Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-20
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 janvier 1919 20 janvier 1919
Description : 1919/01/20 (Numéro 45073). 1919/01/20 (Numéro 45073).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5378687
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2008
LE 'GAULOIS, LUNDI 20 JANVIER
/grions- libérée?, .qui meurent de faim, ne
même de celle de M. Bracke ou de M.
Ernest Lafont.
Sans eux, il n'est pas certain que la
discussion de la loi sur les dommages de
guerre n'eût pas été, .une fois de plus,
ajournée.
Que peut-on attendre, d'ailleurs, d'une
majorité qui tolère qu'un apôtre avéré
de la défaite, comme le fut M. Raffin-
Dugens et auquel il devrait êtm in-
terdit d'ouvrir la bouche puisse impu-
nément insulter ceux de ses collègues qui
ont payé do leur sany le prix de la vic-
M. Deschanel sait montrer, le cas
échéant, quelque énergie, mais il est dé-
$armé, le président de la Chambre
n'ayant à sa disposition qu'un règlement
beaucoup trop libéral. Elaboré en vue
d'une Assemblée de gens raisonnables,
ce règlement, dont les rédacteurs n'a-
vaient prévu ni le groupe socialiste ni,
dans ce groupe, la redoutable section des
agités, devra, nécessairement, après les
élections, être bouleversé et remanié de
i;ond en comble.
Quant à la Chambre, si elle avait, à
un degré quelconque, le. sentiment de sa
situation, elle supprimerait, en fait, le
droit d'interpellation pour la période de
crnelques mois qu'elle a encore devant
elle.
Son mandat est expiré depuis pres
d'un an. Les événements, c'est' entendu,
Qùi ont permis de se survivre, mais seu-
dément pour que puissent être vdtés le
budget et les lois. indispensables. Qu'elle
«ait encore qualité pour interpeller, c'est,
bien possible, mais toute autorité lui fait
défaut. Que ne l'a-t-elle déjà compris
Georges Foucher
ARRESTATION DE GUILBEAUX
L'anarchiste Henri Guilbeaux s'apprêtait
a quitter la Suisse pour la Russie, avec les
Russes expulsés du territoire, quand il a
été arrêté, l'Allemagne s'opposant à son
possnq-e pur son territoire. Il a été interné
dans le fort de Saint-Maurice, dans le Va-
lais, avec d'autres indésirables.
NOUVELLES MILITAIRES
L'amiral Gauchet
grand-croix de la Légion d'honneur
Le vice-amiral Gauchet, commandant en
chef des flottes alliées en Méditerranée, est
élevé à la dignité etc grand-croix de la Lé-
gion d'honneur.
Le vice-amiral Gauchet a les plus bril-
lants états de service. 11 a commandé la
troisième escadre de l'armée navale d'octo-
bre 1915 à décembre 1916. Il commande les
flottes alliées en Méditerranée depuis le
15 décembre 191C.
La fourragère
'La fourragère aux couleurs de la croix
de guerre est conférée aux 13°, 29°, 31°, 85",
338° et 365° d'inf. au 10° rég.
de tiraill.; au 53° bat. de sénégalais au
bat. de marche d'Afrique au 4° cuirass.
à pied aux 2e et dragons aux 26° et
bat. de chausseurs aux 3°, 7°, 25e, 30°,
57°, 59% 205° et 208° d'artillerie à la légion
russe.
Les prisonniers alliés en Allemagne
Les alliés ont re^u- l'assurance formelle
qu'il n'existait en Allemagne, au 1er décem-.
bre dernier, ni prison, ni forteresse, ni
camp de prisonniers, ni aucun lieu dans
lesquels les officiers ou soldats de l'Entente
étaient tenus cachés et d'où il leur était
défendu de donner de leurs nouvelles.
D'autre part, depuis l'armistice; aucun
sujet allié n'est en prison, soit en préven-
tion, soit pour peine.
ÇA ET LA
L'un des doyens de l'astronomie, M.
Cugfa, qui appartint pendant un demi-
siècle à l'Observatoire de Marseille, vient.
de mourir. Il y était entré à l'âge de dix-
neuf ans.
On doit à M. Cugfa de très intéressan-
tes découvertes. C'est ainsi qu'il a enrichi
le catalogue des planètes tôlescopiq-ies
dg six petits mondes qui gravitent,
comme ceux du même, groupe, entre
Maas et Jupiter. C'est également ce sa-
vant, aussi tenace que madeste, qui Fié-
tient le record comme découvreur de co-
mètes. Il en dénicha, en effet, huit dans
le ciel, dont deux qui ont beaucoup fait
parler d'elles.
Lorsqu'on connaît par expérience l'ex-
trême difficulté de telles recherches, on
ne peut qu'admirer les hommes qui s'y
consacrent. Ce l1'cs.'t cas le gain qui les y
pôusse, car un astronome, de nos jours,
gagne moins qu'un terrassier c'est la
noble ambition d'apporter leur pierre à
l'édifice scientifique. Honnaur à eux
Aüjourd'hui s'ouvre, à la Galerie Geor-
ges Petit, l'exposition des peintures de
Mme Madeleine Lemaire. Les nombreux
admirateurs de l'aima.bIe artiste lui té-
moigne ront certainement, par leur em-
pressement, leur sympathie et le plaisir
qu'ils éprouvent de cette bonne nou-
velle.
Il y aura foule élégante et ce sera à
qui aura le premier quelques-unes de ces
belles oeuvres.
Depuis que la malédiction divine dits-
persa les constructeurs de la tour de Ba-
bel, l'humanité pâtit de la confusion des
langues. Les linguistes s'obstinent à for-
ger un langage universel, dans l'espoir
ingénu que les hommes, se comprenant
un peu mieux, s'entretueront peut-être
un peu moins.
Après le Volapuk et l'Esperanto, qui
in ont, hélas point prévenu la guerre,
un docte Anglais propose un nouvel
idiome international aux hommes de
bonne volonté désireux de voir la paix
irégner sur la ter,re.
Voici un spécimen de l'Extra Lingua,
'de M. Adam Miller Nullo prétende
'quel el ling-ua es maturi et immediatite
applicibil in omni région di humani ac-
tivita. a
'Ce sabir n'est point d'une euphonie
merveilleuse. Mais il est d'une traduc-
tion simple. Souhaitons-lui meilleure
chance qu'à ses devanciers, encore qu'il
eût été plus court d'adopter, comme tru-
chement universel, le français ou l'an-
glais, plus « maturi et immediadite ap-
plicibil n, etc., etc.
Notre Université de Strasbourg va res-
susciter ses belles traditions et devenir
un nouveau foyer intellectuel français
1 reprenant :) son compte la devise Lit-
teris et Palriœ qui flamboyait au fron-
ton de l'Université allemande que Guil-
laume Ier inaugurait solennellement en
18i2, pour en faire un instrument de
En lors du premier centenaire de
la fondation de l'Université française, le
célèbre historien de l'Alsace, Jean'Damel
Schœpflin que les Allemands ont
pourtant essayé de faire leur s'écria
« Panni les biens dont l'Alsace est com-
blée, je regarde comme le plus grand
que, gauloise par ses origines, elle soit
revenue à la France. Il avait créé à
Strasbourg une école de sciences politi-
ques où, plus tard, devait se présenter
un jeunes lieutenant d'artillerie, Napo-
léon Bonaparte, et se former un grand
savant, Pasteur.
Voici le moment où se* réalise le vœu
de l'éminent historien Fustel de Coulan-
ges, venant, après 1870, professer à Pa-
ris, à l'Ecole normale supérieure, et di-
sant à ses jeunes auditeurs « Si jamais
quelqu'un de vous occupe ma chaire à
Strasbourg, qu'il m'accorde une pen-
sée. »
Rappelons la destruction de la fameuse
bibliothèque, une des plus riches du
monde. Dans la nuit du 24 août 1870,
400,000 volumes et 2,400 manuscrits ra-
rissimes devinrent une poignée de cen-
dres.
Un testament original.
Le testament du prince Victor Duleep
Singh, fils du maharajah de Lahore,
mort dernièrement dans le midi de la
France, vient d'être rendu public en An-
gleterre. Le Prince, qui avait épousé
lady Anne Coventry, laisse tous ses biens
à sa veuve. Mais un des désirs formels
exprimés par le testateur est que celle-ci
ne porte pas son deuil.
La fortune laissée par le prince Victor
Duleep Singh est évaluée à un million
sept cent mille francs.
Le brave des braves.
Les souvenirs que les petits-enfants
du maréchal Ney avaient destinés aux
bambins de Metz vont pouvoir être dis-
tribués, car M. Mirman, ainsi que nous
l'avons annoncé, a donné aux enfants
des écoles messines une composition sur
« le brave des braves ».
Rappelons que les représentants di-
rects du maréchal Ney sont la princesse
Murat, le prince de la Moskowà, le duc
d'Elchingen, la duchesse de Camastra
et la princesse Eugène Murât.
Spartacus Paris.
Sait-on que Spartacus que l'his-
toire romaine a immortalisé et que les
spartacules de Berlin ont odieusement
rabaissé à leur taille a sa statue à
Paris ? Cependant, l'épopée du chef des
gladiateurs révoltés a inspiré plusieurs
maîtres français. En dehors du Serment
de Spartacus, de Barrias, nous devons
à Foyatier une belle statue, en marbre,
de Spartacus. L'œuvre exécutée en 1830
eut un tel succès que Louis-Philippe
l'acheta et la fit placer dans le jardin
des Tuileries.
Disons tout bas. qu'elle y est encore,
de crainte que MM. Longuet et Brizon
n'aillent manifester auprès d'elle, en
l'honneur de la république allemande.
Le Coq
LES LEÇONS DE LA GUERRE
Un discours de M. Millerand
La, Ligue française avait organisé hier,
à Versailles, dans la salle des fêtes du ly-
cée Hoche, sous la présidence de M. Ber-
tin, membre de l'Institut, une réunion, au
cours de laquelle M. Millerand a fait une
conférence sur les leçons de la guerre
L'ancien ministre a déclaré que ces le-
çons enseignement économique, larges
vues, union sacrée devaient, pour la
prospérité et la grandeur de la France,
être mises en pratique pendant la paix.
« C'est l'esprit, a-t-il dit, qui a, dans la
guerre, triomphé de la force brutale ré-
duite à elle-même. C'est l'esprit qui nous
fera gagner la paix.
