Presse et revues
12 pages
Titre : L'Express du Midi : journal quotidien de Toulouse et du Sud-Ouest ["puis" organe quotidien de défense sociale et religieuse "puis" organe régional de redressement national, de défense religieuse et de progrès social]
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1903-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32772370s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 juillet 1903 29 juillet 1903
Description : 1903/07/29 (A13,N3975). 1903/07/29 (A13,N3975).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG09 Collection numérique : BIPFPIG09
Description : Collection numérique : BIPFPIG12 Collection numérique : BIPFPIG12
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis... Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)
Description : Collection numérique : Presse locale Collection numérique : Presse locale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k53579931
Source : Bibliothèque municipale de Toulouse, P 014
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2020
Mercredi wO juillet 1003
AVEYRON
Les manœuvres de cadres du
16 * corps
* es officiers du 16* corps sont arrives hier,
di e heures du matin, à Charme (Lozère),
InrfU etro partis do La Canourguc û 5 heures.
rue on deux petites averses tombèrent juste
•n moment de leur entrée A Chanac, mais 11 a
«lu A peine pour rafraîchir, pas assez pour
mouiller, et rontraiu do la colonne était par
fait
Le général Pédoya, s'étant avancéen automo
lillo avec trois de ses généraux, a poussé jus-
bu'A Marvejols, et jusqu'à Mende pour relever
•a physionomie du terrain et est entré vers
onze heures à Chanac où il est descendu chez
M. RoulTlac, maire et conseiller général de
Chanac. ,, , , .
La conférence des officiers a en lieu hier soir,
A 5 heures, à l'hôtel de ville.
Lundi, arrivée au point terminus des ma
nœuvres, qui est Mende.
Le temps est Toujours superbe, tellement
frais qu’il en est presque froid, surtout sur les
hauteurs.
Au dernier moment, on annonce qu un nu
méro Intéressant est ajouté au programme des
manœuvres et, renseignements pris, la nou
velle est entièrement vraie.
Ce numéro complémentaire comporte le si
mulacre d’une grande bataille dont voici le
thème :
On se rappelle que le 16e corps poursuivait
l’ennemi qui fuyait au nord-est de Mende, lui
infligeant des pertes sensibles.
Mais ii arrive maintenant que les fuyards,
se voyant perdus, se décident à jouer leur va-
tout et font volte-face.
Stupéfaction des poursuivants qui doivent
môme se demander si la fuite n’était pas une
ruse de guerre, si l'ennemi n’a pas reçu des
renforts, si ces renforts sont considérables, etc.
Il y a là beaucoup d’imprévu et, comme c’est
précisément l’imprévu qui est le clou des pro
blèmes stratégiques on devine sans peine avec
quelle ardeur nos vaillants officiers se prépa
rent à la bataille.
La dislocation aura lieu aujourd’hui.
f avait répondu à l’appel de Sa Grandeur,
qui a offlelê lul-môme et donné l'absoute,
entouré de MM. les chanoines et de tout le
clergé de la ville.
Le» autorités n’ont pas assisté â la céré
monie.
Le clergé et les fidèles ont prié avec fer
veur pour le Souverain Pontife et le salut
de notre chère et malheureuse patrie.
Concours hippique. — Voici la liste
des lauréats des concours hippiques de Ca-
liors et de Figeac et du concours des pouli
nières do Gramat :
Concours do Cahors. — Poulinières : 1er prix,
Lahllé à Meclimont, 90 fr. ; 2o. Lahnrrlère à
Cahrerets, 70 ; Montmayou à Cabora, 50.
Pouliches de deux ans : 1er prix, Andissac à
Concots, 80 fr. ; 2e, Uiois à Flaujac, 60.
Concours de Kigeac. — Poulinières : 1er prix.
Mages à Isseps, 200 fr. ; 2e, Despeyroux à Koy-
revigne, 150 ; 3e, Murat à Saint-Félix, 125 ; 4c,
Turenne à Isseps, 100 ; 5e, Mlle Chartrou à
Fourmaguac, 100 ; 6e, Berthoumleux à Llssac,
75 : 7e, Moussié à Llssac, 75 ; 8e, Lascabane à
■S
mité des commerçants de Bagnac, aura un
éclat sans précédent. Le meilleur accueil
sera réserve aux étrangers qui voudront
bien l'honorer de leur présence. Le comité
ne répond pas des accidents.
ROSES. — Service funèbre. — Hier
matin, à 10 heures, a été célébré en l’église
cathédrale, le service funèbre, officielle
ment ordonné par l’autorité diocésaine, à
la mémoire du Pape Léon Xllî.
Au milieu du transept, sous un baldaquin
à dôme rouge partant de la voûte et dont
les tentures noires et blanches étaient rat
tachées aux piliers par quatre écussons aux
armes personnelles de Léon XIII, dans les
quelles figure en chet une comète d argent
« luaien in cœlo », était dressé un catafal
que, éclairé de nombreux cierges et de qua
tre torchères, sur lequel reposait un céno
taphe recouvert d'un drap blanc brodé 4'or
et orné de trophées de drapeaux pontificaux.
Le chœur et la nef étaient drapés d'ori-
flamnies et de tentures noires lamées d'ar
gent, surmontées de drapeaux et décorées
d’écussons aux armes pontificales.
Une nombreuse assistance, des déléga
tions de toutes les communautés religieu
ses emplissait l’immense nef et les bas-cô
tés. Dans le chœur, des places avaient été
réservées pour les autorités, personnelle
ment invitées par l'évêché.
Les chanoines, le clergé des trois parois
ses de la ville, de nombreux prêtres avaient
pris place aux stalles.
Mgr Francqueville, évêque de Rodez et
de Vabres, officiait pontiflcalement et a
donné l’absoute, assisté de ses deux vicai
res généraux et entouré des membres du
Chapitre de la cathédrale.
Remarqués parmi les personnages offi
ciels : M. Marie, préfet de l’Aveyron, son
chef de eabinet, et le vice président du con
seil de préfecture ; M. Hardouin, lieute
nant colonel, commandant d'armes, de
nombreux officiers du régiment, M. le com
mandant de gendarmerie, M. le juge de
paix, M. le commissaire de police, l'archi
viste départemental, MM. les chefs de ser
vice des grandes administrations publiques,
MM. les directeurs des grands établisse
ments financiers, M. le proviseur du Ly
cée, etc.
Seuls, ie tribunal et la municipalité n’a
vaient point cm devoir se faire représenter.
Cette abstention a été remarquée et vive
ment commentée.
Les chants liturgiques ont été exécutés
par la maîtrise, sous la direction de M.
Léon Froment, maître de chapelle. Les
grandes orgues étaient tenues par M. Lami
che.
A onze heures, la cérémonie funèbre ;
pris fin.
Accident. — Jeudi soir, un accident qui
r,'entraînera nas pour la victime, nous voulons
bleu l’espérer, des conséquences graves, s’est
produit à la gare des marchandises. M. Fran
çois Laviale, manœuvre à l’usine à gaz, dé
chargeait des tuyaux de fonte. Par suite d’un
faux mouvement H glissa du wagon sur lequel
il était monté et tomba sur le sol. Relevé par
les témoins de l’accident, M. Laviale, après
un premier pansement sommaire, a été trans
porté à son domicile, plateau de Camonil, où
les meilleurs soins lui ont été prodigués par
un médecin mandé en toute hâte. Dans sa
chute, M. Laviale s’était fortement luxé le poi
gnet droit, fracturé la clavicule et l'extrémité
Inférieure du radius. Le rétablissement de la
victime exigera plusieurs mois de repos ab
solu.
Etat-civil. — Décès : François Rodier, sans
profession à Villefranclie, 77 ans, célibataire,
rue Vieussens.
VILLEFRANCHE. - Tribunal correc
tionnel. — Audience du 23 juillet. — Louis
Marty, limonadier à Decazeville, pour ap
position fraduleuse de nom et de marque,
est condamné à 50 francs de dommages ;
l’insertion du jugement paraîtra, en outre,
dans les journaux de la localité : Le Narra
teur et VIndépendant.
Pour coups et blessures, Alexandre Basse,
de Najac, est gratifié de 16 francs d’amende,
J. B..., de Boisse-Penchot, pour pèche de
nuit, est condamné à 16 francs d’amende,
et A. C..., pour colportage d’allumettes de
contrebande, à 300 francs.
SAINT-AFFRIQUE.—L’enseignement
libre acclamé. — Une très importante et
très nombreuse réunion des anciens élèves
du collège Saint-Gabriel avait lieu diman
che. sous la présidence de M. Vidal de
Saint-Urbain, sénateur de l'Aveyron De
magnifiques discours en faveur de la liberté
de renseignement ont été prononcés par le
president. parM. de Castelnau, député de
baint-Afïrique, par M. Bonnafé, avocat de
Rodez, president de la Jeunesse catholique
■ de 1-Aveyron, par M* Raynal, le vaillant
défenseur des libertés catholiques de Mil
tFa 1 / ° docteur Molinier, de Sévérac-
ilvr- au ’ par M - Jose Ph de Castelnau, do
i avocat ’ et l jar M. Albert Fabre,
maire de Buzeins, tous anciens élèves de
^etablissement. On a eu encore le plaisir
a entendre une causerie charmante de l’an
Mèn directeur d’école, M. Majorel, archt-
Pretre de Villefranchc. Ça été un vraitriom
Phe pour la cause da la liberté. Les portes
, a i nl Gabriel demeureront ouvertes aux
amis
annn 1 , afümo a « milieu d’enthousiastes
applaudissements: « Saint-Gabriel ne pé
pïf t f as - » C’est la réalisation de la pro-
nl , u 8 rand cardinal Bourret.
frariT • rentrés prochaine, les cours de
ni Ç81s seront organisés de façon à donner
satisfaction aux parents qui deman-
han,, P°ur leurs enfants la préparation aux
«ccalauréats des divers cycl
Gambes, 40 ; 9e, Delprat â Llssac, SO ; 10e,
Mourgues â Revrevlgne, 20.
Pouliches de trois ans : 1er prix, I.arnaudie
à Gambes, 90 fr.; 2e, Lamassilève, à Sainte-
Colombe, 50. , .
Pouliches de deux ans : 1er prix, vunès a
Gambes. 65 fr. ; 2e, I.afon à Livernon, 50 : 3e,
Taurand à Foumagnac, 30 ; 4e, Pêgourié à
Reyrevigne, 30.
Concours de Gramat. — Primes de conserva
tion. Juments de quatre ans : Puybaret à Gra
mat, 250 fr. ; Rouglé à Loubressac, 250.
Juments de cinq ans : Lafon à Durban, 300
fr. ; Balestié à Thégra, 300.
Poulinières de quatre à quinze ans : 1er prix,
Bergougnioux à l.avergne, 470 fr. ; 2e, Puyba
ret il Gramat, 470 ; 3e, Lacarrièro à Tliômines,
370 ; 4e, Kouglé à Loubressac, 370; 5e, Lafon à
Durban, 370 ; 6e, Pechmalbec à Sonnae, 320;
7e, Rigal â Isscndolus, 320 ; 8e, Puybaret â Gra
mat, 270 ; 9e, Vitrac à Gramat, 270; 10, Lacar-
rière à Thémlnes, 270 ; lie, Lacarrièro à Thé-
mines, 270; 12e,. Maury â Rocamadour, 220 ;
13e, Jean Orliac à Gramat, 20» ; 14e, Thomas à
Lavergne, 200:15e Despeyroux à Gramat, 175 ;
16e, Turenne à Thémlnes, 175; 17e, Mlret à
Leyme, 150; 18e, Estay à Blanac, 150; 19e, Ba-
lestlé à Thégra, 125 : 20e, Delsahut à Thémines,
125 ; 21e, Grimai â Issehdolus, 120 ; 22e, Lacar-
riôre à Thémines, 100 ; 23e, Puybaret à Gra
mat. 100 ; 24e, Jean Orüae â Gramat 100 ; 25a,
Brel à Alvignac, 50; 26e. Sepfond à Gramat,
50.
CORNAC BRETENOUX. — De la Croix
du Lot :
C’était un beau matin ; le soleil rayonnant
gaiemout sur la campagne do blé jaunie, mê
lant ses rayons à la douce brise qui soufflait et
au gai carillon des cloches, ino rappelait ces
deux vers :
Un beau soleil, une suave, brise
Jetaient partout la lumière et l'amour.
Quel était donc le grand évènement qui se
préparait ? Quélle était cette fête qu’on allait
célébrer ? De tous côtés, on voyait des femmes,
des jeunes filles pressant le pas, parées comme
aux pins beaux jours de fête, se diriger vers
l’église. Voyez, là-bas devant l’autel, une jeune
femme, vêtue du ravissant costume blanc de
mariée, est agenouillée et prie avec ferveur. A
ses côtés, un jeune homme à la figure franche
et martiale, le sourire aux lèvres, semble nous
dire le bonheur qu’il éprouve.
