Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
ENT
dud, Ch. de Roi. xvi. Un en i ad à qui li autre en-
tendent, tb. CCLXXV. || xil" s. Beau sire Guene, de-
vers, moi entendez, Ronc. p. 34. Or me refait Amors
a lui entendre, Coud, v. Èle voit bien et conoist
et entent Qu'il n'en est plus qui aimt [aime] si leau-
ment, ib. v. Quant plus est li bernages à grant joie
antandanz, Atant es un paien qui ot nom Margulanz,
Saz. v, Sire, dit li messages, antandez ma raison,
tb. xiv. Pour lor bonté [je] le di, ne nul mal n'i an-
tant, tb. xxi. Laienz entra Thomas od mult poi con-
paignuns : Poi i mena des suens, si cum nus l'en-
tenduns[nousl'apprenons], Th. lemart. 38. || xmc s.
Fille, se vous vouliez entendre à mariage, Fil de roi
[je] vous donroie, riche et de haut parage, AUDEFR.
LE BAST. Romancero, p. 47. Bêle Doette, es fenestres
séant, Lit en un livre, mais au cuer ne l'entent
[maisson coeur n'y est pas], ib. p. 48. Par huitjors
se sont entendu Li baron à grant leste faire ; Puis
vait cascuns k son repaire Molt lié [très-content],
quant le congié a pris, Roman de Mahomet, p. 64.
Chacun qui s'entent jugera C'on doit miex mauvese
pugnirQueliloial lessier languir, Bibl. des Chartes,
4e série, t. v, p. 476. Et Loeys estoit sages et en-
tendans, Chr. de Rains, p. 2. Cui conscience ne re-
prent, plus test au mal qu'au bien entent, ib. 235.
Einsi te voloie essaier; Quar certes je n'i entent mie
Ne traïson ne félonie, Ren. 4 803. Lors estuet [il
convient] Jones gens entendre À estre gais et amou-
reus, la Rose, 78. Plait de murtre est moult soutil,
etmoultlepeuton soutilmentplaider qui faire le set,
mais que l'on seit bien entendu, Ass. de Jér. 1,4 32. Lou
conseil li loa, si comme l'en [l'on] me donna à enten-
dre,que il s'envenistà Damiete en galies, JOINV. 4 02.
Et sachiez que, se il se feussent pris garde de nous,
il nous eussent touz mors [tués], mes il enten-
doient [faisaient attention] au roy et aux autres
grosses batailles, a>. 227. Et me dist ainsi, que il
n'en tendoit mie [comprenait pas] comment li roys
eut pooir de demourer. ID. 255. ||xive s. [OEuvre de
chirurgie qui doit être désirée] et de ceux qui s'en-
tendent moiennement, et des ydiots qui se mescon-
noissent, H. DE MONDEVILLE, f 32, verso. Aristote
entent tousjours pour fors ceulx qui ont la vertu de
fortitude, ORÉSME, Eth. 79. Bienfais n'est point
perdus à chelui [celui] qui s'entent, Baud. de Seb.
XII, 770. || xv" s. Quand ces chevaliers de Bretagne
virent venir les Ahglois, et qu'ils s'ordonnoient pour
eux assiéger, si n'en furent mie trop effrayés; mais
entendirent premièrement au chastel et puis aux
guérites et aux portes, FROISS. I, I, 497. Quand vint
le matin, de rechef ils commencèrent à assaillir for*
et appertement en plusieurs lieux, et ensonnierPjs-
[inquiétèrent] si ceux de la ville, qu'ils ne savo^..c
auquel entendre, ID. I, I, 224. On leur donnoit
tant à faire que on ne savoit, par dedans, auquel
lez [côté] entendre, m. n, u, 215. [Les Écossais
parlant des Français] Ils ne nous entendent point,
ni nous eux, ID. n, 11,. 228. Sur ce, s'advise qui a
sens, Soit en jeunesse ou en vieillesse; Et qui ne
m'entend, je m'entens, Monstrant que suis dame
etmaistresse, CH.B'ORL. Bail. 90. Qui entend mal,
raporte mal, LEROUX DE LINCY, Prov. 1.11, p. 3oo.
