec un cer-
tain nombre de financiers.
Aucun fait nouveau n'est sorti de
ces différentes opérations.
Ajoutons que M«-Zévaès a déposé
une nouvelle demande de mise en
liberté provisoire en faveur de M.
Anquetil, son client.
Cette requête a été aussitôt trans-
mise à Mme Hanau, partie civile, quj
a déclaré n'avoir aucune objection à
élever.
La suite de ceS opérations a été
remise lundi par le juge.
M. Pierre Bertrand assigne
M. Pierre Bertrand, rédacteur'en
chef du Quotidien, vient d'assigner,
par le ministère de M' Vivien, huis-
sier, en dénonciation calomnieuse,
devant la douzième chambre cor-
rectionnelle, pour l'audience du 18
avril; M. G. Boris, directeur de la
Lumière, qui avait porté plainle
contre lui en abus de confiance.
M. Pierre Bertrand sera probable-
ment interrogé la semaine prochaine
par M. Glard, en présence de M^"
Torrès et Guesguen.
Le.s déparfs ilex courriers maritimes
paraissent tous les vertrlredis
adhésion au survol de leur territoire par
le dirigeable Comte-Zeppelin, dans son
prochain voyage.
ARRESTATIONS
La police a opéré huit nouvelles arres-
tations dans l'affaire de falsification de
documents politiques. Il s'agit d'émigrés
russes, dont l'ancien conseiller tsariste de
Gumanski.
AU MAROC
Un déjeuner au palais
Rabat, 16 mars.
Un déjeuner en l'honneur de M. Lucien
Saint a été donné par le sultan, en son
palais impérial, à l'occasion des fêtes
marquant la fin du Ramadan.
Le résident général était accompagné de
M. Urbain Blanc, délégué à la résidence
générale du général Vidalon, de M. Cat-
tat, chef du cabinet civil, et entouré de
hautes fonctionnaires chérifiens. de MM.
Marc, directeur des affaires chérifiennes,
et Mammeri, chef adjoint du protocole.
Le déjeuner a eu lieu dans la grande
salle d'apparat du palais chérifien.
DECES
Casablanca, 16 mars.
Si Abbes Drissi, conservateur des Biens
pieux de Fez, est décédé à l'âge de qua-
tre-vingt-dix ans. Le défunt, qui était une
personnalité en vue dans les milieux mu-
sulmans, a montré maintes fois son loya-
lisme vis-à-vis de la France, notamment
au cours des' émeutes de 1912, où il a
sauvé plusieurs de nos compatriotes.
Ses obsèques, auxquelles assistait le gé-
néral Pétin, commandant la région de
Fez, ont donné lieu à une manifestation
de grande émotion.
EN GRANDE-BRETAGNE
La convalescence du roi George V
Londres, 16 mars.
Le bulletin suivant a été publié ce soir
à Craigwell House
« Le roi revient à la santé de façon pro-
gressive, bien que lente. L'amélioration de
son état est marquée par la force, la vi-
gueur et l'apparence. Les conditions at-
mosphériques restreignent les occasions
de sortir. Le traitement radiothérapique
est continué. »
EN BELGIQUE
Les renseignements d'état-major
Bruxelles, 16 mars.
Le gouvernement a décidé de supprimer
le service des renseignements de l'état-
major général et de le transférer à la
Sûreté publique, qui dépend du ministère
de la justice.
Le gouvernement a demandé, d'autre
1 part, .une consultation aux procureurs gé-
néraux sur le point de savoir s'il y aurait
iieu de compléter la loi sur l'espionnage
de la « Gazette du Franc »
LÊ^GAULOIS" AU THÉÂTRE
Les premières
1 CHATELET. Mississipi (Show-Boat),
opérette à grand spectacle, livret
de M. Oscar Hammerstein, adap-
tation de M. A. Fontanes, « ly-
ries. de M. Lucien Boyer, musi-
que de M. Jérôme Kern.
Show-Boat nous vient d'Améri-
que c'est une pièce à spectacle et
musique, en somme une opé-
rette. A la douane française, elle a
changé de nom et elle s'est appelée
Mississipi. En effet, l'action se dé-
roule soit sur le fleuve en question,
soit en Louisiane, où par un delta
il se déverse dans la mer. L'action
commence en 1885 pour s'achever
en 1927 c'est donc en même
temps une revue des modes du
temps.