Mais quels sont donc les jeunes mariés ? A
voir leur costume et leur physionomie, Us sem
blent appartenir à quelque famille distinguée.
0ii effet, la jeune femme, c’est Mlle Jeanne
Lamarche, de Cornac, et. le jeune homme, c’est
M. Laurent Ayrolles, docteur en médecine â
Bretenoux. Voilà ce qui met en joie et en fête
tous ces braves paysans et paysannes, qui vien
nent an passage saluer les jeunes époux. Car,
je dois le dire, la îamille Lamarche a été de
tout tpmpe aimée et respectée, de même que
M. Laurent Ayrolles est connu dans le pays
par son amabilité, sa douceur et surtout par
son dévouement pour les idées libérales qui
lui sont chères.
Voila pourquoi tous ces gens sont venus ma
nifester leur respect et leur sympathie et prier
pour le bonheur des jeunes époux. Si ce n’eût
ôté le voile de deuil qui couvre la famille La
marche et la paroisse entière, on eût manifesté
plus ouvertement la joie et le bonheur dé voir
unies les deux plus honorables familles de nos
contrées.
Aux côtés de M. Ayrolles, chanoine, curé de
Saint-Urcisse, â Cahors, qui bénissait le ma
riage de son neveu, se trouvaient MM. le doyen
de Bretenoux, les curés de Cornac et do Gii-ac.
Ils avalent voulu témoigner aux jeunes epoux
toute leur sympathie et leur offrir leurs
souhaits de bonheur.
Toute la population leur faisait un amical
cortège et disait en un langage enthousiaste la
joie qu’elle ressentait de cette union. M. le
chanoine Ayrolles, en une allocution pleine do
cœur, a fait l’éloge des jeunes époux et leur a
donné les conseils du parent et de l’ami.
Un Compatriote.
FIGEAC. — Tribunal. — Audiences de
vacation. — Les audiences de vacation sont
fixées aux dates ci-après : 22 août, 5 sep
tembre, 19 septembre et 3 octobre.
Prix de vertu. — Parmi les prix de vertu
décernés par l’Académie, nous relevons pour
un prix de 500 francs, le nom de Mlle Marie
Pagès, qui, depuis trente ans, sert avec un
dévouement admirable l’bonorable et très sym
pathique docteur Alby, doyen des docteurs-
médecins de notre ville.
Que le bon maître et sa dévouée domestique
reçoivent nos plus sincères félicitations.
AEDE
CARCASSONNE. — Service funèbre.
— Hier matin, â 9 heures, un service so
lennel a été célébré dans notre cathédrale,
pour le repos de l’âme de Sa Sainteté le
Pape Léon XIII. La veille, au soir, des glas
funèbres ont été sonnés dans toutes nos
églises.
Le chœur et le sanctuaire étaient ornés,
pour la circonstance, de tentures de deuil
et de drapeaux aux couleurs du Pape. Un
magnifique catafalque, surmonté d'une
immense tiare, avait été dressé par les
mains habiles de M. Durtal, l'artiste déco
rateur bien connu.
Au dessus du maître-autel, étincelant de
lumière, se trouvait un écusson aux armes
de Léon XIII. L'ensemble de cette décora
tion produisait un effet très imposant.
Dans la nef, les chapelles latérales, les
bas côtés de l’église, partout on remar
quait une foule énorme de fidèles accourue
pour prier à l'intention du Souverain-Pon
tife que Dieu a rappelé vers lui.
La messe a été dite par M. le vicaire gé
néral Cantegrit, assisté de MM. Costesèquo
et Durand, vicaires de la paroisse. La
maîtrise a chanté une messe de Requiem,
accompagnée sur le grand orgue par M.
Justin Boyer.
A l'issue de la messe, les cinq absoutes,
prescrites par la liturgie, ont été données
par MM. les vicaires généraux Cantegrit
et Rodiôre ; Guilhem, doyen du chapitre;
At, archiprêtre de la cathédrale, et le cha
noine Messal.
Demain mercredi, ce môme service sera
célébré dans les églises de la ville, et de
nouvelles et ardentes prières, dites par la
population catholique de Carcassonne,
monteront vers le ciel â l’intention du
grand Pape Léon XIII, de sainte et glo
rieuse mémoire.
lïlei-t subiis. — M. Saramito, commissaire
de police, ayant été avisé dimanche soir, que
le sieur Victor Lacoste, âgé de 65 ans, men
diant, demeurant rue Nouve-du-Mai, 20, n’avait
pas ouvert la porte de sou domicile depuis plu
sieurs jours, s’est transporté sur les lieux et u’a
trouvé qu’un cadavre en état de putréfaction.
La mort du sieur Lacoste, qui peut être attri
buée à une congestion cérébrale, remontait à
quarante-huit heures environ.
Déplorable accident. — Dimanche, après
vêpres, ou moment où les orphelins de la Mi
séricorde passaient le long du canal à hauteur
de la propriété de M. Gélls, pépiniériste, route
Minervoise, une grosse branche sèche s'ost dé
tachée d’un arbre et est tombée sur la tête do
Mlle Antoinette Glotte, âgée de 21 ans, origi
naire de Saint-Hilaire (Aude). La pauvre en
fant s’est évanouie. Les premiers soins lui ont
été aussitôt donnés chez M. Géîis, et elle a été ;
transportée ensuite à l’orphelinat où M. le doc- j
leur Saunac, appelé en toute hâte, a déclaré,
après exaifien de la blessure, que l'état de cette
jeune tille était désespéré.
Ce déplorable accident est dû à l’administra
tion des ponts et chaussées qui oublie malheu
reusement trop souvent de faire élaguer les
arbres des grandes routes.
Etat civii du 25 au 27 juillet. — Naissances :
garçons 3; filles, néant.
Décès : Jeanne Escudié, 89 ans, épouse Gau,
I rue du Manège ; Louise Landelîe, 2 ans 1(2, rue
j de Grignan, 2.
i Publications de mariage. — Jean-Justin Po-
; lycarpe, employé de commerce à Mostaganem,
et Marie-Rosalie-Sophie Molinier à Ourcas-
ssnne ; François Guilhem, sergent au 88o d’hi-
: fanterie au Pay, et Mélina-Maria Rioufrcyt, à
Saint-Julien du Pinet ; Germain Gayraud,
garçou jardinier, route de Toulouse, et Petra
Géra, journalier, rue Trivalle, 88 ; Edmond
Rouzaud, mineur à Sem et Marthe Claret, à
Coulier ; Antoine Sarcla, employé de commerce
rue Rivière, 22, et Anna Fages à Grèzes ; Au
gustin Jean Fonvieiile, négociant, rue de la
Gare ; et Marie-Louise Tliéron, square Gam
betta.
huit heures et demie, très précises du soir, dans
du Y 0 t as f . Ul caM de Notre-Dame, siège social
» Objet de !a réunion : reconstitution do la
société ; nomination du bureau.
» Le Bureau provisoire. »
~ N °y* — B» petit ga-
min do trois ans et demi environ, Jean La-
cinre étant tombé accidentellement dans le
canal sans que personne ait été témoin de sa
chute, n a pu être retiré qu’au bout d’un laps
uo temps de deux heures en vtr«n, par le patron
Monier, connu sois le sobriquet de Tantou.
Malgré les soin* qui lui ont été prodigués, le
pauvre enfant, dont le séjour dans l'eau avait
été de trop longue durée, n'a pu être ranimé.
e&ure- Ga^onn£
SAI?4T-GAUDENS — Courses b pied.
groupé les meilleurs coureurs du Stado-Ceste
tarbals, de 1 Union athlétique de Montréjeau
du Sport!ng-Club militaire d’Agen, du Sport
Athlétique toulousain et, enfin, du club organi
sateur l’Amicale Sportive de Salnt-Gaudens.
Disons do suite que les coureurs du Sport
Athlétique toulousain ont gagné les quatre pre
mières épreuves, s'attribuant ainsi le bronze
d’art Qui constituait la Challenge { l’Artisan de,
la Pair, d'Aug. Moreau).
Voici, dans l’ordre, ie résultat des différentes
courses:
100 mètres. — 1. Moulines. 2. Rarbéry (Sport
Athlétique toulousain) 0’12".
400 mètres. — 1. Barbéry (Sport Athlétique
toulousain) 0’ 59".
800 mètres. — 1. Martin (Sport Athlétique
toulousain) 2’ 12’*.
1,500 mètres. — 1. Balan (Sport Athlétique
toulousain) 4’08.
Le 1,500 mètres steeple est gagné par Lafaille,
du Stado-Ceste tarbais.
Après laréunton, l'Amicale Sportive de Salnt-
Gaudens réunissait, dans un punch d’honneur,
les lauréats de la journée.
LA PERSÉCUTION
cycles.
JE O T
, p HORS. — A la cathédrale. -
hp-, l 1 ’?- Lundi matin, à 9 heures, a ou
Koio-rV , eat héi1rale ùc C.ahors, le service
ie renos ,re d rÀ n i- pa L M F J’ 6 , v %o, pour
Pourt
a eu
xtu. oposdo
l’âme de S. S. le Pape Léoa
a,3 Istance nombreuse et recueillie.
BAGNAC. — Fêtes de charité des 8, 9
et 10 août 1903 organisées à l'occasion de
l’inauguration de l’éclairage électrique avec
le concours de l’orphéon « l’Union Frater
nelle de Figeac.
Programme du samedi 8 août : â 5 heu
res, ouverture de la lète par des salves
d’artilierie ; à 9 heures, retraite aux llam-
beaux.
Dimanche 9 août : 6 heures, salves d’ar
tillerie; 7 heures, défilé en musique: 8
heures, distribution de bouquets : 9 heures
ouverture du concours de tir qui sera clos
le lundi soir â 6 heures; il heures, duel
d’artillerie, place de l'Eglise ; 1 h. 1(2 mât
de cocagne, place de l’Eglise; 2 heures, jeu
do la cruche, route de Lacapelle ; 2 h. 1(2,
jeu de la Pomme, avenue de Figeac.
A 3 heures, grande cavalcade, avec le
concours de la musique de Campagnac ;
apothéose de la paix, défilé des Nations :
Russie, Allemagne, Etats-Unis, Espagne,
Autriche, Belgique, Suède, Chine, Austra
lie, Transvaal, Brésil, Maroc, Perse ; chars
allégoriques (une quête sera faite au profit
des pauvres).
5 h. 1(2, grand bal champêtre; 6 heures,
jeu de baquet, en face la poste; 6 h. 1(2
course en sac, faubourg de la Planquette ;
7 heures, repas du lièvre, pont-neuf; 7 lieu
res 1(2, embrasement général; 8 h. 1(2,
l^^eonpertorphéonique, place du champ
9 h. 1(2, brillant feu d’artifice, place do la
Bascule ; 10 heures, ascension du ballon
« 1 Electrique » place de l'Eglise ; retraite
aux flambeaux, bataille deconfettis; 1011.1(2
grand bal de nuit, attractions nouvelles
toute la journée.
Lundi 10 août : 6 heures, salves d’artille-
rio; 9 heures, course â pied, départ cour
de la gare ; 10 heures, jeu de la poêle rue
Figeacolse ; 10 h. 1(2, concours de fumeurs
rue des Princes ; 11 heures, concours de
grimaces, faubourg Laplanquette ; 1 heure,
jeu de la crème, route de Decazeville ;
1 h. 1(2, concert donné par la musique de
Campagnac, place de l'Eglise.
2 h. 1(2, grandes courses vélocipédiques.
internationale : 1er prix, 60 fr.; 2e, 25. Ré
gionale : lcr prix, 15 fr.; 2e, 10. Intermède
cycliste par Iîayle, do Toulouse, le meilleur
acrobate du Midi. Course d'honneur, obli
getoire pour les gagnants : objet d’art. Los
coureurs sont, priés de se faire inscrire
avant le 8 août, chez le secrétaire. I.o droit
d iuscription est fixé à 2 fr. pour les cou
rours de l’internationale.
f > U. 1(2, course aux canards. Jeu du ton
ncau. course à la nage (Pont Vieux), grande
tombola au profit des pauvres (100 lots). Les
lois sont exposés maison Lagane. Le tirage
aura lieu le lundi 10 août à 5 heures du
soir.
6 hctirea, défilé en musique, concoure
international de tir (20 lots), organisé par la
Société de tir « La Patriote ».
Celte fête, organisée par les soins du co-
NARBOMKE. —• BssSlique SaSnt-Just.
— Service funèbre. — Conformément aux
prescriptions de l'autorité diocésaine, de
main mercredi, à 10 heures, un service so
lennel sera célébré dans la basilique Saint]
Just. pour le repos de l’âme de Sa Sainteté
le Pape Léon XIII.
Les autorités civiles et militaires ont été
invitées à assister ft ce service.