Comme vous entendrez çy après, COMM. I, 4. Or il
fault entendre que monseigneur du Magne estoit
avec sept ou huyt cens hommes d'armes au devant
des ducs, m. 1, 3. Que on tyreroit vers Paris pour
essayer si on pourroit reduyre la ville à vouloir en-
tendre au bien public du royaulme, m. 1, 5. Et y
en a assez qui ne parlent que après les autres, sans
gueres entendre aux matières, m. 11,2.Il [Louis XI]
estoit assez lettré ; il aymoit à demander et à en-
tendre de toutes choses, ID. 11, e. X riens ne voulut
ledit duc entendre, ID. V, i. Ung des plus sages
chevaliers et plus entendus que je cogneus jamais,
ID. 11, 2. Elle se délibéra de soy appareiller pour
honnestement faire son messaige; car bien conve-
nait le faire de bonne sorte, entendu que les pucel-
les à qui il falloit qu'elle feist les messaiges estoient
de grand estât, Perceforest,- t. vi, f° 79. ||xvrs.
J'entendz et veulx que tu apprennes les langues
parfaictement, RAB. Pant. il, 8. Mon amy, je n'en-
tendz point ce barragouin ; pourtant, si voulez qu'on
vous entende, parlez aultrelanguaige, ID. ib. n, 9.
Vous y amènerez vostre femme, s'il vous plaist,
arecques ses voisines, cela s'entend, m. ib. m, 3i.
Vous l'avez ouy, l'avez-vous entendu? ID. tb. v.
Prol. Ny n'entendent les stoïciens que l'ame de leur
sage puisse.... MONT, I, 60. Le seigneur de Langey,
très entendu en telles choses, ID. I, 58. Croesus lui
feit entendre qu'il verifîoit lors à ses despens l'aver-
tissement de Solon, m. 1, 65. Il leur semble bien
faire les modérez et les entendus, quand.... ID. I,
2U4. Et encoresse moquent-ils des autres qui n'en-
ENT
tendent pas letourdubaston, et les appellent lour-
dauts, LANOUE, 406. L'art militaire est aussi mieux
entendu qu'il n'estoit, ID. 402. La plupart de la no-
blesse, ayant entendu l'exécution de Vassy, se dé-
libéra de venir près Paris, ID. 647. Chacun s'incitoit
à paix, et à persuader les grands d'y entendre, ID.
558. En quelque style qu'il soit mis, pourveu qu'il
s'entende, il ne peut faillir à estre bien receu, AMYOT,
Épit. Je ferois moins de doute delà volonté du pape
à nous assister en ceste occasion que de celle du roy
catholique; car sa Sainteté s'est déjà laissé enten-
dre [a donné à entendre] qu'il falloit choisir un
prince du sang catholique pour hériter du royaume,
après le décès de M. le cardinal de Bourbon, VILLE-
ROY, Hëm. t. u, p. 470, dans LACURNE. X bon en-
tens-tu il ne faut qu'un mot, COTORAVE. Equivoques
par amphibologie, vulgairement appellêes des en-
tends-trois, DES ACCORDS, Bigarrures, ch. 6. On
peut faire l'habile, l'empesché et l'entendu, c'est-
à-dire le sot etmïserable, CHARRON, Sagesse, 1, 44.
— ÉTYM. Bourguig. entarre; provenç. entendre;
catal. entehdrer; espagn. entender; ital. intendere;
du latin intendere, diriger vers, appliquer, de in,
en, et tendere, tendre (voy. ce mot), et, par ex-
tension, dans les langues romanes, ouïr et com-
prendre.
ENTENDU, UE (an-tan-du, due), part: passé
d'entendre. |j 1" Qui a été perçu par l'oreille. Le
tonnerre entendu de loin. Des menaces à peine en-
tendues de celui à qui elles s'adressaient. |) 2° Qui a
été écouté. L'accusé entendu dans ses moyens de dé-
fense. Il Terme de palais. La cause est entendue,c'est-
à-dire les débats sont clos. || 3" Dontle sens a été saisi.
Cette phrase diversement entendue par les traduc-
teurs. Le monstre furieux de se voir entendu Venge
aussitôt sur lui tant de sang répandu,CORN. CEdipe,
1, 4. y C'est entendu, c'est-à-dire c'est convenu, ar-
rêté. Teresina: N'oublie pas de laisser la petite porte
ouverte en t'en allant. — Tenorio : C'est entendu, PI-
CARD, Alcade, 11,4 3. || Bien entendu, loc. adv. Assu-
rément, sans doute. Y consentez-vous? bien entendu.
Il Bien entendu que, loc. conj. Toutefois, pourtant.
