Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1914-12-08
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 décembre 1914 08 décembre 1914
Description : 1914/12/08 (Numéro 13569). 1914/12/08 (Numéro 13569).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2008
2
îM GAULOIS MARDI 8 DECEMBRE 1914
gine anglaise, qu'il ne pouvait préciser, ayant trait
au débarquement de troupes en Belgique par la
•Grande-Bretagne, afin de devancer le passage pos-
sible de troupes allemandes à travers ce pays vers
la France.
Je lui ai dit pouvoir être certain d'affirmer que
Je gouvernement actuel ne violerait jamais le prs-
mier la neutralité belge et que je ne croyais pas
qu'aucun gouvernement anglais prît une telle ini-
tiative que l'opinion publique n'approuverait ja-
Mais. Ce que nous avions considéré et la ques-
tion était passablement embarrassante c'était ce
qu'il serait désirable et nécessaire que nous fis.
un des garants de la neutralifé belge,
di cette neutralité était violée par une puissance
quelconque.
Si nous étions, par exemple, les premiers à vio-
ler la neutralité et à débarquer des troupes en
Belgique, ce serait permettre à l'Allemagne d'en
faire autant. Ce que nous désirions dans ce cas
pour la Belgique, aussi bien que pour tout autre
pays neutre, c'était que la neutralité fût respectée
et aussi longtemps qu'elle ne serait pas violée par
une autre puissance, nous n'enverrions certaine-
ment pas nous-mêmes de troupes à travers son
territoire.
Enfin, dans un autre ordre d'idées, mais qui
nemontre une fois de plus que de véritables
perturbateurs de la paix européenne, ce sont
uniquement des complices austro-allemands,
M. Giolitti, l'illustre homme d'Etat italien, a
fait une révélation sensationnelle à la dernière
.séance de la Chambre italienne en venant ap-
porter la preuve que l'Autriche, un an avant
le conflit actuel voulait déjà la guerre et avait
proposé à l'Italie d'attaquer la Serbie. Elle y
renonça uniquement parce que l'Allemagne
s'y opposa ce qui nous confirme que si elle
a réussi cette fois à mettre son ancien projet
à exécution c'est que l'Allemagne avait levé
son veto.
L'Allemagne porte donc bien l'entière res-
ponsabilité des événements.
LA GUERRE
AVEC LA TURQUIE
Entrée des Russes en Arménie
Pétrograde, 7 décembre.
On annonce l'occupation par les Russes 'de
'.Saraï et de Basch-Kala, en Arménie.
Cette occupation ouvre la route directe vers
Van et met entre les mains des Russes la par-
tie la plus florissante de l'Arménie.
Ce succès des Russes est dû au concours des
Arméniens, qui indiquèrent des voies secrètes
pour permettre aux troupes russes un'mouve-
ment débordant contre les Turcs.
Situation critique de l'armée turque
On mande de Copenhague au Daily Mail
< Les officiers allemands qui combattent avec
l'armée turque en Palestine auraient télégra-
phié à Berlin que si cent mille hommes de
troupe ne leur sont pas envoyés, l'armée turque
ne pourra pas marcher contre l'Egypte sans se
hasarder à être défaite et même à être captu-
rée. L'armée turque serait dans une situation
très mauvaise et elle v fait de tels ravages dans
le pays que les Anglais seront reçus comme des
libérateurs. »
Ce que disent tes Allemands
La. Gazelte de Francfort annonce qu'un sous-
marin anglais, qui avait essayé de forcer les
Dardanelles, a été coulé.
D'après des correspondances de Sofia pu-
bliées dans les journaux allemands, la Bulga-
rie serait à la veille de faire cause commune'
:.avec la Turquie et l'Allemagne.
\La Triple Entente et la Grèce
Démarche collective
Londres, 7 décembre.
tin télégramme d'Athènes au Daily Tele-
>graph annonce que les ministres de Russie,
fd Angleterre et de France ont rendu ensemble
visite hier à M. Venizelos. Il n'a été publié au-
̃ }; cun© information officielle de leur •"̃ .visite. ̃,•
La crise économique en Allemagne
Le Vorwserts annonce que les grands mou-
lins Hildebrandt, de Halle, sont sur le point
de fermer; les commerçants en grains, es-
comptant l'augmentation du prix maximum.
prévue à partir du 1"r janvier, par le décret du
Conseil général, refusent de vendre leurs ap-
provisionnements avant .cette date.
Le Conseil fédéral discute la fixation de prix
maxima pour les métaux (cuivre, aluminium,
antimoine, nickel). Voici quelle a été l'aug-
mentation du prix des métaux depuis la
guerre pour le cuivre, le prix est passé, de
à i28 marks avant la guerre, à 220 marks
en novembre, pour l'aluminium, le prix efit
passé, de 160 marks avant la guerre, à 450 et
'500 marks en novembre pour l'antimoine, le
prix de 45 marks avant la guerre est monté à
100 et 210 marks en novembre pour le nickel,
le prix de 325 marks avant la guerre est monté
à 550 et 600 marks en novembre.
EN ANGLETERRE
Paroles de ministra
Parlant, dimanche, à Londres, le ministre
Runciman a dit que l'armée anglaise, recevait
des renforts continuels d'Angleterre, des colo-
nies et des Indes. Le ministre a pleine con-
fiance il dit que nous aurons sur les champs
de bataille, dans les premiers mois de 1915,
des forces plus que suffisantes pour faire pen-
:her la balance et balayer de Belgique les for-
ces allemandes qui la ravagent, qui ont mis
la France en danger et qui menacent l'Angle-
ierre.
Parlant des progrès des alliés et de l'avance
les Russes, M. Runciman a dit qu'il est bien
possible que l'Allemagne sente avant beau-
coup de semaines les misères de l'envahisse-
cnenfc et toutes les peines dont elle a fait souf-
frir la Belgique pendant les trois mois écoulés.
La vaillance irlandaise
Dans un discours qu'il a prononcé en ïr-
ande, M. Redmond a donné des chiffres offi-
ciels, démontrant que le 30 novembre, il y
ivait 89,000 Irlandais dont 52,000 catholiques
5ous les drapeaux. Dans ce nombre ne sont
as compris les milliers qui se sont engagés
in Grande-Bretagne et dans les' colonies.
CRÉDIT FONCIER DE FUH(S
Tirages des 23 novembre et 5 décembre
Les Obligations désignées ci-après sont rem-
Vmrsables par les Lots suivants
Communale 3 100,000
Communale 2.00 • 831.793 100,000
iîommiwale 3-0/0 1880 640.630 100,000
Communale 3 U/0 100,000
Communale 1S99.. 100,000
Foncière 1.072.931 100,000
La, Liste complète sera publiée clans le BUL-
LETIN OFFICIEL des Tirages du Crédit
Foncier qui parait le 0 et le 16 de chaque mois
c-l donne les numéros de tous les titres sortis aux
84 tirages annuels, qui attribuent des Lots
l'i.Oâl Obligations dont 3 sont remboursables par
francs, 6 par 5 par 150,000 et 70
par 100,000 francs.
Les abonnements partent du 1" de chaque trimestre
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contre 2 fr. 50 en mandat-poste ou timbres.
Sipné Greï.
R, d'A.
en Asie-Mineure
Londres, 7 décembre.
LES NEUTRES
La Suisse et la neutralité
A l'ouverture des Chambres fédérales, le
doyen d'âge M. Fazy a fait allusion il la
gravité de la situation.
L'orateur estime que, tout en restant neu-
tre, la Suisse conserve le droit d'apprécier les
événements contemporains, en se plaçant sur
le terrain de la justice éternelle et universelle.
Aussi n'hésitons-nous pas, a-t-il dit, a déplorer
avec une profonde douleur l'atteinte que la
guerre actuelle a portée au principe de la neu-
tralité. M. Fazy a conclu en constatant que,
malgré les différences de race et de la langue,
l'union du peuple suisse reste complète.
h'«Eebo de l'Argonôe»
LE MIEUX INFORMÉ DE TOUTE kA RÉGION
Tels sont le titre et le sous-titre d'un nou-
veau journal. Ce journal ne peut pas lutter
avec le Gaulois, au point de vue du format, car
c'est certainement le journal le plus exigu qu'il
m'ait jamais été donné de voir il ne dépasse
pas les dimensions d'une feuille de papier à
lettre de pa^it modèle. Mais il s'en dégage de
la grandeur. L'Echo de VArgonne est entière-
ment rédigé, composé et tiré dans l'armée qui
lutte avec un si glorieux acharnement dans
cette région.
On a bien voulu m'en donner un numéro,
dont voici la substance. La première et la
deuxième pages sont consacrées aux nouvelles
officielles des divers théâtres de la guerre et 3
quelques considérations qui les résument et en
dégagent la portée. Vient ensuite une poésie
dont voici le texte, parfois un peu rude, mais
si martial et si français
Lettre d'un soldat au Boche qui lui fait vîs-à-vis
dans la tranchée d'en face
Depuis que, dans les trous, avec tes abatis,
Tu croupis,
Dis-moi donc quels pensers roulent dans ta caboche,-
Hé l'Alboche
De nos braves poilus tu te crois le vainqueur!
Et ta sœur?
Tu crois que tés rainen » nous colloquent la foire?
Quelle poire!
Et que sous tes shrapnells bientôt nous serons frits 1
Non, tu ris!
Viens donc ici pour voir si je crains ta musique
Diabolique,
Et si tes hurlements font céder le troupier
D'un seul pied.
Faute 'de bon boulot, vous jetez vos marmites
Pas petites.
La mienne, je m'en sers pour faire un bon Mentit
Réussi.
On t'a ait sûrement que la France battue
Est f
Que les Anglais fichus seront flanqués à l'eau
Tout de go,
Et que, sur l'autre front, la puissante Russie
Est roussie,
Enfin que, sur le monde, il tend son gant de ferle
Ton Kaiser!
A te voir si crédule, oh! que je me gondole
Et rigole!
C'est par trop bête, enfin, tu coupes dans le pont,
Mon colon!
Je veux donc, sans tarder, te conter une histoire
Bien notoire:
Devant toi, jour et nuit, tu combats sans succès
'Des Français,
Et, pour te vaincre, il a plus d'un tour dans son coffre,
Notre Joffre;
Des Anglais, chaque jour, tu reçois. quel rosbif 1*
Sur le pif;
Puis le Russe te taille une rude croupière
Par derrière;
Et le Belge vaillant, qui ne s'est pas rendu,
Qu'en dis-tu?
Mets bien ces vérités au fond de ta caboche;
Pauvre Boche!
Et, si tu veux rentrer sans perdre ton grimpant,
F. le camp!
Car, sans peur nous risquons, pour l'honneur du drapeau,
Notre peau!
S'il le faut, nous mourrons, crois-le, sans 'défaillance,
Pour la France!