Programme de la cérémonie : messe fu
nèbre de. Samuel Rousseau, à voix inégales,
avec accompagnement d'orgue et de quin-
tetti à cordes.
A l'offertoire : Andante pour violon et
violoncelle.
Après l'absoute : Final de l'Oratorio n” 3,
de Saint-Saëns.
Changement de local. — Nous apprenons
que la loge maçonnique la Libre-Pensée va
quitter le local qu’elle occupe sur le boulevard
Gambetta, pour aller s’installer dans l’immeu- ;
ble Arnaud, rue Cbarras.
Cette congrégation maçonnique non autori- j
sée et malfaisante va donc se trouver en face
de l’ancienne Miséricorde dont furent expul- I
sées dernièrement les admirables Sœurs de j
Saint-Vincent de Paul.
Nous ignorons quel est le correspondant
vicois de la Dépêche, mais.â lire sa produc
tion du jour on devine qu'il appartient plu
tôt à la grande famille des pauvres d’esprit
dont parle l’Ecriture.
Cet honorable citoyen n’arrive pas à com
prendre que le tribunal d’Aueh se soit per
mis do relaxer les excellents instituteurs li
bres, anciens Frères de Ploermei, aujour
d'hui sécularisés.
Si la justice et les honnêtes gens y trou
vent leur compté, les sectaires et les ma
çons, ce qui pour la Dépêche constitue la
démocratie vicoise, attendaient tout autre
chose qu'un acquittement pur et simple.
Qué pense done le défroqué de n’avoir
pas déjà arraché à la protection des faux
républicains de Vie les Sœurs qui appar
tiennent à des ordres voués à l'exécution ?
« Il est prouvé cependant, écrit-il, que
l'une d’elles surtout porte un préjudice
considérable aux ouviiers de l’endroit en
faisant à ces dernières, la plupart mères de
famille et dignes du plus grand intérêt,
une concurrence à la fois déloyale et achar
née. »
Le dëpêchard voudrait il nous dire en
quoi les bonnes Sœurs et les jeunes filles à
qui elles enseignent un gagne pain sont
moins dignes d’intérêt que les autres ou- j
v ri ères?
En quoi donc leur concurrence est-elle -
déloyale, puisque c’est le mot employé â
Vie, quand on parle des Sœurs Bleues ? ;
Et cette terrible concurrence serait elle
donc plus loyale, tout à fait loyale si, au
lieu déporter le modeste vêtement de bure,
ces daines étaient habillées comme tout le j
: monde ?
11 faudrait cependant s’entendre,
i D’après la solidarité humaine de Jaurès ;
i et autres fumistes, d'après la philanthropie
! républicaine tout être a un droit égal à
I l’existence.
Or, vous ne voulez ni religieux, ni reli
gieuses i r ous ne”les voulez pas davantage,
quand elles ont renoncé à leurs vœux et
quitté les habits religieux,
l Vous voulez donc les condamner à mou-
j rir de faim ?
i R serait beaucoup plus crâne, avouez-le,
| de reconnaître que vous êtes de simples es
claves aetionnnés comme des marionnettes
I par les maîtres du Grand-Orient, car, li-
! vrés â vous-mêmes, vous seriez individuel-
S lement incapables de dire et de faire tant
de méchancetés.
Mais, â Vie comme en bien d'autres vil
les, la passion étouffe tout esprit d'équité
S'il en était autrement, les plus enragés
parmi les détracteurs actuels de ces admi
râbles créatures ne devraient évoquer leur
souvenir qu’avec un sentiment de repec-
tueuse reconnaissance. T. S.
Corssei! ds préfecture
Au sommaire de l’audience de ce jour figu
raient les procès intentés à la commune d’Auch
d’un côté par M. Bergès. entrepreneur des tra-
entrepreneur des travaux
du Pont-National.
de l’école de filles
Si les habitants do ce quartier perdent au i vaux du bassin, et do l’autre par M. Pader
change, en revanche, le choix de cet immeuble : ‘ J - ’
retiré, dans une rue peu passagère, sera très
avantageux aux F.\ désireux de cacher leur
affiliation à une secte qui fait, en ce moment,
en France, une bien sale besogne ; besogne de
haine, de délation et de persécution. Comme
précédemment, au boulevard Gambetta, Us.
n’auront plus besoin de raser les murs pour
entrer chez eux.
Une équipe nombreuse de mpçons, plâtriers
et menuisiers, est occupée depuis longtemps
déjà, aux frais de la loge, à aménager le nou
veau couvent des F. - .
Car U y a déjà longtemps, environ un mois,
que la loge maçonnique a loué ce local. Cette
location a été consentie à peu près à la même
époque, pour ne pas dire simultanément, où
M. le pasteur protestant allait s’installer dans
le même immeuble ; à tel point que des esprits
malveillants, U enexiste tant de par le monde,
voyaient là une coïncidence curieuse.
C’est, sans doute, qu’ils rapprochaient ce fait
de la présence de nombreux frères maçons à
1 inauguration du nouveau temple protestant.
Iis allaient même jusqu'à dire, ces esprits ré
calcitrants, que le pasteur semblait devenir
ainsi le concierge de la loge maçon nique.
En présence d’inventions aussi peu vraisem
blables, allez donc arrêter les mauvaises lan
gues, que ce soit au Petit,Méridional, ou h l'Ex
press du Midi qu’elles trouvent un écho !
pn
Néanmoins, chez nous, les choses sont plus
délicatement présentées ; c’est une excuse,quoi
que nous les disions quand même. j, L.
Enfant pèrdu. — La dame Louise Mons
demeurant rue Michelet, 31, a déclaré au poste’
de police que son fils Louis, âgé do 9 ans, a
quitté son domicile depuis dimanche à 1 heure
de l’après-midi, et qu’il n’a plus reparu.
Cet enfant est vêtu d’une blouse noire, d’un
pantalon à carreaux et est coiffé d’un béret.
A l’Hospice. — Dimanche soir, à 10 heures,
le nommé Charles Chevalier, âgé de 43 ans,
sans domicile fixe, trouvé malade sur la voie
publique, a été conduit à l'hospice, où il a été
admis d'urgence.
CâSTELNAUDARY.— Mqs compatrio
tes. — Notre compatriote M. Julien Teulier
vient d'être déclaré admissible aux épreu
ves orales de l’agrégation d’italien qu’il
subira samedi i\ la Sorbonne.
Félicitations.
Arrestation. — Les agents de police ont
procédé, dimanche soir, à six heures,à la gare,
à l'arrestation do la nommée Sophie Bor. oui
avait voyagé sans billet de Castres à Castel
nandary.
Cette pauvre femme qui parait, ne pas jouir
de toutes ses facultés a déclaré être originaire
de Serviès, près Castres.
La famille a été prévenue.
Vôloce-Club-Costeînaudorien. — On nous
adresse la communication suivante :
d Los Journaux locaux et régionaux ont pu
blié récemment diverses actes qui ont engagé
un grand nombre de membres de l'ancienne
Soctété vélocipédlquc à reconstituer cette So
ciété.
» Un comité provisoire composé d'anciens et
dévoués membres du V. C. C. Invite tous les
anciens sociétaires et los Jeunes gons qui dési
rent en faire partie ft vouloir assister â la réu
nion qui aura lieu, mefcfedl 28 courant, â
Ces deux affaires n'ont pas été plaidêes; elles
sont en voie d’arrangement.
AUCH. — Postes et télégraphes. —
; Mlle Espiau est nommée gérante du bu-
| reau auxiliaire, nouvellement créé, rue de
! Metz.
! Nouvelles militaires. — Jusqu’à nouvel
i avis, îles exercices militaires avec cartouches
j sans balle pourront avoir lieu sur le territoire
| de la commune d’Auch, les mardi, mercredi,
i jeudi et vendredi de chaque semaine, de 6 h.
• a 9 heures du matin.
j — Le cavalier Ducos, dm 9e chasseurs, né à
! Bordeaux, a été dirigé sur Toulouse pour
I être traduit devant le conseil de guerre du 17o
corps. .
— La délégation du 88e régiment d’infanterie
i qui prendra part au concours de Mâcon, se
I compose do MM. Fauzède et Massot, sergents ;
Guilhem, adjudant. <
Courses ci’Aucb. — Notis rappelons aux
propriétaires do chevaux de courses du Gers
que sûr la demande du conseil municipal
d’Auch, la Société des courses a créé pour le
mois ne septembre une course au galop, réser
vée aux chevaux de trois et quatre ans, nés et
élevés dans le département du Gers. Ce prix
sera couru le 15 septembre, en voici les condi
tions :
Prix du Conseil municipal (prix départe
mental) : 800 francs, offerts par le conseil mu
nicipal d’Auch, dont 500 francs au premier,
100 francs au second, 100 francs au troisième et
100 francs au propriétaire do la mère au mo
ment de la naissance du gagnant., pour che
vaux entiers, hongres et juments de demi-sang,
de pur-sang arabe et anglo-arabe de 3 et 4 ans,
comptant au moins 25 OjO de sang arabe nés et
élevés dans le département du Gers. Entrée,
15 francs, la moitié des entrées au second,
poids : pur sang ayant 25 0|0 de sang arabe,
3 ans, 56 kilos ; 4 ans, 61 kilos ; demi-sang
ayant 25 0(0 d’arabe, 3 ans, 50 kilos ; 4 ans, 58
kilos ; pur sang ayant 50 0[0 d'arabe, 3 ans, 50
kilos ; 4 ans, 5M kilos ; demi-sang arabe ayant
50 0j0 d’arabe, 8 ans, 47 kilos ; 4 ans, 5i kilos ;
arabes purs, 3 aus, 40 kilos ; 4 ans. 48 kilos.
Les arabes purs no seront passibles d’aucune
surcharge. Les ohevaux n'ayant que 25 0(0 de
sang arabe porteront 2 kilos de plus par prix
gagné d’une valeur de 2,000 francs. Seront ex
clus les chevaux ayant gagné une somme do
5,000 francs. Distance, 1,800 mètres environ.
L’entraînement do ces chovaux pourra être
fait en dehors du département,
OHHOJfiOIE DE TODLODSE
Service funèbre à la Mémoire]
de Léon Xlil
Le grand portail de la Métropole dis- !
paraissait, hier matin, sous une im
mense tenture noire que drapait et
soulevait une forte cordelière argentée.
Au-dessus de la porte se détachaient
les armes de Léon XIII surmontées de
la tiare et barrées de crêpe.
Le glas résonnait au sommet de la
tour et l’Augustine lançait dans les
airs ses notes les plus graves.
Le service solennel pour le repos de
l’âme de l’illustre Pape défunt allait j
être célébré.
La Métropole était sombre, ses rosa
ces et ses vitraux étaient voilés ; au
tour des murailles régnaient dos ten
tures noires piquées do flammes d’ar
gent et relevées de place en place par
des draperies aux couleurs pontificales.
Les slalles et les piliers du chœur
étaient également tendus; les piliers
étaient dominés par des cartouches
portant les premiers mots des plus cé
lébrés encycliques écrites par l'au
guste disparu ; des oriflammes vio
lettes et noires descendaient des voû
tes.
Les tentures en velours rouge cra
moisi — lo rouge est ia couleur de deuil
pour le Pape— ornent le sanctuaire.Le
trône archiépiscopal est dressé ; derrière
l’autel, la grande croix blanche que do
minent les armoiries papales; au-des
sus, un baldaquin avec des plumes
blanches aux angles, surmonté de la
tiare.
Sur le devant du sanctuaire, le cata
falque ; au-dessus, la représentation de
la bière sur laquelle sont déposées la
robe rouge, l’aube, l’étola rouge et la
mitre blanche ; sur les gradins, des lu
mières et encore des lumières ; aux
angles, quatre immenses candélabres
Ces lumières qui scintillent autour du
catafalque et à l’autel, luttant avec la
demi-nuit do l'enceinte, donnent à
l’ensemble un aspect qui saisit par sa
majesté et son caractère religieux.
Le chœur se remplit ; les chanoines
sont à leurs stalles ; un très nombreux
clergé prend place ; les religieux sont
là. ils sont clairsemés déjà : il y en a
tant d’exilés ! Leur exil fut une des
angoisses do Léon - -XHI. Nous remar
quons le comte Rossi SeoUi, de Pé
rouse, ami personnel de LéonXlIf, les
anciens zouaves pontificaux, les titulai
res d’ordres pontificaux, le président du
conseil d’administration et la rédaction
de l 'Express du Midi, etc.
Les places rérervées aux autorités
sont occupées par un capitaine d’état
major, représentant le corps d'armée ,
M. ie président du tribunai de com
merce, des membres de ce tribunal et
de la chambre de commerce, M. le
consul d’Espagne en uniforme; un au
tre membre du corps consulaire.