Voilà la règle, bien entendu qu'il y a des excep-
tions. Causons comme si nous n'avions rien à dé-
mêler; bien entendu, ajouta-t-elle, que nous ne
nous en aimerons pas davantage et que nous re-
prendrons nos démêlés au retour, M™" DE CAYLUS,
Souvenirs, dans POUGENS. || 4° Qui a l'intelligence
d'une chose. Un homme entendu aux affaires.Qu'on
ne croie pas qu'il fût peu entendu dans ces affaires,
BOSS. Var. 6. Les hommes les plus entendus à la
guerre, ID. Hist. m, 6; Des hommes fins ou en-
tendus, LA BRUY. xi. Fort entendu au métier de la
guerre, FLÉCHIER, Hist. de Ihéod. n, 46. || Sub-
stantivement. Faire l'entendu, agir en personne qui
s'entend aux choses, et, le plus, souvent, en un
sens défavorable, faire l'important, le capable. Au
reste, il fait l'entendu comme s'il était sorti de la
côte de saint Louis, SCARR. Rom. com. 1, 5. Vous
voyez que je fais un peu l'entendue, SÊV. 4 41. Quoique
jefassê l'entendue, je ne suis pas si habile, ID. 239.
Il On dit dans le même sens trancher de l'entendu.
....J'en sais comme lui qui parlent d'Allemagne, Et,
si l'on veut les croire, ont vu chaque campagne,
Sur chaque occasion tranchent des entendus, Con-
tent quelque défaite.... CORN. Ment, ni, 3. || 5" Bien
entendu, disposé avec intelligence, avec art. Une
draperie bien entendue. La décoration en est bien
entendue, TH. CORN. l'Inconnu, v, 4. Dieu qui avait
fait un ouvrage si bien entendu et si capable de sa-
tisfaire tout ce qui entend.... BOSS. Connaiss. iv, 8.
Ce fut à frais communs qu'ils donnèrent les repas
les mieux entendus et les plus délicats qu'on eût
encore vus, HAMILT. Gramm. 4 4. Les jardins étaient
bien entendus et ornés de belles statues, VOLT.Cand.
25. Il les vint prendre lui-même,. pour les inviter à
un repas propre et bien entendu, ID. Zadig, 20.
Il Dans le sens contraire, tout était mal entendu,
disposé sans goût, sans intelligence. || Bien en-
tendu, mal entendu, se dit aussi des choses morales.
Si vous n'eussiez fait que conquérir la Grèce, les
lies voisines et peut-être encore quelque petite
partie de l'Asie Mineure, et vous en composer un
État, il n'y avait rien de mieux entendu ni de plus
raisonnable, FONTBN. Dial. des morts, Alexandre et
Phriné. X l'égard des personnes qu'un zèle sincère,
quoique mal entendu, pourra indisposer contre moi,
j'en respecterai la cause sans en craindre et sans
en approuver l'effet, D'ALEMB. Ab. de la crit. OEuv.
t. iv, p. 285, dans POUGENS. Loin d'être une mau-
vaise mère, elle a une tendresse très-bien entendue
pour les enfants, u"" DE GENLIS, Adèle et Théod.
1.1, lett. 24, p. 464, dans POUGENS.
ENT
1421
— REM. Entendu toutes les parties, ou bien lea
parties entendues. Le participe est indéclinable
dans le premier cas, déclinable dans le second, d'a-
près la règle moderne qui veut qu'ainsi, placé, le
participe soit indéclinable, par exemple : excepté, in-
clus, etc.
t ENTENÉBRER (an-té-né-bré), v. a. Envelopper
de ténèbres. Les vitraux [de la cathédrale de Regens-
burg] l'enténèbrent de cette obscurité propre au re-
cueillement, CHATEAUB. dans le Dict. de DOCHEZ.
— HIST. xin" s. Cil qui ont longuement demorê
en chartre ont les oelz [yeux] entenebrez et oscurs,
et ne poent veoir clerement, DU CANGE, tenebrare.
— ÉTYM. En 4, et ténèbres.
ENTENTE (an-tan-f), s.f. \\ i» Manière d'enlen-
dre, de comprendre. Mot, phrase à double entente.
Chacun sait quelle est mon entente, LA PONT. Pâté.
Ces expressions sont susceptibles de plusieurs
ententes; des termes à double entente, L'ABBÉ HOUTE-
VILLE, dans DESFONTAINES. || 2° Terme d'art. Intel-
ligence dans la distribution des parties d'une com-
position, d'un ensemble. Il a l'entente du coloris.
