Titre : Marine : organe de liaison de l'Association centrale des officiers de réserve de l'Armée de mer / dir. publ. G. Debeury
Auteur : Association des officiers de réserve de la Marine nationale (France). Auteur du texte
Éditeur : Association centrale des officiers de réserve de l'Armée de mer (Paris)
Date d'édition : 1982-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429076f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1982 01 octobre 1982
Description : 1982/10/01 (N117)-1982/10/31. 1982/10/01 (N117)-1982/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k53260961
Source : ACORAM, 2020-25473
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/06/2020
Cet ouvrage de M. de MAR SANG Y et
Madame DUCOURTIAL-REY explique en
son entier la résonnance universelle de la
création consulaire qui a largement
contribué à la pérennité du souvenir de
Napoléon 1 er comme du prestige de notre
pays à travers le monde.
J.L.
MES RACINES SONT DANS
LA MER
Yves Dominique MESNARD (O.P.)
Éditions France-Empire
Le père MESNARD, fondateur du
mouvement « Jeunesse et Marine », a
consacré sa vie à l'éducation des jeunes en
milieu marin. C'est sa vie, son aventure
qu'il nous raconte dans « Mes racines sont
dans la mer ».
Né au contact de la mer bretonne, il se
sent appelé à la vie religieuse dès son plus
jeune âge, tout en conservant un regard
vers la mer. A 17 ans, il entre chez les
Dominicains et son premier apostolat se fera
bien loin des marins puisque ses supérieurs
le chargent du mouvement catholique des
employés des grands magasins parisiens.
1936 et ses mouvements sociaux lui font
prendre conscience des problèmes de la
jeunesse ouvrière chrétienne, puis de la
jeunesse maritime chrétienne (JMC) que
vient de fonder le Père LEBRET.
Dispensé de service militaire pour
asthme, on le retrouve pourtant aumônier
de la Marine en Afrique du Nord où ses
contacts avec la Marine nationale lui seront
d'une grande aide pour l'exécution de ses
projets futurs.
De retour en France, il est aumônier
national des scouts-marins et c est là qu il
commence à mettre en pratique la grande
idée de sa vie : la formation incomparable
que peuvent acquérir les jeunes dans leur
contact avec la mer : la mer est un élément
primordial de formation parce que, à son
contact, face à ses réactions, à ses beautés,
aux joies profondes qu'elle procure, on
acquiert honnêteté, grandeur d âme,
fidélité.
« Jeunesse et Marine », association non
confessionnelle de formation maritime des
jeunes, est créée en 1959. Les stages
débutent sur le Jean Bart dans un poste
d'équipage mis à la disposition du
mouvement ; puis c'est la Duchesse Anne,
vieux trois-mâts transformé en ponton, qui
les accueille, pendant six ans. Enfin en 1963
naît le véritable centre de « Jeunesse et
Marine », la Gracieuse, sur l'étang
d'Hourtin où, depuis vingt ans bientôt, près
de 20000 jeunes gens et jeunes filles se sont
succédés.
Mais c'est encore trop peu, le fondateur
veut toujours plus ; du plan d'eau calme du
lac, il se lance dans la croisière en créant à
Groix une base qui est devenue aujourd hui
un des plus beaux centres nautiques de
France.
Comme tous les mouvements, « Jeunesse
et Marine » est secoué par les remous
de 1968, mais le pilote tient solidement le
cap et malgré certains adeptes de la « non
directivité » soutient avec son solide bon
sens que la « non-directivité » s'oppose,
jusqu'à la contradiction, à la formation
maritime et par conséquent à la formation
tout court des jeunes. Le monde de la mer
est un monde de vérité et les gens de mer
ont la parole nette, courte, directe... Cette
vérité de la vie, qui se traduit par un
jugement robuste et plein de santé, est un
grand témoignage dont les jeunes ont
besoin.
Infatigable, le Père MESNARD essaime
en Méditerranée, fonde « Cap Vrai », revue
de spiritualité maritime, rencontre du jeune
avec l'homme marin.
Il ne s'est pas encore occupé de la
plaisance; qu'à cela ne tienne, il crée une
association pour l'animation spirituelle de la
plaisance et installe dans un vieux fort de
Porquerolles un foyer qui ne désemplit
plus.