Vides les fauteuils des autorités
administratives qui ont. paraît-li.
reçu l’avis officieux d’avoir â s’abste
nir ; elles se sont rangées à cette in
jonction.
Vides les fauteuils de la magistra
ture civile ; — un signe a suffi, la do
cilité à l’égard du pouvoir est la vertu
‘de nos juges.
Nous ne pouvons nous empêcher dç?l
constater combien maladroites — ou
plutôt coupables — sont la conduite et
l’attitude Uo notre gouvernement au
moment du Conclave !
Pas un fonctionnaire civil à ia céré
monie, où les plus simples convenan
ces, appelaient les représentants de la
République Dans tous les cas l’abs
tention de l'élément officiel nous pré
sage ce qui se produira aujourdTmi
même à Paris. Le gouvernement n’as
sistera pas à l’office de Notre-Dame,
t a République maçonnique trahit une
fois de plus la France en détournant i
do nous les sympathies (lu Vatican.
Cependant, dans notre métropole de
■ ; alnt Etienne, M. l'archiprêtre intre
luit le collège des curés do Toulouse
la 9 août fcochain promet d’être ae* plus inté
ressantes.
Le nombre et la qualité dos eourauri dajt
inscrits permettent a* supposer qo* (es prix
seront bien disputés.
Il est rappelé qu’il est exigé pour l’engage
ment des coureurs, tant professionnels qu’ama
teurs, un droit d’entrée do 1 francs, îun rem
boursable et le numéro de la licence. Se ralre
inscrire ou envoyer son engagement au sliga
de la Société, café Faget, allées Lafayelte ou
chez M. Camarade, secrétaire do la 'moinua-
slon sportive, i, place Arago.
Société d’ÂgricuHurô
DU DÉPARTEMENT DR LA HAUTE-Ci ARON N5
Séance du 11 juillet 1903
Présidence do M. de Raymond-C.ahusac, pré
sident ; M. Hippoivte Laujœns, secrétaire
générai.
M. Saignés rend compte do la deuxième édi
tion du livre de M. Paul Sabatier, Levons élé
mentaires de chimie agricole, et lait ressortit
la grande importance de cet ouvrage, dont les
enseignements seront certainement précieux
pour tous ceux qui s’occupent d’agriculture.
I. ordre du jour appelle la lecture d’un tra
vail de M. Salguès ayant pour litre : Quelque»
essais et observations concernant l’entretien
des prairies naturelles et, des lu dernières.
L’autour expose tout d’abord qu’il est Inexact
de croire qu’une prairie naturelle u’alt besoin
d’aucun soin pour être entretenue dans de
bonnes conditions; il indique etr-mito le*
moyens qu’il a employés pour régénérer da
vieilles prairies qui étaient depuis longtemps
abandonnées et dont les rendements ôtaient
devenus à peu près nuis. Il termine sa com
munication par t’exposé des résultats produit»
sur les luzernières par l'épandage do la chaux
et l’emploi du grappin.
M. de Lapeyrousc présente (les observation»
au sujet de l’état actuel du vignoble, oui subit
les attaques de la cochylis, de ia pyrâie et da
black-rot ; d’autre part, la question du su
crage est de nature à augmenter les appréhen
sions des propriétaires.
MM. Hubert, Laudes, DesjarcUns, de Rivière»
et Câblât prennent part à la discussion qut
suit la communication de M. de Lapcyrouse.
Fête des Ouvriers Coiffeurs
L’Association Amicale des ouvriers coiffeur»
de Toulouse organise, à l’occasion de ia fête an
nuelle de la corporation, une grande tombola.
La commission des fêtes a voulu rehausser
l’éclat de celte solennité par un programme
des plus nouveaux et des plus attrayants : ba
tailles de parfums, de lleurs, kermesse, grand
bal, etc. Rien ne sera épagnè, en cette circons
tance, pour faire une fête grandiose.
Quantité de lots magnifiques, dons généreux
dos principales maisons de parfumerie ainsi
que ceux olferts par MM, les coiffeurs de la
ville assurent à notre tombola un succès san»
précédent. Le prix du billet est fixé a 15 cen
times, en vente chez tous les coiffeurs.
L’Incendie de la Maison Pucaini
Dans notre numéro du 20 juillet, nous avons
relaté l’incendie de la maison Puccini, fabri
cant de statues, route de Lospinet.
Nous pouvons annoncer que de promptes ma
sures ont été prises pour la continuation do la
fabrication.
Les ouvriers ne chômeront pas et la maison
Puccini continuera à servir sa nombreuse
clientèle.
A l’Abattoir
Nombre d’animaux abattus ft i’abatîolr d»
Toulouse, du 23 au 25 juillet :
Bœufs, 34; vaches, 125; veaux, 226; moutons,
83; brebis, 82; agneaux, 505 : chèvres, 6; che
vreaux, 13 ; porcs, 108; chevaux, 18; mulots, fi;
ânes, 0.
i en étoie ; ils prennent place dans le j
| sanctuaire.
Mgr l’archevêque traverse la nef que !
remplit ia fouis ; les orgues versent j
i dans i’enceinte de plaintives harmo
nies.
Sa Grandeur monte à son trône, re- |
| vêt les ornements épiscopaux ; ses trois
grands vicaires l’assistent
La messe solennelle commence ; elle !
| est chantée par la maîtrise.
Uuic ergo Parce, Deus, accordez-
lui le pardon, fait chanter l’Eglise. A
qui? A celui-là même dont nous recon- ]
naissions le magistère souverain. Su-1
hlimo leçon d’égalité !
Après l’Evangile, le chœur, la Ma!
irise et les grandes orgues ont exécuté 1
avec un ensemble saisissant des frag
ments clu Resurrectio et Vita, de Gou-
ftôû.
au milieu de cette ornementation,
avec ces chants, ce trône, ce clergé,
| cette foule, le grand chœur de Saint-
Etienne semblait vraiment une cùa- !
pelle pontificale.
Le Saint-Sacrifice se poursuit et s’a-
| chève avec la même pompe.
Sa Grandeur revêt la . chape et se I
place en face du catafalque ; aux an
gles, en étole et en chape, s'asseoient |
MM. Kouzaud, Touzet, Dubois, vicai
res généraux, et M. Delpech, archtpré-
I tre.
Le chœur chante les antiennes pres
crites par le rituel et les cinq absoutes ]
I sont données par MM. les grands vi
caires et M. l’archiprêtre, la dernière j
| par Mgr l’archevêque.
Sa Grandeur remonte â son trône,
| fait les prières d’usage, quitte les orne
ments pontificaux et se retire en tra
versant la foule qui se presse sur son
passage.
Joachim Pecci n’est plus, mais le |
Pape ne meurt pas, et à celui qut va
gravir sou trône, avec toute notre 1 foi
de catholique, nous disons :
Tu es Petrus. II. de U.
L’Accident meriei du Vélodrome
Les obsèques du malheureux chauffeur An
dré Châlons, mort dimanche soir, à ia suite
de l’accident de motocyclette, auront lieu ce
matin, mardi, à dix heures, sur la paroisse
Saint-Nicolas à Saint-Cyprien. Le convoi par
tira de la maison mortuaire, 63, allée de Ga
rou nc>
Société Anonyme dss Verreries
de Oarmaux
MM. 1rs obligataires de la Société sont In
formés que les 50 obiigaGan» do 500 francs da
la vingtième série, sorties au tirage au sort,
auquel il a été procédé ai. conformité de l’as
semblée générale euraordinaire des actionnai
res du 31 mai 1902, seront remboursables aa
pair le 15 décembre 1903, à la Société Générale.
Le coupon â échoir à cette époque sera paya
ble en sus.
L’a dm inisirateu r délégué,
E. RïSSÊGUfER.
KALODONT
Crème Dentifrice
Antiseptique, donne aux Dents une
blancneur éclatante, raffermit Us Gencives.
Agent général. M. Dkiph-Bbcot Paris
B0, rue des Petitoa-Heures’. *
Mi veüte ù la PAKt'UM&itiK Ninon 1 riM d’Ai»
«ace l.hrratne; M. AimssY, eoK et nartù-
weur jiO, place Saiat-EUçnue, Toulouse, P !
Orphelinat de la Grande-Allée
Le silence s’est fait peu à peu dans cette
maison qui était si vivante ; les orphelins sont
partis un à un, placés par la charité inépuisa
ble du Frôro Saltel, qui s’est dévoué à eux
Jusques au bout.
Les excellents Clercs de Saint-Viateur vont
quitter l’orphelinat dont chaque pierre dit le
dévouement.
La maison se rouvrira cependant grâce au
zèle do M. l’abbé Julien, qui ne veut pas la
laisser tomber, lui qui la fonda jadis.
Dès le mois d’août, U recevra quelques or
phelins; il ne désire que do pouvoir en grossir
le nombre, il compte sur les secours et sur les
sympathies et il fait un appel pressant à la
générosité chrétienne.
Mgr l’archevêque a approuvé pleinement le
projet de M. l'abbé Julien : a Cette maison, a
écrit Monseigneur à M. l'abbé Julien, conti
nuée par vos soins, dans des conditions modes
tes et durables, pourra se développer plus
tard... Je no puis qu’encourager votre dessein
et le bénir, en demandant à Dieu do vous don
ner les forces necessaires pour lo uioner à
bonne fin. »
LA COULEUR DES RÊVES
« A vous les songer, roses, ô jeunesse ! n
dit une ballade danoise ; « laissez à l'âge
mûr ses songes noirs qui continuent, la
nuit, les préoccupations et les ennuis du
jour. » Les poètes sont-ils seul.* à donner
aux rêves des couleurs tristes ou brillan
tes ? Non, certes, la nature a pris ce soin et
nous devons dire que sa palette n’est pas
toujours chargée de couleurs bien riantes.
C'est ainsi que bien des maladies ont été
quelquefois précédées de rêves rouges d’in
cendie et de combats meurtriers. La sc.ienoa
tire de la nature des songes quelques ob
servations judicieuses. Il est maintenant
prouvé que les troubles digestifs amènent
les rêves tristes et oppressifs qui, sous le
cauchemars, hantent ic3 nuits de tant de
malheureux. Nous en trouverons un exem
ple dans une lettre que nous vou3 conseil
lons de lire avec attention.
« 11 y a quelques années, écrivait ua«
dame ft la date du 2 mars 1903 : j'ai eu urr«
maladie nerveuse, de grands maux d'esto
mac et de très mauvaises digestions..T'avaU
une très forte constipation, des douleur»
dans les intestins et des maux de tête. Mea
nuits étaient troublées par des insomnies
et des cauchemars continuels, j’étais deve
nue anémique et j’aval3 très mauvais»
mine, Aue.un remède ne m’ayant réussi,
j'eus recours ft la Tisane américaine des
Sliaker3. remède introduit et propagé ca
France par M, Oscar Fanyau, pharmacien*
Lille (Nord), J avais lu dans un petit livre
qu’une dame atteinte de malaises sembla
bles aux miens s’èn était vue rapidement
délivrée par cette préparation. Je ne puis
que confirmer tout le bien qu'on a déjà dit
de ce précieux médicament, oar II nTa
complètement guérie. Ses premières doses
m’avaient déjà procuré un grand soulage
ment. Ma maladie avait, dure plus do huit
mois, maintenant ma santé est excellente.»
(Signé) ; Femmê Lafont, 36, allée d'Etigny,
Bagnères-de-Lucbon (Haute-Garonne).') Vu
pour la légalisation de signature, le maire.
Bonnemaison.
Le nom du propagateur de cet admirable
remède est devenu synonyme d’huinanltS
et de bienfaisance. C’est â ces titres réuni#
qie notre correspondante rend hommage ;
nous y joignons bien sincèrement lo nôtre.
Cour d’assises
Voici le rôle (le la prochaine session d’assises
auI s’ouvrira, comme nous l’avons déjà dit-, lo
3 août prochain, sous la présidence de M. Mes-
tre-Mel, conseiller ft la cour.
Lundi 3 août. — Attentats à la pudeur; af
faire Antoine-Alphonse Mialle; ministère pu
blie, M. Rovordiu ; défenseur, M* Auriot.
Mardi 4 août. — Attentat à la pudeur, affaire
Pierre Devaux ; ministère public. M. Bonzom •
défenseur, M* de Parade. ’
Mercredi 5 août. - Infanticide, affaire Ma
ki 3 Reverdm * ne Piaille ; ministère public,
Contumace.— Fabrication et usage de billets
alTalrft Marte-Jeanne-
Isabelle Yord ; ministore public, M. Revcrdin.