Un show-boa est un baleau-ex-
position, un bateau-spectacle qui
donne des représentations le long
.des rives par. lesquelles il passe
c'est-le progrès aidant-le cha-
riot grec de Thespis qui irait sur
Doae, sur le' bateau-spectacle du
'capitaine Àildy et de sa femme,l'a-
cariàtre Parthénia, une idylle se
noue entre leur fille, la gentille
Magnolia, et un charmant garçon.
Ravenal, qui n'a qu'un défaut, ce-
lui d'être un joueur effréné. Con-
damné par le shériff de je ne sais
quelle ville pour avoir continué à
jouer, llavenal est forcé de chan-
ger de résidence et il se réfugie
sur le show-boat et s'engage dans
la troupe des comédiens, surtout
parce qu'il aime Magnolia. Il finit
par l'épouser mais, quelques an-
nées plus tard, repris par le dé-
mon du jeu, il abandonne sa fem-
me avec l'enfant qu'elle a eu. Nous
revoyons Magnolia au music-hall;
et à la fin de la pièce, sa fille, de-
venue étoile à New-York, revient
sur le show-boat transformé en
théâtre flottant de luxe. Tout cela
est coupé par des répétitions d'ac-
teurs, par des représentations pu-
bliques, qui forment des épisodes
parfois fort amusants. Le pittores-
que du spectacle se compose de
girls blanches ou nègres qui dan-
sent ou chantent en chœur, et par
des chorales de noirs vraiment
bien stylés. Rien *de banal dans
tout cela c'est d'une saveur exoti-
que très curieuse.
La musique de M. Jérôme Kern
était connue chez nous bien avant
la pièce il n'est pas une revue de
music-hall qui depuis deux ou trois
ans n'ait employé le timbre « Je
n'aime que loi » et des airs com-
me Ol' mai river, ou L'Oiseau
s'envole, ou encore la « Valse dans
mes bras », et encore le chœur Da-I
homey, ont été popularisés par les
disques ou les orehestres de jazz.
Et, à ce propos, le jeune maestro
Pierre Char'non, qui dirige les ins-
li'umo'iiiïk' IV ra bien de leur im-
du 4 août 1914. On annonce qu'un projet
va être préparé pour renforcer la police
des étrangers.
A LA S. D. N.
LA QUESTION DE L'OPIUM
Genève; 16 mars.
Le secrétaire général de là Société des
nations communique une lettre du gouver-
nement japonais relative à la visite à For-
mose et dans le Kouang-Toung de la coin-
mission chargée' de procéder à une en-
quête sur la question de l'opium en Ex-
trême-Orient. Le gouvernement japonais
déclare que pendant leur séjour à Formose
et dans la province du Kouang-Toung, les
membres de la commission seront les hôtes
du gouvernement impérial, qui prendra à
sa charge les frais de transport, de pen-
sion et de logement. La durée du séjour
à Formose serait de dix jours et dans le
Kouang-Toung de sept à dix jours.
Le début d'avril, qui est l'époque de la
migration saisonnière des coolies, est con-
sidéré comme favorable pour la visite de
la province du Kouang-Toung.
EN SUEDE
LE PACTE BRIAND-KELLOGG
Stockholm, 16 mars.
Le Hiksdag a adopté le projet du gou-
vernement donnant l'adhésion sans ré-
serve de la Suède au pacte Briand-Kel-
logg.
M. Trygger, ministre des affaires étran-
gères, a réfuté la thèse de l'opposition,
principalement communiste.
La Suède n'a point besoin, a-t-il dit,
de signer le pacte pour manifester sa vo-
lonté de paix, mais elle est, cependant,
heureuse de le faire, car la Suède consi-
dère le fait que presque tous les Etats du
monde ont adhéré au pacte, comme la
preuve que ces Etats ont la conviction que
la guerre est condamnable.