M. Millerand a ensuite défini la poli-
tique de demain, « qui devra être désor-
mais, dans l'intérêt public, la chose de
tous et de toutes, au lieu qu'elle soit réser-
vée à une catégorie particulière ».
Le pouvoir exécutif, sous le contrôle du
Parlement, doit jouir d'une indépendance
et aussi d'une stabilité sans laquelle, dans
aucune entreprise humaine, rien de solide
ni de durable ne saurait s'édifier. Ainsi
donc, le tltef de l'Etat doit être vraiment
un chef, avec les droits -et les responsabi-
lités que ce titre implique.
Abordant le problème économique, le
conférencier s'est ainsi exprimé
Employeurs et employés sont des associés.
Point de hauts salaires, point de sécurité pour
l'existence du travailleur si l'entreprise a la-
quelle il consacre l'énergie de ses bras et de
son 'cerveau n'est pas prospère.
Pas de bénéfices, pas de lendemain assuré
au patron si le conflit git à l'état latent dans
l'entreprise qu'il dirige si, chaque jour, cha-
que heure, la menace de la grevé est suspen-
due au-dessus de sa tête.
La discipline, cette discipline sans laquelle
il n'est pas d'armée, n'est pas moins néces-
saire dans la paix que dans la guerre. Pour
qu'elle soit féconde, il importe que la néces-
sité en soit comprise par ceux qui obéissent,
comme ses conditions indispensables accep-
tées par ceux qui commandent.
L'éloquent orateur a ainsi terminé son
magistral explosé
La France victorieuse sera digne de la vic-
toire.
Elle a appris par une rude expérience
quelles en sont les conditions. Elle n'oubliera
aucune des leçons qu'elle a reçues à l'école
de la guerre.
Elle a pour jamais banni de son sein les
discordes civiles.
Elle rejettera loin d'elle les poisons qui di-
minuent la valeur de la personnalité hu-
maine et l'alcool destructeur, et la linine né-
gatrice.
Cette belle péroraison a été chaleureuse-
ment applaudie. Georges wulff
{{enseignements mondains
LES COURS
La messe à la mémoire du Roi Louis XVI
sera célébrée demain mardi 21 janvier, à onze
heures, en l'église Saint-Germain l'Auxerrois,
ancienne paroisse des Rois de France. Les Fran-
çais y sont conviés par le président des comités
royalistes de Paris et de la Seine, les comités
directeurs de l'Action française et les délégués
régionaux de Monseigneur le Duc d'Orléans.
LES AMBASSADES
On mande de Rome qui lady Rodd, femme
de l'ambassadeur d'Angleterre, vient de donner
une fête très brillante au programme de laquelle
figurait Antoine et Cléopâtre, pièce dont elle est
l'auteur et que sir Renell Rodd a traduite en
italien.
L'interprétation ne comportait que des artistes
amateurs, qui tous ont été chaleureusement et
très justement applaudis: donna Antonia Percy,
Mlle Bettini, donna Virginia de San Faustino,
Mlle Nasalli Rocca, M. de Giovanni, capitaine
Larkin, capitaine Loveden, Mllos Gloria et EveUn
Rodd.
Cette belle réunion artistique et mondaine était
organisé® au profit des blessés itiHens.
Le docteur Muller, l'économiste et historien
bien connu, est nommé ministre dès Pays-Bas
à Bucarest.
PETIT CARNET
Le duc d'Albe est depuis quelques jours
à Saint-Moritz.
Après un séjour sur la Côte d'Azur, la
baronne Double de Saint-Lambert a quitté Nice
hier.
Le prince Aga Khan, qui vient de passer
quelque temps à Nice et à Monte Carlo, est
rentré. à Paris.
La marquise de Quinsonas douairière est
de retour à Paris. »
Le capitaine Bernard de Lavernette, du
7° régiment d'infanterie, vient d'être nommé
chevalier de la Légion d'honneur:
Excellent officier plein de bravoure et d'en-
train. Grièvement blessé en 1914, s'est de nou-
veau distingué dans les offensives de Champagne
de septembre 1915 et avril-juin 1917. Le 20 juil-
let 1918, a pris le commandement du régiment
sous le feu et s'est parfaitement acquitté de la
mission qui lui avait été confiée. Trois cita-
tions.
Une superbe citation.
Le lieutenant Alban de Gasquet, du 208° d'in-
fanterie, a reçu la Légion d'honneur avec ce
motif
« Officier mitrailleur énergique, ardent, tou-
jours le premier à l'assaut, entraîneur d'hommes
magnifique. Le 25 août 1918, dans des circons-
tances critiques, complètement débordé par un
nombre considérable d'adversaires, a su établir
autour de ses pièces, jusqu'à épuisement complet
des munitions, un cercle de feu infranchissable,
contribuant ainsi à disloquer une puissante
contre-attaque allemande et infligeant de lourdes
pertes à l'assaillant. Est revenu dans nos lignes
en ramenant ses pièces, s'ouvrant par,la force
un chemin à travers des rangs ennemis et mettant
de sa main hors de combat tous ceux qui tentaient
de s'opposer à son passage. Une blessure. Cinq
citations. »
Le lieutenant dé Fauque de Jonquières, du
régiment d'infanterie coloniale du Maroc, vient
de recevoir la Légion d'honneur avec cette belle
citation: •'
« Officier d'élite animé du plus bel esprit mili-
taire et d'un admirable courage. A été très griè-
vement blessé le 20 août 1918, en- s'élançant à
l'assaut des positions ennemies en tête de son
unité. Une blessure antérieure. Quatre cita-
tions.
MARIAGES
On sait que la Princesse Marie-Adélaïde
de Nassau, Grande-Duchesse de Luxembourg,
ayant abdiqué, sa sœur, la Princesse Charlotte,
a, été proclamée Grande-Duchesse à sa place.
Elle aura vingt-deux ans le 23 juillet.
Il n'est plus question du mariage de sa sœur
cadette avec le Prince Rupprecht de Bavière.
La Grande-Duchesse Charlotte est fiancée
depuis quelques mois au Prince Félix de Bour-
bon-Parme, quinzième enfant du feu Duc de
Parme et le sixième de son second mariage avec
la Princesse Marie-Antoinette de Bragance. La
Grande-Duchesse étant également fille d'une
Princesse de Bragance, les fiancés sont cousins
germains et ont quelque ressemblance dans les
traits.
Le Prince Félix, né à Schwartzau en 1893, est
le frère de la première femme de l'ex-Roi de
Bulgarie, de l'Impératrice d'Autriche, du Prince
Elle, propriétaire de Chambord, et des Prince
Sixte et Xavier, qui se sont distingués dans
l'armée belge pendant la guerre et ont reçu la
croix de guerre des mains de M. Poincaré.
En l'église ^Saint-Honoré d'Eylau vient
d'être célébré, dans l'intimité, le mariage du
capitaine Soulange-Bodin, fils de M. Soulange-
Bodin, ministre plénipotentiaire, et dé Mme, née"
Boivin, avec -Mlle Aline Trubert;' fille 'de
M. Etienne Trubert, ancien député, décédé, et de
Mme, née Gaillard.
Les témoins du marié étaient le général Le
Rond, aide-major général du maréchal comman-
dant les armées alliées, et Mme de Beaumar-
chais ceux de la mariée étaient Mme du Breuil
de Saint-Germain, sa tante, et M. Levée, son
oncle.
D'Orléans on annonce les fiançailles de
M. Louis Delaitre, maréchal des logis au 67° d'ar-
tillerie, avec Mlle Cécile Isle de Beauchaine,
fille du vicomte et de la vicomtesse Isle de Beau-
chaine.
Mercredi, en l'église Saint-Pierre du Gros-
Caillou, a été célébré le mariage du lieutenant
Jacques de Surville, du 27° dragons, fils du baron
et de la baronne de Surville, née de Naurois, et
petit-fils du vice-amiral de Surville, ancien préfet
maritime de Toulon, avec Mlle Marie-Madeleine
Allard, fille de M. V. Allard, sénateur de Bel-
gique, décédé, et de Mme Allard, née Wittouck.
La bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé
Thuelin.
Les témoins du marié étaient le colonel de
Partouneaux, commandant la 1t° brigade de dra-
gons, et le baron Paul de Surville, son oncle;
ceux de la mariée étaient le baron La Caze, capi-
taine au 27° dragons, et M. Etienne Allard, son
frère.
Samedi dernier a été célébré, en l'église
Saint-Thomas d'Aquin, le mariage de Mlle Cas-
telnau, fille du lieutenant-colonel d'artillerie
tombé au champ d'honneur en 1914, et-de-Mme,
,née Le Beuf, avec le capitaine d'artillerie André
Mortureux, chevalier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, fils du commandant au 49° d'ar-
tillerie et de Mme, née Hcnnebert.
Les témoins de la mariée étaient le général
Besse et le commandant de Rauglaudre. son
oncle; ceux du marié étaient le. général Crépy
et Aime O'Heron, sa tante.
La quête a été faite par Miles Anne de Rau-
glaudre, Yvonne de Rauglaudre, Anne-Marie
Jantos, Lucie Roques, accompagnées du lieute-
nant aviateur Henriot, de l'enseigne de vaisseau
Poisson, du lieutenant André Dùbosq et de
M. Philippe Castelnau.
Remarqué dans l'assistance:
S. M. la Reine Nathalie de Serbie, le général
et Mme Molon, la générale Putz, la générale
Roques, M. Fernand Laudet, la générale Derre-
cagaix, Mlle Dumaine, la générale Compagnon,
colonel et Mme de Grancey, etc.
NECROLOGIE
Les obsèques 'du comte Gonzague des
Francs ont eu lieu samedi, en l'église de Saint-
Cyr-en-Val.
La messe a été dite. par le curé de la paroisse
et.l'absoute donnée par le vicaire général d'Al-
laines.
Lés cordons du poêle étaient tenus par le
comte Charpentier, M. Paul de Laâge de Meux,
M. Paul Fourgeron et M.. Olivier Raguenet de
Saint-Albin.
On nous annonce la mort de Mme Paul de
Lapparent, décédée à Paris. Ses obsèques auront
lieu le mercredi 22 janvier, à dix heures, en
l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réu-
nira. Prière de considérer le présent avis comme
une invitation.