Course Toulouse-Agen
La course do Toulouse ft Agen et retour or-
«misée por l’Auto-Yelo-Club Toulousain pour
fjto VL 2 fr.
f’ pour 25 ou 3'ifJlV
I mm-unm
l TÜÜLOUSB
I env. franco grati*
ÊLÎXIR oe GOUDRON
MAO?lil3”LAHEM3
£xcr. 7 D‘ d’Atcalt et mise/bits aveo
*AU. Vf M. LA.T, U1&BE, TIBANB, ETC*
Saveur fttba ai’oruatique
AAFftM CM « *S J» NTB RH *TÉ„
d'ÛCh. 8. _ . . ANTICATARRHAU: EN HIVER»
Rsp. 2 Fl. f O contre mandat de <4 fr
Cette eau hémostatique, d’un goût agréable
»rr*t» promptement le» Pertes,
Crachement b c Sang, Hémorrhagies |
lnto&tlnnles, Dyase&terio, etc.
Fl* co» ; S francs franco.
P ABIC. Phaimsolo. îeB.Hun E.-nn-H-noffÀ.
ipa
es, 'î'PVT. " ,.hiah-
Mesdames, employez. g .
Pierre pour v0 ^ 0 " t ' q ,. âon*. le« tcclUeu
BKSru’iss&i
re»
AVEYRON
Les manœuvres de cadres du
16 * corps
* es officiers du 16* corps sont arrives hier,
di e heures du matin, à Charme (Lozère),
InrfU etro partis do La Canourguc û 5 heures.
rue on deux petites averses tombèrent juste
•n moment de leur entrée A Chanac, mais 11 a
«lu A peine pour rafraîchir, pas assez pour
mouiller, et rontraiu do la colonne était par
fait
Le général Pédoya, s'étant avancéen automo
lillo avec trois de ses généraux, a poussé jus-
bu'A Marvejols, et jusqu'à Mende pour relever
•a physionomie du terrain et est entré vers
onze heures à Chanac où il est descendu chez
M. RoulTlac, maire et conseiller général de
Chanac. ,, , , .
La conférence des officiers a en lieu hier soir,
A 5 heures, à l'hôtel de ville.
Lundi, arrivée au point terminus des ma
nœuvres, qui est Mende.
Le temps est Toujours superbe, tellement
frais qu’il en est presque froid, surtout sur les
hauteurs.
Au dernier moment, on annonce qu un nu
méro Intéressant est ajouté au programme des
manœuvres et, renseignements pris, la nou
velle est entièrement vraie.
Ce numéro complémentaire comporte le si
mulacre d’une grande bataille dont voici le
thème :
On se rappelle que le 16e corps poursuivait
l’ennemi qui fuyait au nord-est de Mende, lui
infligeant des pertes sensibles.
Mais ii arrive maintenant que les fuyards,
se voyant perdus, se décident à jouer leur va-
tout et font volte-face.
Stupéfaction des poursuivants qui doivent
môme se demander si la fuite n’était pas une
ruse de guerre, si l'ennemi n’a pas reçu des
renforts, si ces renforts sont considérables, etc.
Il y a là beaucoup d’imprévu et, comme c’est
précisément l’imprévu qui est le clou des pro
blèmes stratégiques on devine sans peine avec
quelle ardeur nos vaillants officiers se prépa
rent à la bataille.
La dislocation aura lieu aujourd’hui.
f avait répondu à l’appel de Sa Grandeur,
qui a offlelê lul-môme et donné l'absoute,
entouré de MM. les chanoines et de tout le
clergé de la ville.
Le» autorités n’ont pas assisté â la céré
monie.
Le clergé et les fidèles ont prié avec fer
veur pour le Souverain Pontife et le salut
de notre chère et malheureuse patrie.
Concours hippique. — Voici la liste
des lauréats des concours hippiques de Ca-
liors et de Figeac et du concours des pouli
nières do Gramat :
Concours do Cahors. — Poulinières : 1er prix,
Lahllé à Meclimont, 90 fr. ; 2o. Lahnrrlère à
Cahrerets, 70 ; Montmayou à Cabora, 50.
Pouliches de deux ans : 1er prix, Andissac à
Concots, 80 fr. ; 2e, Uiois à Flaujac, 60.
Concours de Kigeac. — Poulinières : 1er prix.
Mages à Isseps, 200 fr. ; 2e, Despeyroux à Koy-
revigne, 150 ; 3e, Murat à Saint-Félix, 125 ; 4c,
Turenne à Isseps, 100 ; 5e, Mlle Chartrou à
Fourmaguac, 100 ; 6e, Berthoumleux à Llssac,
75 : 7e, Moussié à Llssac, 75 ; 8e, Lascabane à
■S
mité des commerçants de Bagnac, aura un
éclat sans précédent. Le meilleur accueil
sera réserve aux étrangers qui voudront
bien l'honorer de leur présence. Le comité
ne répond pas des accidents.
ROSES. — Service funèbre. — Hier
matin, à 10 heures, a été célébré en l’église
cathédrale, le service funèbre, officielle
ment ordonné par l’autorité diocésaine, à
la mémoire du Pape Léon Xllî.
Au milieu du transept, sous un baldaquin
à dôme rouge partant de la voûte et dont
les tentures noires et blanches étaient rat
tachées aux piliers par quatre écussons aux
armes personnelles de Léon XIII, dans les
quelles figure en chet une comète d argent
« luaien in cœlo », était dressé un catafal
que, éclairé de nombreux cierges et de qua
tre torchères, sur lequel reposait un céno
taphe recouvert d'un drap blanc brodé 4'or
et orné de trophées de drapeaux pontificaux.
Le chœur et la nef étaient drapés d'ori-
flamnies et de tentures noires lamées d'ar
gent, surmontées de drapeaux et décorées
d’écussons aux armes pontificales.
Une nombreuse assistance, des déléga
tions de toutes les communautés religieu
ses emplissait l’immense nef et les bas-cô
tés. Dans le chœur, des places avaient été
réservées pour les autorités, personnelle
ment invitées par l'évêché.
Les chanoines, le clergé des trois parois
ses de la ville, de nombreux prêtres avaient
pris place aux stalles.
Mgr Francqueville, évêque de Rodez et
de Vabres, officiait pontiflcalement et a
donné l’absoute, assisté de ses deux vicai
res généraux et entouré des membres du
Chapitre de la cathédrale.
Remarqués parmi les personnages offi
ciels : M. Marie, préfet de l’Aveyron, son
chef de eabinet, et le vice président du con
seil de préfecture ; M. Hardouin, lieute
nant colonel, commandant d'armes, de
nombreux officiers du régiment, M. le com
mandant de gendarmerie, M. le juge de
paix, M. le commissaire de police, l'archi
viste départemental, MM. les chefs de ser
vice des grandes administrations publiques,
MM. les directeurs des grands établisse
ments financiers, M. le proviseur du Ly
cée, etc.
Seuls, ie tribunal et la municipalité n’a
vaient point cm devoir se faire représenter.
Cette abstention a été remarquée et vive
ment commentée.
Les chants liturgiques ont été exécutés
par la maîtrise, sous la direction de M.
Léon Froment, maître de chapelle. Les
grandes orgues étaient tenues par M. Lami
che.
A onze heures, la cérémonie funèbre ;
pris fin.
Accident. — Jeudi soir, un accident qui
r,'entraînera nas pour la victime, nous voulons
bleu l’espérer, des conséquences graves, s’est
produit à la gare des marchandises. M. Fran
çois Laviale, manœuvre à l’usine à gaz, dé
chargeait des tuyaux de fonte. Par suite d’un
faux mouvement H glissa du wagon sur lequel
il était monté et tomba sur le sol. Relevé par
les témoins de l’accident, M. Laviale, après
un premier pansement sommaire, a été trans
porté à son domicile, plateau de Camonil, où
les meilleurs soins lui ont été prodigués par
un médecin mandé en toute hâte. Dans sa
chute, M. Laviale s’était fortement luxé le poi
gnet droit, fracturé la clavicule et l'extrémité
Inférieure du radius. Le rétablissement de la
victime exigera plusieurs mois de repos ab
solu.
Etat-civil. — Décès : François Rodier, sans
profession à Villefranclie, 77 ans, célibataire,
rue Vieussens.
VILLEFRANCHE. - Tribunal correc
tionnel. — Audience du 23 juillet. — Louis
Marty, limonadier à Decazeville, pour ap
position fraduleuse de nom et de marque,
est condamné à 50 francs de dommages ;
l’insertion du jugement paraîtra, en outre,
dans les journaux de la localité : Le Narra
teur et VIndépendant.
Pour coups et blessures, Alexandre Basse,
de Najac, est gratifié de 16 francs d’amende,
J. B..., de Boisse-Penchot, pour pèche de
nuit, est condamné à 16 francs d’amende,
et A. C..., pour colportage d’allumettes de
contrebande, à 300 francs.
SAINT-AFFRIQUE.—L’enseignement
libre acclamé. — Une très importante et
très nombreuse réunion des anciens élèves
du collège Saint-Gabriel avait lieu diman
che. sous la présidence de M. Vidal de
Saint-Urbain, sénateur de l'Aveyron De
magnifiques discours en faveur de la liberté
de renseignement ont été prononcés par le
president. parM. de Castelnau, député de
baint-Afïrique, par M. Bonnafé, avocat de
Rodez, president de la Jeunesse catholique
■ de 1-Aveyron, par M* Raynal, le vaillant
défenseur des libertés catholiques de Mil
tFa 1 / ° docteur Molinier, de Sévérac-
ilvr- au ’ par M - Jose Ph de Castelnau, do
i avocat ’ et l jar M. Albert Fabre,
maire de Buzeins, tous anciens élèves de
^etablissement. On a eu encore le plaisir
a entendre une causerie charmante de l’an
Mèn directeur d’école, M. Majorel, archt-
Pretre de Villefranchc. Ça été un vraitriom
Phe pour la cause da la liberté. Les portes
, a i nl Gabriel demeureront ouvertes aux
amis
annn 1 , afümo a « milieu d’enthousiastes
applaudissements: « Saint-Gabriel ne pé
pïf t f as - » C’est la réalisation de la pro-
nl , u 8 rand cardinal Bourret.
frariT • rentrés prochaine, les cours de
ni Ç81s seront organisés de façon à donner
satisfaction aux parents qui deman-
han,, P°ur leurs enfants la préparation aux
«ccalauréats des divers cycl
Gambes, 40 ; 9e, Delprat â Llssac, SO ; 10e,
Mourgues â Revrevlgne, 20.
Pouliches de trois ans : 1er prix, I.arnaudie
à Gambes, 90 fr.; 2e, Lamassilève, à Sainte-
Colombe, 50. , .
Pouliches de deux ans : 1er prix, vunès a
Gambes. 65 fr. ; 2e, I.afon à Livernon, 50 : 3e,
Taurand à Foumagnac, 30 ; 4e, Pêgourié à
Reyrevigne, 30.
Concours de Gramat. — Primes de conserva
tion. Juments de quatre ans : Puybaret à Gra
mat, 250 fr. ; Rouglé à Loubressac, 250.
Juments de cinq ans : Lafon à Durban, 300
fr. ; Balestié à Thégra, 300.
Poulinières de quatre à quinze ans : 1er prix,
Bergougnioux à l.avergne, 470 fr. ; 2e, Puyba
ret il Gramat, 470 ; 3e, Lacarrièro à Tliômines,
370 ; 4e, Kouglé à Loubressac, 370; 5e, Lafon à
Durban, 370 ; 6e, Pechmalbec à Sonnae, 320;
7e, Rigal â Isscndolus, 320 ; 8e, Puybaret â Gra
mat, 270 ; 9e, Vitrac à Gramat, 270; 10, Lacar-
rière à Thémlnes, 270 ; lie, Lacarrièro à Thé-
mines, 270; 12e,. Maury â Rocamadour, 220 ;
13e, Jean Orliac à Gramat, 20» ; 14e, Thomas à
Lavergne, 200:15e Despeyroux à Gramat, 175 ;
16e, Turenne à Thémlnes, 175; 17e, Mlret à
Leyme, 150; 18e, Estay à Blanac, 150; 19e, Ba-
lestlé à Thégra, 125 : 20e, Delsahut à Thémines,
125 ; 21e, Grimai â Issehdolus, 120 ; 22e, Lacar-
riôre à Thémines, 100 ; 23e, Puybaret à Gra
mat. 100 ; 24e, Jean Orüae â Gramat 100 ; 25a,
Brel à Alvignac, 50; 26e. Sepfond à Gramat,
50.
CORNAC BRETENOUX. — De la Croix
du Lot :
C’était un beau matin ; le soleil rayonnant
gaiemout sur la campagne do blé jaunie, mê
lant ses rayons à la douce brise qui soufflait et
au gai carillon des cloches, ino rappelait ces
deux vers :
Un beau soleil, une suave, brise
Jetaient partout la lumière et l'amour.