C'est lui [Apollodore] qui trouva enfin le secret de
représenter au vif et dans leur plus grande beauté
les divers objets de la nature, non-seulement par la
correction du dessin, mais principalement par
l'entente du coloris et par la distribution des om-
bres, des lumières et du clair obscur, ROLLIN, Hist.
anc. OEuvres, t. xi, 4r« part. p. 450, dans POHGEKS.
La plus belle entente de lumières, DIDEROT, Salon
de 4765, OEuvres, t. xm, p. 443, danspouGENS. Il
y a dans le morceau d'Anacréon .couleur, entente
âe lumières, vigueur et transparence; le tout est
d'un ton vrai et suave, ID. Salon de 4767, t. xvi,
p. 26. || Par extension. Cet auteur a l'entente de la
scène. || 3° Bonne intelligence. Il y a de l'entente
dans cettefamille.|| Entente cordiale, témoignages
de bon vouloir qu'échangent entre eux les chefs de
deux Etats; locution qui date de l'adresse de la
Chambre des députés, de 4840-4844, et qui, du lan-
gage politique, a passé dans le langage ordinaire.
|| Proverbe. L'entente est au diseur, c'est-à-dire celui
qui parle entend bien ce qu'il veut dire.
— HIST. xiie s. Entre itantes merveilles cum Deus
daigna ovrer.... Ori dunez entente : si la m'orrez
cunter, Th. le marf.-466. || xm" s. Amis, la vostre
amors me livre tel entente, Qu'en larmes et en plors
userai ma jouvente, AUDEFR. LE BAST. Romancero,
p. 4 2. X Bertain aaisier chascune met s'entente,
Berte, XLVIII. Mais l'amor qui te tient au las, Char-
nex delis te représente, Si que tu n'as aillors l'en-
tente, la Rose, 464 8. Les yex ot [Déduit] vairs, la
bouche gente Et le nez fait par grant entente, tb.
84 2. || xiv" s. Il convient avoir son entente aus diz
ou opinions des gens expers, ORESME, Eth. 486.
|| xv" s. Ils vouloient faire à leur entente, FROISS.
u, II, 86. Chacun emporte entre la selle et le pan-
neau une grande plate pierre, et trousse derrière
lui une besace pleine de farine, en cette entente
que.... ID. i, i, 34. Par les veilles, peines, et la-
beurs et ententes [soins] que tu as prinses,LOUIS XI,
Nouv. c. || xvie s. Tout ainsi qu'entente, Espoir et
attente Nous avons en toi, MAROT, IV, 274..
— ÉTYM. Entendre; provenç. ententa.
ENTER (an-té), v. a. || 1°'Terme d'horticulture.
Greffer par ente. Enter un poirier, un pommier.
|| Fig. Us entent sur cette politesse un esprit de
règle.... LA BRUY. XI. NOUS avons enté sur l'olivier
franc le germe de l'infidélité, MASS. Myst. Ferv. Re-
cueillir avec affectation les débris de ces familles
antiques et éteintes pour les enter sur un nom obs-
cur, ID. Pahég. St Franc, de Paule. Le Seigneur
fera sécher la racine de votre orgueilleuse postérité,
et entera dessus une race qui connaîtra la justice et
fera la miséricorde, ID. Or. fun. Villeroy. || 2° In-
sérer en général. L'amant juge sa dame un chef-
d'oeuvre ici-bas, Encore qu'elle n'ait sur soi rien
qui soit d'elle.... Qu'elle ente en son palais ses dents
tous les matins, RÉGNIER, Sot. IX. || 3" Terme de
fauconnerie. Raccommoder une penne de l'oiseau,
froissée ou rompue, soit par la jonction d'une penne
gardée, soit à l'aiguille ou au tuyau. || 4° Terme de
charpentier. Joindre ou assembler deux pièces de
bois de la même grosseur et dans la même direc-
tion. || 5° Mettre une ente, allonger plus ou moins
quand on a préalablement coupé le bout qui était
usé ou trop court. Les bouts de ces bas sont mauvais,
il faudra les enter.Tous mes bas sont entés. || 6° S'en-
ter, v. réfl. Être enté. Le prunier s'ente sur sauva-
geon. || Fig. Un vice qui s'ente sur un autre vice.