Voilà qui dénote une belle humeur, un mo-
ral, une crâiièrie à toute épreuve. La dernière
page est consacrée à des anecdotes, des fantai-
sies, des variétés. J'y relève cette phrase cueil-
lie dans les états de services du soldat Gavé
« Va au feu. comme la porcelaine. »
Tel est l'état d'esprit de nos soldats, dans une
région où les batailles les plus violentes ne ces-
sent d'avoir lieu depuis quatre mois. Et si vous
voyiez cette région, et comme ils ont su s'y can-
tonner Mais je vous conterai cela un de ces
jours.
ÇA ET LA
Une dépêche de Madrid dit que la Princesse
Louise d'Orléans est paTtie, hier soir, pour Lon-
dres, se rendant auprès de Madame la Com-.
tesse de Paris, gravement malade.
Le président de la république est les minis-
tres encore restés à Bordeaux, à l'exception de
M. Millerand, quitteront ce soir Bordeaux,
après un conseil tenu dans la matinée, et ren-
treront demain matin à Paris.
M. Millerand, dont les services restent à
Bordeaux jusqu'à nouvel ordre, viendra à Paris
pour assister au conseil des ministres qui sera
tenu vendredi prochain à l'Elysée, sous la pré-
sidence de M. Poincaré, et dans lequel on s'oc-
cupera, entre autres choses, des questions que
soulève la reprise des travaux parlementaires.
M. André Hesse, député de la Charente-In-
férieure, a déposé hier après-midi, à la ques-
̃ turô de la Chambre, le projet de résolution sui-
vant, qui sera discuté à la rentrée
Les membres de la Chambre des députés décident
d'abandonner, à partir du 1er janvier 1915, le cin-
quième de leur indemnité législative gn faveur des
victimes de la guerre.
Le montant des sommes ainsi recueillies sera
versé, chaque mois, par le président de la Cham-
bre des députés, au Comité du secours national.
Le sentiment est louable. Mais pourquoi à
partir du 1er janvier » seulement ? Et pourquoi
seulement « le cinquième » ?
Du 14 juillet au 31 décembre, la Chambre
en admettant qu'elle tienne, la semaine pro-
chaine, deux séances aura siégé trois tais.
Est pour ces quinze heures de travail chacun de
ses membres aura touché 6,875 francs, soit 450
francs de l'heure. Comme « prix de guerre »,
L'ANNUAIRE DU COMMERCE DIDOT-BOTTIN
La prochaine édition de l'Annuaire du Com-
merce DIDOT-BQTTIN paraîtra en mars 1915.
Prière d'adresser d'urgence. la Direction de
l'Annuaire, rue de l'Université, 19, Paris, en
vue d'assurer l'application du décret du 27
septembre 1914, toutes communications con-
cernant la radiation des maisons ou sociétés
allemandes ou austro-hongroises, et des per-
sonnes interposées.
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Affections Respiratoires
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(Par ;»wte )fr.25)
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I 9, rue Drouot, 19 PARIS
Berne, 7 décembre.
c'est un chiffre assez coquet pour permettre
aux bénéficiaires un léger sacrifice.
Le soldat Georges Belaud, dont le Gaulois a
reproduit l'émouvante lettre, que va faire pu-
blier la Société des gens de lettres, était,avant
Ila guerre cuisinier d e lord Roberts.
Son père est un brave cultivateur habitant la
banlieue de Pontenay-le-Comte.
Le peintre André Brouillet dont nous appre-
nons avec un profond regret la mort presque
subite dans sa propriété de Couhé-Vérac (Vien-
ne), s'était tout d'abord consacré avec succès
au genre historique. Qui ne connaît son fa-
meux tableau Les jemmes de Paris allant
demander du pain à Versailles, qui figura au
Salon de 1882 ? Mais sa nature toute d'observa-
tion et de vérité le portait vers la notation des
scènes de la vie contemporaine. Il y réussit
avec une incomparable maîtrise. On n'a pas
oublié la Leçon clinique du docteur Charcot,
le Vaccin du Croup à l'hôpital trousseau, In-
timité, la Visite du Tsar à l'Académie fran-
çaise, pour ne citer que ces toiles célèbres. Ses
paysages sont d'une richesse d'harmonie et
d'une souplesse d'exécution qui l'égalent aux
maîtres paysagistes. Comme bien d'autres, An-
dré Brouillet avait cédé à la tentation du por-
trait. Il s'y révéla un maître dans toute l'ac-
ception du mot.
La disparition prématurée de cet artiste de
grand talent sera vivement ressentie dans le
monde des arts aussi bien que dans la société
parisienne, où ses qualités de cœur et d'esprit
étaient hautement appréciées.
M, Victor Rochereau, le sympathique député
de la première circonscription de la Roche-sur-
Yon, vient de s'engager au 93° d'infanteriéi pour
la durée de la guerre.
Le correspondant du New-York Herald à
Londres fait remarquer que la présence du roi
George sur le front a paru inspirer les troupes
alliées d'une ardeur nouvelle et qu'elles ont
-réalisé à cette occasion un superbe effort qui a
abouti à ce que le communiqué appelle modes-
tement de légers progrès.
Il a visité également une partie du front frac-
çais et ce qu'il y a vu n'a pu que confirmer la
haute idée qu'il avait des troupes françaises.
Sa Majesté et sa suite ont traversé le Pas-de-
Calais à bord d'un torpilleur.
Au cours de la visite royale, l'état-major an-
glais pria le Roi de ne pas se rendre à une
tranchée qu'il avait l'intention de visiter et qui.
avait été bombardée peu d'heures avant.
Mes soldats courent des risques à chaque
xustant, et je puis bien courir le risque d'un
moment pour aller les voir et leur parler.
A
De Monte-Carlo
Lè concert patriotique donné avant-Hier 'di-
manche, au théâtre de Monte-Carlo, par 1e maî-
tre Ganne, avec le concours de Mlle Charbon-
nel, a obtenu un énorme succès. L'adjonction
des célèbres choeurs de l'Opéra de Monte-Carlo
a permis l'exécution de fragments de l'œuvre
si populaire en Russie de Wittman Skobeleff.
La Marche lorraine, de Ganne, fut également
exécutée avec tout l'ensemble choral. L'émo-
tion fut si vive dans toute la salle que l'hymne
fut redemandé et, cette fois, l'assistance l'écou-
ta debout.
Pendant tout le mois de décembre, nos meu-
bles et objets d'art anciens et modernes, nos
broderies et soieries de la Chine et du Japon
seront vendus à des prix de guerre,
PERRET- VIBERT,
rue du 4-Septembre.
UN JOLI GESTE
On sait que le gouvernement belge a loué,
pour loger ses diverses administrations au
Havre, un certain nombre de villas. Ces villas
ont un propriétaire, et ce propriétaire est M.
Dufayel.
Dernièrement, un des ministres de Belgi-
que, et non des moindres, fit appeler M, Du-
fayel et lui dit
Nous allons établir notre budget de 1915,
et nous tenons payer nos dettes. Veuillez
donc me dire ce que nous vous devons pour la
location de vos villas, et ce que nous vous de-
vrons, sans doute, car il faut tout prévoir, pour
une période de deux ou trois mois encore.
Et M. Dufayel répondit
Deux mois, trois mois, cela n'a aucune
importance. Vous ne me devez rien, mon-
sieur le ministre.
LÉGION D'HONNEUR
Est nommé eommandeur
M. Quais, colonel d'infanterie commandant par
intérim la 114° brigade (a commandé brillamment
sa brigade depuis le début des hostilités).
Sont nommés officiers
MM. Sa¡: !on du Jonchay, lieutenant-colonel, com-
mandant les spahis auxiliaires algériens Manet,
chef de bataillon au 130e de ligne Rothenflue, ca-
pitaine au 8° régiment de tirailleurs indigènes,
Sont nommés chevaliers
MM. Beha, industriel, ayant contracté un enga-
gement volontaire Bousquet-.Fondecave, capit. au
17° d'inf. Teste, capit. de réserve au 28e d'inf. de
Vigan, capit. au 10° escadr. de saphis auxiliaires
algériens (goum du Hamyan) Bachy, lieut. au
20" d'art. Pasty, capit. au 74" territ. Didisheim,
capit. au 1010 d'inf. Gudin du Pavillon, capit. au
ne, observateur en. aéroplane à l'escadrille de pro-
tection du camp retranché de Paris Gérin, sous-
lieut. au 46e d'art. Pigouche, capit. au 3" génie
Deffaux, capit. au 5e d'inf. Molllnier, capit. au 59
Belleux, capit. au 3e rég. mixte de zouaves et ti-,
railleurs Menu, capit. au 48" d'art. Sidobre, sous-
lieu. au. 96° d'inf. Dimoux-Diné, aide-major de
lro classe de réserve au i0° cuirass, Depine, capit.
au 90° d'inf. Drahonnet, capit. commandant le
groupe cycliste de la lre division de cavalerie Vil-
leminey, lieut. au 26° bat. de chass. Pelé, lieut. au
d'inf. Prieur, lieut. au Deville-Sardelys,
sous-lieut. au 65e bat. de chass. Teisset, aide-ma-
jor de 2° classe de réserve de cav. Bierre, sous-
lieut. au 87e d'inf. Ittel, sous-lieut. au Da-
guilhon-Pujol, capit. au 57o d'art, Scala, sous-
lieut. au 4" colonial Miloî, capit. au 150° d'inf.
Romieu, capit. au 313" Auger, sous-lieut. au
Paoli, sous-lieut. de réserve au 132° Evrard, lieut.
au 4" tiraill. indigènes Bensaci Abdel-Kader-Ben-
Saïd-Ben-Mohammed, sous-lieut. au 3° tiraill. indi-
gènes Sliman, sergent au 4° Guy de Miniac, sous-
lieut. au 260 d'inf. Dussurgey, lieut. au 7° bat. co-
lonial du Maroc Brisoux, capit. au 137° d'inf.
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Par suite des nécessités de la guerre,
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ses nouvelles créations, qui s'inspirent à la fois
des circonstances et de la saison, seront visi-
bles à partir du 10 de ce mois.
Renseignements Mondains
POUR LES FAMILLES
Par suite de la guerre, les familles se trouvent aujour-
d'hui dispersées et les retards postaux sont tels qu'elles
sont privées des nouvelles gui les intéressent.
Les demandes de renseignements affluent de toutes
parts et, comme nous nous trouvons dans l'impossibilité
matérietle de répondre utilement et vite à chacune, nous
avons décidé de les comprendre exceptionnellement dans
nos renseignements mondains et d'accepter les demandes
au prix de 2 fr. 50 la ligne, dont le montant doit accom-
pagner le texte.
NECROLOGIE
C'est ce matin, à onze heures et demie, en l'église
Saint-Philippe du Roule, que sera célébré un service pour
le repos de l'âme du baron Edgar Lejeune, capitaine au
cuirassiers, tué à l'ennemi.
Nous apprenons la mort de M. Paul-]. Bapaume,
architecte, décédé à Trouville.
On annonce la mort de Mme l'amirale Piene, décé-
dée à Bourbonne-les-Bains, à l'âge de soixante-treize ans.