M. Trygger a déclaré ,être parfaitement
d'accord avec M. Briand sur la valeur du
pacte, quand le ministre français, initia-
teur du pacte, déclare que ce dernier faci-
litera la réduction des armements et la
diminution'des dépenses militaires.
De Rome Le Journal officiel pu-
blie la décision transformant en loi le
décret du 7 juin 1928 portant exécution
de la convention entre l'Italie et l'Espa-
gne concernant le régime des sociétés.
De Tokio Un train express a dé-
raillé à Sanyo. Le mécanicien et le chauf-
feur ont été tués. Onze voyageurs et six
employés ont été blessés.
De Santiago-du-Chili Le général
Heye, chef d'état-major général de l'ar-
mée allemande, est arrivé pour assister
aux grandes manœuvres.
Brownsville (Texas) Le capitaine
Eager s'est envolé dans la matinée à des-
tination de Colon.
De Sydney Dans un combat de
boxe, Fidel La Barba, ancien champion
des poids mouche, a battu au douzième
round le Sud-Africain Willie Smith.
pression et même plus de rythme.
Où gisait la difficulté, c'était
dans le recrutement des nègres et
négresses, destinés à donner de la
couleur locale. MM. Alexandre
Fontanes et Maurice Lehmann
n'ont rien économisé pour obtenir
la réussite. Les costumes sont char-
mants de couleur les décors sont
très évocateurs et la mise en
scène est vivante.
L'interprétation comprend une
comédienne-chanteuse, miss Ellin-
ger, qui prête du charme au rôle de
Magnolia; un ténor, M. Bourdeaux,
montre une jolie voix dans Rave-
nal un nègre, Harvey White, fait
entendre un organe solide et cu-
rieux de baryton grave. Mais la
palme appartient au comique Al-
lard, qui est d'une drôlerie sans
cesse renouvelée dans un rôle
d'acteur de la troupe et quelle
souplesse dans ses acrobaties Le
corps de ballet a de l'ensemble
et les premiers sujets, comme
Miles A. Percin et Holder, ainsi
que la danseuse en travesti, Mlle
Vasty, ont fait applaudir leur vir-
tuosité.
En' somme, un spectacle de bon
goût qui amusera les grands et les
petits.
Louis Schneider
Les Théâtpes
Dans les Théâtres
La première d'aujourd'hui
A la Petite Scène, à 8 h. 43, pre-
mière représentation de La Seconde
surprise dc l'amour, comédie en trois
actes de Marivaux, et Le Médecin volant,
comédie en un acte de Molière.
Les matinées d'aujourd'hui
A la Comédie-Française, à 1 h. 45,
Le Mariage de Figaro (MM. Georges
Berr, Jacques Fenoux, Siblot, Lafon,
Dorival, Andrée Bacqué, Jean Web.'r,
Falconnier, Marcel DufreSne Mmes
Berthe Bovy, Dussane, Madeleine Bar-
Jac, Tania Fédor et Hélène Perdrièrc).
A l'Opéra-Comique, à 1 h. 45,
Madame Butferffy (Mmes Madeleine Ma-
thieu, Lucienne Estève MM. Legrand,
André Allard, Mesmaeeker, Gilles et
Rlathyl). Chef d'orchestre, M. Georges
A l'Odèon, à 2 h. 30, Le Père
Lebonnard (MM. Silvaiu, Paul OeHly,
Louis Raymond, Louis Seigncr Mmes
Neith-Blanc, Henriette Moret, Yvonne
Tramond et Germaine Delhat). La Ro>e
de Jéricho (MM. Pierre Morin, Jacques
Séol Mines Fanny Robiane et Ger-
maine Duard).
A la Gaîté-Lyrique, à 2 h. 30,
Chanson d'amour.
Au Théâtre National Populaire
VTrocadéro), à 2 h. 30, Ruy Blas.
Au Trianon-Lyrique à 2 h.
Les Dragons de Yiliars.