— HIST. xm* s. J'apel leur cuers [des deux amans;
leur volontés; Et leur vouloirs sont si entés Sur un desil
qu'entre eus deus ont,Que de deus cuers un voloir font
dud, Ch. de Roi. xvi. Un en i ad à qui li autre en-
tendent, tb. CCLXXV. || xil" s. Beau sire Guene, de-
vers, moi entendez, Ronc. p. 34. Or me refait Amors
a lui entendre, Coud, v. Èle voit bien et conoist
et entent Qu'il n'en est plus qui aimt [aime] si leau-
ment, ib. v. Quant plus est li bernages à grant joie
antandanz, Atant es un paien qui ot nom Margulanz,
Saz. v, Sire, dit li messages, antandez ma raison,
tb. xiv. Pour lor bonté [je] le di, ne nul mal n'i an-
tant, tb. xxi. Laienz entra Thomas od mult poi con-
paignuns : Poi i mena des suens, si cum nus l'en-
tenduns[nousl'apprenons], Th. lemart. 38. || xmc s.
Fille, se vous vouliez entendre à mariage, Fil de roi
[je] vous donroie, riche et de haut parage, AUDEFR.
LE BAST. Romancero, p. 47. Bêle Doette, es fenestres
séant, Lit en un livre, mais au cuer ne l'entent
[maisson coeur n'y est pas], ib. p. 48. Par huitjors
se sont entendu Li baron à grant leste faire ; Puis
vait cascuns k son repaire Molt lié [très-content],
quant le congié a pris, Roman de Mahomet, p. 64.
Chacun qui s'entent jugera C'on doit miex mauvese
pugnirQueliloial lessier languir, Bibl. des Chartes,
4e série, t. v, p. 476. Et Loeys estoit sages et en-
tendans, Chr. de Rains, p. 2. Cui conscience ne re-
prent, plus test au mal qu'au bien entent, ib. 235.
Einsi te voloie essaier; Quar certes je n'i entent mie
Ne traïson ne félonie, Ren. 4 803. Lors estuet [il
convient] Jones gens entendre À estre gais et amou-
reus, la Rose, 78. Plait de murtre est moult soutil,
etmoultlepeuton soutilmentplaider qui faire le set,
mais que l'on seit bien entendu, Ass. de Jér. 1,4 32. Lou
conseil li loa, si comme l'en [l'on] me donna à enten-
dre,que il s'envenistà Damiete en galies, JOINV. 4 02.
Et sachiez que, se il se feussent pris garde de nous,
il nous eussent touz mors [tués], mes il enten-
doient [faisaient attention] au roy et aux autres
grosses batailles, a>. 227. Et me dist ainsi, que il
n'en tendoit mie [comprenait pas] comment li roys
eut pooir de demourer. ID. 255. ||xive s. [OEuvre de
chirurgie qui doit être désirée] et de ceux qui s'en-
tendent moiennement, et des ydiots qui se mescon-
noissent, H. DE MONDEVILLE, f 32, verso. Aristote
entent tousjours pour fors ceulx qui ont la vertu de
fortitude, ORÉSME, Eth. 79. Bienfais n'est point
perdus à chelui [celui] qui s'entent, Baud. de Seb.
XII, 770. || xv" s. Quand ces chevaliers de Bretagne
virent venir les Ahglois, et qu'ils s'ordonnoient pour
eux assiéger, si n'en furent mie trop effrayés; mais
entendirent premièrement au chastel et puis aux
guérites et aux portes, FROISS. I, I, 497. Quand vint
le matin, de rechef ils commencèrent à assaillir for*
et appertement en plusieurs lieux, et ensonnierPjs-
[inquiétèrent] si ceux de la ville, qu'ils ne savo^..c
auquel entendre, ID. I, I, 224. On leur donnoit
tant à faire que on ne savoit, par dedans, auquel
lez [côté] entendre, m. n, u, 215. [Les Écossais
parlant des Français] Ils ne nous entendent point,
ni nous eux, ID. n, 11,. 228. Sur ce, s'advise qui a
sens, Soit en jeunesse ou en vieillesse; Et qui ne
m'entend, je m'entens, Monstrant que suis dame
etmaistresse, CH.B'ORL. Bail. 90. Qui entend mal,
raporte mal, LEROUX DE LINCY, Prov. 1.11, p. 3oo.