Elle était veuve du contre-amiral Pierre, qui commanda
brillamment la première expédition de Madagascar en
1883.
Les obsèques de M. Gustave Debladis, avoué ho-
noraire, ont été célébrées hier, en l'église de la Made-
leine, à dix heures.
Le deuil était conduit par M. Georges Debladis, offi-
cier d'artillerie, fils du défunt, et des proches parents.
La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le
chanoine Rivière, curé de la paroisse.
L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.
Les obsèques de M. Jean Mallet, retardées à cause
des événements actuels, ont été célébrées hier, à midi,
en l'église évangélique du Saint-Esprit, rue Roquépine.
Le service était présidé par M. le pasteur Samuel
Diény, qui a prononcé l'oraison funèbre.
Le deuil était conduit par M. Raoul Mallet, père du
défunt, et les proches parents.
Parmi l'assistance: duchesse d'Uzès, Mlle Anne d'U-
zès, baron et baronne de Neuflize, baron et baronne Hot-
tinguer, M. Henri Hottinguer, M. et Mme Ernest Mallet,
Mme Théodore Mallet, M. Frédéric Mallét, baron de
Nioac, comte J. de Pourtalès, baronne de Bourgoing, M.
et Mme G. Labouchère, M. de Cabrol, baron et baronne
Davillier, M. Arsène Henry, ambassadeur de France;
comtesse d'Hauteville, baron et baronne de Beauverger,
M. Stéphane Dervillé, M. G. Goy, M. et Mme de Witt,
M. Christian Thurneyssen, baronne et Mlle Simone de
Blonay, M. et Mme Froment-Meurice, M. Charles de
Serjat, M. Bourlon de Sarty, M. et Mme Robert Brin-
quant, M. et Mme S. Beurdeley, M. Zadoks, baron Fré-
déric Portalis, M. Georges Heine, M. Arnold Naville,
M. P. Naville, M. G. Cambefort, M. et Mme Louis Mon-
nier, Mme Maurice Dollfus, M. Jean Diény, Mme Fré-
déric Monnier, comte et comtesse de Maupeou, Mme
Gaston Delbruck, MM, Gustave et Albert Mirabaud, Mme
Pierre Girod, Mme Guillaume Feray, M. Georges Feray,
Mlle Feray, Mme Bugeaud d'Isly, M. Jacques Bérard,
Mme Avril, Mme Mure, M. et Mme P. Edouard Hentsch,
M. R. Schlumberger, vicomte et vicomtesse de Jessaint,
M, et Mme Armand Brun, baron Walckenaer, Mme de
Pellerin de La Touche, M. et Mme Henry Pereire, géné-
rale Hartung, Mme de Weymann, M. D. de Rougemont,
Mme Albert Thurneyssen, M, .René de Tarrieux, M. et
Mme A. d'Eichthal, M. et Mme R. Jameson, Mme de
Mirmont, M. et Mme E. Brinquant, M. et Mme Raymond
Lehideux-Vernimmen, M. et Mme A. Lehideux-Vernim-
men, M. et Mme Gervex, baron et baronne Girod de
L'Ain, M. Edmond Hesse, M. André Hartmann, M. et
Mme Puerari, baronne Léon de Nervo, Mme Jacques Mi-
rabaud, baron et baronne Cerise, M. et Mme Germain
Lefèvre-Pontalis, comtesse de Fadate de Saint-George,
M. et Mme Jubert, M. et Mme Emile Thurneyssen, M.
et Mme de Visme de Wegmann, M. et Mme Phi Courtois
de Malleville, M. Georges-Henri Manuel, Mme J. Dela-
palme, M. Charles Pasteur, comtesse de Douville-Mail-
lefeu, vicomte et vicomtesse de Douville-Maillefeu,
M. Georges Malher, Mme Georges Le Sourd, ba-
ronne Eugène de Turckheim, baron Alexandre de Neuf-
ville, M. Sallandrouze de Lamornaix, baron et baronne de
Dietrich, M. et Mme Watel-Dehaynin, M. Eugène Ro-
land-Gosselin, M. G. de Morsier, Mme W. d'Eichthal,
M. Armand Bapst, M. Paul Keller, M. H. Gaillard de
Witt, Mme et Mlle Eschassériaux, comte et comtesse de
Montalivet, M. et Mme A. de Gournay, Mme Tony-Fou-
ret, M, André Saint-Hilaire, M. G. de Kiapka, M. Gou-
pil, Mme Ed. Gouin, comtesse d'Aux, M. et Mme L.
Massing, etc., etc.
-En l'église Saint-Etienne, à Toulouse, ont été cé-
lébrées hier les obsèques du vicomte François de Sali-
gnac-Fênelon, décédé en cette ville, rue Alphonse-Peyrat.
Valfleury
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TUÉS & BLESSÉS
A l'ennemi
TUES
M. Charles Debray, ancien polytechnicien, dé-
coré du Soleil Levant 1T° classe, capitaine comman-
dant au 45° régiment d'artillerie, mort au champ
d'honneur le 14 novembre.
Le lieutenant Masselon, du 142° de ligne, décédé
à Ypres, le 11. novembre, des suites de ses blessu-,
res. Il était, par sa mère, née Hugo, l'arrière-petit-
fils du général baron Hugo et le petit-cousin de
Victor Hugo,
Le capitaine Simon Plassot, du 34° d'infanterie,
tombé le 4 novembre, au combat de Sapignicourt,
il l'âge do trente-quatre ans. Le 19 septembre der-
nier, il était nommé capitaine sur le champ de ba-
taille puis, à la ,suite de l'attaque du village de
Chataigner, où sa compagnie entra la première, il
fut l'objet d'une proposition pour la Légion d'hon-
neur.
M, Léon Cordonnier, lieutenant au tirailleurs
algériens, tué-à l'ennemi, près d'Arras. Il était le
fils aîné du lieutenant-colonel, actuellement au feu,
et le neveu du général Deffontaines, tué glroieuse-
ment à l'ennemi au cours de la présente guerre.
La sous-lieutenant Régis Lauras, du 37° d'infan-
terie, tué le 15 novembre, près d'Ypres, en enlevant.
des tranchées allemandes à la baïonnette, à la
tête de sa section. Le sous-lieutenant Régis Lauras
fut frappé d'une balle à la poitrine il tomba en
criant « Vive la France Vive le 37° Avant la
guerre, M. Régis Lauras était attaché comme in-
génieur à la Société de Huta Bankova, en Pologne.
Au moment de la mobilisation, il était sergent de
territoriale et fut incorporé au 37° d'infanterie, au
commencement d'octobre. Le 2 novembre, il était
nommé sous-lieutenant. Moins de quinze jours
après, il tombait glorieusement sur le champ de
bataille.
M. Roger Laderich, ancien secrétaire d'ambas-
sade, chevalier de la Légion d'honneur; lieutenant
de réserve au d'artillerie. il avait tenu quoique
âgé de cinquante-quatre ans, à rester dans l'ar^
mée, avec l'espoir de prendre part à la revanche'
qui devait rendre à la France l'Alsace, berceau de
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rences, dem. place. M.R., 57, r. B.-Feuilles.
Excell. cuisin., 40 a., pâtiss.glac.,cap., prop.,
des, pi., réf. de 5-8 a. M. R., 81, r. Laugier.
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de chambre. M. D., 27, bout. des Italiens.
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place ou extra. Mme L. R., 117, bd Brune.
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Montlouis [Indre-et-Loire].
sa famille. Il était le frère du grand industriel
d'Alsace, régent de la Banque de France.
Le vicomte Georges Hersart de La Villemarqùé,
lieutenant au 316° d'infanterie, tué à Saint-Pierre-
de-Bitry, le 20 septembre au moment où il est-
tombé, il allait être nommé capitaine pour sa bra-
voure et son entrain à Nanteuil-le-Haudouin, no-
tamment, il avait chargé quatre fois de suite à la
tête de ses hommes, sous une pluie de balles.
Le lieutenant Pierre Pougin de La Maisonneuve,
du 147° d'infanterie, tombé glorieusement, le
28 août, dans les Ardennes. Il était l'aîné des huit
fils du commandant de La Maisonneuve, qui a re-
pris du serviee pendant la campagne. Un de ses
frères est lieutenant au 32° dragons un autre,
reçu à Saint-Cyr, attend l'ordre de partir.
Le lieutenant nÇamille,-Henry Courty, du 720 dé
ligne, blessé à Saint-Dizier, décédé des suites de sa
blessure, le 15 septembre, à l'hôpital auxiliaire de
Saint-Dizier proposé pour la Légion d'honneur.
Il avait tué de sa main trois officiers allemands
montés en automobile. Il était le fils du capitaine
Emest Courty, décoré de la Légion d'honneur au
Les abbés Julien Légué, du diocèse de Chartres
Vallière, vicaire de Saint-Nicolas, à Arras, aumô-
nier de la garnison, blessé par un obus et qui a
survécu assez pour recevoir les secours suprêmes
de la religion des mains de l'admirable évêque Mgr
Lobbedey le Frère Emile Bauguin, des Frères Ma-
ristes, professeur au collège de Scutari, mortelle-
ment frappé à Raon-1'Etape le Frère Louis Daniel,
ancien Frère de Ploërmel, directeur dé l'école des
Pontrieux, tué le 29 octobre le sergent Blin, du
de ligne, élève au grand séminaire, diocèse
de Nancy, tué sous Montfaucon, près de Verdun.
Le sergent Henri de La Serre, du 146" de ligne,
blessé le 9 novembre et mort à Poperinghe.
Le caporal Georges Claudon, du 149° de ligne,
tué le 2a août, dans les Vosges. Il était le frère du
vicaire de Rambervillers.
M. Pierre Minault, sergent au d'infanterie
coloniale, tué le 18 novembre,. Il était le fils du
pasteur Paul Minault, tué héroïquement à Mada-
gascar au début de l'occupation.
M, Maurice Ruellan, sergent au 131° de ligne,
tombé le 1er octobre, près de Montfaucon fils du
commandant d'artillerie en retraite Amaury Ruel-
lan.
Le baron Fernand de Val de Guymont, du
d'infanterie, tué d'une balle dum-dum, le 8 octo-
bre, à Champion.
M. René Henry, co-directeur de l'Excelsior-Ci-
néma-Music-Hall à Paris, caporal de liaison au
72e de ligne, a été tué le 2 octobre, au Four-de-Paris
(Argonne) par un Allemand perché dans un arbre.
M. Maurice Parmentier, sous-directeur du Cré-
dit Foncier Mexicain, soldat au 30le d'infanterie,
tué le 28 novembre, à Dieuze-sur-Meuse.