Tous les milieux marins, pêche,
commerce, Marine nationale, plaisance
auront donc été marqués par cet homme
infatigable qui garde au cœur l'enthou
siasme de la jeunesse. Cet enthousiasme, il
veut nous le faire partager. Lisez ce livre,
vous ne le regretterez pas.
P.C.
LA MORT EST VENUE
DE LA MER
Patrick MOUTON
Édition du Pen Duick
Voici, en vérité, un titre qui semblerait
annoncer un roman policier plutôt qu'un
ouvrage historique ! Or concilier
harmonieusement ces deux genres
littéraires, en apparence incompatibles, est
précisément l'exploit que Patrick MOUTON
réussit dans ce livre. Une large part de
celui-ci est, en effet, consacrée à une
méthodique et minutieuse enquête policière
visant à démasquer les coupables d'un
crime affreux et, hélas ! authentique. Il
s'agit là, il est vrai, d'une affaire hors du
commun, tant par le nombre des victimes,
qui dépasse la centaine de milliers - laissant
ainsi très loin en arrière les plus
sanguinaires romans de la Série Noire -,
que par l'arme du crime, laquelle n'est
autre qu'un honnête et banal vaisseau
marchand nommé le Grand Saint-Antoine.
De celui-ci, incendié le 26 septembre 1720
sur l'ordre du Régent Philippe d'ORLÉANS,
Patrick MOUTON et ses camarades de
plongée ont retrouvé l'épave dans une
crique de la petite île de Jarre, au large de
Marseille.
Cette découverte archéologique sert de
point de départ à une relation captivante
autant qu'horrifiante de la meurtrière
épidémie de peste qui dévasta la Provence
en 1720. L'épouvantable fléau fut rapporté
du Proche-Orient à Marseille par le Grand
Saint-Antoine, l'avidité humaine fit le reste :
les propriétaires de la riche cargaison du
vaisseau, désireux de soustraire celle-ci à
une longue quarantaine, s'arrangèrent pour
tourner le système de contrôle sanitaire
chargé de protéger la ville. Au fil des
pages, tandis que la catastrophe se précise
puis s'étend inexorablement, nous voyons se
profiler les silhouettes des principaux
responsables de la tragédie : CHATAUD, le
capitaine trop complaisant, ESTELLE, le
négociant à la criminelle cppidité,
GUEIRARD, le chirurgien incompétent;
comme en contrepoint leur répondent les
attachantes figures de l'héroïque Nicolas
ROZE et de l'intègre et courageux Jean-
Jacques de GÉRIN (il est permis de
regretter, en revanche, que l'admirable
conduite tenue par Monseigneur de
BELSUNCE tout au long de l'épidémie soit
passée sous silence). Appuyé sur une
abondante et solide documentation
archivistique et bibliographique, ce récit
passionnant se double ainsi d'une étude
historique d'excellente qualité. Il ne reste
plus désormais qu'à souhaiter à Patrick
MOUTON et à ses compagnons bonne
chance pour la suite de leurs fouilles sur
l'épave du Grand Saint-Antoine, instrument
innocent du tragique destin d'une cité
heureuse.
P.H.
LA MARINE FRANÇAISE
AU COMBAT (1939-1945)
Tome I
Michel BERTRAND
Éditions Lavauzelle
En éditant ce bel ouvrage, les éditions
Lavauzelle offrent une présentation
attrayante de l'histoire de notre Marine
pendant la 2 e Guerre mondiale. Ce premier
tome, après avoir dressé en un chapitre
préliminaire la situation de la marine
française à la veille de cette guerre, traite,
dans une première partie, de la campagne
1939-1940 (missions d'escorte et de
protection, opérations de Norvège, Bataille
de France) jusqu'à l'Armistice et l'opération
« Catapult » ; dans la deuxième partie,
l'auteur - un ancien marin - aborde la
naissance et les débuts des Forces navales
françaises libres (FNFL), leurs navires et les
opérations de ceux-ci jusqu'en 1943 (c'est
dans le 2 e tome que doivent être traitées les
affaires de Dakar, de Syrie, d'Indochine, et
ce qui s'est passé pour notre marine au
combat de 1943 à la fin de la guerre).