Comme vous entendrez çy après, COMM. I, 4. Or il
fault entendre que monseigneur du Magne estoit
avec sept ou huyt cens hommes d'armes au devant
des ducs, m. 1, 3. Que on tyreroit vers Paris pour
essayer si on pourroit reduyre la ville à vouloir en-
tendre au bien public du royaulme, m. 1, 5. Et y
en a assez qui ne parlent que après les autres, sans
gueres entendre aux matières, m. 11,2.Il [Louis XI]
estoit assez lettré ; il aymoit à demander et à en-
tendre de toutes choses, ID. 11, e. X riens ne voulut
ledit duc entendre, ID. V, i. Ung des plus sages
chevaliers et plus entendus que je cogneus jamais,
ID. 11, 2. Elle se délibéra de soy appareiller pour
honnestement faire son messaige; car bien conve-
nait le faire de bonne sorte, entendu que les pucel-
les à qui il falloit qu'elle feist les messaiges estoient
de grand estât, Perceforest,- t. vi, f° 79. ||xvrs.
J'entendz et veulx que tu apprennes les langues
parfaictement, RAB. Pant. il, 8. Mon amy, je n'en-
tendz point ce barragouin ; pourtant, si voulez qu'on
vous entende, parlez aultrelanguaige, ID. ib. n, 9.
Vous y amènerez vostre femme, s'il vous plaist,
arecques ses voisines, cela s'entend, m. ib. m, 3i.
Vous l'avez ouy, l'avez-vous entendu? ID. tb. v.
Prol. Ny n'entendent les stoïciens que l'ame de leur
sage puisse.... MONT, I, 60. Le seigneur de Langey,
très entendu en telles choses, ID. I, 58. Croesus lui
feit entendre qu'il verifîoit lors à ses despens l'aver-
tissement de Solon, m. 1, 65. Il leur semble bien
faire les modérez et les entendus, quand.... ID. I,
2U4. Et encoresse moquent-ils des autres qui n'en-
ENT
tendent pas letourdubaston, et les appellent lour-
dauts, LANOUE, 406. L'art militaire est aussi mieux
entendu qu'il n'estoit, ID. 402. La plupart de la no-
blesse, ayant entendu l'exécution de Vassy, se dé-
libéra de venir près Paris, ID. 647. Chacun s'incitoit
à paix, et à persuader les grands d'y entendre, ID.
558. En quelque style qu'il soit mis, pourveu qu'il
s'entende, il ne peut faillir à estre bien receu, AMYOT,
Épit. Je ferois moins de doute delà volonté du pape
à nous assister en ceste occasion que de celle du roy
catholique; car sa Sainteté s'est déjà laissé enten-
dre [a donné à entendre] qu'il falloit choisir un
prince du sang catholique pour hériter du royaume,
après le décès de M. le cardinal de Bourbon, VILLE-
ROY, Hëm. t. u, p. 470, dans LACURNE. X bon en-
tens-tu il ne faut qu'un mot, COTORAVE. Equivoques
par amphibologie, vulgairement appellêes des en-
tends-trois, DES ACCORDS, Bigarrures, ch. 6. On
peut faire l'habile, l'empesché et l'entendu, c'est-
à-dire le sot etmïserable, CHARRON, Sagesse, 1, 44.
— ÉTYM. Bourguig. entarre; provenç. entendre;
catal. entehdrer; espagn. entender; ital. intendere;
du latin intendere, diriger vers, appliquer, de in,
en, et tendere, tendre (voy. ce mot), et, par ex-
tension, dans les langues romanes, ouïr et com-
prendre.
ENTENDU, UE (an-tan-du, due), part: passé
d'entendre. |j 1" Qui a été perçu par l'oreille. Le
tonnerre entendu de loin. Des menaces à peine en-
tendues de celui à qui elles s'adressaient. |) 2° Qui a
été écouté. L'accusé entendu dans ses moyens de dé-
fense. Il Terme de palais. La cause est entendue,c'est-
à-dire les débats sont clos. || 3" Dontle sens a été saisi.
Cette phrase diversement entendue par les traduc-
teurs. Le monstre furieux de se voir entendu Venge
aussitôt sur lui tant de sang répandu,CORN. CEdipe,
1, 4. y C'est entendu, c'est-à-dire c'est convenu, ar-
rêté. Teresina: N'oublie pas de laisser la petite porte
ouverte en t'en allant. — Tenorio : C'est entendu, PI-
CARD, Alcade, 11,4 3. || Bien entendu, loc. adv. Assu-
rément, sans doute. Y consentez-vous? bien entendu.
Il Bien entendu que, loc. conj. Toutefois, pourtant.