Nous rappelons qu'une messe anniversaire
sera célébrée demain mardi 21 janvier, à dix
heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot (cha-
pelle de la Sainte-Vierge), pour le repos de l'âme
du baron 1 du Teil, chef d'escadron d'artillerie.
Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de Mme Rallet.
Elle était la belle-mère de M. Gillan, la grand'-
mère de M. et Mme Jacques Dauge et de M. et
Mme Jacques Leleu. Ses obsèques auront lieu
demain mardi 21 courant, à neuf heures et demie,
en l'égUsé Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réu-
nira. Cet avis tient lieu d'invitation.
Nous rappelons que les obsèques du baron
Roger de Blonay, décédé en son domicile,
Paris, 23, rue de La Rochefoucauld, le vendredi
17 janvier, à l'âge de cinquante-neuf ans, après
une courte maladie, auront lieu aujourd'hui
20 courant, à une heure et demie, en l'église du
Saint-Esprit, 5, rue Roquépine, Où l'on se réu-
nira Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part
et on est prié de considérer le présent avis comme
en tenant lieu.
Vendredi dernier ont eu lieu, à SainfcÇhris,
tophe-de-Ljgneron (Vendée), les obsèques do
Mme du Page, fille de M. et Mme de La Plante,
ée de Baudry d'Asson, et belle-fille de Mm* dtt
Page, née de Villeijeqve-Esclapotj. Elle était la
belte-s«eur du marquis de Baudry d'Assop,.député
de la Vendée, et de la marquise de Baudry
d'Asson, aïttsi que du commandant et de Mme de
Fle4piau. Vattleury
A travers la Presse
L'ouverture de la Conférence
Du Temps
L'Allemagne et ceux qui font son jeu,
inconsciemment ou non, ont essayé d'oppo-
ser M. Wilson à M. Clemenceau. S'ils
avaient réussi, c'était peut-être la faillite
de la victoire. Mais, hier, M. Wilson a dit
publiquement ce qu'il pense de M. Clemen-
ceau. Oui, « nous voulons tous la même
chose», et les saboteurs de la victoire s'es-
crimeront en vain.
De M. Auguste Gauvain, dans le
Journal des Débats
La responsabilité des autewrs de la
guerre est placée en tête du programme
de la Conférence. Il n'en, pouvait, être au-
trement. Avant de prononcer les pénalités,
il faut fixer les culpabilités.
De M. Georges Berthoulat, dans la Li-
berté
La France et le monde retiendront le
langage en accord parfait de MM. Wil-
son, Poincaré, Lloyd George et Clemenceau
comme la préface de ces grandes assises
de l'humanité. Elles ont. pour base la jus-
tice ainsi le jugement comprendra d'a-
bord la responsabilité pénale des coupa-
bles, donc celle de Guillaume II. Ainsi jus-
tice devra être faite aux victimes et plus
entière encore aux plus mutilées comme la
France.
De M. Léon Bailby, dans V Intransi-
geant
18 janviers 1919 Première page d'un
beau chapitre de cette morale en actions
qui punit le crime et récompense l'honneur.
Il est beaucoup de Français qui disaient,
pendant ces quatre années de guerre « Si
nous devons être battus, l'injustice sera si
forte que ce ne sera plus la peine de vivre.»
Vivons, pour rester justes, pour nous ai-
mer, pour travailler, pour donner plus de
bonheur à tous ceux qui dépendent de
nous.
De M. Albert Milhaud, dans Paris-
Midi
Il faudTa bien que les adversaires de M.
Clemenceau en prennent leur parti. Tous
les discours que l'on essaimera de prononcer
contre lui seront vains et inopérants.
Jusqu'ici, on cherchait à lui opposer les
chefs de gouvernements étrangers. Ce sont
ces mêmes chefs qui viennent de l'investir
de leur confiance. Et en quels termes
De M. Alexandre Varenne, dans
l'Heure
Il est très bien, le discours du président
Poincaré. C'est un modèle d'éloquence po-
litique. Relisez-le rien n'y manque. Ni la
fermenté, ni la mesure, deux qualités qui
vont rarement de compagnie.
Un mot historique du roi Albert
De l'Eclair:
Chaque guerre a laissé, avec ses souve-
nirs glorieux, des paroles historiques cha-
que époque héroïque s'est symbolisée tou-
jours en des paroles décisives qui la résu-
ment et marquent la. personnalité des
grands, chefs qui s'y distinguèrent
Notre littérature de guerre est riche en
mots historiques; mais, au moment où s'ou-
vre la Conférence de la paix, où fut rendu
publiquement hommage à la gloire de la
Belgique et de ses souverains, il convient
de rappeler ce grand mot que le souverain
belge prononça après l'Yser Maintenant,
nous sommes acculés héroïsme ».
Ch. Demailly
NOS INFORMATIONS
L»es Francs-Tireurs des Ternes
Hier matin dimanche, comme tous les
ans, l'anniversaire de la bataille de Buzen-
va,l a provoqué une manifestation patrio-
tique dans lc quartier des Ternes.
Après la célébration d'une messe en l'é-
glise Saint-Ferdinand à la mémoire des
morts pour la patrie, un très nombreux
cortège, à la tête duquel se trouvaient MM.
Pugliesi-Conti, député Jousselin, conseil-
ler municipal Cosnmrd, maire du 17° ar-
rondissement, s'est rendu au pied du mo-
nument des héroïques francs-tireurs, où
M. Pugliesi-Conti a prononcé une émou-
vante et patriotique allocution glorifiant
les morts de la' guerre et la victoire triom-
phale de la France. •
b'organisafion de la 'Poste aérienne
L'essai de Paris-Londres
Dans le programme .de réorganisation
économique, cinq lignes aériennes sont
prévues pour fonctionner le plus tôt. possi-
ble. Ces lignes sont Paris-Bruxelles, qui
déjà fonctionne par avions militaires.
Paris-Lille,- Paris-Londres, Marseille-Nice
et Bordeaux-Lyon. De plus, et pour remé-
dier à la leuteur des correspondances par
chemin de fer, qui durera tant que les
voies ferrées, ponts, tunnels et ouvrages
d'a.rt détruits 'par la guerre ne seront pas
reconstruits ou réparés, un service aérien
sera, créé entre Paris et les principales vil-
les d'Alsace-Lorraine.
On se doute bien qu'un service aussi nou-
veau comportera quelques tâtonnements.
Notons cependant que le premier avion
postal Paris-Londres, le Goliath, qui pour-
ra emmener chaque semaine douze passa-
gers et des sacs de lettres, vient d'être es-
avec succès à Buc douze passagers
volontaires ont' été de Bue jusqu'au delà
de Saint-Cyr et sont revenus à Bué, enchan-
tés de la stabilité et du confort de l'appa-
reil..
FÊTES DE CHARITÉ
Le Retour à la terre. L'oeuvre du Retoar
la terre vient de donner à Marseille une
matinée très réussie que présidait Me Lucien
Normand, avocat à la cour d'appel, président
de la Maison et le Travail aux champs.
M Marcel Provence, l'apôtre du retour
la terre, adonné une charmante conférence sur
la vie rustique et familière puis, des jeunes
filles du meilleur monde, en anciens costumes
provençaux, ont joué, en langue provençale,
un bref mystère des bergers L'Adouracioun
di paslre. 'Les rôles étaient tenus par Ailles.
Bernard de Raymond, Brunet, de Dianous,
Desbief Ferty, «Fournier, Gouin, Limozin,
Joannon, Laudois, Miallon. Radisson, Ri-
chard Rostan d'Ancé7.une, Rozatr, de- Saint-
Bon Vemet, de Verville, Dufav et Gardair,
MM Marcel Prrovence, Rostan d'Ancézune et
de Lupley. R. de Montrer
^flUS ItES THÉflTRES
Ce soir, il :l'Opéra.Comique,. a 8 h. 1/4, pre-
mière représentation de Pénélope, poeme ly-
rique en trois actes, de M. René Fauchois,
inusique de M. Gabriel Fauré, avec MM. Rous-
selière, Vieuille, de Creus, Parmentier, dEpt-
Dernière Heure
kmèçtmoN
DE L'ARMISTICE
L'Allemagne proteste
On mande de Berne que des protestations
se font entendre en Allemagne contre la li-
vraison des machines agricoles à l'Entente,
l'une des conditions de la prolongation de
l'armistice.
L'Office économique d'Empire déclare,
d'après une dépêche de Berlin, qu'il n'au-
rait jamais fallu accepter de pareilles con-
ditions, afin de, laisser à l'Entente la pieine
responsabilité de toutes les conséquences
éventuelles. Le secrétaire d'Etat à l'Office
économique d'Empire n'a connu que par la
presse les conditions implosées, qui rendent
absolument impossible le ravitaillement du
peuple allemand. «
h9 Conférence de la Paix
La délégation arménienne
Une délégation arménienne, se rendant à
Paris pour prendre part aux travaux de la
Conférence do la paix, est arrivée par le
vapeur anglais Honey-Suckle, venant du
Levant.
Cette mission se compose de Mgr l'arche-
vêque Tourian, le professeur Hagopian,
le révérend Balakian et le docteur Parse-
ghiati.
IMS MESSINS DM PARU
DANS LEUR ULLE NATALE
Une' nombreuse délégation de la Société
des enfants de Metz, de Paris; est allée
faire hier un pèlerinage patriotique dans
la ville natale.
Au milieu d'un grand concours de po-
pulation messine, la délégation a déposé
des palmes aux monuments du maréchal
Ney et du maréchal Fabert.
Après une visite d la cathédrale, où une
couronne a été déposée sur la tombé de
Mgr Dupont des Loges, le cortège, précédé
des drapeaux des différentes sociétés pa-
triotiques, s'est .rendu au monument de
Chambière. Dans le cortège, on remar-
quait le général gouverneur, le représen-
tant du commissaire de la république, le
maire et les conseillers municipaux. De-
vant le monument, M. le chanoine Collin
a prononcé un discours dans lequel il a
rappelé la parole dé Mgr Dupont des Lo-
ges lors de l'inauguration, en 1871 « Il
nous reste l'espérance » Il a remercié les
Messins de Paris et a terminé en accla-
mant la France.
Un membre de la Société des combat-
tants de Gravelotte et de l'armée du Rhin
a prononcé une allocution patriotique.
Plusieurs couronnes et palmes ont été
déposées au pied du monument.