Le Bulletin de l'Instruction publique publie'
la neuvième page du Livre 'Or
Enseigatement supérieur. MM. Berthiot et
Pouché, élèves à l'Ecole, normale supérieure Co-
quet, chargé des cours de droit international public
a la Faculté de droit de Poitiers Deminière, élève
à l'Ecole normale eupérieure Granier (Jean),
chargé du cours de droit criminel à la Faculté de
droit d'Aix Grenier, Harter, Itier, Reverdy, Rigal,
Rolland (Francis), Roux, Terrasse (Louis), élèves
à l'Ecole normale supérieure Chatanay, prépara-
teur de zoologie et botanique à l'Ecole normale su-
périeure Maguer (Hervé-Marie), garçon de biblio-
thèque à la Faculté de droit de Paris Tournoie,
préparateur de zoologie et botanique à l'Ecole nor-
male supérieure Methiou, élève à l'Ecole normale
supérieure.
Enseignement secoztdaire. MM. Charvet, prof.
de première au lycée du Puy Lucquin, professeur
au collège de Philippeville Monraysse, professeur
an collège de Bourgoin Patoz, professeur sup-
pléant au lycée' de Saint-Brieuc Poèh, professeur
de gymnastique au collège de Cannes Vallet, pro-
fesseur de mathématiques au collège Cuvier, à
Montbéliard Gateaux, professeur au lycée de Bar-
le-Duc, en congé Giraud, instructeur militaire à
la Société de tir du lycée Michelet Laprade, répé-
titeur au collège de Vienne (Isère) Recoche, pro-
fesseur d'allemand au collège de Saint-Yrieix Cay-
refourcq, agent de service au lycée de Tarbes plus
52 institutèurs tués et environ 360 membres de l'en-
seignement supérieur secondaire et primaire bles-
sés.,
BLESSES
Le sous-lieutenant Raymond Carlier,tdu d'in-
fanterie, saint-cyrien, promotion Montmirail, bles-
sé à Sains-Richaumons (Aisne), est prisonnier à
Torgan (Elbe).
M. R. Caillon-La Bussatte, ,avocat, publiciste, ser-
gent au 267e d'infanterie, est actuellement en bonne
voie, de guérison à l'hôpital auxiliaire n" 113, à
Neuilly-sur-Seine. Il a été proposé pour le grade da
sous-lieutenant.
DANS LES THEATRES
Toutes les Matinées nationales auront lieu dé-
sormais avec le concours de la Société des Concerts
du Conservatoire, sous la direction de M. André
Messager.
Outre la participation de l'illustre Société, nous
pouvons annoncer pour la matinée de dimanche
prochain 13 décembre, à trois heures, au grand
amphithéâtre de la Sorbonne, le concours de Mlles
Madeleine Roch, Alice Raveau et de MM. Noté, Hu-
guenet et Lucien Capet. Allocution de M. Adolphe
Brisson.
Location sans aucune augmentation de prix.
Billets à 3 et 2 francs à la Sorbonne, rue des
Ecoles chez MM. Durand, éditeur, 4, place de la
Madeleine, et A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam.
(Tél. Gut. 13-25.)
La Comédie-Française songe à donner, pour ses
matinées du dimanche et du jeudi, L'Ami Fritz,
d'Erckmann-Chatrian, qui est d'une poignante ac-
tualité.
En raison du succès triomphal que le public a
fait à sa réouverture, la direction de l'Opéra Co-
mique affiche le même programms pour jeudi pro-
chain, en matinée. Le bureau de location est ou-
vert.
x
Elle prépare également, et toujours au bénéfice
des victimes de la guerre, une représentation sen-
sationnelle de La Vivandière, le chef-d'oeuvre de
Benjamin Godard, avec le concours de Mlle Delna,
l'incomparable créatrice de Il Marion », la vivan-
dière.
Elle aura comme principaux partenaires M.
Jean Perier, qui a imprimé au rôle du capitaine
Bernard un cachet si personnel et pathétique M.
André Allard, dans le personnel du sergent La
Balafre, et Mlle'Lucy Vauthrin, rentrée spéciale-
ment à Paris pour participer à ce spectacle, et qui
incarnera avec une grâce touchante et un charme
tout particulier le rôle de Jeanne.
Cette représentation exceptionnelle est fixée au
dimanche 13 décembre, en matinée. Le bureau de
location est ouvert depuis hier lundi, de onze heu-
res du matin à six heures du soir, rue Marivaux.
La direction aurait bien voulu, pour cette repré-
sentation au moins, ramener M. Lucien Fugère
mais l'excellent artiste, qui vient d'être frappé tout
récemment par un deuil cruel, s'est vu dans l'obli-
gation de décliner cette aimable* proposition.
Le théâtre, de la Gaîté fera prochainement sa
réouverture avec une reprjse de La Fauvette dit
Temple, l'opérette en trois actes de Burani et Hum-
bert, musique de M. André Messager, qui fut créée
aux Folies-Dramatiques. Le principal rôle sera in-
terprété par Mlle Jane Marnac.
Le baron 0. Bouwens van der Boijon, président
de la Société des Concerts spirituels de la Sor-
bonne, et M. Paul de Saunières, directeur-chef
Fme de ch., 39 a., 9 a. m.mais., tr.cap., coût.,
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Valet m. d'hôtel, bon. réf., très au cour.serv"
d'orchestre de cette association, vont reprendre, aut
profit d'œuvres charitables anglo-franco-belges, la
série des auditions dans l'église de la Sorbonne.
Le premier concert sera donné au bénéfice de
l'Œuvre du Soldat belge et aura lieu le dimanche
29 décembre, à deux heures et, demie, avec Les
Béatitudes, de César Franck.
Nous avons le regret d'apprendre de Toulouse,
sa ville natale, où il s'était retiré, la mort dei
Charles Malo, qui fut, de son temps, un composi-
teur distingué et avait écrit en 1871 plusieurs chan-
sons patriotiques, que popularisa la divette Amiati,
à l'ancien Eldorado.
Nicolet
NOS INFORMATIONS
Température prise sur la terrasse du Casino de
Monte-Carlo à midi Temps très beau.
NOU VELLES ^RELIGIEUSES
Messe de Requiem. La messe annuelle da
Requiem pour les anciens maîtres et élèves du Pe-
tit Séminaire de Paris sera dite le mercredi 16 dé-
cembre, à dix heures précises, en l'église de Notre-
Dame des Champs.
En raison des circonstances actuelles, il ne sera
pt»a «nvoyé de convocation individuelle.
PETITES NOUVELLES DIVERSES
Des vêtements pour les familles pauvres. Il Le
Placement familial », qui donne actuellement, de
une heure à cinq heures, aux indigents, plus da
mille repas gratuits par jour, vient d'ajouter un
salon de coiffure, un atelier de raccommodage de
chaussures et vestiaire spécial gratuits en faveur
des familles pauvres des mobilisés parisiens.
Réduite à ses seules ressources, l'oeuvre sollicite
instamment des chaussures et effets usagés de
toute nature, M. l'abbé Santol, directeur, 40, ave-
nue de la Motte-Picquet, les fera prendre à domi*
cile, sur simple avis.
A. Magne
RENSEIGNEMENTS UTILES
DÉPLACEMENTS ET VILLÈGIATUaB»
des abonnés du « Gaulois a
Mmes Aymé Darblay, à Cannes.,
A. Hesme, à Pau.
Comtesse Jean de Missiessy, à Dinard. v
Comtesse de Montélégier, au château de la Chas*
saigne.
Charles Ouy-Vernazobres, à Montpellier*
MM. de Billy, à Vienne.
Jacques de Fougères, à Orléans.
Colonel vicomte de La Jonquière, au château de
Guitalens.
Enrique Rodriguez Larreta, à Biarritz..
RENTRÉES A PARIS
Mmes Beaumont. Marquise de Boisé de Cource<
nay douairière. Comtesse Georges de Castries,
née de Salignac-Fénelon. Charmet. Gattier.,
Le Ghait. Louis Goüin. Legrand. J.,
Meignan. Baronne Merlin. Reuben Gubbay.
Th. de Villebônne. Zentz d'Alnois.
MM. Alfred Lacaze. Maurice Leloir. Moreau
de La Tour. Comte E. de Moustier. Albert
Richard. Comte Louis de Ségur. Trélat.
BULLETIN FINANCIER
La réouverture de la Bourse
C'était hier la réouverture de la Bourse ffiet-<
tons une répétition générale de l'ouverture de la
Bourse, car il y a en ce moment pas mal de clients
mobilisés ou éloignés de Paris, qui n'occupaient
pas leur fauteuil d'orchestro.
Néanmoins, la séance a été des plus satisfai-
santes. Quel contraste avec les dernières Bourses
du mois de juillet, où l'anxiété était peinte sur tous
les visages, où l'on hochait la tête, où l'on se fuyait
presque pour ne pas se communiquer ses mau-
vaises impressions Hier, même les gens frappés
dans leurs plus chères affections étaient à leur
poste ils avaient l'air de porter fièrement les
deuils qui s'étaient abattus sur eux.
Le marché officiel était très animé et a donné
lieu à, des échanges importants sur les obligations
et les valeurs de premier ordre.
Le dévoué syndic des agents de change, M. Ro-
chet, était à son poste, avec tous ses collègues qui
ne sont pas retenus aux armées. On sait la part
prépondérante que M. Rochet a prise dans toutes
les négociations qui ont eu lieu à Bordeaux et ai
Paris pour reconstituer le marché.
Le marché en banque, que préside avec tant de
tact et d'autorité,aimable M. Gaston Dreyfus, se
faisait en des groupes très calmes. Le zélé pré-
sident avait eu soin de prononcer une petite mais
vibrante allocution aux commis du marché en
banque, et les affaires, contrairement à l'habitude,,
se traitaient sans bruit, au lieu d'être traitées à la'
criée. On a échangé des achats et des ventes so-
lides. Les mines d'or étaient particulièrement de-
mandées.
Les cours étaient cotés par les soins de la Charnu
bre syndicale.
Allons tout va bien la Bourse rentre, elle est;
rentrée, elle est la messagère des bonnes nouvelles
et de la confiance.
Comptant
3 0/0 72 M p.-L.-M. 2 1/2
3 0/0 amort 74 50 p.-l,-m. fusion..
3 l12 amort. lib. 86 50 p.-l.-m. nouv.. 370..
Indo-Chine 1913.. 345 Midi.
Ville 1875 486.. Nord 3 0/0 nouv.,
Ville 1898 Orléans 2 342
Ville 1912 210.. ouest 3
Banque de Paris.. 1000 Métropolitain. 415
Comptoir nation. 650 Nord-Sud 96 ..<
Foncier Distribution.
Foncières Ecl. Ch. Force.
Foncières 1885. 345 Est Parisien. 59
Commun. 1912 1.. 215.. Pennarroya
Foncières 1895. 375 Panama obl.bons
Commun. 1899. Elect. de Paris. 480
Maroc 1914. 425.. Chinois
Lyonnais Egypte unit si
Guelma (oblig.).. 365 Extérieure 4 81
Bourbonnais. 10.. Japon. 4 0/0
Est 3 OIOs. 367.. Maroc
Russe 5 0/0, 1906. 88 20 Volga 4 1/2 405.
