Presse et revues
8 pages
Titre : La Muse gauloise : journal de la chanson par tous et pour tous / rédacteur en chef M. Eugène Imbert ; M. N. Marchal, directeur
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1863-11-15
Contributeur : Imbert, Eugène (1821-1898). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328208986
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 291 Nombre total de vues : 291
Description : 15 novembre 1863 15 novembre 1863
Description : 1863/11/15 (N18). 1863/11/15 (N18).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5413861m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-3664
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/07/2008
144
LA MUSE GAULOISE.
Vous resterez tels qu'Allah vous a faits ;
Je ne veux plus, dans l'un et l'autre sexe,
Des mécontents échanger les fardeaux....
Ah! croyez-moi, soit concave ou convexe,
Le mieux toujours est de garder son dos! »
FIN
A UN CHIEN
BOUTADE
Dès que ton carottier de maître
Vit mes largesses décliner,
11 me tourna le dos.... ce traître
Qui se bourrait de mon dîner,
Et fumait pour te taquiner....
Mais, toi, plus sensible et moins bête,
Tu reviens, malgré nos discords,
Joyeusement me faire fête,
Tu manges, tu bois, tu t'endors,
Pendant qu'il te siffle au dehors;
Et tu viens me prouver qu'en somme,
S'il ne prise pas le tabac,
Le chien possède, mieux que l'homme,
La mémoire.... de l'estomac.
JBLES-JUTEAU.
FAITS DIVERS
Après avoir fait les délices de Vaugirard et rem-
portés de nombreux prix dans les concours, des
membres de notre Orphéon ont abandonné son an-
cien chef pour se joindre au Choral de Montrouge.
Il parait que le changement ne leur a pas été favo-
rable : c'est le journal l'Orphéon qui nous l'apprend
par son compte-rendu relatif au concours de Choisy-
le-Roi.
Voici comment s'exprime l'organe orphéonique :
Choral de Montrouge. — Exécution lourde et pâteuse;
mouvements trop lents. Les ténors chantent en voix de
gorge. La prononciation est également très défectueuse.
Dans le choeur France ! la justesse a été douteuse, etc.
Nous avons déjà reçu des nouvelles du logogriphe.
MM. Bouclier, Guillemette et le docteur Avenel sont
inscrits comme vainqueurs. Sauf quelques légères
incorrections, MM. A.Chevassus, J. Bethaut, E. Rou-
gier, l'étaient également.
M. Gabriel Monavon nous a adressé une solution
anticipée en ces termes :
L'auteur dit qu'en son logogriphe
On trouve tout en cherchant bien.
Moi je signe ici de ma griffe
Que, pour sûr, on y trouve RIEN.
Gabriel MONAVON.
Pour paraître au premier jour : Madame de La-
martine, par M. Armand Lebailly, auteur à'Hégé-
sippe Moreau, tfltalia-Mia et des Chants du Capitule.
MM. Joseph Lavergne et J. Moretteau vont faire
paraître YAlmanach des Acteurs et Actrices de Paris.
La librairie centrale publiera très-prochainement:
Marines et Paysages, par M. S. de Vico.
L'utopie de la décentralisation littéraire est une
nouvelle mine à exploiter. Deux journaux viennent
de se fonder à Paris en s'emparant des idées qui ont
prévalu lors de la création de VAlliance des Lettres,
en 1861. Nous souhaitons une réussite complète à
ces publications, tout en ne comprenant pas que le
mot décentraliser signifie centraliser.
La majorité des littérateurs en renom étant de la
province, nous prouverons que la décentralisation
n'est qu'un brandon de discorde jeté entre Paris et
les départements, au profit des quelques écrivains
qui ont leurs entrées dans les petits journaux et qui
s'en font les défenseurs. Empêcher la centralisation
des écrivains pour créer un organe sérieux afin de
produire les débutans est leur but; les diviser pour
régner est leur devise.
Deux publications sérieuses existent déjà: l'Europe
littéraire, pour la prose; la Tribune lyrique, pour la
poésie. Pourquoi ne pas aider à leur développe-
ment, si l'on nJa pour guide que l'intérêt général des
littérateurs français?