Un dilemme
On mande de Vienne
Dans un discours électoral, le secrétaire
d'Etat aux affaires étrangères Bauer a dé-
claré notamment
Si nous voulions rester indépendantes,
ce serait nous vouer à la plus terrible mi-
sère cela signifierait l'émigration en
masse. Nous sommes donc placés devant
ce dilemme ou l'union avec ceux qui ont
le bonheur d'avoir reconquis la liberté, ou
la réunion a l'Allemagne.
Les socialistes sont pour la fédération de
toutes les unités politiques, mais ils ne
pourraient pas imposer une organisation
dont le but serait de soumettre dix millions
d'Allemands à un gouvernement slave avec
Prague comme centre.
nay, Audoin, Gilles, Pujol, Mllès Germaine
gnon, Baye, Calas, Faurin, Champagne.
Par Suite de l'indisposition de M. Baitistini,
l'Opéra se voit dans l'obligation de changer
le spectacle. On donnera fioméo et Juliette,
avec Mlle Vécart, M. Laffitte, M. Huberty,
M. Lestelly.
x
Après-demain soir mercredi, reprise d'OleUo,
de Verdi.
La Comédie-Française donnera ce soir La
Marche nuptiale, pièce en quatre actes, de
M. Henry Bataille.
Demain soir'mardi (abonnement), Crin--
goirci psther.
C'est au tour de l'Odéon de donner ce soir
(pour l'abonnement, série bleue) Esther, avec
la partition de J.-B. Moreau et le concours
de l'orchestre de l'Association des concertes
Monteux, sous la direction de M. Armand
Ferté. La tragédie de Racine, précédée au
programme par Le 7oH Rôle, un acte de
M. Ravmond sera jouée par MM. La-
roche," Saillard, Dauvilliers, Miles Briey, Bé-
rangère et Civette.
Lé Vaudeville annonce pour ce soir et de-
main soir relâche, en attendant la première
représentation de Pasteur, pièce nouvelle de
M. Sacha Guitry.
Aux Folies-Bergère, ce soir, la triomphale
revue Zig-Zay avec Shirley Kellog, Daphné
Pollard et Fred Kitchen et a l'Olympia, en
matinée et en soirée, spectacle de music-hall
le roi du rire, Groek and Partner Roso Amy,
les titos, etc.
CONFERENCES
A l'Université des Annales, 51, rue Saini-
Georges, aujourd'hui lundi, 4 heures « Les
grands rôles classiques les maîtres d'autre-
fois n, conférence par M. Jules Truffier, a.vec
le concours de MM. Denis d'Inès et René Ro
cher, de la Comédie-Française.
PROGRAMME DES SPECTACLES
LUNDI 20 JANVIER 1919
THEATRES
Opéra .(7 h. 1/2). –'Roméo et htlietle.
Comédie-Française (7. h. 40). La Marche
Opéra-Comique (8 h. Pénélope.
Odéon (7 1ÏT3/4). Esther, Le Joli Rôle.
Gaîté-Lyrique. Relâche.
-Théâtre, du Vaudeville, relâche; théâtre
Sarah-Bernhardt (8 h.), £/Hslon Variétés
(8 h.), Bhodope Gymnase 8 h. 1/2). La Vénlé
toute nue théâtre Réjane 18 h. Mai-
son de Danses théâtre du Palais-Royal
(8 heures 1/8). Le Filon Boufte^Parisiens
<8 h, 1/2). Phî-Phi Renaissance (8 h. 1/4).
thououette et son as théâtre du Châtelet
(8 heures), .les Militons de l'Oncle Sam
Pone-Saint-Martin, reiaehe Nouvel-Ambigu
(8 h. i^\ La Femme et le Pantin Antoine,
relâche Trianon-Lyrique (8 heures), Les
Cloches dë Comcville Athénée h.
le Couché de la mariée,- théâtre Cluny
(8 h. Champig'nol malgré lui Michel.
(8 il. 3/4), Le Cochon qui sommeille théâtre
Déiazet (8 h. 1/2), Le Tampon. du. Capislon
théâtre 'des Capucines (8 h. 1/2), Paris foT
ever, revue; Une Perle Apollo (8 h. 1/2),
Le Bureau belge de te Ligue des nations
Le Bureau belge de la Ligue des nations
s'est constitué sous la présidence du baron
Descamps,. ministre d'Etat. M; Baie, secré-
taire général de la conférence jjnterparlé»
mentaire, a été nonnné secrétaire.
Deux explosions, Seize enfants tues,
nombreux blessés
La Dernière Heure, due Bruxelles, annonce
que des enfants ayant voulu ouvrir une
boîte de dynamise trouvée pai- des ouvriers
point. du lïieiujn u\. fer Ghlin-kw-Moiis,
ses et de iwnibreux autres
furent atteints moins grièvement.
La L,ibre Belgique annonce, d'autre part,
qu'à Appelterre-)es-Ninove, des enfante
jouaient avec une boîte trouvée le- long de
la voie ferrée lorsqu'une explosion se pro-
duisit. Il y eut sept tués et plusieurs blés:
UNE EXPOSITION A ROME
On mande de Rome i
Aujourd'hui a eu lieu l'inauguration de
l'exposition des eaux-fortes offertes à la Ga-
lerie nationale par NI. A. Besnard, direc-
teur de,l'Académie de France de Rome.
L'ambassadeur de France et Mme Bar-
rère, Mgr Duchesne, directeur de l'Ecole
française de Rome, MM. Berenin, ministre
de l'instruction publique, et Fradelette,
nouveau ministre de la reconstitution des
régions libérées, assistaient à cette cérémo-
nie ainsi ^que de nombreux artistes.
LA POSTE AÉRIENNE BRUXELLES-PARIS
On mande de Bruxelles que la poste par
avions de Bruxelles à Paris a été inau-
gurée hier. Le voyage a été effectulé pâr,
deux aviateurs Belges. Le départ a eu lieu
à dix heures du matin par un temps excel
lent.
UNE AFFAIRE_D'ESPiONOE
On mande de Grenoble que la police mo-
bile, agissant en vertu d'un mandat d'ar-
rêt du capitaine Guillaumin, rapporteur
près le Conseil de guerre de Lyon, a pro-
cédé à l'arrestation de trois habitants de-
Grenoble inculpés d'intelligences avec
l'ennemi et d'espionnage.
Ce sont les nommés Mermoz; négociant'
en fourrures, Brcbant, et Polatoni, mar;
chands forains.
Au «JOURNAL OFFICIEL-
Le Journal officiel publié ce matin un
décret élevant à la dignité de grand-offi-
cier de la Légion d'honneur M. Fontaine,
inspecteur général des mines, conseilleur
d'Etat, en service extraordinaire, directeul
du travail au ministère du travail et de la
prévoyance sociale.
PETITES NOUVELLES DE LA NUIT
Un grand' défilé des 'troupes
niques appartenant au 38 corps, commandé
par le lieutenant-général Fuller, aura lieu
le 26 janvier, à Bruxelles, en présence du
Roi et des autorités militaires et civiles.
Ou mande de Kief que le gouvernement
des Soviets de la Russie a proclamé la Rus-
sie blanche partie intégrante de la rôpubli-
1que des soviets russes et a introduit la lé-
gislation bolcheviste dans le pays.
Le contre-amiral Eng, nouvellement
promu, est nommé au commandement d(
la marine à Alger.
La Reine Joyeuse théâtre Edouard-Vil
(8 h. 1/2), Alcarazas, Daphnis et Chloé
Cadet-Rousselle (8 heures 1/2). Hf. vlan
revue L'Abri, tous les jours à 3 heures,
le soir il 8 h. 1/2, music-hall, spectacle sensa-
tionnel théâtre des Arts (8 b.1/4), Beuleman»
de Marseille théâtre du Vieux-Colombier
SPECTACLES DIVERS
Folies-Bergère (8 heures Zig-zagi
Olympla, tous les jours, matinée à 2 h. 1/3
soirée à 8 h. il°,, nouveau programme
numéros de music-hall Nouveau-Cirque
(8 h. 1/2), spectacles divers cirque Médrano
(8 h. 1/4), spectacles divers Musée Gréviii
tous les jours, Ctrillaume de Hohenzollérn
L'Expiation.
CHEZ LES CHANSONNIERS
La Boîte à Fursy (8 h. chansons nou-
velles Fursy, htarinier, Mauricet, André
Dahl, Ch. Cluny, Georges Mèrry Paris
s'éveille, revue Mlles I(ym, Suzanne Ray-
mond, Lajoy et Marguerite Pierrry, et M.'
Koval la Lune rousse (8 h. 3/4) Bon-
naud, Hyspa, Baltha, Dominus, Michel,
Oit rallume revue (billes Lina Berny,
Fabienne Fréa, et M. Sparck) la Chaumière
(8 h. 3/4), chansonniers Martini, Weil, Me-
visto, etc Quatorxe Points, c'est tout! re-
vue.
CINEMAS
Electric-Palace, 5, boulevard des Italiens, de
2 Il. à 11 h. Chabot s'évade
marraines; Rêve d'enfant; etc. Concert
symphonique. 'v.'
Nouveautés Aubert-Paiace. Tous les jours,
séances permanentes à partir de 1 h.
Le Stratagème Charlot La
Maison des marraines etc.
Tivoli-Cinéma. Tous les jours, matinée à
2 h. 1,'2. soirée à 8 heures. Vendémiaire
Chariot s'évade Papa, je les aime tous;
etc., etc.
Cirque d'Hiver. Tous les soirs, représenta.
tion. Matinée jeudi et dimanche.. N'au-
blions jamais Le Royaume des dieux rou-
ges V Homme de Manille etc. •̃
Grand cinéma Saint-Paul. Représentât lçn?
tous les jours, matinée à 2 h. 1/2 soirée â
8 heures. Dent pour dent Papa, je: les
aime, tous etc.
La taxe de Luxe
au «PRINTEMPS»
Un projet de loi et diverses proposi-
tions étant soumis au Parlement pour
la réforme de la taxe de luxe, les
Crands hiagasitv du Printemps ont
l'honneur d'informer leur clientèle quo»
il partir du 20 janvier et pendant-une
période provisoire d'un moins. elle n'aura
uas à payer la taxe de 10 sur tous
'os articles de la catégorie B (articles
imposés en raison de leur prix).
Cette disposition ne s'apptque pas
aux articles de la catégorie A (articles
imposés en raison de; leur nature).