Aux Variétés, 2 2 h. 30 au Gymnaste,
à 2 h. 30 à la Porte-Saint-Martin, à
2 h. 45 à ia Renaissance, 2 h. 45 anx
Bouffes- Parisiens, à 2 h. 30 au Palais
Royal, à 2 h. 30 au théâtre de Paris,
2 h. 45 à Fémina, à 2 h. 45 au théâ-
tre de la Madeleine, il 2 h. 45 au théà-
tre Mogador, à 2 h. 30 au théâtre
Sarah-Bernhardt, 't 1 h. 30 aux Nou-
veautés, à 3 heures aux Capucines, i,
3 heures à Jlichcdière, à 2 heu-
AU BRÉSIL
L'incident de frontière avec le Paraguay
Rio-de-Janeirq, 16, mars..
On annonce de bonne source que l'inri-
dent de frontière qui s'est produit entre
le Brésil et le Paraguay est sans impor-
tance et qu'il peut se réduire aux faits
suivants
Iî existe une portion de territoire, à la
frontière du Brésil et du Paraguay, qui
fit l'objet d'un traité en réglant les limite,
traité récemment signé par les denx ̃gou-
vernements et déjà approuvé par.le Con-
grès brésilien et le Sénal paraguayen,
mais qui attend encore l'approbation de
la Chambre du Paraguay.
En attendant la démarcation, il a surgi
des doutes naturels au sujet de la pro-
priété de deux îles, du rest dépourvues
de valeur, situées dans le fleuve Paraguay.
En déprit des précédents de juridiction
du Bresit, les autorités paraguayennes
s'installèrent dans une des îles litigieuses,
ce qui détermina une réclamation du Bré-
sil, laquelle n'a pas encore été suivie de
décision. Postérieurement, les autorités
paraguayennes ayant tenté de s'installer
dans l'autre île en furent empêchées par,
les autorités militaires brésiliennes. Il en
résulta l'incident que les deux chancelle-
ries s'efforcent de résoudre dans l'esprit
le plus cordial.
EN LETTONIE
Arrestation de communistes
Riga, 16 mars.
La police politique de Riga a fait irrup-
tion dans un local où s'étaient réunis en
secret les membres du comité exécutif du
parti communiste de Lettonie, dont l'exis-
tence n'est pas reconnue par la loi.
Le comité était au complet, ses sept
membres ont été arrêtés. Une grande quan-
tité de. brochures, subversives et de docu-
ments ont été saisis. On a trouvé notam-
ment des instructions nouvelles envoyées
par Moscou à la section lettone ainsi que
les feuilles de décompte sur l'emploi des
fonds de propagande.
Parmi les personnes arrêtées, se trou-
vent deux émissaires du Komintern venus
en Lettonie avec de faux passeports, un
empioyé municipal et un membre de la
mission commerciale soviétique.
De nouvelles arrestations ont été opé-
rées à la suite des perquisitions effectuées
chez les membres du comité.
Selon les journaux, la panique règne-
rait dans le camp communiste.
Les Etats garants de l'Autriche
La Haye, 16 mars.
Le docteur Zommerman, ancien bourg-
mestre de Rotterdam, ancien commissaire
général de la Société des nations à
Vienne, a été nommé délégué des Pays-
Bas dans la commission de surveillance
des Etats garants pour la reconstruction
de l'Autriche, en remplacement du doc-
teur Patyn, ancien secrétaire général du
département des affaires étrangères,
res 30; à l'Apollo, à 2 h. 45; au théâtre
Saint-Georges, à 2 h. 45 au théâ-
tre Daunou, à 2 heures 45 aux Mathu-
rins, à 2 h. 45 à la Potinière, .à
2 h. 45 au théâtre Antoine à 2 h. 45
à Marigny, à 2 h. 45 à l'Ambigu, à
2 h. 45 à la Comédie des Champs-
Elysées, à 3 heures au Studio des
Champs-Elysées, à 3 heures à la Co-
médie-Caumartin, à 2 h. 45 au théâtre
de l'Avenue, à 3 heures au théâtre des
Arts, à 2 h. 30 au théâtre Broad-
way, à 2 h. 45 au Nouveau-Théâtre, à
2 h. 45 au Châtelet, à 5 heures â
l'Eldorado, à 2 h. 30 au théâtre Michel,
à 2 h. 45 à la Scala, à 3 heures à
Déjazet, à 2 h. 30 à l'Atelier, à 2 h. 30,
même spectacle que le soir.