Deux autres revues viennent également de paraître
en province : l'une à Angers ; l'autre, à Lons-le-Sau-
nier. Nous n'en connaissons encore ni le but ni l'agen-
cement.
Vaudry, le compositeur populaire de Viens donc, Sa Fe-
nêtre, la Ronde des blés, la Religieuse, etc., est menacé
d'une cécité complète. Ses amis ont organisé à son bénéfice
une soirée chantante qui aura lieu le Lundi, 23 de ce mois,
dans les salons de M. Lepilleur, rue du Théâtre, 12, à Bel-
leville. On commencera à huit heures précises. Tombola,
marotte, concours dé chansons et de poésie, etc.
Prix d'entrée : 50 centimes.
Les pièces destinées au concours devront parvenir, franco,
chez M. Lepilleur, le 23 au soir, au plus tard.
Préoccupé des changements opérés dans la com-
position du dernier numéro, plusieurs corrections
ont été omises. On est prié de rectifier ainsi :
Légende de Jean Médard, 6e strophe : bague à son doigt,
au lieu de perle; 10e strophe : la hart, au lieu de le.
A une Mouche. 2e strophe, Mon auteur va se courroucer,
au lieu de mon ardeur; 7e strophe : Mouche, comme nous
éphémère, au lieu de non; 9° strophe : Moi, je te dis d'une
voix douce, au lieu de de ma.
POUR PARAITRE PROCHAINEMENT :
Le Poseur, A. de Roussillac. — Le Refrain de l'homme
positif, Jules Caulet. — Hymne à la Poésie , Pot-Louis. —
Au commencement de l'hiver, A. Chastan. — Ma Pipe et
ma Femme, Julien.— Une Vision après l'orage, E.Vatinel.
— Le Chant du Laboureur, Ph. Théolier. — Mon Pauvre
Frère, Pr. Delamarre. — Le roi Guillaume, Thiébaux. —
Grisetles envolées, km. Chemin. — Il est défendit de chan-
ter ici, A. Denis. — Les Turcos à Paris, Léon Marage.—
Toute souris gui n'a qu'un trou est bientôt prise, Mognat.
Les Moissonneurs, Morgon.— La Ronds des Ecoliers, Emile
Deschamps. — Coulanges le chansonnier, Mis de Gaillon.
Le Directeur, N. MARCHAI,,
Paris, imp. Alph. AuBivr, rue de l'Eglise-Vaugirard, 6.
LA MUSE GAULOISE.
Vous resterez tels qu'Allah vous a faits ;
Je ne veux plus, dans l'un et l'autre sexe,
Des mécontents échanger les fardeaux....
Ah! croyez-moi, soit concave ou convexe,
Le mieux toujours est de garder son dos! »
FIN
A UN CHIEN
BOUTADE
Dès que ton carottier de maître
Vit mes largesses décliner,
11 me tourna le dos.... ce traître
Qui se bourrait de mon dîner,
Et fumait pour te taquiner....
Mais, toi, plus sensible et moins bête,
Tu reviens, malgré nos discords,
Joyeusement me faire fête,
Tu manges, tu bois, tu t'endors,
Pendant qu'il te siffle au dehors;
Et tu viens me prouver qu'en somme,
S'il ne prise pas le tabac,
Le chien possède, mieux que l'homme,
La mémoire.... de l'estomac.
JBLES-JUTEAU.
FAITS DIVERS
Après avoir fait les délices de Vaugirard et rem-
portés de nombreux prix dans les concours, des
membres de notre Orphéon ont abandonné son an-
cien chef pour se joindre au Choral de Montrouge.
Il parait que le changement ne leur a pas été favo-
rable : c'est le journal l'Orphéon qui nous l'apprend
par son compte-rendu relatif au concours de Choisy-
le-Roi.
Voici comment s'exprime l'organe orphéonique :
Choral de Montrouge. — Exécution lourde et pâteuse;
mouvements trop lents. Les ténors chantent en voix de
gorge. La prononciation est également très défectueuse.
Dans le choeur France ! la justesse a été douteuse, etc.
Nous avons déjà reçu des nouvelles du logogriphe.
