Titre : Pionniers : revue aéronautique trimestrielle des Vieilles tiges
Auteur : Vieilles tiges d'hier et de demain (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Vieilles Tiges (Paris)
Date d'édition : 1973-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34372508h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 avril 1973 15 avril 1973
Description : 1973/04/15 (N36,A10). 1973/04/15 (N36,A10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5326748c
Source : Musée Air France, 2020-46031
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/09/2020
Il semble que tous ces titres d'un
pionnier de l'aviation qui, je le répète,
fut formé — se forma, plus exacte
ment — chez nous, devraient lui valoir
l'adieu de la fraternité de la part des
Vieilles Tiges de France. Toute sa vie,
Budig ne cessa de penser à la France
comme terre d'accueil idéale pour ses
conceptions. Il avait d'ailleurs épousé
une Française. Un jour ou l'autre,
avec plus de moyens matériels que
n'en eut jamais Budig, une équipe
trouvera sans doute, j'en ai la convic
tion, une solution au difficile problème
que l'inventeur allemand, Vieille Tige
de 1913, eut le courage d'attaquer
seul et fut sur le point de résoudre :
celui de l'avion à ailes battantes à
moteur de très faible puissance.
Friedrich Budig, né le 30 décembre
I 882, est décédé le 1 er janvier 1 972,
à l'âge de 89 ans par conséquent.
II conserva la plénitude de ses facul
tés jusqu'à un an, à peu près, avant
sa mort. La photographie de son
visage à 87 ans montre la sérénité
du penseur.
Veuillez agréer, Monsieur le Prési
dent, l'expression de mes meilleurs
sentiments.
Pierre LEGLISE
Les débuts véritables de l'Aviation Française
Prix Guynemer 1 970 (extraits)
Grâce aux bons offices des Editions Fayard, que nous remercions tout
particulièrement, nos lecteurs trouveront ci-dessous quelques extraits du livre
« Les Débuts véritables de l'Aviation Française », par Andrée et Robert Ferber,
fille et fil s (décédé) de l'illustre précurseur.
Dans les pages choisies de cet ouvrage qui, rappelons-le, a été couronné
par l'attribution du Prix Guynemer 1970, comme /'annonçait le n° 27 de
« Pionniers » du 15 janvier 1971, le capitaine Ferber évoque en particulier ses
relations avec les frères Voisin et avec le célèbre Santos-Dumont dont le
centenaire de la naissance sera officiellement commémoré en France et au
Brésil dans quelques semaines.
La Rédaction
Dans le petit cercle aéronautique qui allait s'élargissant, ces nouvelles
et cette polémique (1), même parmi la majorité qui doutait, éveillaient un
intérêt, un désir de compétition, qui s'avéraient fructueux. Issy-les- Moulineaux,
lancé par Archdeacon, devenait un foyer de travail ; Gabriel Voisin était près
de Blériot qui fabriquait alors des phares d'auto ; Surcouf avait ses établisse
ments à côté ; Levavasseur, pris par la Société Antoinette, plaçait son moteur
léger sur des bateaux de course. Ferber expérimentait à Chalais, hélas ! dans
le secret, mais arrivait dès qu'il le pouvait et s'activait avec Voisin.
Voisin : le plus proche de lui par son intelligence rapide qui saisissait n'im
porte quoi, par son esprit inventif qui trouvait, devinait, appliquait, et sa gaieté,
son audace... Dans les innombrables notes de Ferber, nous en trouvons sans
cesse qui le concernent :
« Il faut louer maintenant l'énergie et le courage des frères Voisin (je
raconterai un jour leur odyssée et ce sera une belle leçon pour les jeunes).
Il faut savoir que Gabriel, venu en 1904 de Lyon pour être aviateur, n'a pas
cessé un jour de travailler, obligé d'obéir à des maîtres différents et ne pouvant
faute d'argent acheter le moteur qu'il fallait. Le premier dans le monde, il a
gagné sa vie comme homme de l'air... Très intelligemment il s'était rendu
compte comment le bruit que nous avions fait autour de la possibilité de
l'aviation avait réveillé les inventeurs et il a eu deux idées de génie : la
première, de s'établir fabricant de machines volantes et de construire toutes
(1)11 s’agissait de la délicate négociation sur les conditions d'achat par le gouvernement
français du biplan des frères Wright.