Russe 5 80 Sud-Est. 440 3
Noblesse 67.. Oural.
Salonique. .J
1 Lombards 3 0/0. 180.. Saragosse 301 ..i
Nord-Espagne, Wag.-lits, ord. 315 .ÿ
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Colomb. 6 1911 400 East Rand c. 40 50
Ville Moscou 5 0/0 Golden c. 70
Ville Stockholm Goldflelds unité.. 40 .̃
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îM GAULOIS MARDI 8 DECEMBRE 1914
gine anglaise, qu'il ne pouvait préciser, ayant trait
au débarquement de troupes en Belgique par la
•Grande-Bretagne, afin de devancer le passage pos-
sible de troupes allemandes à travers ce pays vers
la France.
Je lui ai dit pouvoir être certain d'affirmer que
Je gouvernement actuel ne violerait jamais le prs-
mier la neutralité belge et que je ne croyais pas
qu'aucun gouvernement anglais prît une telle ini-
tiative que l'opinion publique n'approuverait ja-
Mais. Ce que nous avions considéré et la ques-
tion était passablement embarrassante c'était ce
qu'il serait désirable et nécessaire que nous fis.
un des garants de la neutralifé belge,
di cette neutralité était violée par une puissance
quelconque.
Si nous étions, par exemple, les premiers à vio-
ler la neutralité et à débarquer des troupes en
Belgique, ce serait permettre à l'Allemagne d'en
faire autant. Ce que nous désirions dans ce cas
pour la Belgique, aussi bien que pour tout autre
pays neutre, c'était que la neutralité fût respectée
et aussi longtemps qu'elle ne serait pas violée par
une autre puissance, nous n'enverrions certaine-
ment pas nous-mêmes de troupes à travers son
territoire.
Enfin, dans un autre ordre d'idées, mais qui
nemontre une fois de plus que de véritables
perturbateurs de la paix européenne, ce sont
uniquement des complices austro-allemands,
M. Giolitti, l'illustre homme d'Etat italien, a
fait une révélation sensationnelle à la dernière
.séance de la Chambre italienne en venant ap-
porter la preuve que l'Autriche, un an avant
le conflit actuel voulait déjà la guerre et avait
proposé à l'Italie d'attaquer la Serbie. Elle y
renonça uniquement parce que l'Allemagne
s'y opposa ce qui nous confirme que si elle
a réussi cette fois à mettre son ancien projet
à exécution c'est que l'Allemagne avait levé
son veto.
L'Allemagne porte donc bien l'entière res-
ponsabilité des événements.
LA GUERRE
AVEC LA TURQUIE
Entrée des Russes en Arménie
Pétrograde, 7 décembre.
On annonce l'occupation par les Russes 'de
'.Saraï et de Basch-Kala, en Arménie.
Cette occupation ouvre la route directe vers
Van et met entre les mains des Russes la par-
tie la plus florissante de l'Arménie.
Ce succès des Russes est dû au concours des
Arméniens, qui indiquèrent des voies secrètes
pour permettre aux troupes russes un'mouve-
ment débordant contre les Turcs.
Situation critique de l'armée turque
On mande de Copenhague au Daily Mail
< Les officiers allemands qui combattent avec
l'armée turque en Palestine auraient télégra-
phié à Berlin que si cent mille hommes de
troupe ne leur sont pas envoyés, l'armée turque
ne pourra pas marcher contre l'Egypte sans se
hasarder à être défaite et même à être captu-
rée. L'armée turque serait dans une situation
très mauvaise et elle v fait de tels ravages dans
le pays que les Anglais seront reçus comme des
libérateurs. »
Ce que disent tes Allemands
La. Gazelte de Francfort annonce qu'un sous-
marin anglais, qui avait essayé de forcer les
Dardanelles, a été coulé.
D'après des correspondances de Sofia pu-
bliées dans les journaux allemands, la Bulga-
rie serait à la veille de faire cause commune'
:.avec la Turquie et l'Allemagne.
\La Triple Entente et la Grèce
Démarche collective
Londres, 7 décembre.
tin télégramme d'Athènes au Daily Tele-
>graph annonce que les ministres de Russie,
fd Angleterre et de France ont rendu ensemble
visite hier à M. Venizelos. Il n'a été publié au-
̃ }; cun© information officielle de leur •"̃ .visite. ̃,•
La crise économique en Allemagne
Le Vorwserts annonce que les grands mou-
lins Hildebrandt, de Halle, sont sur le point
de fermer; les commerçants en grains, es-
comptant l'augmentation du prix maximum.
prévue à partir du 1"r janvier, par le décret du
Conseil général, refusent de vendre leurs ap-
provisionnements avant .cette date.
Le Conseil fédéral discute la fixation de prix
maxima pour les métaux (cuivre, aluminium,
antimoine, nickel). Voici quelle a été l'aug-
mentation du prix des métaux depuis la
guerre pour le cuivre, le prix est passé, de
à i28 marks avant la guerre, à 220 marks
en novembre, pour l'aluminium, le prix efit
passé, de 160 marks avant la guerre, à 450 et
'500 marks en novembre pour l'antimoine, le
prix de 45 marks avant la guerre est monté à
100 et 210 marks en novembre pour le nickel,
le prix de 325 marks avant la guerre est monté
à 550 et 600 marks en novembre.
EN ANGLETERRE
Paroles de ministra
Parlant, dimanche, à Londres, le ministre
Runciman a dit que l'armée anglaise, recevait
des renforts continuels d'Angleterre, des colo-
nies et des Indes. Le ministre a pleine con-
fiance il dit que nous aurons sur les champs
de bataille, dans les premiers mois de 1915,
des forces plus que suffisantes pour faire pen-
:her la balance et balayer de Belgique les for-
ces allemandes qui la ravagent, qui ont mis
la France en danger et qui menacent l'Angle-
ierre.
Parlant des progrès des alliés et de l'avance
les Russes, M. Runciman a dit qu'il est bien
possible que l'Allemagne sente avant beau-
coup de semaines les misères de l'envahisse-
cnenfc et toutes les peines dont elle a fait souf-
frir la Belgique pendant les trois mois écoulés.
La vaillance irlandaise
Dans un discours qu'il a prononcé en ïr-
ande, M. Redmond a donné des chiffres offi-
ciels, démontrant que le 30 novembre, il y
ivait 89,000 Irlandais dont 52,000 catholiques
5ous les drapeaux. Dans ce nombre ne sont
as compris les milliers qui se sont engagés
in Grande-Bretagne et dans les' colonies.
CRÉDIT FONCIER DE FUH(S
Tirages des 23 novembre et 5 décembre
Les Obligations désignées ci-après sont rem-
Vmrsables par les Lots suivants
Communale 3 100,000
Communale 2.00 • 831.793 100,000
iîommiwale 3-0/0 1880 640.630 100,000
Communale 3 U/0 100,000
Communale 1S99.. 100,000
Foncière 1.072.931 100,000
La, Liste complète sera publiée clans le BUL-
LETIN OFFICIEL des Tirages du Crédit
Foncier qui parait le 0 et le 16 de chaque mois
c-l donne les numéros de tous les titres sortis aux
84 tirages annuels, qui attribuent des Lots
l'i.Oâl Obligations dont 3 sont remboursables par
francs, 6 par 5 par 150,000 et 70
par 100,000 francs.
Les abonnements partent du 1" de chaque trimestre
Prix Franche 1 fr. Etranger 2 fr. par an.
Diminution des Prix
Pendant la guerre, le flacon de
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ce médicament si connu depuis 40 ans, dont
l'usage est indispensable en hiver pour
préserver et guérir des Rhumes? Toux,
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tiacon dans toutes les plaemacies.
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de 00 capsules ou gouttes, portant le nom
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Si votre pharmacien n'en a pas, adressez-
vous à la M< Trouette-Pehbet, 15, r. des
Immeubles-Industriels, à Paris, qui vous en
enverra un Nacon, par poste recommandée,
contre 2 fr. 50 en mandat-poste ou timbres.
Sipné Greï.
R, d'A.
en Asie-Mineure
Londres, 7 décembre.
LES NEUTRES
La Suisse et la neutralité
A l'ouverture des Chambres fédérales, le
doyen d'âge M. Fazy a fait allusion il la
gravité de la situation.
L'orateur estime que, tout en restant neu-
tre, la Suisse conserve le droit d'apprécier les
événements contemporains, en se plaçant sur
le terrain de la justice éternelle et universelle.
Aussi n'hésitons-nous pas, a-t-il dit, a déplorer
avec une profonde douleur l'atteinte que la
guerre actuelle a portée au principe de la neu-
tralité. M. Fazy a conclu en constatant que,
malgré les différences de race et de la langue,
l'union du peuple suisse reste complète.
h'«Eebo de l'Argonôe»
LE MIEUX INFORMÉ DE TOUTE kA RÉGION
Tels sont le titre et le sous-titre d'un nou-
veau journal. Ce journal ne peut pas lutter
avec le Gaulois, au point de vue du format, car
c'est certainement le journal le plus exigu qu'il
m'ait jamais été donné de voir il ne dépasse
pas les dimensions d'une feuille de papier à
lettre de pa^it modèle. Mais il s'en dégage de
la grandeur. L'Echo de VArgonne est entière-
ment rédigé, composé et tiré dans l'armée qui
lutte avec un si glorieux acharnement dans
cette région.
On a bien voulu m'en donner un numéro,
dont voici la substance. La première et la
deuxième pages sont consacrées aux nouvelles
officielles des divers théâtres de la guerre et 3
quelques considérations qui les résument et en
dégagent la portée. Vient ensuite une poésie
dont voici le texte, parfois un peu rude, mais
si martial et si français
Lettre d'un soldat au Boche qui lui fait vîs-à-vis
dans la tranchée d'en face
Depuis que, dans les trous, avec tes abatis,
Tu croupis,
Dis-moi donc quels pensers roulent dans ta caboche,-
Hé l'Alboche
De nos braves poilus tu te crois le vainqueur!
Et ta sœur?
Tu crois que tés rainen » nous colloquent la foire?
Quelle poire!
Et que sous tes shrapnells bientôt nous serons frits 1
Non, tu ris!
Viens donc ici pour voir si je crains ta musique
Diabolique,
Et si tes hurlements font céder le troupier
D'un seul pied.
Faute 'de bon boulot, vous jetez vos marmites
Pas petites.
La mienne, je m'en sers pour faire un bon Mentit
Réussi.
On t'a ait sûrement que la France battue
Est f
Que les Anglais fichus seront flanqués à l'eau
Tout de go,
Et que, sur l'autre front, la puissante Russie
Est roussie,
Enfin que, sur le monde, il tend son gant de ferle
Ton Kaiser!
A te voir si crédule, oh! que je me gondole
Et rigole!
C'est par trop bête, enfin, tu coupes dans le pont,
Mon colon!