Le Gérant SrrotRUX..
.aiprimerie du Gaulois
Q. ungebomb, 2, rue Drouoti
/grions- libérée?, .qui meurent de faim, ne
même de celle de M. Bracke ou de M.
Ernest Lafont.
Sans eux, il n'est pas certain que la
discussion de la loi sur les dommages de
guerre n'eût pas été, .une fois de plus,
ajournée.
Que peut-on attendre, d'ailleurs, d'une
majorité qui tolère qu'un apôtre avéré
de la défaite, comme le fut M. Raffin-
Dugens et auquel il devrait êtm in-
terdit d'ouvrir la bouche puisse impu-
nément insulter ceux de ses collègues qui
ont payé do leur sany le prix de la vic-
M. Deschanel sait montrer, le cas
échéant, quelque énergie, mais il est dé-
$armé, le président de la Chambre
n'ayant à sa disposition qu'un règlement
beaucoup trop libéral. Elaboré en vue
d'une Assemblée de gens raisonnables,
ce règlement, dont les rédacteurs n'a-
vaient prévu ni le groupe socialiste ni,
dans ce groupe, la redoutable section des
agités, devra, nécessairement, après les
élections, être bouleversé et remanié de
i;ond en comble.
Quant à la Chambre, si elle avait, à
un degré quelconque, le. sentiment de sa
situation, elle supprimerait, en fait, le
droit d'interpellation pour la période de
crnelques mois qu'elle a encore devant
elle.
Son mandat est expiré depuis pres
d'un an. Les événements, c'est' entendu,
Qùi ont permis de se survivre, mais seu-
dément pour que puissent être vdtés le
budget et les lois. indispensables. Qu'elle
«ait encore qualité pour interpeller, c'est,
bien possible, mais toute autorité lui fait
défaut. Que ne l'a-t-elle déjà compris
Georges Foucher
ARRESTATION DE GUILBEAUX
L'anarchiste Henri Guilbeaux s'apprêtait
a quitter la Suisse pour la Russie, avec les
Russes expulsés du territoire, quand il a
été arrêté, l'Allemagne s'opposant à son
possnq-e pur son territoire. Il a été interné
dans le fort de Saint-Maurice, dans le Va-
lais, avec d'autres indésirables.
NOUVELLES MILITAIRES
L'amiral Gauchet
grand-croix de la Légion d'honneur
Le vice-amiral Gauchet, commandant en
chef des flottes alliées en Méditerranée, est
élevé à la dignité etc grand-croix de la Lé-
gion d'honneur.
Le vice-amiral Gauchet a les plus bril-
lants états de service. 11 a commandé la
troisième escadre de l'armée navale d'octo-
bre 1915 à décembre 1916. Il commande les
flottes alliées en Méditerranée depuis le
15 décembre 191C.
La fourragère
'La fourragère aux couleurs de la croix
de guerre est conférée aux 13°, 29°, 31°, 85",
338° et 365° d'inf. au 10° rég.
de tiraill.; au 53° bat. de sénégalais au
bat. de marche d'Afrique au 4° cuirass.
à pied aux 2e et dragons aux 26° et
bat. de chausseurs aux 3°, 7°, 25e, 30°,
57°, 59% 205° et 208° d'artillerie à la légion
russe.
Les prisonniers alliés en Allemagne
Les alliés ont re^u- l'assurance formelle
qu'il n'existait en Allemagne, au 1er décem-.
bre dernier, ni prison, ni forteresse, ni
camp de prisonniers, ni aucun lieu dans
lesquels les officiers ou soldats de l'Entente
étaient tenus cachés et d'où il leur était
défendu de donner de leurs nouvelles.
D'autre part, depuis l'armistice; aucun
sujet allié n'est en prison, soit en préven-
tion, soit pour peine.
ÇA ET LA
L'un des doyens de l'astronomie, M.
Cugfa, qui appartint pendant un demi-
siècle à l'Observatoire de Marseille, vient.
de mourir. Il y était entré à l'âge de dix-
neuf ans.
On doit à M. Cugfa de très intéressan-
tes découvertes. C'est ainsi qu'il a enrichi
le catalogue des planètes tôlescopiq-ies
dg six petits mondes qui gravitent,
comme ceux du même, groupe, entre
Maas et Jupiter. C'est également ce sa-
vant, aussi tenace que madeste, qui Fié-
tient le record comme découvreur de co-
mètes. Il en dénicha, en effet, huit dans
le ciel, dont deux qui ont beaucoup fait
parler d'elles.
Lorsqu'on connaît par expérience l'ex-
trême difficulté de telles recherches, on
ne peut qu'admirer les hommes qui s'y
consacrent. Ce l1'cs.'t cas le gain qui les y
pôusse, car un astronome, de nos jours,
gagne moins qu'un terrassier c'est la
noble ambition d'apporter leur pierre à
l'édifice scientifique. Honnaur à eux
Aüjourd'hui s'ouvre, à la Galerie Geor-
ges Petit, l'exposition des peintures de
Mme Madeleine Lemaire. Les nombreux
admirateurs de l'aima.bIe artiste lui té-
moigne ront certainement, par leur em-
pressement, leur sympathie et le plaisir
qu'ils éprouvent de cette bonne nou-
velle.
Il y aura foule élégante et ce sera à
qui aura le premier quelques-unes de ces
belles oeuvres.
Depuis que la malédiction divine dits-
persa les constructeurs de la tour de Ba-
bel, l'humanité pâtit de la confusion des
langues. Les linguistes s'obstinent à for-
ger un langage universel, dans l'espoir
ingénu que les hommes, se comprenant
un peu mieux, s'entretueront peut-être
un peu moins.
Après le Volapuk et l'Esperanto, qui
in ont, hélas point prévenu la guerre,
un docte Anglais propose un nouvel
idiome international aux hommes de
bonne volonté désireux de voir la paix
irégner sur la ter,re.
Voici un spécimen de l'Extra Lingua,
'de M. Adam Miller Nullo prétende
'quel el ling-ua es maturi et immediatite
applicibil in omni région di humani ac-
tivita. a
'Ce sabir n'est point d'une euphonie
merveilleuse. Mais il est d'une traduc-
tion simple. Souhaitons-lui meilleure
chance qu'à ses devanciers, encore qu'il
eût été plus court d'adopter, comme tru-
chement universel, le français ou l'an-
glais, plus « maturi et immediadite ap-
plicibil n, etc., etc.
Notre Université de Strasbourg va res-
susciter ses belles traditions et devenir
un nouveau foyer intellectuel français
1 reprenant :) son compte la devise Lit-
teris et Palriœ qui flamboyait au fron-
ton de l'Université allemande que Guil-
laume Ier inaugurait solennellement en
18i2, pour en faire un instrument de
En lors du premier centenaire de
la fondation de l'Université française, le
célèbre historien de l'Alsace, Jean'Damel
Schœpflin que les Allemands ont
pourtant essayé de faire leur s'écria
« Panni les biens dont l'Alsace est com-
blée, je regarde comme le plus grand
que, gauloise par ses origines, elle soit
revenue à la France. Il avait créé à
Strasbourg une école de sciences politi-
ques où, plus tard, devait se présenter
un jeunes lieutenant d'artillerie, Napo-
léon Bonaparte, et se former un grand
savant, Pasteur.
Voici le moment où se* réalise le vœu
de l'éminent historien Fustel de Coulan-
ges, venant, après 1870, professer à Pa-
ris, à l'Ecole normale supérieure, et di-
sant à ses jeunes auditeurs « Si jamais
quelqu'un de vous occupe ma chaire à
Strasbourg, qu'il m'accorde une pen-
sée. »
Rappelons la destruction de la fameuse
bibliothèque, une des plus riches du
monde. Dans la nuit du 24 août 1870,
400,000 volumes et 2,400 manuscrits ra-
rissimes devinrent une poignée de cen-
dres.
Un testament original.
Le testament du prince Victor Duleep
Singh, fils du maharajah de Lahore,
mort dernièrement dans le midi de la
France, vient d'être rendu public en An-
gleterre. Le Prince, qui avait épousé
lady Anne Coventry, laisse tous ses biens
à sa veuve. Mais un des désirs formels
exprimés par le testateur est que celle-ci
ne porte pas son deuil.
La fortune laissée par le prince Victor
Duleep Singh est évaluée à un million
sept cent mille francs.
Le brave des braves.
Les souvenirs que les petits-enfants
du maréchal Ney avaient destinés aux
bambins de Metz vont pouvoir être dis-
tribués, car M. Mirman, ainsi que nous
l'avons annoncé, a donné aux enfants
des écoles messines une composition sur
« le brave des braves ».
Rappelons que les représentants di-
rects du maréchal Ney sont la princesse
Murat, le prince de la Moskowà, le duc
d'Elchingen, la duchesse de Camastra
et la princesse Eugène Murât.
Spartacus Paris.
Sait-on que Spartacus que l'his-
toire romaine a immortalisé et que les
spartacules de Berlin ont odieusement
rabaissé à leur taille a sa statue à
Paris ? Cependant, l'épopée du chef des
gladiateurs révoltés a inspiré plusieurs
maîtres français. En dehors du Serment
de Spartacus, de Barrias, nous devons
à Foyatier une belle statue, en marbre,
de Spartacus. L'œuvre exécutée en 1830
eut un tel succès que Louis-Philippe
l'acheta et la fit placer dans le jardin
des Tuileries.
Disons tout bas. qu'elle y est encore,
de crainte que MM. Longuet et Brizon
n'aillent manifester auprès d'elle, en
l'honneur de la république allemande.
Le Coq
LES LEÇONS DE LA GUERRE
Un discours de M. Millerand
La, Ligue française avait organisé hier,
à Versailles, dans la salle des fêtes du ly-
cée Hoche, sous la présidence de M. Ber-
tin, membre de l'Institut, une réunion, au
cours de laquelle M. Millerand a fait une
conférence sur les leçons de la guerre
L'ancien ministre a déclaré que ces le-
çons enseignement économique, larges
vues, union sacrée devaient, pour la
prospérité et la grandeur de la France,
être mises en pratique pendant la paix.
« C'est l'esprit, a-t-il dit, qui a, dans la
guerre, triomphé de la force brutale ré-
duite à elle-même. C'est l'esprit qui nous
fera gagner la paix.