Voilà la règle, bien entendu qu'il y a des excep-
tions. Causons comme si nous n'avions rien à dé-
mêler; bien entendu, ajouta-t-elle, que nous ne
nous en aimerons pas davantage et que nous re-
prendrons nos démêlés au retour, M™" DE CAYLUS,
Souvenirs, dans POUGENS. || 4° Qui a l'intelligence
d'une chose. Un homme entendu aux affaires.Qu'on
ne croie pas qu'il fût peu entendu dans ces affaires,
BOSS. Var. 6. Les hommes les plus entendus à la
guerre, ID. Hist. m, 6; Des hommes fins ou en-
tendus, LA BRUY. xi. Fort entendu au métier de la
guerre, FLÉCHIER, Hist. de Ihéod. n, 46. || Sub-
stantivement. Faire l'entendu, agir en personne qui
s'entend aux choses, et, le plus, souvent, en un
sens défavorable, faire l'important, le capable. Au
reste, il fait l'entendu comme s'il était sorti de la
côte de saint Louis, SCARR. Rom. com. 1, 5. Vous
voyez que je fais un peu l'entendue, SÊV. 4 41. Quoique
jefassê l'entendue, je ne suis pas si habile, ID. 239.
Il On dit dans le même sens trancher de l'entendu.
....J'en sais comme lui qui parlent d'Allemagne, Et,
si l'on veut les croire, ont vu chaque campagne,
Sur chaque occasion tranchent des entendus, Con-
tent quelque défaite.... CORN. Ment, ni, 3. || 5" Bien
entendu, disposé avec intelligence, avec art. Une
draperie bien entendue. La décoration en est bien
entendue, TH. CORN. l'Inconnu, v, 4. Dieu qui avait
fait un ouvrage si bien entendu et si capable de sa-
tisfaire tout ce qui entend.... BOSS. Connaiss. iv, 8.
Ce fut à frais communs qu'ils donnèrent les repas
les mieux entendus et les plus délicats qu'on eût
encore vus, HAMILT. Gramm. 4 4. Les jardins étaient
bien entendus et ornés de belles statues, VOLT.Cand.
25. Il les vint prendre lui-même,. pour les inviter à
un repas propre et bien entendu, ID. Zadig, 20.
Il Dans le sens contraire, tout était mal entendu,
disposé sans goût, sans intelligence. || Bien en-
tendu, mal entendu, se dit aussi des choses morales.
Si vous n'eussiez fait que conquérir la Grèce, les
lies voisines et peut-être encore quelque petite
partie de l'Asie Mineure, et vous en composer un
État, il n'y avait rien de mieux entendu ni de plus
raisonnable, FONTBN. Dial. des morts, Alexandre et
Phriné. X l'égard des personnes qu'un zèle sincère,
quoique mal entendu, pourra indisposer contre moi,
j'en respecterai la cause sans en craindre et sans
en approuver l'effet, D'ALEMB. Ab. de la crit. OEuv.
t. iv, p. 285, dans POUGENS. Loin d'être une mau-
vaise mère, elle a une tendresse très-bien entendue
pour les enfants, u"" DE GENLIS, Adèle et Théod.
1.1, lett. 24, p. 464, dans POUGENS.
ENT
1421
— REM. Entendu toutes les parties, ou bien lea
parties entendues. Le participe est indéclinable
dans le premier cas, déclinable dans le second, d'a-
près la règle moderne qui veut qu'ainsi, placé, le
participe soit indéclinable, par exemple : excepté, in-
clus, etc.
t ENTENÉBRER (an-té-né-bré), v. a. Envelopper
de ténèbres. Les vitraux [de la cathédrale de Regens-
burg] l'enténèbrent de cette obscurité propre au re-
cueillement, CHATEAUB. dans le Dict. de DOCHEZ.
— HIST. xin" s. Cil qui ont longuement demorê
en chartre ont les oelz [yeux] entenebrez et oscurs,
et ne poent veoir clerement, DU CANGE, tenebrare.
— ÉTYM. En 4, et ténèbres.
ENTENTE (an-tan-f), s.f. \\ i» Manière d'enlen-
dre, de comprendre. Mot, phrase à double entente.
Chacun sait quelle est mon entente, LA PONT. Pâté.
Ces expressions sont susceptibles de plusieurs
ententes; des termes à double entente, L'ABBÉ HOUTE-
VILLE, dans DESFONTAINES. || 2° Terme d'art. Intel-
ligence dans la distribution des parties d'une com-
position, d'un ensemble. Il a l'entente du coloris.