Je veux donc, sans tarder, te conter une histoire
Bien notoire:
Devant toi, jour et nuit, tu combats sans succès
'Des Français,
Et, pour te vaincre, il a plus d'un tour dans son coffre,
Notre Joffre;
Des Anglais, chaque jour, tu reçois. quel rosbif 1*
Sur le pif;
Puis le Russe te taille une rude croupière
Par derrière;
Et le Belge vaillant, qui ne s'est pas rendu,
Qu'en dis-tu?
Mets bien ces vérités au fond de ta caboche;
Pauvre Boche!
Et, si tu veux rentrer sans perdre ton grimpant,
F. le camp!
Car, sans peur nous risquons, pour l'honneur du drapeau,
Notre peau!
S'il le faut, nous mourrons, crois-le, sans 'défaillance,
Pour la France!
Voilà qui dénote une belle humeur, un mo-
ral, une crâiièrie à toute épreuve. La dernière
page est consacrée à des anecdotes, des fantai-
sies, des variétés. J'y relève cette phrase cueil-
lie dans les états de services du soldat Gavé
« Va au feu. comme la porcelaine. »
Tel est l'état d'esprit de nos soldats, dans une
région où les batailles les plus violentes ne ces-
sent d'avoir lieu depuis quatre mois. Et si vous
voyiez cette région, et comme ils ont su s'y can-
tonner Mais je vous conterai cela un de ces
jours.
ÇA ET LA
Une dépêche de Madrid dit que la Princesse
Louise d'Orléans est paTtie, hier soir, pour Lon-
dres, se rendant auprès de Madame la Com-.
tesse de Paris, gravement malade.
Le président de la république est les minis-
tres encore restés à Bordeaux, à l'exception de
M. Millerand, quitteront ce soir Bordeaux,
après un conseil tenu dans la matinée, et ren-
treront demain matin à Paris.
M. Millerand, dont les services restent à
Bordeaux jusqu'à nouvel ordre, viendra à Paris
pour assister au conseil des ministres qui sera
tenu vendredi prochain à l'Elysée, sous la pré-
sidence de M. Poincaré, et dans lequel on s'oc-
cupera, entre autres choses, des questions que
soulève la reprise des travaux parlementaires.
M. André Hesse, député de la Charente-In-
férieure, a déposé hier après-midi, à la ques-
̃ turô de la Chambre, le projet de résolution sui-
vant, qui sera discuté à la rentrée
Les membres de la Chambre des députés décident
d'abandonner, à partir du 1er janvier 1915, le cin-
quième de leur indemnité législative gn faveur des
victimes de la guerre.
Le montant des sommes ainsi recueillies sera
versé, chaque mois, par le président de la Cham-
bre des députés, au Comité du secours national.
Le sentiment est louable. Mais pourquoi à
partir du 1er janvier » seulement ? Et pourquoi
seulement « le cinquième » ?
Du 14 juillet au 31 décembre, la Chambre
en admettant qu'elle tienne, la semaine pro-
chaine, deux séances aura siégé trois tais.
Est pour ces quinze heures de travail chacun de
ses membres aura touché 6,875 francs, soit 450
francs de l'heure. Comme « prix de guerre »,
L'ANNUAIRE DU COMMERCE DIDOT-BOTTIN
La prochaine édition de l'Annuaire du Com-
merce DIDOT-BQTTIN paraîtra en mars 1915.
Prière d'adresser d'urgence. la Direction de
l'Annuaire, rue de l'Université, 19, Paris, en
vue d'assurer l'application du décret du 27
septembre 1914, toutes communications con-
cernant la radiation des maisons ou sociétés
allemandes ou austro-hongroises, et des per-
sonnes interposées.
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Affections Respiratoires
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(Par poste 3 francs)
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(Par ;»wte )fr.25)
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I 9, rue Drouot, 19 PARIS
Berne, 7 décembre.
c'est un chiffre assez coquet pour permettre
aux bénéficiaires un léger sacrifice.
Le soldat Georges Belaud, dont le Gaulois a
reproduit l'émouvante lettre, que va faire pu-
blier la Société des gens de lettres, était,avant
Ila guerre cuisinier d e lord Roberts.
Son père est un brave cultivateur habitant la
banlieue de Pontenay-le-Comte.
Le peintre André Brouillet dont nous appre-
nons avec un profond regret la mort presque
subite dans sa propriété de Couhé-Vérac (Vien-
ne), s'était tout d'abord consacré avec succès
au genre historique. Qui ne connaît son fa-
meux tableau Les jemmes de Paris allant
demander du pain à Versailles, qui figura au
Salon de 1882 ? Mais sa nature toute d'observa-
tion et de vérité le portait vers la notation des
scènes de la vie contemporaine. Il y réussit
avec une incomparable maîtrise. On n'a pas
oublié la Leçon clinique du docteur Charcot,
le Vaccin du Croup à l'hôpital trousseau, In-
timité, la Visite du Tsar à l'Académie fran-
çaise, pour ne citer que ces toiles célèbres. Ses
paysages sont d'une richesse d'harmonie et
d'une souplesse d'exécution qui l'égalent aux
maîtres paysagistes. Comme bien d'autres, An-
dré Brouillet avait cédé à la tentation du por-
trait. Il s'y révéla un maître dans toute l'ac-
ception du mot.
La disparition prématurée de cet artiste de
grand talent sera vivement ressentie dans le
monde des arts aussi bien que dans la société
parisienne, où ses qualités de cœur et d'esprit
étaient hautement appréciées.
M, Victor Rochereau, le sympathique député
de la première circonscription de la Roche-sur-
Yon, vient de s'engager au 93° d'infanteriéi pour
la durée de la guerre.
Le correspondant du New-York Herald à
Londres fait remarquer que la présence du roi
George sur le front a paru inspirer les troupes
alliées d'une ardeur nouvelle et qu'elles ont
-réalisé à cette occasion un superbe effort qui a
abouti à ce que le communiqué appelle modes-
tement de légers progrès.
Il a visité également une partie du front frac-
çais et ce qu'il y a vu n'a pu que confirmer la
haute idée qu'il avait des troupes françaises.
Sa Majesté et sa suite ont traversé le Pas-de-
Calais à bord d'un torpilleur.
Au cours de la visite royale, l'état-major an-
glais pria le Roi de ne pas se rendre à une
tranchée qu'il avait l'intention de visiter et qui.
avait été bombardée peu d'heures avant.
Mes soldats courent des risques à chaque
xustant, et je puis bien courir le risque d'un
moment pour aller les voir et leur parler.
A
De Monte-Carlo
Lè concert patriotique donné avant-Hier 'di-
manche, au théâtre de Monte-Carlo, par 1e maî-
tre Ganne, avec le concours de Mlle Charbon-
nel, a obtenu un énorme succès. L'adjonction
des célèbres choeurs de l'Opéra de Monte-Carlo
a permis l'exécution de fragments de l'œuvre
si populaire en Russie de Wittman Skobeleff.
La Marche lorraine, de Ganne, fut également
exécutée avec tout l'ensemble choral. L'émo-
tion fut si vive dans toute la salle que l'hymne
fut redemandé et, cette fois, l'assistance l'écou-
ta debout.
Pendant tout le mois de décembre, nos meu-
bles et objets d'art anciens et modernes, nos
broderies et soieries de la Chine et du Japon
seront vendus à des prix de guerre,
PERRET- VIBERT,
rue du 4-Septembre.
UN JOLI GESTE
On sait que le gouvernement belge a loué,
pour loger ses diverses administrations au
Havre, un certain nombre de villas. Ces villas
ont un propriétaire, et ce propriétaire est M.
Dufayel.
Dernièrement, un des ministres de Belgi-
que, et non des moindres, fit appeler M, Du-
fayel et lui dit
Nous allons établir notre budget de 1915,
et nous tenons payer nos dettes. Veuillez
donc me dire ce que nous vous devons pour la
location de vos villas, et ce que nous vous de-
vrons, sans doute, car il faut tout prévoir, pour
une période de deux ou trois mois encore.
Et M. Dufayel répondit
Deux mois, trois mois, cela n'a aucune
importance. Vous ne me devez rien, mon-
sieur le ministre.
LÉGION D'HONNEUR
Est nommé eommandeur
M. Quais, colonel d'infanterie commandant par
intérim la 114° brigade (a commandé brillamment
sa brigade depuis le début des hostilités).
Sont nommés officiers
MM. Sa¡: !on du Jonchay, lieutenant-colonel, com-
mandant les spahis auxiliaires algériens Manet,
chef de bataillon au 130e de ligne Rothenflue, ca-
pitaine au 8° régiment de tirailleurs indigènes,
Sont nommés chevaliers
MM. Beha, industriel, ayant contracté un enga-
gement volontaire Bousquet-.Fondecave, capit. au
17° d'inf. Teste, capit. de réserve au 28e d'inf. de
Vigan, capit. au 10° escadr. de saphis auxiliaires
algériens (goum du Hamyan) Bachy, lieut. au
20" d'art. Pasty, capit. au 74" territ. Didisheim,
capit. au 1010 d'inf. Gudin du Pavillon, capit. au
ne, observateur en. aéroplane à l'escadrille de pro-
tection du camp retranché de Paris Gérin, sous-
lieut. au 46e d'art. Pigouche, capit. au 3" génie
Deffaux, capit. au 5e d'inf. Molllnier, capit. au 59
Belleux, capit. au 3e rég. mixte de zouaves et ti-,
railleurs Menu, capit. au 48" d'art. Sidobre, sous-
lieu. au. 96° d'inf. Dimoux-Diné, aide-major de
lro classe de réserve au i0° cuirass, Depine, capit.
au 90° d'inf. Drahonnet, capit. commandant le
groupe cycliste de la lre division de cavalerie Vil-
leminey, lieut. au 26° bat. de chass. Pelé, lieut. au
d'inf. Prieur, lieut. au Deville-Sardelys,
sous-lieut. au 65e bat. de chass. Teisset, aide-ma-
jor de 2° classe de réserve de cav. Bierre, sous-
lieut. au 87e d'inf. Ittel, sous-lieut. au Da-
guilhon-Pujol, capit. au 57o d'art, Scala, sous-
lieut. au 4" colonial Miloî, capit. au 150° d'inf.
Romieu, capit. au 313" Auger, sous-lieut. au
Paoli, sous-lieut. de réserve au 132° Evrard, lieut.
au 4" tiraill. indigènes Bensaci Abdel-Kader-Ben-
Saïd-Ben-Mohammed, sous-lieut. au 3° tiraill. indi-
gènes Sliman, sergent au 4° Guy de Miniac, sous-
lieut. au 260 d'inf. Dussurgey, lieut. au 7° bat. co-
lonial du Maroc Brisoux, capit. au 137° d'inf.
$os Petites Annonces
quotidiennes
Par suite des nécessités de la guerre,
de nombreuses personnes cherelaent un
emploi.
Afin de faciliter leur lacement, pen-
duirons nos PETITES ANNONCES au
prix de
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OFFRES ET DEMANDES D'EMPLOIS
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U par une œuvre charitable en trouverait l'oc-
çasià la b. 40, Ecr. pour esplic. H. i' au Gaulois.
