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LA CITÉ
' Le numéko 21 (i)
8 janvier 1609. — Parcelle échue au'sieur Jean-André Lumagne,
demeurant rue de la Verrerie (ci-dessus, p. 280). Elle comprenait le
n° 21 actuel moins les trois arcades de droite (donc cinq au lieu de
huit), le n® 2 de la rue des Francs-Bourgeois et tout le terrain au
Nord et à l’Ouest, jusqu’aux rues du Foin et Neuve-Saint-Louis (de
Turenne).
1637-1640. — Président Aubery. Il s’agit de Robert Aubery, ou
Aubry, sieur de Brévannes, président aux Comptes, dont Tallemant
a longuement parlé (2). Il était arrière-petit-fils d’Isaac Aubry, mar
chand-chandelier, rue aux Ours, petit-fds de Jean Aubry, marchand-
grossier-mercier, rue Saint-Merri, échevin en i559, juge consul en
i563, lors de la création de ces magistrats, lils de Claude Aubry,
aussi marchand-mercier, rue Neuve-Saint-Merri, premier consul en
1670, conseiller-secrétaire du roi en i5?8, intéressé à la ferme du
sel et mort avant 1687 (3). De son mariage avec Catherine Vivien,
fille de Jean Vivien, orfèvre, ce Claude Aubry avait eu six enfants :
Claude, maitre des comptes, conseiller de Ville en 1699, époux de
Geneviève Dreux et mort en 1629; Jean, seigneur de Trilport, maître
des requêtes de l’IIôtel, marié à Catherine de Bellièvre, puis à
Françoise Le Breton de Villandry; Robert ; Gilles, seigneur d’An-
dilly, auditeur, puis maître des comptes, époux de Marie Pinon, qui
lui donna trois enfants ; Marie, mariée à Robert de Hanyvel ; enfin
Madeleine, épouse de Baptiste de Bermont.
Le troisième fils, Robert Aubry, fut reçu conseiller au Parlement
le 2i juin 1602 et conseiller de Ville le 8 août 1606 (4) ; en 1612, il est
maître des requêtes de l’Hôtel et, en 1620, président aux Comptes.
Marié d’abord à Anne Gruel, ou Le Gruel, veuve d’un sieur d’IIert-
fort. qui lui donna quatre enfants, il épousa ensuite Claude de Pré-
teval, qui lui en donna cinq autres, mais lui fit une vie d’enfer (5).
Il y eut même séparation en janvier i643, puis raccommodement un
mois après. Par arrêt du Parlement du i5 juin 1640, cette Claude de
Préteval fut mise en possession de la terre de Vatan, dans l'Indre,
léguée par son parent, le baron de Maricourt ; par lettres patentes
d’août i65o, cette terre fut érigée en marquisat au profit du prési-
1. Lambeau, Commission du Vieux-Paris, 16 décembre 1922.
2. Tallemant, V, 248; VI, 82 et suiv.
3. Bibl. Nat. P. O. 122 et 123.
4. Arch. Nat., Xi» 1784, loi. 376 v° ; K. g85, n° 71 ; Délibérations du Bureau de la
Ville, XIV, 109.
5. Tallemant, II,520, 530, 53g ; V, 77; VI, 82,192.
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