M. Millerand a ensuite défini la poli-
tique de demain, « qui devra être désor-
mais, dans l'intérêt public, la chose de
tous et de toutes, au lieu qu'elle soit réser-
vée à une catégorie particulière ».
Le pouvoir exécutif, sous le contrôle du
Parlement, doit jouir d'une indépendance
et aussi d'une stabilité sans laquelle, dans
aucune entreprise humaine, rien de solide
ni de durable ne saurait s'édifier. Ainsi
donc, le tltef de l'Etat doit être vraiment
un chef, avec les droits -et les responsabi-
lités que ce titre implique.
Abordant le problème économique, le
conférencier s'est ainsi exprimé
Employeurs et employés sont des associés.
Point de hauts salaires, point de sécurité pour
l'existence du travailleur si l'entreprise a la-
quelle il consacre l'énergie de ses bras et de
son 'cerveau n'est pas prospère.
Pas de bénéfices, pas de lendemain assuré
au patron si le conflit git à l'état latent dans
l'entreprise qu'il dirige si, chaque jour, cha-
que heure, la menace de la grevé est suspen-
due au-dessus de sa tête.
La discipline, cette discipline sans laquelle
il n'est pas d'armée, n'est pas moins néces-
saire dans la paix que dans la guerre. Pour
qu'elle soit féconde, il importe que la néces-
sité en soit comprise par ceux qui obéissent,
comme ses conditions indispensables accep-
tées par ceux qui commandent.
L'éloquent orateur a ainsi terminé son
magistral explosé
La France victorieuse sera digne de la vic-
toire.
Elle a appris par une rude expérience
quelles en sont les conditions. Elle n'oubliera
aucune des leçons qu'elle a reçues à l'école
de la guerre.
Elle a pour jamais banni de son sein les
discordes civiles.
Elle rejettera loin d'elle les poisons qui di-
minuent la valeur de la personnalité hu-
maine et l'alcool destructeur, et la linine né-
gatrice.
Cette belle péroraison a été chaleureuse-
ment applaudie. Georges wulff
{{enseignements mondains
LES COURS
La messe à la mémoire du Roi Louis XVI
sera célébrée demain mardi 21 janvier, à onze
heures, en l'église Saint-Germain l'Auxerrois,
ancienne paroisse des Rois de France. Les Fran-
çais y sont conviés par le président des comités
royalistes de Paris et de la Seine, les comités
directeurs de l'Action française et les délégués
régionaux de Monseigneur le Duc d'Orléans.
LES AMBASSADES
On mande de Rome qui lady Rodd, femme
de l'ambassadeur d'Angleterre, vient de donner
une fête très brillante au programme de laquelle
figurait Antoine et Cléopâtre, pièce dont elle est
l'auteur et que sir Renell Rodd a traduite en
italien.
L'interprétation ne comportait que des artistes
amateurs, qui tous ont été chaleureusement et
très justement applaudis: donna Antonia Percy,
Mlle Bettini, donna Virginia de San Faustino,
Mlle Nasalli Rocca, M. de Giovanni, capitaine
Larkin, capitaine Loveden, Mllos Gloria et EveUn
Rodd.
Cette belle réunion artistique et mondaine était
organisé® au profit des blessés itiHens.
Le docteur Muller, l'économiste et historien
bien connu, est nommé ministre dès Pays-Bas
à Bucarest.
PETIT CARNET
Le duc d'Albe est depuis quelques jours
à Saint-Moritz.
Après un séjour sur la Côte d'Azur, la
baronne Double de Saint-Lambert a quitté Nice
hier.
Le prince Aga Khan, qui vient de passer
quelque temps à Nice et à Monte Carlo, est
rentré. à Paris.
La marquise de Quinsonas douairière est
de retour à Paris. »
Le capitaine Bernard de Lavernette, du
7° régiment d'infanterie, vient d'être nommé
chevalier de la Légion d'honneur:
Excellent officier plein de bravoure et d'en-
train. Grièvement blessé en 1914, s'est de nou-
veau distingué dans les offensives de Champagne
de septembre 1915 et avril-juin 1917. Le 20 juil-
let 1918, a pris le commandement du régiment
sous le feu et s'est parfaitement acquitté de la
mission qui lui avait été confiée. Trois cita-
tions.
Une superbe citation.
Le lieutenant Alban de Gasquet, du 208° d'in-
fanterie, a reçu la Légion d'honneur avec ce
motif
« Officier mitrailleur énergique, ardent, tou-
jours le premier à l'assaut, entraîneur d'hommes
magnifique. Le 25 août 1918, dans des circons-
tances critiques, complètement débordé par un
nombre considérable d'adversaires, a su établir
autour de ses pièces, jusqu'à épuisement complet
des munitions, un cercle de feu infranchissable,
contribuant ainsi à disloquer une puissante
contre-attaque allemande et infligeant de lourdes
pertes à l'assaillant. Est revenu dans nos lignes
en ramenant ses pièces, s'ouvrant par,la force
un chemin à travers des rangs ennemis et mettant
de sa main hors de combat tous ceux qui tentaient
de s'opposer à son passage. Une blessure. Cinq
citations. »
Le lieutenant dé Fauque de Jonquières, du
régiment d'infanterie coloniale du Maroc, vient
de recevoir la Légion d'honneur avec cette belle
citation: •'
« Officier d'élite animé du plus bel esprit mili-
taire et d'un admirable courage. A été très griè-
vement blessé le 20 août 1918, en- s'élançant à
l'assaut des positions ennemies en tête de son
unité. Une blessure antérieure. Quatre cita-
tions.
MARIAGES
On sait que la Princesse Marie-Adélaïde
de Nassau, Grande-Duchesse de Luxembourg,
ayant abdiqué, sa sœur, la Princesse Charlotte,
a, été proclamée Grande-Duchesse à sa place.
Elle aura vingt-deux ans le 23 juillet.
Il n'est plus question du mariage de sa sœur
cadette avec le Prince Rupprecht de Bavière.
La Grande-Duchesse Charlotte est fiancée
depuis quelques mois au Prince Félix de Bour-
bon-Parme, quinzième enfant du feu Duc de
Parme et le sixième de son second mariage avec
la Princesse Marie-Antoinette de Bragance. La
Grande-Duchesse étant également fille d'une
Princesse de Bragance, les fiancés sont cousins
germains et ont quelque ressemblance dans les
traits.
Le Prince Félix, né à Schwartzau en 1893, est
le frère de la première femme de l'ex-Roi de
Bulgarie, de l'Impératrice d'Autriche, du Prince
Elle, propriétaire de Chambord, et des Prince
Sixte et Xavier, qui se sont distingués dans
l'armée belge pendant la guerre et ont reçu la
croix de guerre des mains de M. Poincaré.
En l'église ^Saint-Honoré d'Eylau vient
d'être célébré, dans l'intimité, le mariage du
capitaine Soulange-Bodin, fils de M. Soulange-
Bodin, ministre plénipotentiaire, et dé Mme, née"
Boivin, avec -Mlle Aline Trubert;' fille 'de
M. Etienne Trubert, ancien député, décédé, et de
Mme, née Gaillard.
Les témoins du marié étaient le général Le
Rond, aide-major général du maréchal comman-
dant les armées alliées, et Mme de Beaumar-
chais ceux de la mariée étaient Mme du Breuil
de Saint-Germain, sa tante, et M. Levée, son
oncle.
D'Orléans on annonce les fiançailles de
M. Louis Delaitre, maréchal des logis au 67° d'ar-
tillerie, avec Mlle Cécile Isle de Beauchaine,
fille du vicomte et de la vicomtesse Isle de Beau-
chaine.
Mercredi, en l'église Saint-Pierre du Gros-
Caillou, a été célébré le mariage du lieutenant
Jacques de Surville, du 27° dragons, fils du baron
et de la baronne de Surville, née de Naurois, et
petit-fils du vice-amiral de Surville, ancien préfet
maritime de Toulon, avec Mlle Marie-Madeleine
Allard, fille de M. V. Allard, sénateur de Bel-
gique, décédé, et de Mme Allard, née Wittouck.
La bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé
Thuelin.
Les témoins du marié étaient le colonel de
Partouneaux, commandant la 1t° brigade de dra-
gons, et le baron Paul de Surville, son oncle;
ceux de la mariée étaient le baron La Caze, capi-
taine au 27° dragons, et M. Etienne Allard, son
frère.
Samedi dernier a été célébré, en l'église
Saint-Thomas d'Aquin, le mariage de Mlle Cas-
telnau, fille du lieutenant-colonel d'artillerie
tombé au champ d'honneur en 1914, et-de-Mme,
,née Le Beuf, avec le capitaine d'artillerie André
Mortureux, chevalier de la Légion d'honneur,
croix de guerre, fils du commandant au 49° d'ar-
tillerie et de Mme, née Hcnnebert.
Les témoins de la mariée étaient le général
Besse et le commandant de Rauglaudre. son
oncle; ceux du marié étaient le. général Crépy
et Aime O'Heron, sa tante.
La quête a été faite par Miles Anne de Rau-
glaudre, Yvonne de Rauglaudre, Anne-Marie
Jantos, Lucie Roques, accompagnées du lieute-
nant aviateur Henriot, de l'enseigne de vaisseau
Poisson, du lieutenant André Dùbosq et de
M. Philippe Castelnau.
Remarqué dans l'assistance:
S. M. la Reine Nathalie de Serbie, le général
et Mme Molon, la générale Putz, la générale
Roques, M. Fernand Laudet, la générale Derre-
cagaix, Mlle Dumaine, la générale Compagnon,
colonel et Mme de Grancey, etc.
NECROLOGIE
Les obsèques 'du comte Gonzague des
Francs ont eu lieu samedi, en l'église de Saint-
Cyr-en-Val.
La messe a été dite. par le curé de la paroisse
et.l'absoute donnée par le vicaire général d'Al-
laines.
Lés cordons du poêle étaient tenus par le
comte Charpentier, M. Paul de Laâge de Meux,
M. Paul Fourgeron et M.. Olivier Raguenet de
Saint-Albin.
On nous annonce la mort de Mme Paul de
Lapparent, décédée à Paris. Ses obsèques auront
lieu le mercredi 22 janvier, à dix heures, en
l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réu-
nira. Prière de considérer le présent avis comme
une invitation.
Nous rappelons qu'une messe anniversaire
sera célébrée demain mardi 21 janvier, à dix
heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot (cha-
pelle de la Sainte-Vierge), pour le repos de l'âme
du baron 1 du Teil, chef d'escadron d'artillerie.
Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de Mme Rallet.
Elle était la belle-mère de M. Gillan, la grand'-
mère de M. et Mme Jacques Dauge et de M. et
Mme Jacques Leleu. Ses obsèques auront lieu
demain mardi 21 courant, à neuf heures et demie,
en l'égUsé Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réu-
nira. Cet avis tient lieu d'invitation.
Nous rappelons que les obsèques du baron
Roger de Blonay, décédé en son domicile,
Paris, 23, rue de La Rochefoucauld, le vendredi
17 janvier, à l'âge de cinquante-neuf ans, après
une courte maladie, auront lieu aujourd'hui
20 courant, à une heure et demie, en l'église du
Saint-Esprit, 5, rue Roquépine, Où l'on se réu-
nira Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part
et on est prié de considérer le présent avis comme
en tenant lieu.
Vendredi dernier ont eu lieu, à SainfcÇhris,
tophe-de-Ljgneron (Vendée), les obsèques do
Mme du Page, fille de M. et Mme de La Plante,
ée de Baudry d'Asson, et belle-fille de Mm* dtt
Page, née de Villeijeqve-Esclapotj. Elle était la
belte-s«eur du marquis de Baudry d'Assop,.député
de la Vendée, et de la marquise de Baudry
d'Asson, aïttsi que du commandant et de Mme de
Fle4piau. Vattleury
A travers la Presse
L'ouverture de la Conférence
Du Temps
L'Allemagne et ceux qui font son jeu,
inconsciemment ou non, ont essayé d'oppo-
ser M. Wilson à M. Clemenceau. S'ils
avaient réussi, c'était peut-être la faillite
de la victoire. Mais, hier, M. Wilson a dit
publiquement ce qu'il pense de M. Clemen-
ceau. Oui, « nous voulons tous la même
chose», et les saboteurs de la victoire s'es-
crimeront en vain.
De M. Auguste Gauvain, dans le
Journal des Débats
La responsabilité des autewrs de la
guerre est placée en tête du programme
de la Conférence. Il n'en, pouvait, être au-
trement. Avant de prononcer les pénalités,
il faut fixer les culpabilités.
De M. Georges Berthoulat, dans la Li-
berté
La France et le monde retiendront le
langage en accord parfait de MM. Wil-
son, Poincaré, Lloyd George et Clemenceau
comme la préface de ces grandes assises
de l'humanité. Elles ont. pour base la jus-
tice ainsi le jugement comprendra d'a-
bord la responsabilité pénale des coupa-
bles, donc celle de Guillaume II. Ainsi jus-
tice devra être faite aux victimes et plus
entière encore aux plus mutilées comme la
France.
De M. Léon Bailby, dans V Intransi-
geant
18 janviers 1919 Première page d'un
beau chapitre de cette morale en actions
qui punit le crime et récompense l'honneur.
Il est beaucoup de Français qui disaient,
pendant ces quatre années de guerre « Si
nous devons être battus, l'injustice sera si
forte que ce ne sera plus la peine de vivre.»
Vivons, pour rester justes, pour nous ai-
mer, pour travailler, pour donner plus de
bonheur à tous ceux qui dépendent de
nous.
De M. Albert Milhaud, dans Paris-
Midi
Il faudTa bien que les adversaires de M.
Clemenceau en prennent leur parti. Tous
les discours que l'on essaimera de prononcer
contre lui seront vains et inopérants.
Jusqu'ici, on cherchait à lui opposer les
chefs de gouvernements étrangers. Ce sont
ces mêmes chefs qui viennent de l'investir
de leur confiance. Et en quels termes
De M. Alexandre Varenne, dans
l'Heure
Il est très bien, le discours du président
Poincaré. C'est un modèle d'éloquence po-
litique. Relisez-le rien n'y manque. Ni la
fermenté, ni la mesure, deux qualités qui
vont rarement de compagnie.
Un mot historique du roi Albert
De l'Eclair:
Chaque guerre a laissé, avec ses souve-
nirs glorieux, des paroles historiques cha-
que époque héroïque s'est symbolisée tou-
jours en des paroles décisives qui la résu-
ment et marquent la. personnalité des
grands, chefs qui s'y distinguèrent
Notre littérature de guerre est riche en
mots historiques; mais, au moment où s'ou-
vre la Conférence de la paix, où fut rendu
publiquement hommage à la gloire de la
Belgique et de ses souverains, il convient
de rappeler ce grand mot que le souverain
belge prononça après l'Yser Maintenant,
nous sommes acculés héroïsme ».
Ch. Demailly
NOS INFORMATIONS
L»es Francs-Tireurs des Ternes
Hier matin dimanche, comme tous les
ans, l'anniversaire de la bataille de Buzen-
va,l a provoqué une manifestation patrio-
tique dans lc quartier des Ternes.
Après la célébration d'une messe en l'é-
glise Saint-Ferdinand à la mémoire des
morts pour la patrie, un très nombreux
cortège, à la tête duquel se trouvaient MM.
Pugliesi-Conti, député Jousselin, conseil-
ler municipal Cosnmrd, maire du 17° ar-
rondissement, s'est rendu au pied du mo-
nument des héroïques francs-tireurs, où
M. Pugliesi-Conti a prononcé une émou-
vante et patriotique allocution glorifiant
les morts de la' guerre et la victoire triom-
phale de la France. •
b'organisafion de la 'Poste aérienne
L'essai de Paris-Londres
Dans le programme .de réorganisation
économique, cinq lignes aériennes sont
prévues pour fonctionner le plus tôt. possi-
ble. Ces lignes sont Paris-Bruxelles, qui
déjà fonctionne par avions militaires.
Paris-Lille,- Paris-Londres, Marseille-Nice
et Bordeaux-Lyon. De plus, et pour remé-
dier à la leuteur des correspondances par
chemin de fer, qui durera tant que les
voies ferrées, ponts, tunnels et ouvrages
d'a.rt détruits 'par la guerre ne seront pas
reconstruits ou réparés, un service aérien
sera, créé entre Paris et les principales vil-
les d'Alsace-Lorraine.
On se doute bien qu'un service aussi nou-
veau comportera quelques tâtonnements.
Notons cependant que le premier avion
postal Paris-Londres, le Goliath, qui pour-
ra emmener chaque semaine douze passa-
gers et des sacs de lettres, vient d'être es-
avec succès à Buc douze passagers
volontaires ont' été de Bue jusqu'au delà
de Saint-Cyr et sont revenus à Bué, enchan-
tés de la stabilité et du confort de l'appa-
reil..
FÊTES DE CHARITÉ
Le Retour à la terre. L'oeuvre du Retoar
la terre vient de donner à Marseille une
matinée très réussie que présidait Me Lucien
Normand, avocat à la cour d'appel, président
de la Maison et le Travail aux champs.
M Marcel Provence, l'apôtre du retour
la terre, adonné une charmante conférence sur
la vie rustique et familière puis, des jeunes
filles du meilleur monde, en anciens costumes
provençaux, ont joué, en langue provençale,
un bref mystère des bergers L'Adouracioun
di paslre. 'Les rôles étaient tenus par Ailles.
Bernard de Raymond, Brunet, de Dianous,
Desbief Ferty, «Fournier, Gouin, Limozin,
Joannon, Laudois, Miallon. Radisson, Ri-
chard Rostan d'Ancé7.une, Rozatr, de- Saint-
Bon Vemet, de Verville, Dufav et Gardair,
MM Marcel Prrovence, Rostan d'Ancézune et
de Lupley. R. de Montrer
^flUS ItES THÉflTRES
Ce soir, il :l'Opéra.Comique,. a 8 h. 1/4, pre-
mière représentation de Pénélope, poeme ly-
rique en trois actes, de M. René Fauchois,
inusique de M. Gabriel Fauré, avec MM. Rous-
selière, Vieuille, de Creus, Parmentier, dEpt-
Dernière Heure
kmèçtmoN
DE L'ARMISTICE
L'Allemagne proteste
On mande de Berne que des protestations
se font entendre en Allemagne contre la li-
vraison des machines agricoles à l'Entente,
l'une des conditions de la prolongation de
l'armistice.
L'Office économique d'Empire déclare,
d'après une dépêche de Berlin, qu'il n'au-
rait jamais fallu accepter de pareilles con-
ditions, afin de, laisser à l'Entente la pieine
responsabilité de toutes les conséquences
éventuelles. Le secrétaire d'Etat à l'Office
économique d'Empire n'a connu que par la
presse les conditions implosées, qui rendent
absolument impossible le ravitaillement du
peuple allemand. «
h9 Conférence de la Paix
La délégation arménienne
Une délégation arménienne, se rendant à
Paris pour prendre part aux travaux de la
Conférence do la paix, est arrivée par le
vapeur anglais Honey-Suckle, venant du
Levant.
Cette mission se compose de Mgr l'arche-
vêque Tourian, le professeur Hagopian,
le révérend Balakian et le docteur Parse-
ghiati.
IMS MESSINS DM PARU
DANS LEUR ULLE NATALE
Une' nombreuse délégation de la Société
des enfants de Metz, de Paris; est allée
faire hier un pèlerinage patriotique dans
la ville natale.
Au milieu d'un grand concours de po-
pulation messine, la délégation a déposé
des palmes aux monuments du maréchal
Ney et du maréchal Fabert.
Après une visite d la cathédrale, où une
couronne a été déposée sur la tombé de
Mgr Dupont des Loges, le cortège, précédé
des drapeaux des différentes sociétés pa-
triotiques, s'est .rendu au monument de
Chambière. Dans le cortège, on remar-
quait le général gouverneur, le représen-
tant du commissaire de la république, le
maire et les conseillers municipaux. De-
vant le monument, M. le chanoine Collin
a prononcé un discours dans lequel il a
rappelé la parole dé Mgr Dupont des Lo-
ges lors de l'inauguration, en 1871 « Il
nous reste l'espérance » Il a remercié les
Messins de Paris et a terminé en accla-
mant la France.
Un membre de la Société des combat-
tants de Gravelotte et de l'armée du Rhin
a prononcé une allocution patriotique.
Plusieurs couronnes et palmes ont été
déposées au pied du monument.