P. RI
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au 26" Collet, capit. au 300.
La maison Laferrière, 28, rue Taitbout, a
l'honneur d'informer ses fidèles clientes que
ses nouvelles créations, qui s'inspirent à la fois
des circonstances et de la saison, seront visi-
bles à partir du 10 de ce mois.
Renseignements Mondains
POUR LES FAMILLES
Par suite de la guerre, les familles se trouvent aujour-
d'hui dispersées et les retards postaux sont tels qu'elles
sont privées des nouvelles gui les intéressent.
Les demandes de renseignements affluent de toutes
parts et, comme nous nous trouvons dans l'impossibilité
matérietle de répondre utilement et vite à chacune, nous
avons décidé de les comprendre exceptionnellement dans
nos renseignements mondains et d'accepter les demandes
au prix de 2 fr. 50 la ligne, dont le montant doit accom-
pagner le texte.
NECROLOGIE
C'est ce matin, à onze heures et demie, en l'église
Saint-Philippe du Roule, que sera célébré un service pour
le repos de l'âme du baron Edgar Lejeune, capitaine au
cuirassiers, tué à l'ennemi.
Nous apprenons la mort de M. Paul-]. Bapaume,
architecte, décédé à Trouville.
On annonce la mort de Mme l'amirale Piene, décé-
dée à Bourbonne-les-Bains, à l'âge de soixante-treize ans.
Elle était veuve du contre-amiral Pierre, qui commanda
brillamment la première expédition de Madagascar en
1883.
Les obsèques de M. Gustave Debladis, avoué ho-
noraire, ont été célébrées hier, en l'église de la Made-
leine, à dix heures.
Le deuil était conduit par M. Georges Debladis, offi-
cier d'artillerie, fils du défunt, et des proches parents.
La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le
chanoine Rivière, curé de la paroisse.
L'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre.
Les obsèques de M. Jean Mallet, retardées à cause
des événements actuels, ont été célébrées hier, à midi,
en l'église évangélique du Saint-Esprit, rue Roquépine.
Le service était présidé par M. le pasteur Samuel
Diény, qui a prononcé l'oraison funèbre.
Le deuil était conduit par M. Raoul Mallet, père du
défunt, et les proches parents.
Parmi l'assistance: duchesse d'Uzès, Mlle Anne d'U-
zès, baron et baronne de Neuflize, baron et baronne Hot-
tinguer, M. Henri Hottinguer, M. et Mme Ernest Mallet,
Mme Théodore Mallet, M. Frédéric Mallét, baron de
Nioac, comte J. de Pourtalès, baronne de Bourgoing, M.
et Mme G. Labouchère, M. de Cabrol, baron et baronne
Davillier, M. Arsène Henry, ambassadeur de France;
comtesse d'Hauteville, baron et baronne de Beauverger,
M. Stéphane Dervillé, M. G. Goy, M. et Mme de Witt,
M. Christian Thurneyssen, baronne et Mlle Simone de
Blonay, M. et Mme Froment-Meurice, M. Charles de
Serjat, M. Bourlon de Sarty, M. et Mme Robert Brin-
quant, M. et Mme S. Beurdeley, M. Zadoks, baron Fré-
déric Portalis, M. Georges Heine, M. Arnold Naville,
M. P. Naville, M. G. Cambefort, M. et Mme Louis Mon-
nier, Mme Maurice Dollfus, M. Jean Diény, Mme Fré-
déric Monnier, comte et comtesse de Maupeou, Mme
Gaston Delbruck, MM, Gustave et Albert Mirabaud, Mme
Pierre Girod, Mme Guillaume Feray, M. Georges Feray,
Mlle Feray, Mme Bugeaud d'Isly, M. Jacques Bérard,
Mme Avril, Mme Mure, M. et Mme P. Edouard Hentsch,
M. R. Schlumberger, vicomte et vicomtesse de Jessaint,
M, et Mme Armand Brun, baron Walckenaer, Mme de
Pellerin de La Touche, M. et Mme Henry Pereire, géné-
rale Hartung, Mme de Weymann, M. D. de Rougemont,
Mme Albert Thurneyssen, M, .René de Tarrieux, M. et
Mme A. d'Eichthal, M. et Mme R. Jameson, Mme de
Mirmont, M. et Mme E. Brinquant, M. et Mme Raymond
Lehideux-Vernimmen, M. et Mme A. Lehideux-Vernim-
men, M. et Mme Gervex, baron et baronne Girod de
L'Ain, M. Edmond Hesse, M. André Hartmann, M. et
Mme Puerari, baronne Léon de Nervo, Mme Jacques Mi-
rabaud, baron et baronne Cerise, M. et Mme Germain
Lefèvre-Pontalis, comtesse de Fadate de Saint-George,
M. et Mme Jubert, M. et Mme Emile Thurneyssen, M.
et Mme de Visme de Wegmann, M. et Mme Phi Courtois
de Malleville, M. Georges-Henri Manuel, Mme J. Dela-
palme, M. Charles Pasteur, comtesse de Douville-Mail-
lefeu, vicomte et vicomtesse de Douville-Maillefeu,
M. Georges Malher, Mme Georges Le Sourd, ba-
ronne Eugène de Turckheim, baron Alexandre de Neuf-
ville, M. Sallandrouze de Lamornaix, baron et baronne de
Dietrich, M. et Mme Watel-Dehaynin, M. Eugène Ro-
land-Gosselin, M. G. de Morsier, Mme W. d'Eichthal,
M. Armand Bapst, M. Paul Keller, M. H. Gaillard de
Witt, Mme et Mlle Eschassériaux, comte et comtesse de
Montalivet, M. et Mme A. de Gournay, Mme Tony-Fou-
ret, M, André Saint-Hilaire, M. G. de Kiapka, M. Gou-
pil, Mme Ed. Gouin, comtesse d'Aux, M. et Mme L.
Massing, etc., etc.
-En l'église Saint-Etienne, à Toulouse, ont été cé-
lébrées hier les obsèques du vicomte François de Sali-
gnac-Fênelon, décédé en cette ville, rue Alphonse-Peyrat.
Valfleury
Deuil Immédiat
AU CHAPEAU ROUGE TEINTURERIE
Téléphonez: Boulevard Haussmann; 5, Avenue Mozart
68, Rue de Rivoli USINE 40, Rue de l'IUtd-ie-VUle, PARIS
SURVIVE RAPIDE AVEC LA PROVIHOE
TUÉS & BLESSÉS
A l'ennemi
TUES
M. Charles Debray, ancien polytechnicien, dé-
coré du Soleil Levant 1T° classe, capitaine comman-
dant au 45° régiment d'artillerie, mort au champ
d'honneur le 14 novembre.
Le lieutenant Masselon, du 142° de ligne, décédé
à Ypres, le 11. novembre, des suites de ses blessu-,
res. Il était, par sa mère, née Hugo, l'arrière-petit-
fils du général baron Hugo et le petit-cousin de
Victor Hugo,
Le capitaine Simon Plassot, du 34° d'infanterie,
tombé le 4 novembre, au combat de Sapignicourt,
il l'âge do trente-quatre ans. Le 19 septembre der-
nier, il était nommé capitaine sur le champ de ba-
taille puis, à la ,suite de l'attaque du village de
Chataigner, où sa compagnie entra la première, il
fut l'objet d'une proposition pour la Légion d'hon-
neur.
M, Léon Cordonnier, lieutenant au tirailleurs
algériens, tué-à l'ennemi, près d'Arras. Il était le
fils aîné du lieutenant-colonel, actuellement au feu,
et le neveu du général Deffontaines, tué glroieuse-
ment à l'ennemi au cours de la présente guerre.
La sous-lieutenant Régis Lauras, du 37° d'infan-
terie, tué le 15 novembre, près d'Ypres, en enlevant.
des tranchées allemandes à la baïonnette, à la
tête de sa section. Le sous-lieutenant Régis Lauras
fut frappé d'une balle à la poitrine il tomba en
criant « Vive la France Vive le 37° Avant la
guerre, M. Régis Lauras était attaché comme in-
génieur à la Société de Huta Bankova, en Pologne.
Au moment de la mobilisation, il était sergent de
territoriale et fut incorporé au 37° d'infanterie, au
commencement d'octobre. Le 2 novembre, il était
nommé sous-lieutenant. Moins de quinze jours
après, il tombait glorieusement sur le champ de
bataille.
M. Roger Laderich, ancien secrétaire d'ambas-
sade, chevalier de la Légion d'honneur; lieutenant
de réserve au d'artillerie. il avait tenu quoique
âgé de cinquante-quatre ans, à rester dans l'ar^
mée, avec l'espoir de prendre part à la revanche'
qui devait rendre à la France l'Alsace, berceau de
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rences, dem. place. M.R., 57, r. B.-Feuilles.
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de chambre. M. D., 27, bout. des Italiens.
Très bonne cuisin., 36 a., long. réf., demande
place ou extra. Mme L. R., 117, bd Brune.
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Le vicomte Georges Hersart de La Villemarqùé,
lieutenant au 316° d'infanterie, tué à Saint-Pierre-
de-Bitry, le 20 septembre au moment où il est-
tombé, il allait être nommé capitaine pour sa bra-
voure et son entrain à Nanteuil-le-Haudouin, no-
tamment, il avait chargé quatre fois de suite à la
tête de ses hommes, sous une pluie de balles.
Le lieutenant Pierre Pougin de La Maisonneuve,
du 147° d'infanterie, tombé glorieusement, le
28 août, dans les Ardennes. Il était l'aîné des huit
fils du commandant de La Maisonneuve, qui a re-
pris du serviee pendant la campagne. Un de ses
frères est lieutenant au 32° dragons un autre,
reçu à Saint-Cyr, attend l'ordre de partir.
Le lieutenant nÇamille,-Henry Courty, du 720 dé
ligne, blessé à Saint-Dizier, décédé des suites de sa
blessure, le 15 septembre, à l'hôpital auxiliaire de
Saint-Dizier proposé pour la Légion d'honneur.
Il avait tué de sa main trois officiers allemands
montés en automobile. Il était le fils du capitaine
Emest Courty, décoré de la Légion d'honneur au
Les abbés Julien Légué, du diocèse de Chartres
Vallière, vicaire de Saint-Nicolas, à Arras, aumô-
nier de la garnison, blessé par un obus et qui a
survécu assez pour recevoir les secours suprêmes
de la religion des mains de l'admirable évêque Mgr
Lobbedey le Frère Emile Bauguin, des Frères Ma-
ristes, professeur au collège de Scutari, mortelle-
ment frappé à Raon-1'Etape le Frère Louis Daniel,
ancien Frère de Ploërmel, directeur dé l'école des
Pontrieux, tué le 29 octobre le sergent Blin, du
de ligne, élève au grand séminaire, diocèse
de Nancy, tué sous Montfaucon, près de Verdun.