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pionnier de l'aviation qui, je le répète,
fut formé — se forma, plus exacte
ment — chez nous, devraient lui valoir
l'adieu de la fraternité de la part des
Vieilles Tiges de France. Toute sa vie,
Budig ne cessa de penser à la France
comme terre d'accueil idéale pour ses
conceptions. Il avait d'ailleurs épousé
une Française. Un jour ou l'autre,
avec plus de moyens matériels que
n'en eut jamais Budig, une équipe
trouvera sans doute, j'en ai la convic
tion, une solution au difficile problème
que l'inventeur allemand, Vieille Tige
de 1913, eut le courage d'attaquer
seul et fut sur le point de résoudre :
celui de l'avion à ailes battantes à
moteur de très faible puissance.
Friedrich Budig, né le 30 décembre
I 882, est décédé le 1 er janvier 1 972,
à l'âge de 89 ans par conséquent.
II conserva la plénitude de ses facul
tés jusqu'à un an, à peu près, avant
sa mort. La photographie de son
visage à 87 ans montre la sérénité
du penseur.
Veuillez agréer, Monsieur le Prési
dent, l'expression de mes meilleurs
sentiments.
Pierre LEGLISE
Les débuts véritables de l'Aviation Française
Prix Guynemer 1 970 (extraits)
Grâce aux bons offices des Editions Fayard, que nous remercions tout
particulièrement, nos lecteurs trouveront ci-dessous quelques extraits du livre
« Les Débuts véritables de l'Aviation Française », par Andrée et Robert Ferber,
fille et fil s (décédé) de l'illustre précurseur.
Dans les pages choisies de cet ouvrage qui, rappelons-le, a été couronné
par l'attribution du Prix Guynemer 1970, comme /'annonçait le n° 27 de
« Pionniers » du 15 janvier 1971, le capitaine Ferber évoque en particulier ses
relations avec les frères Voisin et avec le célèbre Santos-Dumont dont le
centenaire de la naissance sera officiellement commémoré en France et au
Brésil dans quelques semaines.
La Rédaction
Dans le petit cercle aéronautique qui allait s'élargissant, ces nouvelles
et cette polémique (1), même parmi la majorité qui doutait, éveillaient un
intérêt, un désir de compétition, qui s'avéraient fructueux. Issy-les- Moulineaux,
lancé par Archdeacon, devenait un foyer de travail ; Gabriel Voisin était près
de Blériot qui fabriquait alors des phares d'auto ; Surcouf avait ses établisse
ments à côté ; Levavasseur, pris par la Société Antoinette, plaçait son moteur
léger sur des bateaux de course. Ferber expérimentait à Chalais, hélas ! dans
le secret, mais arrivait dès qu'il le pouvait et s'activait avec Voisin.
Voisin : le plus proche de lui par son intelligence rapide qui saisissait n'im
porte quoi, par son esprit inventif qui trouvait, devinait, appliquait, et sa gaieté,
son audace... Dans les innombrables notes de Ferber, nous en trouvons sans
cesse qui le concernent :
« Il faut louer maintenant l'énergie et le courage des frères Voisin (je
raconterai un jour leur odyssée et ce sera une belle leçon pour les jeunes).
Il faut savoir que Gabriel, venu en 1904 de Lyon pour être aviateur, n'a pas
cessé un jour de travailler, obligé d'obéir à des maîtres différents et ne pouvant
faute d'argent acheter le moteur qu'il fallait. Le premier dans le monde, il a
gagné sa vie comme homme de l'air... Très intelligemment il s'était rendu
compte comment le bruit que nous avions fait autour de la possibilité de
l'aviation avait réveillé les inventeurs et il a eu deux idées de génie : la
première, de s'établir fabricant de machines volantes et de construire toutes
(1)11 s’agissait de la délicate négociation sur les conditions d'achat par le gouvernement
français du biplan des frères Wright.
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