MM. Bouclier, Guillemette et le docteur Avenel sont
inscrits comme vainqueurs. Sauf quelques légères
incorrections, MM. A.Chevassus, J. Bethaut, E. Rou-
gier, l'étaient également.
M. Gabriel Monavon nous a adressé une solution
anticipée en ces termes :
L'auteur dit qu'en son logogriphe
On trouve tout en cherchant bien.
Moi je signe ici de ma griffe
Que, pour sûr, on y trouve RIEN.
Gabriel MONAVON.
Pour paraître au premier jour : Madame de La-
martine, par M. Armand Lebailly, auteur à'Hégé-
sippe Moreau, tfltalia-Mia et des Chants du Capitule.
MM. Joseph Lavergne et J. Moretteau vont faire
paraître YAlmanach des Acteurs et Actrices de Paris.
La librairie centrale publiera très-prochainement:
Marines et Paysages, par M. S. de Vico.
L'utopie de la décentralisation littéraire est une
nouvelle mine à exploiter. Deux journaux viennent
de se fonder à Paris en s'emparant des idées qui ont
prévalu lors de la création de VAlliance des Lettres,
en 1861. Nous souhaitons une réussite complète à
ces publications, tout en ne comprenant pas que le
mot décentraliser signifie centraliser.
La majorité des littérateurs en renom étant de la
province, nous prouverons que la décentralisation
n'est qu'un brandon de discorde jeté entre Paris et
les départements, au profit des quelques écrivains
qui ont leurs entrées dans les petits journaux et qui
s'en font les défenseurs. Empêcher la centralisation
des écrivains pour créer un organe sérieux afin de
produire les débutans est leur but; les diviser pour
régner est leur devise.
Deux publications sérieuses existent déjà: l'Europe
littéraire, pour la prose; la Tribune lyrique, pour la
poésie. Pourquoi ne pas aider à leur développe-
ment, si l'on nJa pour guide que l'intérêt général des
littérateurs français?
Deux autres revues viennent également de paraître
en province : l'une à Angers ; l'autre, à Lons-le-Sau-
nier. Nous n'en connaissons encore ni le but ni l'agen-
cement.
Vaudry, le compositeur populaire de Viens donc, Sa Fe-
nêtre, la Ronde des blés, la Religieuse, etc., est menacé
d'une cécité complète. Ses amis ont organisé à son bénéfice
une soirée chantante qui aura lieu le Lundi, 23 de ce mois,
dans les salons de M. Lepilleur, rue du Théâtre, 12, à Bel-
leville. On commencera à huit heures précises. Tombola,
marotte, concours dé chansons et de poésie, etc.
Prix d'entrée : 50 centimes.
Les pièces destinées au concours devront parvenir, franco,
chez M. Lepilleur, le 23 au soir, au plus tard.
Préoccupé des changements opérés dans la com-
position du dernier numéro, plusieurs corrections
ont été omises. On est prié de rectifier ainsi :
Légende de Jean Médard, 6e strophe : bague à son doigt,
au lieu de perle; 10e strophe : la hart, au lieu de le.
A une Mouche. 2e strophe, Mon auteur va se courroucer,
au lieu de mon ardeur; 7e strophe : Mouche, comme nous
éphémère, au lieu de non; 9° strophe : Moi, je te dis d'une
voix douce, au lieu de de ma.
POUR PARAITRE PROCHAINEMENT :
Le Poseur, A. de Roussillac. — Le Refrain de l'homme
positif, Jules Caulet. — Hymne à la Poésie , Pot-Louis. —
Au commencement de l'hiver, A. Chastan. — Ma Pipe et
ma Femme, Julien.— Une Vision après l'orage, E.Vatinel.
— Le Chant du Laboureur, Ph. Théolier. — Mon Pauvre
Frère, Pr. Delamarre. — Le roi Guillaume, Thiébaux. —
Grisetles envolées, km. Chemin. — Il est défendit de chan-
ter ici, A. Denis. — Les Turcos à Paris, Léon Marage.—
Toute souris gui n'a qu'un trou est bientôt prise, Mognat.
Les Moissonneurs, Morgon.— La Ronds des Ecoliers, Emile
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