Ce soir.
A l'Opéra, à 8 heures, Faust (Mme
Charlotte Tirard, MM. Vergnes, Claude
Got, Duclos, Mlles R. Gervais, Mont-
fort et M. Nègre). Danse Miles le
Craponne, Lorcia et Simoni. Chef d'or-.
chestre, M. Gabriel Grovlez.
A la Comédie-Française, à 8 h. 30,
Les Noces d'argent (MM. Léon Bernard,
Jean Marchât, Pierre Faubert, Falcon-
nier Mines ,Emilienne Dux, Mary Mar·
quet, Nizan, Madeleine Samary, Marcelle;
Bornée, Yvonne Hautin et Roussel).
A l'Opéra-Comique, à 8 heures,
Carmen (Mmes l'ocidalo, Olympe Gar-
cia MM. Michc1etti, Audoin, Rousse!,
Mesmaecker, Mlle Andrée Comte et M.
Marco). Chef d'orchestre, M. Maurice
Frigara.
A l'Odéon, à 8 h. 30, Yan, fils de
la Mer (MM. Jean Hervé, Louis Seigner,
Robert Vidalin, Jacques Séol, Robert
Got, Lavialle Mmes Rachel Bérendt,
Louise Giron, Fanny Robiane et Pau-
lette Rouvier).
A la Gaîté-Lyrique, à 8 h. 30,
Si j'étais Roi (Mmes Georgette Simon,
Suzanne Laplace MM. Capitaine, René
Gerbert, Gilbert-Moryn, André Noël et
Descombes).
Aux Variétés, à 8 h. 30, Topaze
(MM. André Lefaur, Pauley, Marcel Val-
lée Mmes Jeanne Provost, Lyliane Gar-
cin, Micheline Bernard et Made Siamé).
Au Gymnase, à 8 h. 30, Mélo
(Mlles Gaby Alorlay, Maria Promet
MM. Charles Boyer, Pierre Blatichar et
Vargas).
A l'Athénée, relâche pour les der-
nières répétitions de Il manquait un
homme, comédie en trois actes de M.
Félix Gandéra. (Première mercredi).
A la Renaissance (direction inté-
rimaire), a 9 heures, Circè, pièce pu
quatre actes de M. André Pascal (M.
Constant Kémy Mines Vera Korèile,
Charlotte Barbier-Krauss, Marie Laure
MM. Arve], Numès et Bélières).
Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h.
Déshabillez-vous t (Mmes Mireille Per-
rey, Jeanne Perriat, Jacqueline Fran-
cell MM. Koval, Edmond Hozè, Lucien
Baroux, Robert Ancelin et Gabin).
Au Palais-Ro ;al, it 8 h. 30, Lc
Bouif che: ,il, curé (MM. Albert Bras-
seur, Duvîllès, Robert Ilasti, Paul Fai-
vre, Charges Lorrain Mmes Jeanne Vé-
ii.'at et Retée V- ville).
Au Théâtre Femina, à 6 heures.
Trio (Mmes Falconetti, Nadine Picard,
Renée Ilysor, liauzena MM. André Lu-
'guet, Huchet, Caillabet et Maurice La-
urence).
Au Théâtre de la Madeleine, à
8 h. 45, L'Homme de joie (MM. J. Berry,
Marcel André Mmes Huguette ex-Du-
tlos et Marguerite Moreno).
Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à
8 ;1. 10, L'Aiglon (Mmes Simone. :Paule
Andral -MM. Alcover et Puylagarde).
Dimanches et fêtes, matinces à 1 h. 50
Aux Nouveautés, à 8 h. 45, Elle
est à vous (MM. Miltou. Urbain.
Pierre Darmant Mmes Gabrielle Ris-
tori, Eliane de Creus. Simone Cerdan
et Suzanne Dehelly).
Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45,
L'Exaltation (Mmes Germaine Dermoz.
Line Noio, M. Armand Lurville). l'eir
la mére de Madame (Mme Betty Dauss-
mond et M. liaret! Simon).
Au Théâtre ;llogador, ;i 8 Il. 30,
Rose-Marie (MM. Oudart, Géu Bu:'y,
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