L'ouvrage se lit aisément ; agréablement
présenté, suivant un ordre facile à suivre, le
récit est heureusement entrecoupé de
tableaux ou de fiches techniques et
complété de témoignages authentiques
traités en encadrés. Une iconographie
abondante et variée, parfois inédite,
apporte au lecteur la satisfaction de pouvoir
« visionner » ce dont parle l'auteur.
Il était difficile d'évoquer une nouvelle
fois et de façon originale tous les épisodes
75
Madame DUCOURTIAL-REY explique en
son entier la résonnance universelle de la
création consulaire qui a largement
contribué à la pérennité du souvenir de
Napoléon 1 er comme du prestige de notre
pays à travers le monde.
J.L.
MES RACINES SONT DANS
LA MER
Yves Dominique MESNARD (O.P.)
Éditions France-Empire
Le père MESNARD, fondateur du
mouvement « Jeunesse et Marine », a
consacré sa vie à l'éducation des jeunes en
milieu marin. C'est sa vie, son aventure
qu'il nous raconte dans « Mes racines sont
dans la mer ».
Né au contact de la mer bretonne, il se
sent appelé à la vie religieuse dès son plus
jeune âge, tout en conservant un regard
vers la mer. A 17 ans, il entre chez les
Dominicains et son premier apostolat se fera
bien loin des marins puisque ses supérieurs
le chargent du mouvement catholique des
employés des grands magasins parisiens.
1936 et ses mouvements sociaux lui font
prendre conscience des problèmes de la
jeunesse ouvrière chrétienne, puis de la
jeunesse maritime chrétienne (JMC) que
vient de fonder le Père LEBRET.
Dispensé de service militaire pour
asthme, on le retrouve pourtant aumônier
de la Marine en Afrique du Nord où ses
contacts avec la Marine nationale lui seront
d'une grande aide pour l'exécution de ses
projets futurs.
De retour en France, il est aumônier
national des scouts-marins et c est là qu il
commence à mettre en pratique la grande
idée de sa vie : la formation incomparable
que peuvent acquérir les jeunes dans leur
contact avec la mer : la mer est un élément
primordial de formation parce que, à son
contact, face à ses réactions, à ses beautés,
aux joies profondes qu'elle procure, on
acquiert honnêteté, grandeur d âme,
fidélité.
« Jeunesse et Marine », association non
confessionnelle de formation maritime des
jeunes, est créée en 1959. Les stages
débutent sur le Jean Bart dans un poste
d'équipage mis à la disposition du
mouvement ; puis c'est la Duchesse Anne,
vieux trois-mâts transformé en ponton, qui
les accueille, pendant six ans. Enfin en 1963
naît le véritable centre de « Jeunesse et
Marine », la Gracieuse, sur l'étang
d'Hourtin où, depuis vingt ans bientôt, près
de 20000 jeunes gens et jeunes filles se sont
succédés.
Mais c'est encore trop peu, le fondateur
veut toujours plus ; du plan d'eau calme du
lac, il se lance dans la croisière en créant à
Groix une base qui est devenue aujourd hui
un des plus beaux centres nautiques de
France.
Comme tous les mouvements, « Jeunesse
et Marine » est secoué par les remous
de 1968, mais le pilote tient solidement le
cap et malgré certains adeptes de la « non
directivité » soutient avec son solide bon
sens que la « non-directivité » s'oppose,
jusqu'à la contradiction, à la formation
maritime et par conséquent à la formation
tout court des jeunes. Le monde de la mer
est un monde de vérité et les gens de mer
ont la parole nette, courte, directe... Cette
vérité de la vie, qui se traduit par un
jugement robuste et plein de santé, est un
grand témoignage dont les jeunes ont
besoin.
Infatigable, le Père MESNARD essaime
en Méditerranée, fonde « Cap Vrai », revue
de spiritualité maritime, rencontre du jeune
avec l'homme marin.
Il ne s'est pas encore occupé de la
plaisance; qu'à cela ne tienne, il crée une
association pour l'animation spirituelle de la
plaisance et installe dans un vieux fort de
Porquerolles un foyer qui ne désemplit
plus.
Tous les milieux marins, pêche,
commerce, Marine nationale, plaisance
auront donc été marqués par cet homme
infatigable qui garde au cœur l'enthou
siasme de la jeunesse. Cet enthousiasme, il
veut nous le faire partager. Lisez ce livre,
vous ne le regretterez pas.