Quel était donc le grand évènement qui se
préparait ? Quélle était cette fête qu’on allait
célébrer ? De tous côtés, on voyait des femmes,
des jeunes filles pressant le pas, parées comme
aux pins beaux jours de fête, se diriger vers
l’église. Voyez, là-bas devant l’autel, une jeune
femme, vêtue du ravissant costume blanc de
mariée, est agenouillée et prie avec ferveur. A
ses côtés, un jeune homme à la figure franche
et martiale, le sourire aux lèvres, semble nous
dire le bonheur qu’il éprouve.
Mais quels sont donc les jeunes mariés ? A
voir leur costume et leur physionomie, Us sem
blent appartenir à quelque famille distinguée.
0ii effet, la jeune femme, c’est Mlle Jeanne
Lamarche, de Cornac, et. le jeune homme, c’est
M. Laurent Ayrolles, docteur en médecine â
Bretenoux. Voilà ce qui met en joie et en fête
tous ces braves paysans et paysannes, qui vien
nent an passage saluer les jeunes époux. Car,
je dois le dire, la îamille Lamarche a été de
tout tpmpe aimée et respectée, de même que
M. Laurent Ayrolles est connu dans le pays
par son amabilité, sa douceur et surtout par
son dévouement pour les idées libérales qui
lui sont chères.
Voila pourquoi tous ces gens sont venus ma
nifester leur respect et leur sympathie et prier
pour le bonheur des jeunes époux. Si ce n’eût
ôté le voile de deuil qui couvre la famille La
marche et la paroisse entière, on eût manifesté
plus ouvertement la joie et le bonheur dé voir
unies les deux plus honorables familles de nos
contrées.
Aux côtés de M. Ayrolles, chanoine, curé de
Saint-Urcisse, â Cahors, qui bénissait le ma
riage de son neveu, se trouvaient MM. le doyen
de Bretenoux, les curés de Cornac et do Gii-ac.
Ils avalent voulu témoigner aux jeunes epoux
toute leur sympathie et leur offrir leurs
souhaits de bonheur.
Toute la population leur faisait un amical
cortège et disait en un langage enthousiaste la
joie qu’elle ressentait de cette union. M. le
chanoine Ayrolles, en une allocution pleine do
cœur, a fait l’éloge des jeunes époux et leur a
donné les conseils du parent et de l’ami.
Un Compatriote.
FIGEAC. — Tribunal. — Audiences de
vacation. — Les audiences de vacation sont
fixées aux dates ci-après : 22 août, 5 sep
tembre, 19 septembre et 3 octobre.
Prix de vertu. — Parmi les prix de vertu
décernés par l’Académie, nous relevons pour
un prix de 500 francs, le nom de Mlle Marie
Pagès, qui, depuis trente ans, sert avec un
dévouement admirable l’bonorable et très sym
pathique docteur Alby, doyen des docteurs-
médecins de notre ville.
Que le bon maître et sa dévouée domestique
reçoivent nos plus sincères félicitations.
AEDE
CARCASSONNE. — Service funèbre.
— Hier matin, â 9 heures, un service so
lennel a été célébré dans notre cathédrale,
pour le repos de l’âme de Sa Sainteté le
Pape Léon XIII. La veille, au soir, des glas
funèbres ont été sonnés dans toutes nos
églises.
Le chœur et le sanctuaire étaient ornés,
pour la circonstance, de tentures de deuil
et de drapeaux aux couleurs du Pape. Un
magnifique catafalque, surmonté d'une
immense tiare, avait été dressé par les
mains habiles de M. Durtal, l'artiste déco
rateur bien connu.
Au dessus du maître-autel, étincelant de
lumière, se trouvait un écusson aux armes
de Léon XIII. L'ensemble de cette décora
tion produisait un effet très imposant.
Dans la nef, les chapelles latérales, les
bas côtés de l’église, partout on remar
quait une foule énorme de fidèles accourue
pour prier à l'intention du Souverain-Pon
tife que Dieu a rappelé vers lui.
La messe a été dite par M. le vicaire gé
néral Cantegrit, assisté de MM. Costesèquo
et Durand, vicaires de la paroisse. La
maîtrise a chanté une messe de Requiem,
accompagnée sur le grand orgue par M.
Justin Boyer.
A l'issue de la messe, les cinq absoutes,
prescrites par la liturgie, ont été données
par MM. les vicaires généraux Cantegrit
et Rodiôre ; Guilhem, doyen du chapitre;
At, archiprêtre de la cathédrale, et le cha
noine Messal.
Demain mercredi, ce môme service sera
célébré dans les églises de la ville, et de
nouvelles et ardentes prières, dites par la
population catholique de Carcassonne,
monteront vers le ciel â l’intention du
grand Pape Léon XIII, de sainte et glo
rieuse mémoire.
lïlei-t subiis. — M. Saramito, commissaire
de police, ayant été avisé dimanche soir, que
le sieur Victor Lacoste, âgé de 65 ans, men
diant, demeurant rue Nouve-du-Mai, 20, n’avait
pas ouvert la porte de sou domicile depuis plu
sieurs jours, s’est transporté sur les lieux et u’a
trouvé qu’un cadavre en état de putréfaction.
La mort du sieur Lacoste, qui peut être attri
buée à une congestion cérébrale, remontait à
quarante-huit heures environ.
Déplorable accident. — Dimanche, après
vêpres, ou moment où les orphelins de la Mi
séricorde passaient le long du canal à hauteur
de la propriété de M. Gélls, pépiniériste, route
Minervoise, une grosse branche sèche s'ost dé
tachée d’un arbre et est tombée sur la tête do
Mlle Antoinette Glotte, âgée de 21 ans, origi
naire de Saint-Hilaire (Aude). La pauvre en
fant s’est évanouie. Les premiers soins lui ont
été aussitôt donnés chez M. Géîis, et elle a été ;
transportée ensuite à l’orphelinat où M. le doc- j
leur Saunac, appelé en toute hâte, a déclaré,
après exaifien de la blessure, que l'état de cette
jeune tille était désespéré.
Ce déplorable accident est dû à l’administra
tion des ponts et chaussées qui oublie malheu
reusement trop souvent de faire élaguer les
arbres des grandes routes.
Etat civii du 25 au 27 juillet. — Naissances :
garçons 3; filles, néant.
Décès : Jeanne Escudié, 89 ans, épouse Gau,
I rue du Manège ; Louise Landelîe, 2 ans 1(2, rue
j de Grignan, 2.
i Publications de mariage. — Jean-Justin Po-
; lycarpe, employé de commerce à Mostaganem,
et Marie-Rosalie-Sophie Molinier à Ourcas-
ssnne ; François Guilhem, sergent au 88o d’hi-
: fanterie au Pay, et Mélina-Maria Rioufrcyt, à
Saint-Julien du Pinet ; Germain Gayraud,
garçou jardinier, route de Toulouse, et Petra
Géra, journalier, rue Trivalle, 88 ; Edmond
Rouzaud, mineur à Sem et Marthe Claret, à
Coulier ; Antoine Sarcla, employé de commerce
rue Rivière, 22, et Anna Fages à Grèzes ; Au
gustin Jean Fonvieiile, négociant, rue de la
Gare ; et Marie-Louise Tliéron, square Gam
betta.
huit heures et demie, très précises du soir, dans
du Y 0 t as f . Ul caM de Notre-Dame, siège social
» Objet de !a réunion : reconstitution do la
société ; nomination du bureau.
» Le Bureau provisoire. »
~ N °y* — B» petit ga-
min do trois ans et demi environ, Jean La-
cinre étant tombé accidentellement dans le
canal sans que personne ait été témoin de sa
chute, n a pu être retiré qu’au bout d’un laps
uo temps de deux heures en vtr«n, par le patron
Monier, connu sois le sobriquet de Tantou.
Malgré les soin* qui lui ont été prodigués, le
pauvre enfant, dont le séjour dans l'eau avait
été de trop longue durée, n'a pu être ranimé.
e&ure- Ga^onn£
SAI?4T-GAUDENS — Courses b pied.
groupé les meilleurs coureurs du Stado-Ceste
tarbals, de 1 Union athlétique de Montréjeau
du Sport!ng-Club militaire d’Agen, du Sport
Athlétique toulousain et, enfin, du club organi
sateur l’Amicale Sportive de Salnt-Gaudens.
Disons do suite que les coureurs du Sport
Athlétique toulousain ont gagné les quatre pre
mières épreuves, s'attribuant ainsi le bronze
d’art Qui constituait la Challenge { l’Artisan de,
la Pair, d'Aug. Moreau).
Voici, dans l’ordre, ie résultat des différentes
courses:
100 mètres. — 1. Moulines. 2. Rarbéry (Sport
Athlétique toulousain) 0’12".
400 mètres. — 1. Barbéry (Sport Athlétique
toulousain) 0’ 59".
800 mètres. — 1. Martin (Sport Athlétique
toulousain) 2’ 12’*.
1,500 mètres. — 1. Balan (Sport Athlétique
toulousain) 4’08.
Le 1,500 mètres steeple est gagné par Lafaille,
du Stado-Ceste tarbais.
Après laréunton, l'Amicale Sportive de Salnt-
Gaudens réunissait, dans un punch d’honneur,
les lauréats de la journée.
LA PERSÉCUTION
cycles.
JE O T
, p HORS. — A la cathédrale. -
hp-, l 1 ’?- Lundi matin, à 9 heures, a ou
Koio-rV , eat héi1rale ùc C.ahors, le service
ie renos ,re d rÀ n i- pa L M F J’ 6 , v %o, pour
Pourt
a eu
xtu. oposdo
l’âme de S. S. le Pape Léoa
a,3 Istance nombreuse et recueillie.
BAGNAC. — Fêtes de charité des 8, 9
et 10 août 1903 organisées à l'occasion de
l’inauguration de l’éclairage électrique avec
le concours de l’orphéon « l’Union Frater
nelle de Figeac.
Programme du samedi 8 août : â 5 heu
res, ouverture de la lète par des salves
d’artilierie ; à 9 heures, retraite aux llam-
beaux.
Dimanche 9 août : 6 heures, salves d’ar
tillerie; 7 heures, défilé en musique: 8
heures, distribution de bouquets : 9 heures
ouverture du concours de tir qui sera clos
le lundi soir â 6 heures; il heures, duel
d’artillerie, place de l'Eglise ; 1 h. 1(2 mât
de cocagne, place de l’Eglise; 2 heures, jeu
do la cruche, route de Lacapelle ; 2 h. 1(2,
jeu de la Pomme, avenue de Figeac.
A 3 heures, grande cavalcade, avec le
concours de la musique de Campagnac ;
apothéose de la paix, défilé des Nations :
Russie, Allemagne, Etats-Unis, Espagne,
Autriche, Belgique, Suède, Chine, Austra
lie, Transvaal, Brésil, Maroc, Perse ; chars
allégoriques (une quête sera faite au profit
des pauvres).
5 h. 1(2, grand bal champêtre; 6 heures,
jeu de baquet, en face la poste; 6 h. 1(2
course en sac, faubourg de la Planquette ;
7 heures, repas du lièvre, pont-neuf; 7 lieu
res 1(2, embrasement général; 8 h. 1(2,
l^^eonpertorphéonique, place du champ
9 h. 1(2, brillant feu d’artifice, place do la
Bascule ; 10 heures, ascension du ballon
« 1 Electrique » place de l'Eglise ; retraite
aux flambeaux, bataille deconfettis; 1011.1(2
grand bal de nuit, attractions nouvelles
toute la journée.
Lundi 10 août : 6 heures, salves d’artille-
rio; 9 heures, course â pied, départ cour
de la gare ; 10 heures, jeu de la poêle rue
Figeacolse ; 10 h. 1(2, concours de fumeurs
rue des Princes ; 11 heures, concours de
grimaces, faubourg Laplanquette ; 1 heure,
jeu de la crème, route de Decazeville ;
1 h. 1(2, concert donné par la musique de
Campagnac, place de l'Eglise.
2 h. 1(2, grandes courses vélocipédiques.
internationale : 1er prix, 60 fr.; 2e, 25. Ré
gionale : lcr prix, 15 fr.; 2e, 10. Intermède
cycliste par Iîayle, do Toulouse, le meilleur
acrobate du Midi. Course d'honneur, obli
getoire pour les gagnants : objet d’art. Los
coureurs sont, priés de se faire inscrire
avant le 8 août, chez le secrétaire. I.o droit
d iuscription est fixé à 2 fr. pour les cou
rours de l’internationale.
f > U. 1(2, course aux canards. Jeu du ton
ncau. course à la nage (Pont Vieux), grande
tombola au profit des pauvres (100 lots). Les
lois sont exposés maison Lagane. Le tirage
aura lieu le lundi 10 août à 5 heures du
soir.
6 hctirea, défilé en musique, concoure
international de tir (20 lots), organisé par la
Société de tir « La Patriote ».
Celte fête, organisée par les soins du co-
NARBOMKE. —• BssSlique SaSnt-Just.