Le sergent Henri de La Serre, du 146" de ligne,
blessé le 9 novembre et mort à Poperinghe.
Le caporal Georges Claudon, du 149° de ligne,
tué le 2a août, dans les Vosges. Il était le frère du
vicaire de Rambervillers.
M. Pierre Minault, sergent au d'infanterie
coloniale, tué le 18 novembre,. Il était le fils du
pasteur Paul Minault, tué héroïquement à Mada-
gascar au début de l'occupation.
M, Maurice Ruellan, sergent au 131° de ligne,
tombé le 1er octobre, près de Montfaucon fils du
commandant d'artillerie en retraite Amaury Ruel-
lan.
Le baron Fernand de Val de Guymont, du
d'infanterie, tué d'une balle dum-dum, le 8 octo-
bre, à Champion.
M. René Henry, co-directeur de l'Excelsior-Ci-
néma-Music-Hall à Paris, caporal de liaison au
72e de ligne, a été tué le 2 octobre, au Four-de-Paris
(Argonne) par un Allemand perché dans un arbre.
M. Maurice Parmentier, sous-directeur du Cré-
dit Foncier Mexicain, soldat au 30le d'infanterie,
tué le 28 novembre, à Dieuze-sur-Meuse.
Le Bulletin de l'Instruction publique publie'
la neuvième page du Livre 'Or
Enseigatement supérieur. MM. Berthiot et
Pouché, élèves à l'Ecole, normale supérieure Co-
quet, chargé des cours de droit international public
a la Faculté de droit de Poitiers Deminière, élève
à l'Ecole normale eupérieure Granier (Jean),
chargé du cours de droit criminel à la Faculté de
droit d'Aix Grenier, Harter, Itier, Reverdy, Rigal,
Rolland (Francis), Roux, Terrasse (Louis), élèves
à l'Ecole normale supérieure Chatanay, prépara-
teur de zoologie et botanique à l'Ecole normale su-
périeure Maguer (Hervé-Marie), garçon de biblio-
thèque à la Faculté de droit de Paris Tournoie,
préparateur de zoologie et botanique à l'Ecole nor-
male supérieure Methiou, élève à l'Ecole normale
supérieure.
Enseignement secoztdaire. MM. Charvet, prof.
de première au lycée du Puy Lucquin, professeur
au collège de Philippeville Monraysse, professeur
an collège de Bourgoin Patoz, professeur sup-
pléant au lycée' de Saint-Brieuc Poèh, professeur
de gymnastique au collège de Cannes Vallet, pro-
fesseur de mathématiques au collège Cuvier, à
Montbéliard Gateaux, professeur au lycée de Bar-
le-Duc, en congé Giraud, instructeur militaire à
la Société de tir du lycée Michelet Laprade, répé-
titeur au collège de Vienne (Isère) Recoche, pro-
fesseur d'allemand au collège de Saint-Yrieix Cay-
refourcq, agent de service au lycée de Tarbes plus
52 institutèurs tués et environ 360 membres de l'en-
seignement supérieur secondaire et primaire bles-
sés.,
BLESSES
Le sous-lieutenant Raymond Carlier,tdu d'in-
fanterie, saint-cyrien, promotion Montmirail, bles-
sé à Sains-Richaumons (Aisne), est prisonnier à
Torgan (Elbe).
M. R. Caillon-La Bussatte, ,avocat, publiciste, ser-
gent au 267e d'infanterie, est actuellement en bonne
voie, de guérison à l'hôpital auxiliaire n" 113, à
Neuilly-sur-Seine. Il a été proposé pour le grade da
sous-lieutenant.
DANS LES THEATRES
Toutes les Matinées nationales auront lieu dé-
sormais avec le concours de la Société des Concerts
du Conservatoire, sous la direction de M. André
Messager.
Outre la participation de l'illustre Société, nous
pouvons annoncer pour la matinée de dimanche
prochain 13 décembre, à trois heures, au grand
amphithéâtre de la Sorbonne, le concours de Mlles
Madeleine Roch, Alice Raveau et de MM. Noté, Hu-
guenet et Lucien Capet. Allocution de M. Adolphe
Brisson.
Location sans aucune augmentation de prix.
Billets à 3 et 2 francs à la Sorbonne, rue des
Ecoles chez MM. Durand, éditeur, 4, place de la
Madeleine, et A. Dandelot, 83, rue d'Amsterdam.
(Tél. Gut. 13-25.)
La Comédie-Française songe à donner, pour ses
matinées du dimanche et du jeudi, L'Ami Fritz,
d'Erckmann-Chatrian, qui est d'une poignante ac-
tualité.
En raison du succès triomphal que le public a
fait à sa réouverture, la direction de l'Opéra Co-
mique affiche le même programms pour jeudi pro-
chain, en matinée. Le bureau de location est ou-
vert.
x
Elle prépare également, et toujours au bénéfice
des victimes de la guerre, une représentation sen-
sationnelle de La Vivandière, le chef-d'oeuvre de
Benjamin Godard, avec le concours de Mlle Delna,
l'incomparable créatrice de Il Marion », la vivan-
dière.
Elle aura comme principaux partenaires M.
Jean Perier, qui a imprimé au rôle du capitaine
Bernard un cachet si personnel et pathétique M.
André Allard, dans le personnel du sergent La
Balafre, et Mlle'Lucy Vauthrin, rentrée spéciale-
ment à Paris pour participer à ce spectacle, et qui
incarnera avec une grâce touchante et un charme
tout particulier le rôle de Jeanne.
Cette représentation exceptionnelle est fixée au
dimanche 13 décembre, en matinée. Le bureau de
location est ouvert depuis hier lundi, de onze heu-
res du matin à six heures du soir, rue Marivaux.
La direction aurait bien voulu, pour cette repré-
sentation au moins, ramener M. Lucien Fugère
mais l'excellent artiste, qui vient d'être frappé tout
récemment par un deuil cruel, s'est vu dans l'obli-
gation de décliner cette aimable* proposition.
Le théâtre, de la Gaîté fera prochainement sa
réouverture avec une reprjse de La Fauvette dit
Temple, l'opérette en trois actes de Burani et Hum-
bert, musique de M. André Messager, qui fut créée
aux Folies-Dramatiques. Le principal rôle sera in-
terprété par Mlle Jane Marnac.
Le baron 0. Bouwens van der Boijon, président
de la Société des Concerts spirituels de la Sor-
bonne, et M. Paul de Saunières, directeur-chef
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d'orchestre de cette association, vont reprendre, aut
profit d'œuvres charitables anglo-franco-belges, la
série des auditions dans l'église de la Sorbonne.
Le premier concert sera donné au bénéfice de
l'Œuvre du Soldat belge et aura lieu le dimanche
29 décembre, à deux heures et, demie, avec Les
Béatitudes, de César Franck.
Nous avons le regret d'apprendre de Toulouse,
sa ville natale, où il s'était retiré, la mort dei
Charles Malo, qui fut, de son temps, un composi-
teur distingué et avait écrit en 1871 plusieurs chan-
sons patriotiques, que popularisa la divette Amiati,
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NOS INFORMATIONS
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NOU VELLES ^RELIGIEUSES
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tit Séminaire de Paris sera dite le mercredi 16 dé-
cembre, à dix heures précises, en l'église de Notre-
Dame des Champs.
En raison des circonstances actuelles, il ne sera
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Placement familial », qui donne actuellement, de
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nue de la Motte-Picquet, les fera prendre à domi*
cile, sur simple avis.
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des abonnés du « Gaulois a
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saigne.
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Jacques de Fougères, à Orléans.
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RENTRÉES A PARIS
Mmes Beaumont. Marquise de Boisé de Cource<
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née de Salignac-Fénelon. Charmet. Gattier.,
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Meignan. Baronne Merlin. Reuben Gubbay.
Th. de Villebônne. Zentz d'Alnois.
MM. Alfred Lacaze. Maurice Leloir. Moreau
de La Tour. Comte E. de Moustier. Albert
Richard. Comte Louis de Ségur. Trélat.
BULLETIN FINANCIER
La réouverture de la Bourse
C'était hier la réouverture de la Bourse ffiet-<
tons une répétition générale de l'ouverture de la
Bourse, car il y a en ce moment pas mal de clients
mobilisés ou éloignés de Paris, qui n'occupaient
pas leur fauteuil d'orchestro.
Néanmoins, la séance a été des plus satisfai-
santes. Quel contraste avec les dernières Bourses
du mois de juillet, où l'anxiété était peinte sur tous
les visages, où l'on hochait la tête, où l'on se fuyait
presque pour ne pas se communiquer ses mau-
vaises impressions Hier, même les gens frappés
dans leurs plus chères affections étaient à leur
poste ils avaient l'air de porter fièrement les
deuils qui s'étaient abattus sur eux.
Le marché officiel était très animé et a donné
lieu à, des échanges importants sur les obligations
et les valeurs de premier ordre.
Le dévoué syndic des agents de change, M. Ro-
chet, était à son poste, avec tous ses collègues qui
ne sont pas retenus aux armées. On sait la part
prépondérante que M. Rochet a prise dans toutes
les négociations qui ont eu lieu à Bordeaux et ai
Paris pour reconstituer le marché.
Le marché en banque, que préside avec tant de
tact et d'autorité,aimable M. Gaston Dreyfus, se
faisait en des groupes très calmes. Le zélé pré-
sident avait eu soin de prononcer une petite mais
vibrante allocution aux commis du marché en
banque, et les affaires, contrairement à l'habitude,,
se traitaient sans bruit, au lieu d'être traitées à la'
criée. On a échangé des achats et des ventes so-
lides. Les mines d'or étaient particulièrement de-
mandées.
Les cours étaient cotés par les soins de la Charnu
bre syndicale.
Allons tout va bien la Bourse rentre, elle est;
rentrée, elle est la messagère des bonnes nouvelles
et de la confiance.
Comptant
3 0/0 72 M p.-L.-M. 2 1/2
3 0/0 amort 74 50 p.-l,-m. fusion..
3 l12 amort. lib. 86 50 p.-l.-m. nouv.. 370..
Indo-Chine 1913.. 345 Midi.
Ville 1875 486.. Nord 3 0/0 nouv.,
Ville 1898 Orléans 2 342
Ville 1912 210.. ouest 3
Banque de Paris.. 1000 Métropolitain. 415
Comptoir nation. 650 Nord-Sud 96 ..<
Foncier Distribution.
Foncières Ecl. Ch. Force.
Foncières 1885. 345 Est Parisien. 59
Commun. 1912 1.. 215.. Pennarroya
Foncières 1895. 375 Panama obl.bons
Commun. 1899. Elect. de Paris. 480
Maroc 1914. 425.. Chinois
Lyonnais Egypte unit si
Guelma (oblig.).. 365 Extérieure 4 81
Bourbonnais. 10.. Japon. 4 0/0
Est 3 OIOs. 367.. Maroc
Russe 5 0/0, 1906. 88 20 Volga 4 1/2 405.
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