P.C.
LA MORT EST VENUE
DE LA MER
Patrick MOUTON
Édition du Pen Duick
Voici, en vérité, un titre qui semblerait
annoncer un roman policier plutôt qu'un
ouvrage historique ! Or concilier
harmonieusement ces deux genres
littéraires, en apparence incompatibles, est
précisément l'exploit que Patrick MOUTON
réussit dans ce livre. Une large part de
celui-ci est, en effet, consacrée à une
méthodique et minutieuse enquête policière
visant à démasquer les coupables d'un
crime affreux et, hélas ! authentique. Il
s'agit là, il est vrai, d'une affaire hors du
commun, tant par le nombre des victimes,
qui dépasse la centaine de milliers - laissant
ainsi très loin en arrière les plus
sanguinaires romans de la Série Noire -,
que par l'arme du crime, laquelle n'est
autre qu'un honnête et banal vaisseau
marchand nommé le Grand Saint-Antoine.
De celui-ci, incendié le 26 septembre 1720
sur l'ordre du Régent Philippe d'ORLÉANS,
Patrick MOUTON et ses camarades de
plongée ont retrouvé l'épave dans une
crique de la petite île de Jarre, au large de
Marseille.
Cette découverte archéologique sert de
point de départ à une relation captivante
autant qu'horrifiante de la meurtrière
épidémie de peste qui dévasta la Provence
en 1720. L'épouvantable fléau fut rapporté
du Proche-Orient à Marseille par le Grand
Saint-Antoine, l'avidité humaine fit le reste :
les propriétaires de la riche cargaison du
vaisseau, désireux de soustraire celle-ci à
une longue quarantaine, s'arrangèrent pour
tourner le système de contrôle sanitaire
chargé de protéger la ville. Au fil des
pages, tandis que la catastrophe se précise
puis s'étend inexorablement, nous voyons se
profiler les silhouettes des principaux
responsables de la tragédie : CHATAUD, le
capitaine trop complaisant, ESTELLE, le
négociant à la criminelle cppidité,
GUEIRARD, le chirurgien incompétent;
comme en contrepoint leur répondent les
attachantes figures de l'héroïque Nicolas
ROZE et de l'intègre et courageux Jean-
Jacques de GÉRIN (il est permis de
regretter, en revanche, que l'admirable
conduite tenue par Monseigneur de
BELSUNCE tout au long de l'épidémie soit
passée sous silence). Appuyé sur une
abondante et solide documentation
archivistique et bibliographique, ce récit
passionnant se double ainsi d'une étude
historique d'excellente qualité. Il ne reste
plus désormais qu'à souhaiter à Patrick
MOUTON et à ses compagnons bonne
chance pour la suite de leurs fouilles sur
l'épave du Grand Saint-Antoine, instrument
innocent du tragique destin d'une cité
heureuse.
P.H.
LA MARINE FRANÇAISE
AU COMBAT (1939-1945)
Tome I
Michel BERTRAND
Éditions Lavauzelle
En éditant ce bel ouvrage, les éditions
Lavauzelle offrent une présentation
attrayante de l'histoire de notre Marine
pendant la 2 e Guerre mondiale. Ce premier
tome, après avoir dressé en un chapitre
préliminaire la situation de la marine
française à la veille de cette guerre, traite,
dans une première partie, de la campagne
1939-1940 (missions d'escorte et de
protection, opérations de Norvège, Bataille
de France) jusqu'à l'Armistice et l'opération
« Catapult » ; dans la deuxième partie,
l'auteur - un ancien marin - aborde la
naissance et les débuts des Forces navales
françaises libres (FNFL), leurs navires et les
opérations de ceux-ci jusqu'en 1943 (c'est
dans le 2 e tome que doivent être traitées les
affaires de Dakar, de Syrie, d'Indochine, et
ce qui s'est passé pour notre marine au
combat de 1943 à la fin de la guerre).
L'ouvrage se lit aisément ; agréablement
présenté, suivant un ordre facile à suivre, le
récit est heureusement entrecoupé de
tableaux ou de fiches techniques et
complété de témoignages authentiques
traités en encadrés. Une iconographie
abondante et variée, parfois inédite,
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