— Service funèbre. — Conformément aux
prescriptions de l'autorité diocésaine, de
main mercredi, à 10 heures, un service so
lennel sera célébré dans la basilique Saint]
Just. pour le repos de l’âme de Sa Sainteté
le Pape Léon XIII.
Les autorités civiles et militaires ont été
invitées à assister ft ce service.
Programme de la cérémonie : messe fu
nèbre de. Samuel Rousseau, à voix inégales,
avec accompagnement d'orgue et de quin-
tetti à cordes.
A l'offertoire : Andante pour violon et
violoncelle.
Après l'absoute : Final de l'Oratorio n” 3,
de Saint-Saëns.
Changement de local. — Nous apprenons
que la loge maçonnique la Libre-Pensée va
quitter le local qu’elle occupe sur le boulevard
Gambetta, pour aller s’installer dans l’immeu- ;
ble Arnaud, rue Cbarras.
Cette congrégation maçonnique non autori- j
sée et malfaisante va donc se trouver en face
de l’ancienne Miséricorde dont furent expul- I
sées dernièrement les admirables Sœurs de j
Saint-Vincent de Paul.
Nous ignorons quel est le correspondant
vicois de la Dépêche, mais.â lire sa produc
tion du jour on devine qu'il appartient plu
tôt à la grande famille des pauvres d’esprit
dont parle l’Ecriture.
Cet honorable citoyen n’arrive pas à com
prendre que le tribunal d’Aueh se soit per
mis do relaxer les excellents instituteurs li
bres, anciens Frères de Ploermei, aujour
d'hui sécularisés.
Si la justice et les honnêtes gens y trou
vent leur compté, les sectaires et les ma
çons, ce qui pour la Dépêche constitue la
démocratie vicoise, attendaient tout autre
chose qu'un acquittement pur et simple.
Qué pense done le défroqué de n’avoir
pas déjà arraché à la protection des faux
républicains de Vie les Sœurs qui appar
tiennent à des ordres voués à l'exécution ?
« Il est prouvé cependant, écrit-il, que
l'une d’elles surtout porte un préjudice
considérable aux ouviiers de l’endroit en
faisant à ces dernières, la plupart mères de
famille et dignes du plus grand intérêt,
une concurrence à la fois déloyale et achar
née. »
Le dëpêchard voudrait il nous dire en
quoi les bonnes Sœurs et les jeunes filles à
qui elles enseignent un gagne pain sont
moins dignes d’intérêt que les autres ou- j
v ri ères?
En quoi donc leur concurrence est-elle -
déloyale, puisque c’est le mot employé â
Vie, quand on parle des Sœurs Bleues ? ;
Et cette terrible concurrence serait elle
donc plus loyale, tout à fait loyale si, au
lieu déporter le modeste vêtement de bure,
ces daines étaient habillées comme tout le j
: monde ?
11 faudrait cependant s’entendre,
i D’après la solidarité humaine de Jaurès ;
i et autres fumistes, d'après la philanthropie
! républicaine tout être a un droit égal à
I l’existence.
Or, vous ne voulez ni religieux, ni reli
gieuses i r ous ne”les voulez pas davantage,
quand elles ont renoncé à leurs vœux et
quitté les habits religieux,
l Vous voulez donc les condamner à mou-
j rir de faim ?
i R serait beaucoup plus crâne, avouez-le,
| de reconnaître que vous êtes de simples es
claves aetionnnés comme des marionnettes
I par les maîtres du Grand-Orient, car, li-
! vrés â vous-mêmes, vous seriez individuel-
S lement incapables de dire et de faire tant
de méchancetés.
Mais, â Vie comme en bien d'autres vil
les, la passion étouffe tout esprit d'équité
S'il en était autrement, les plus enragés
parmi les détracteurs actuels de ces admi
râbles créatures ne devraient évoquer leur
souvenir qu’avec un sentiment de repec-
tueuse reconnaissance. T. S.
Corssei! ds préfecture
Au sommaire de l’audience de ce jour figu
raient les procès intentés à la commune d’Auch
d’un côté par M. Bergès. entrepreneur des tra-
entrepreneur des travaux
du Pont-National.
de l’école de filles
Si les habitants do ce quartier perdent au i vaux du bassin, et do l’autre par M. Pader
change, en revanche, le choix de cet immeuble : ‘ J - ’
retiré, dans une rue peu passagère, sera très
avantageux aux F.\ désireux de cacher leur
affiliation à une secte qui fait, en ce moment,
en France, une bien sale besogne ; besogne de
haine, de délation et de persécution. Comme
précédemment, au boulevard Gambetta, Us.
n’auront plus besoin de raser les murs pour
entrer chez eux.
Une équipe nombreuse de mpçons, plâtriers
et menuisiers, est occupée depuis longtemps
déjà, aux frais de la loge, à aménager le nou
veau couvent des F. - .
Car U y a déjà longtemps, environ un mois,
que la loge maçonnique a loué ce local. Cette
location a été consentie à peu près à la même
époque, pour ne pas dire simultanément, où
M. le pasteur protestant allait s’installer dans
le même immeuble ; à tel point que des esprits
malveillants, U enexiste tant de par le monde,
voyaient là une coïncidence curieuse.
C’est, sans doute, qu’ils rapprochaient ce fait
de la présence de nombreux frères maçons à
1 inauguration du nouveau temple protestant.
Iis allaient même jusqu'à dire, ces esprits ré
calcitrants, que le pasteur semblait devenir
ainsi le concierge de la loge maçon nique.
En présence d’inventions aussi peu vraisem
blables, allez donc arrêter les mauvaises lan
gues, que ce soit au Petit,Méridional, ou h l'Ex
press du Midi qu’elles trouvent un écho !
pn
Néanmoins, chez nous, les choses sont plus
délicatement présentées ; c’est une excuse,quoi
que nous les disions quand même. j, L.
Enfant pèrdu. — La dame Louise Mons
demeurant rue Michelet, 31, a déclaré au poste’
de police que son fils Louis, âgé do 9 ans, a
quitté son domicile depuis dimanche à 1 heure
de l’après-midi, et qu’il n’a plus reparu.
Cet enfant est vêtu d’une blouse noire, d’un
pantalon à carreaux et est coiffé d’un béret.
A l’Hospice. — Dimanche soir, à 10 heures,
le nommé Charles Chevalier, âgé de 43 ans,
sans domicile fixe, trouvé malade sur la voie
publique, a été conduit à l'hospice, où il a été
admis d'urgence.
CâSTELNAUDARY.— Mqs compatrio
tes. — Notre compatriote M. Julien Teulier
vient d'être déclaré admissible aux épreu
ves orales de l’agrégation d’italien qu’il
subira samedi i\ la Sorbonne.
Félicitations.
Arrestation. — Les agents de police ont
procédé, dimanche soir, à six heures,à la gare,
à l'arrestation do la nommée Sophie Bor. oui
avait voyagé sans billet de Castres à Castel
nandary.
Cette pauvre femme qui parait, ne pas jouir
de toutes ses facultés a déclaré être originaire
de Serviès, près Castres.
La famille a été prévenue.
Vôloce-Club-Costeînaudorien. — On nous
adresse la communication suivante :
d Los Journaux locaux et régionaux ont pu
blié récemment diverses actes qui ont engagé
un grand nombre de membres de l'ancienne
Soctété vélocipédlquc à reconstituer cette So
ciété.
» Un comité provisoire composé d'anciens et
dévoués membres du V. C. C. Invite tous les
anciens sociétaires et los Jeunes gons qui dési
rent en faire partie ft vouloir assister â la réu
nion qui aura lieu, mefcfedl 28 courant, â
Ces deux affaires n'ont pas été plaidêes; elles
sont en voie d’arrangement.
AUCH. — Postes et télégraphes. —
; Mlle Espiau est nommée gérante du bu-
| reau auxiliaire, nouvellement créé, rue de
! Metz.
! Nouvelles militaires. — Jusqu’à nouvel
i avis, îles exercices militaires avec cartouches
j sans balle pourront avoir lieu sur le territoire
| de la commune d’Auch, les mardi, mercredi,
i jeudi et vendredi de chaque semaine, de 6 h.
• a 9 heures du matin.
j — Le cavalier Ducos, dm 9e chasseurs, né à
! Bordeaux, a été dirigé sur Toulouse pour
I être traduit devant le conseil de guerre du 17o
corps. .
— La délégation du 88e régiment d’infanterie
i qui prendra part au concours de Mâcon, se
I compose do MM. Fauzède et Massot, sergents ;
Guilhem, adjudant. <
Courses ci’Aucb. — Notis rappelons aux
propriétaires do chevaux de courses du Gers
que sûr la demande du conseil municipal
d’Auch, la Société des courses a créé pour le
mois ne septembre une course au galop, réser
vée aux chevaux de trois et quatre ans, nés et
élevés dans le département du Gers. Ce prix
sera couru le 15 septembre, en voici les condi
tions :
Prix du Conseil municipal (prix départe
mental) : 800 francs, offerts par le conseil mu
nicipal d’Auch, dont 500 francs au premier,
100 francs au second, 100 francs au troisième et
100 francs au propriétaire do la mère au mo
ment de la naissance du gagnant., pour che
vaux entiers, hongres et juments de demi-sang,
de pur-sang arabe et anglo-arabe de 3 et 4 ans,
comptant au moins 25 OjO de sang arabe nés et
élevés dans le département du Gers. Entrée,
15 francs, la moitié des entrées au second,
poids : pur sang ayant 25 0|0 de sang arabe,
3 ans, 56 kilos ; 4 ans, 61 kilos ; demi-sang
ayant 25 0(0 d’arabe, 3 ans, 50 kilos ; 4 ans, 58
kilos ; pur sang ayant 50 0[0 d'arabe, 3 ans, 50
kilos ; 4 ans, 5M kilos ; demi-sang arabe ayant
50 0j0 d’arabe, 8 ans, 47 kilos ; 4 ans, 5i kilos ;
arabes purs, 3 aus, 40 kilos ; 4 ans. 48 kilos.
Les arabes purs no seront passibles d’aucune
surcharge. Les ohevaux n'ayant que 25 0(0 de
sang arabe porteront 2 kilos de plus par prix
gagné d’une valeur de 2,000 francs. Seront ex
clus les chevaux ayant gagné une somme do
5,000 francs. Distance, 1,800 mètres environ.
L’entraînement do ces chovaux pourra être
fait en dehors du département,
OHHOJfiOIE DE TODLODSE
Service funèbre à la Mémoire]
de Léon Xlil
Le grand portail de la Métropole dis- !
paraissait, hier matin, sous une im
mense tenture noire que drapait et
soulevait une forte cordelière argentée.
Au-dessus de la porte se détachaient
les armes de Léon XIII surmontées de
la tiare et barrées de crêpe.
Le glas résonnait au sommet de la
tour et l’Augustine lançait dans les
airs ses notes les plus graves.
Le service solennel pour le repos de
l’âme de l’illustre Pape défunt allait j
être célébré.
La Métropole était sombre, ses rosa
ces et ses vitraux étaient voilés ; au
tour des murailles régnaient dos ten
tures noires piquées do flammes d’ar
gent et relevées de place en place par
des draperies aux couleurs pontificales.
Les slalles et les piliers du chœur
étaient également tendus; les piliers
étaient dominés par des cartouches
portant les premiers mots des plus cé
lébrés encycliques écrites par l'au
guste disparu ; des oriflammes vio
lettes et noires descendaient des voû
tes.
Les tentures en velours rouge cra
moisi — lo rouge est ia couleur de deuil
pour le Pape— ornent le sanctuaire.Le
trône archiépiscopal est dressé ; derrière
l’autel, la grande croix blanche que do
minent les armoiries papales; au-des
sus, un baldaquin avec des plumes
blanches aux angles, surmonté de la
tiare.
Sur le devant du sanctuaire, le cata
falque ; au-dessus, la représentation de
la bière sur laquelle sont déposées la
robe rouge, l’aube, l’étola rouge et la
mitre blanche ; sur les gradins, des lu
mières et encore des lumières ; aux
angles, quatre immenses candélabres
Ces lumières qui scintillent autour du
catafalque et à l’autel, luttant avec la
demi-nuit do l'enceinte, donnent à
l’ensemble un aspect qui saisit par sa
majesté et son caractère religieux.
Le chœur se remplit ; les chanoines
sont à leurs stalles ; un très nombreux
clergé prend place ; les religieux sont
là. ils sont clairsemés déjà : il y en a
tant d’exilés ! Leur exil fut une des
angoisses do Léon - -XHI. Nous remar
quons le comte Rossi SeoUi, de Pé
rouse, ami personnel de LéonXlIf, les
anciens zouaves pontificaux, les titulai
res d’ordres pontificaux, le président du
conseil d’administration et la rédaction
de l 'Express du Midi, etc.