Un dilemme
On mande de Vienne
Dans un discours électoral, le secrétaire
d'Etat aux affaires étrangères Bauer a dé-
claré notamment
Si nous voulions rester indépendantes,
ce serait nous vouer à la plus terrible mi-
sère cela signifierait l'émigration en
masse. Nous sommes donc placés devant
ce dilemme ou l'union avec ceux qui ont
le bonheur d'avoir reconquis la liberté, ou
la réunion a l'Allemagne.
Les socialistes sont pour la fédération de
toutes les unités politiques, mais ils ne
pourraient pas imposer une organisation
dont le but serait de soumettre dix millions
d'Allemands à un gouvernement slave avec
Prague comme centre.
nay, Audoin, Gilles, Pujol, Mllès Germaine
gnon, Baye, Calas, Faurin, Champagne.
Par Suite de l'indisposition de M. Baitistini,
l'Opéra se voit dans l'obligation de changer
le spectacle. On donnera fioméo et Juliette,
avec Mlle Vécart, M. Laffitte, M. Huberty,
M. Lestelly.
x
Après-demain soir mercredi, reprise d'OleUo,
de Verdi.
La Comédie-Française donnera ce soir La
Marche nuptiale, pièce en quatre actes, de
M. Henry Bataille.
Demain soir'mardi (abonnement), Crin--
goirci psther.
C'est au tour de l'Odéon de donner ce soir
(pour l'abonnement, série bleue) Esther, avec
la partition de J.-B. Moreau et le concours
de l'orchestre de l'Association des concertes
Monteux, sous la direction de M. Armand
Ferté. La tragédie de Racine, précédée au
programme par Le 7oH Rôle, un acte de
M. Ravmond sera jouée par MM. La-
roche," Saillard, Dauvilliers, Miles Briey, Bé-
rangère et Civette.
Lé Vaudeville annonce pour ce soir et de-
main soir relâche, en attendant la première
représentation de Pasteur, pièce nouvelle de
M. Sacha Guitry.
Aux Folies-Bergère, ce soir, la triomphale
revue Zig-Zay avec Shirley Kellog, Daphné
Pollard et Fred Kitchen et a l'Olympia, en
matinée et en soirée, spectacle de music-hall
le roi du rire, Groek and Partner Roso Amy,
les titos, etc.
CONFERENCES
A l'Université des Annales, 51, rue Saini-
Georges, aujourd'hui lundi, 4 heures « Les
grands rôles classiques les maîtres d'autre-
fois n, conférence par M. Jules Truffier, a.vec
le concours de MM. Denis d'Inès et René Ro
cher, de la Comédie-Française.
PROGRAMME DES SPECTACLES
LUNDI 20 JANVIER 1919
THEATRES
Opéra .(7 h. 1/2). –'Roméo et htlietle.
Comédie-Française (7. h. 40). La Marche
Opéra-Comique (8 h. Pénélope.
Odéon (7 1ÏT3/4). Esther, Le Joli Rôle.
Gaîté-Lyrique. Relâche.
-Théâtre, du Vaudeville, relâche; théâtre
Sarah-Bernhardt (8 h.), £/Hslon Variétés
(8 h.), Bhodope Gymnase 8 h. 1/2). La Vénlé
toute nue théâtre Réjane 18 h. Mai-
son de Danses théâtre du Palais-Royal
(8 heures 1/8). Le Filon Boufte^Parisiens
<8 h, 1/2). Phî-Phi Renaissance (8 h. 1/4).
thououette et son as théâtre du Châtelet
(8 heures), .les Militons de l'Oncle Sam
Pone-Saint-Martin, reiaehe Nouvel-Ambigu
(8 h. i^\ La Femme et le Pantin Antoine,
relâche Trianon-Lyrique (8 heures), Les
Cloches dë Comcville Athénée h.
le Couché de la mariée,- théâtre Cluny
(8 h. Champig'nol malgré lui Michel.
(8 il. 3/4), Le Cochon qui sommeille théâtre
Déiazet (8 h. 1/2), Le Tampon. du. Capislon
théâtre 'des Capucines (8 h. 1/2), Paris foT
ever, revue; Une Perle Apollo (8 h. 1/2),
Le Bureau belge de te Ligue des nations
Le Bureau belge de la Ligue des nations
s'est constitué sous la présidence du baron
Descamps,. ministre d'Etat. M; Baie, secré-
taire général de la conférence jjnterparlé»
mentaire, a été nonnné secrétaire.
Deux explosions, Seize enfants tues,
nombreux blessés
La Dernière Heure, due Bruxelles, annonce
que des enfants ayant voulu ouvrir une
boîte de dynamise trouvée pai- des ouvriers
point. du lïieiujn u\. fer Ghlin-kw-Moiis,
ses et de iwnibreux autres
furent atteints moins grièvement.
La L,ibre Belgique annonce, d'autre part,
qu'à Appelterre-)es-Ninove, des enfante
jouaient avec une boîte trouvée le- long de
la voie ferrée lorsqu'une explosion se pro-
duisit. Il y eut sept tués et plusieurs blés:
UNE EXPOSITION A ROME
On mande de Rome i
Aujourd'hui a eu lieu l'inauguration de
l'exposition des eaux-fortes offertes à la Ga-
lerie nationale par NI. A. Besnard, direc-
teur de,l'Académie de France de Rome.
L'ambassadeur de France et Mme Bar-
rère, Mgr Duchesne, directeur de l'Ecole
française de Rome, MM. Berenin, ministre
de l'instruction publique, et Fradelette,
nouveau ministre de la reconstitution des
régions libérées, assistaient à cette cérémo-
nie ainsi ^que de nombreux artistes.
LA POSTE AÉRIENNE BRUXELLES-PARIS
On mande de Bruxelles que la poste par
avions de Bruxelles à Paris a été inau-
gurée hier. Le voyage a été effectulé pâr,
deux aviateurs Belges. Le départ a eu lieu
à dix heures du matin par un temps excel
lent.
UNE AFFAIRE_D'ESPiONOE
On mande de Grenoble que la police mo-
bile, agissant en vertu d'un mandat d'ar-
rêt du capitaine Guillaumin, rapporteur
près le Conseil de guerre de Lyon, a pro-
cédé à l'arrestation de trois habitants de-
Grenoble inculpés d'intelligences avec
l'ennemi et d'espionnage.
Ce sont les nommés Mermoz; négociant'
en fourrures, Brcbant, et Polatoni, mar;
chands forains.
Au «JOURNAL OFFICIEL-
Le Journal officiel publié ce matin un
décret élevant à la dignité de grand-offi-
cier de la Légion d'honneur M. Fontaine,
inspecteur général des mines, conseilleur
d'Etat, en service extraordinaire, directeul
du travail au ministère du travail et de la
prévoyance sociale.
PETITES NOUVELLES DE LA NUIT
Un grand' défilé des 'troupes
niques appartenant au 38 corps, commandé
par le lieutenant-général Fuller, aura lieu
le 26 janvier, à Bruxelles, en présence du
Roi et des autorités militaires et civiles.
Ou mande de Kief que le gouvernement
des Soviets de la Russie a proclamé la Rus-
sie blanche partie intégrante de la rôpubli-
1que des soviets russes et a introduit la lé-
gislation bolcheviste dans le pays.
Le contre-amiral Eng, nouvellement
promu, est nommé au commandement d(
la marine à Alger.
La Reine Joyeuse théâtre Edouard-Vil
(8 h. 1/2), Alcarazas, Daphnis et Chloé
Cadet-Rousselle (8 heures 1/2). Hf. vlan
revue L'Abri, tous les jours à 3 heures,
le soir il 8 h. 1/2, music-hall, spectacle sensa-
tionnel théâtre des Arts (8 b.1/4), Beuleman»
de Marseille théâtre du Vieux-Colombier
SPECTACLES DIVERS
Folies-Bergère (8 heures Zig-zagi
Olympla, tous les jours, matinée à 2 h. 1/3
soirée à 8 h. il°,, nouveau programme
numéros de music-hall Nouveau-Cirque
(8 h. 1/2), spectacles divers cirque Médrano
(8 h. 1/4), spectacles divers Musée Gréviii
tous les jours, Ctrillaume de Hohenzollérn
L'Expiation.
CHEZ LES CHANSONNIERS
La Boîte à Fursy (8 h. chansons nou-
velles Fursy, htarinier, Mauricet, André
Dahl, Ch. Cluny, Georges Mèrry Paris
s'éveille, revue Mlles I(ym, Suzanne Ray-
mond, Lajoy et Marguerite Pierrry, et M.'
Koval la Lune rousse (8 h. 3/4) Bon-
naud, Hyspa, Baltha, Dominus, Michel,
Oit rallume revue (billes Lina Berny,
Fabienne Fréa, et M. Sparck) la Chaumière
(8 h. 3/4), chansonniers Martini, Weil, Me-
visto, etc Quatorxe Points, c'est tout! re-
vue.
CINEMAS
Electric-Palace, 5, boulevard des Italiens, de
2 Il. à 11 h. Chabot s'évade
marraines; Rêve d'enfant; etc. Concert
symphonique. 'v.'
Nouveautés Aubert-Paiace. Tous les jours,
séances permanentes à partir de 1 h.
Le Stratagème Charlot La
Maison des marraines etc.
Tivoli-Cinéma. Tous les jours, matinée à
2 h. 1,'2. soirée à 8 heures. Vendémiaire
Chariot s'évade Papa, je les aime tous;
etc., etc.
Cirque d'Hiver. Tous les soirs, représenta.
tion. Matinée jeudi et dimanche.. N'au-
blions jamais Le Royaume des dieux rou-
ges V Homme de Manille etc. •̃
Grand cinéma Saint-Paul. Représentât lçn?
tous les jours, matinée à 2 h. 1/2 soirée â
8 heures. Dent pour dent Papa, je: les
aime, tous etc.
La taxe de Luxe
au «PRINTEMPS»
Un projet de loi et diverses proposi-
tions étant soumis au Parlement pour
la réforme de la taxe de luxe, les
Crands hiagasitv du Printemps ont
l'honneur d'informer leur clientèle quo»
il partir du 20 janvier et pendant-une
période provisoire d'un moins. elle n'aura
uas à payer la taxe de 10 sur tous
'os articles de la catégorie B (articles
imposés en raison de leur prix).
Cette disposition ne s'apptque pas
aux articles de la catégorie A (articles
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Le Gérant SrrotRUX..
.aiprimerie du Gaulois
Q. ungebomb, 2, rue Drouoti
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