C'est lui [Apollodore] qui trouva enfin le secret de
représenter au vif et dans leur plus grande beauté
les divers objets de la nature, non-seulement par la
correction du dessin, mais principalement par
l'entente du coloris et par la distribution des om-
bres, des lumières et du clair obscur, ROLLIN, Hist.
anc. OEuvres, t. xi, 4r« part. p. 450, dans POHGEKS.
La plus belle entente de lumières, DIDEROT, Salon
de 4765, OEuvres, t. xm, p. 443, danspouGENS. Il
y a dans le morceau d'Anacréon .couleur, entente
âe lumières, vigueur et transparence; le tout est
d'un ton vrai et suave, ID. Salon de 4767, t. xvi,
p. 26. || Par extension. Cet auteur a l'entente de la
scène. || 3° Bonne intelligence. Il y a de l'entente
dans cettefamille.|| Entente cordiale, témoignages
de bon vouloir qu'échangent entre eux les chefs de
deux Etats; locution qui date de l'adresse de la
Chambre des députés, de 4840-4844, et qui, du lan-
gage politique, a passé dans le langage ordinaire.
|| Proverbe. L'entente est au diseur, c'est-à-dire celui
qui parle entend bien ce qu'il veut dire.
— HIST. xiie s. Entre itantes merveilles cum Deus
daigna ovrer.... Ori dunez entente : si la m'orrez
cunter, Th. le marf.-466. || xm" s. Amis, la vostre
amors me livre tel entente, Qu'en larmes et en plors
userai ma jouvente, AUDEFR. LE BAST. Romancero,
p. 4 2. X Bertain aaisier chascune met s'entente,
Berte, XLVIII. Mais l'amor qui te tient au las, Char-
nex delis te représente, Si que tu n'as aillors l'en-
tente, la Rose, 464 8. Les yex ot [Déduit] vairs, la
bouche gente Et le nez fait par grant entente, tb.
84 2. || xiv" s. Il convient avoir son entente aus diz
ou opinions des gens expers, ORESME, Eth. 486.
|| xv" s. Ils vouloient faire à leur entente, FROISS.
u, II, 86. Chacun emporte entre la selle et le pan-
neau une grande plate pierre, et trousse derrière
lui une besace pleine de farine, en cette entente
que.... ID. i, i, 34. Par les veilles, peines, et la-
beurs et ententes [soins] que tu as prinses,LOUIS XI,
Nouv. c. || xvie s. Tout ainsi qu'entente, Espoir et
attente Nous avons en toi, MAROT, IV, 274..
— ÉTYM. Entendre; provenç. ententa.
ENTER (an-té), v. a. || 1°'Terme d'horticulture.
Greffer par ente. Enter un poirier, un pommier.
|| Fig. Us entent sur cette politesse un esprit de
règle.... LA BRUY. XI. NOUS avons enté sur l'olivier
franc le germe de l'infidélité, MASS. Myst. Ferv. Re-
cueillir avec affectation les débris de ces familles
antiques et éteintes pour les enter sur un nom obs-
cur, ID. Pahég. St Franc, de Paule. Le Seigneur
fera sécher la racine de votre orgueilleuse postérité,
et entera dessus une race qui connaîtra la justice et
fera la miséricorde, ID. Or. fun. Villeroy. || 2° In-
sérer en général. L'amant juge sa dame un chef-
d'oeuvre ici-bas, Encore qu'elle n'ait sur soi rien
qui soit d'elle.... Qu'elle ente en son palais ses dents
tous les matins, RÉGNIER, Sot. IX. || 3" Terme de
fauconnerie. Raccommoder une penne de l'oiseau,
froissée ou rompue, soit par la jonction d'une penne
gardée, soit à l'aiguille ou au tuyau. || 4° Terme de
charpentier. Joindre ou assembler deux pièces de
bois de la même grosseur et dans la même direc-
tion. || 5° Mettre une ente, allonger plus ou moins
quand on a préalablement coupé le bout qui était
usé ou trop court. Les bouts de ces bas sont mauvais,
il faudra les enter.Tous mes bas sont entés. || 6° S'en-
ter, v. réfl. Être enté. Le prunier s'ente sur sauva-
geon. || Fig. Un vice qui s'ente sur un autre vice.
— HIST. xm* s. J'apel leur cuers [des deux amans;
leur volontés; Et leur vouloirs sont si entés Sur un desil
qu'entre eus deus ont,Que de deus cuers un voloir font
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