Les places rérervées aux autorités
sont occupées par un capitaine d’état
major, représentant le corps d'armée ,
M. ie président du tribunai de com
merce, des membres de ce tribunal et
de la chambre de commerce, M. le
consul d’Espagne en uniforme; un au
tre membre du corps consulaire.
Vides les fauteuils des autorités
administratives qui ont. paraît-li.
reçu l’avis officieux d’avoir â s’abste
nir ; elles se sont rangées à cette in
jonction.
Vides les fauteuils de la magistra
ture civile ; — un signe a suffi, la do
cilité à l’égard du pouvoir est la vertu
‘de nos juges.
Nous ne pouvons nous empêcher dç?l
constater combien maladroites — ou
plutôt coupables — sont la conduite et
l’attitude Uo notre gouvernement au
moment du Conclave !
Pas un fonctionnaire civil à ia céré
monie, où les plus simples convenan
ces, appelaient les représentants de la
République Dans tous les cas l’abs
tention de l'élément officiel nous pré
sage ce qui se produira aujourdTmi
même à Paris. Le gouvernement n’as
sistera pas à l’office de Notre-Dame,
t a République maçonnique trahit une
fois de plus la France en détournant i
do nous les sympathies (lu Vatican.
Cependant, dans notre métropole de
■ ; alnt Etienne, M. l'archiprêtre intre
luit le collège des curés do Toulouse
la 9 août fcochain promet d’être ae* plus inté
ressantes.
Le nombre et la qualité dos eourauri dajt
inscrits permettent a* supposer qo* (es prix
seront bien disputés.
Il est rappelé qu’il est exigé pour l’engage
ment des coureurs, tant professionnels qu’ama
teurs, un droit d’entrée do 1 francs, îun rem
boursable et le numéro de la licence. Se ralre
inscrire ou envoyer son engagement au sliga
de la Société, café Faget, allées Lafayelte ou
chez M. Camarade, secrétaire do la 'moinua-
slon sportive, i, place Arago.
Société d’ÂgricuHurô
DU DÉPARTEMENT DR LA HAUTE-Ci ARON N5
Séance du 11 juillet 1903
Présidence do M. de Raymond-C.ahusac, pré
sident ; M. Hippoivte Laujœns, secrétaire
générai.
M. Saignés rend compte do la deuxième édi
tion du livre de M. Paul Sabatier, Levons élé
mentaires de chimie agricole, et lait ressortit
la grande importance de cet ouvrage, dont les
enseignements seront certainement précieux
pour tous ceux qui s’occupent d’agriculture.
I. ordre du jour appelle la lecture d’un tra
vail de M. Salguès ayant pour litre : Quelque»
essais et observations concernant l’entretien
des prairies naturelles et, des lu dernières.
L’autour expose tout d’abord qu’il est Inexact
de croire qu’une prairie naturelle u’alt besoin
d’aucun soin pour être entretenue dans de
bonnes conditions; il indique etr-mito le*
moyens qu’il a employés pour régénérer da
vieilles prairies qui étaient depuis longtemps
abandonnées et dont les rendements ôtaient
devenus à peu près nuis. Il termine sa com
munication par t’exposé des résultats produit»
sur les luzernières par l'épandage do la chaux
et l’emploi du grappin.
M. de Lapeyrousc présente (les observation»
au sujet de l’état actuel du vignoble, oui subit
les attaques de la cochylis, de ia pyrâie et da
black-rot ; d’autre part, la question du su
crage est de nature à augmenter les appréhen
sions des propriétaires.
MM. Hubert, Laudes, DesjarcUns, de Rivière»
et Câblât prennent part à la discussion qut
suit la communication de M. de Lapcyrouse.
Fête des Ouvriers Coiffeurs
L’Association Amicale des ouvriers coiffeur»
de Toulouse organise, à l’occasion de ia fête an
nuelle de la corporation, une grande tombola.
La commission des fêtes a voulu rehausser
l’éclat de celte solennité par un programme
des plus nouveaux et des plus attrayants : ba
tailles de parfums, de lleurs, kermesse, grand
bal, etc. Rien ne sera épagnè, en cette circons
tance, pour faire une fête grandiose.
Quantité de lots magnifiques, dons généreux
dos principales maisons de parfumerie ainsi
que ceux olferts par MM, les coiffeurs de la
ville assurent à notre tombola un succès san»
précédent. Le prix du billet est fixé a 15 cen
times, en vente chez tous les coiffeurs.
L’Incendie de la Maison Pucaini
Dans notre numéro du 20 juillet, nous avons
relaté l’incendie de la maison Puccini, fabri
cant de statues, route de Lospinet.
Nous pouvons annoncer que de promptes ma
sures ont été prises pour la continuation do la
fabrication.
Les ouvriers ne chômeront pas et la maison
Puccini continuera à servir sa nombreuse
clientèle.
A l’Abattoir
Nombre d’animaux abattus ft i’abatîolr d»
Toulouse, du 23 au 25 juillet :
Bœufs, 34; vaches, 125; veaux, 226; moutons,
83; brebis, 82; agneaux, 505 : chèvres, 6; che
vreaux, 13 ; porcs, 108; chevaux, 18; mulots, fi;
ânes, 0.
i en étoie ; ils prennent place dans le j
| sanctuaire.
Mgr l’archevêque traverse la nef que !
remplit ia fouis ; les orgues versent j
i dans i’enceinte de plaintives harmo
nies.
Sa Grandeur monte à son trône, re- |
| vêt les ornements épiscopaux ; ses trois
grands vicaires l’assistent
La messe solennelle commence ; elle !
| est chantée par la maîtrise.
Uuic ergo Parce, Deus, accordez-
lui le pardon, fait chanter l’Eglise. A
qui? A celui-là même dont nous recon- ]
naissions le magistère souverain. Su-1
hlimo leçon d’égalité !
Après l’Evangile, le chœur, la Ma!
irise et les grandes orgues ont exécuté 1
avec un ensemble saisissant des frag
ments clu Resurrectio et Vita, de Gou-
ftôû.
au milieu de cette ornementation,
avec ces chants, ce trône, ce clergé,
| cette foule, le grand chœur de Saint-
Etienne semblait vraiment une cùa- !
pelle pontificale.
Le Saint-Sacrifice se poursuit et s’a-
| chève avec la même pompe.
Sa Grandeur revêt la . chape et se I
place en face du catafalque ; aux an
gles, en étole et en chape, s'asseoient |
MM. Kouzaud, Touzet, Dubois, vicai
res généraux, et M. Delpech, archtpré-
I tre.
Le chœur chante les antiennes pres
crites par le rituel et les cinq absoutes ]
I sont données par MM. les grands vi
caires et M. l’archiprêtre, la dernière j
| par Mgr l’archevêque.
Sa Grandeur remonte â son trône,
| fait les prières d’usage, quitte les orne
ments pontificaux et se retire en tra
versant la foule qui se presse sur son
passage.
Joachim Pecci n’est plus, mais le |
Pape ne meurt pas, et à celui qut va
gravir sou trône, avec toute notre 1 foi
de catholique, nous disons :
Tu es Petrus. II. de U.
L’Accident meriei du Vélodrome
Les obsèques du malheureux chauffeur An
dré Châlons, mort dimanche soir, à ia suite
de l’accident de motocyclette, auront lieu ce
matin, mardi, à dix heures, sur la paroisse
Saint-Nicolas à Saint-Cyprien. Le convoi par
tira de la maison mortuaire, 63, allée de Ga
rou nc>
Société Anonyme dss Verreries
de Oarmaux
MM. 1rs obligataires de la Société sont In
formés que les 50 obiigaGan» do 500 francs da
la vingtième série, sorties au tirage au sort,
auquel il a été procédé ai. conformité de l’as
semblée générale euraordinaire des actionnai
res du 31 mai 1902, seront remboursables aa
pair le 15 décembre 1903, à la Société Générale.
Le coupon â échoir à cette époque sera paya
ble en sus.
L’a dm inisirateu r délégué,
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Orphelinat de la Grande-Allée
Le silence s’est fait peu à peu dans cette
maison qui était si vivante ; les orphelins sont
partis un à un, placés par la charité inépuisa
ble du Frôro Saltel, qui s’est dévoué à eux
Jusques au bout.
Les excellents Clercs de Saint-Viateur vont
quitter l’orphelinat dont chaque pierre dit le
dévouement.
La maison se rouvrira cependant grâce au
zèle do M. l’abbé Julien, qui ne veut pas la
laisser tomber, lui qui la fonda jadis.
Dès le mois d’août, U recevra quelques or
phelins; il ne désire que do pouvoir en grossir
le nombre, il compte sur les secours et sur les
sympathies et il fait un appel pressant à la
générosité chrétienne.
Mgr l’archevêque a approuvé pleinement le
projet de M. l'abbé Julien : a Cette maison, a
écrit Monseigneur à M. l'abbé Julien, conti
nuée par vos soins, dans des conditions modes
tes et durables, pourra se développer plus
tard... Je no puis qu’encourager votre dessein
et le bénir, en demandant à Dieu do vous don
ner les forces necessaires pour lo uioner à
bonne fin. »
LA COULEUR DES RÊVES
« A vous les songer, roses, ô jeunesse ! n
dit une ballade danoise ; « laissez à l'âge
mûr ses songes noirs qui continuent, la
nuit, les préoccupations et les ennuis du
jour. » Les poètes sont-ils seul.* à donner
aux rêves des couleurs tristes ou brillan
tes ? Non, certes, la nature a pris ce soin et
nous devons dire que sa palette n’est pas
toujours chargée de couleurs bien riantes.
C'est ainsi que bien des maladies ont été
quelquefois précédées de rêves rouges d’in
cendie et de combats meurtriers. La sc.ienoa
tire de la nature des songes quelques ob
servations judicieuses. Il est maintenant
prouvé que les troubles digestifs amènent
les rêves tristes et oppressifs qui, sous le
cauchemars, hantent ic3 nuits de tant de
malheureux. Nous en trouverons un exem
ple dans une lettre que nous vou3 conseil
lons de lire avec attention.
« 11 y a quelques années, écrivait ua«
dame ft la date du 2 mars 1903 : j'ai eu urr«
maladie nerveuse, de grands maux d'esto
mac et de très mauvaises digestions..T'avaU
une très forte constipation, des douleur»
dans les intestins et des maux de tête. Mea
nuits étaient troublées par des insomnies
et des cauchemars continuels, j’étais deve
nue anémique et j’aval3 très mauvais»
mine, Aue.un remède ne m’ayant réussi,
j'eus recours ft la Tisane américaine des
Sliaker3. remède introduit et propagé ca
France par M, Oscar Fanyau, pharmacien*
Lille (Nord), J avais lu dans un petit livre
qu’une dame atteinte de malaises sembla
bles aux miens s’èn était vue rapidement
délivrée par cette préparation. Je ne puis
que confirmer tout le bien qu'on a déjà dit
de ce précieux médicament, oar II nTa
complètement guérie. Ses premières doses
m’avaient déjà procuré un grand soulage
ment. Ma maladie avait, dure plus do huit
mois, maintenant ma santé est excellente.»
(Signé) ; Femmê Lafont, 36, allée d'Etigny,
Bagnères-de-Lucbon (Haute-Garonne).') Vu
pour la légalisation de signature, le maire.
Bonnemaison.
Le nom du propagateur de cet admirable
remède est devenu synonyme d’huinanltS
et de bienfaisance. C’est â ces titres réuni#
qie notre correspondante rend hommage ;
nous y joignons bien sincèrement lo nôtre.
Cour d’assises
Voici le rôle (le la prochaine session d’assises
auI s’ouvrira, comme nous l’avons déjà dit-, lo
3 août prochain, sous la présidence de M. Mes-
tre-Mel, conseiller ft la cour.
Lundi 3 août. — Attentats à la pudeur; af
faire Antoine-Alphonse Mialle; ministère pu
blie, M. Rovordiu ; défenseur, M* Auriot.
Mardi 4 août. — Attentat à la pudeur, affaire
Pierre Devaux ; ministère public. M. Bonzom •
défenseur, M* de Parade. ’
Mercredi 5 août. - Infanticide, affaire Ma
ki 3 Reverdm * ne Piaille ; ministère public,
Contumace.— Fabrication et usage de billets
alTalrft Marte-Jeanne-
Isabelle Yord ; ministore public, M. Revcrdin.
Course Toulouse-Agen
La course do Toulouse ft Agen et retour or-
«misée por l’Auto-Yelo-Club Toulousain pour
fjto VL 2 fr.
f’ pour 25 ou 3'ifJlV
I mm-unm
l TÜÜLOUSB
I env. franco grati*
ÊLÎXIR oe GOUDRON
MAO?lil3”LAHEM3
£xcr. 7 D‘ d’Atcalt et mise/bits aveo
*AU. Vf M. LA.T, U1&BE, TIBANB, ETC*
Saveur fttba ai’oruatique
AAFftM CM « *S J» NTB RH *TÉ„
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